Tr.: ... nos attachements sont clés ex oursons adoptés par tous ou que par les aristocrates (puissance) accumulation de liens ... l'enfant est une personne pas tout à fait humaine ... reconnaissance d'une altérité humaine ... lenteur de maturation ... on a créé des façons de parler ... un pied dans l'au-delà ... langage / physique, tactile, olfaction contact plus fort que parentalité distantielle ... Charles Stépanoff Livre "Attachements - Enquête sur nos liens aux éditions de La Découverte -> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?tniR2g
Une dizaine de militants, auteurs et journalistes vivant – ou ayant vécu ces dernières années – dans des pays dirigés par l’extrême droite partagent leurs conseils pratiques pour y faire face et avertissent les Français : tout se joue maintenant.
Faire face à l’extrême droite, par celles et ceux qui la subissent déjà | Mediapart - 12 juillet 2024 à 16h17 / Justine Brabant
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victoire surprise d’un Nouveau Front populaire (NFP), monté à la hâte et porté par une intense mobilisation en dehors des appareils partisans.
Et maintenant ? Chacun sent bien que la conclusion plutôt heureuse de ce second tour des élections législatives voulues par Emmanuel Macron n’est qu’un répit. Le Rassemblement national (RN) continue de progresser dans les urnes et les esprits. Comment gripper cette machine infernale ? À quoi pourrait ressembler le futur, et comment s’y préparer ?
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Connaître le terrain, créer du lien, et se préparer au pire
Puisque les contre-pouvoirs institutionnels pourraient vaciller, la seule solution durable, exhorte l’activiste américaine Lisa Fithian, est « de s’organiser », plus précisément de s’auto-organiser.
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elle martèle : « Trouvez des gens de confiance, impliquez vos voisins, mettez en place des systèmes d’entraide, de défense de la communauté et de préparation aux catastrophes, énumère la militante. Tous ces éléments sont liés. Pensez en termes de réseaux et non d’organisation. Nous devons être dynamiques, flexibles et actifs. »
Bref, créer du lien et des réseaux qui, face à la catastrophe et au risque de sidération, seront autant de ressources ; se connaître, connaître le terrain, et se préparer au pire. « Cela pourrait impliquer de cartographier vos quartiers, de savoir qui est où, qui possède quelles compétences, qui est le plus vulnérable » du fait de son âge ou de son identité, poursuit Lisa Fithian.
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Pays-Bas ... le militant antiraciste Abdou Menebhi approuve. « Allez manifester ou en tout cas cherchez des liens, que ce soit dans des comités de quartier ou dans d’autres actions pacifistes » ; « essayez d’impliquer les gens autour de vous »
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une fois au pouvoir, l’extrême droite diffuse une violence et des idées qui peuvent continuer d’empoisonner la société pendant des années, voire des décennies.
« Des choses perdues à jamais »
... menaces contre « les droits des femmes, la science, l’État » ou encore « le droit des plus pauvres à exister »
... conscience que chacun de nos gestes fait la différence.
24 signatures
Destinataire(s) : Monsieur Virginijus Sinkevičius, Commission ENVI du Parlement européen
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54:35 mn
Jardins ouvriers à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis ©Maxppp - Basile Bertrand
À l’heure du réchauffement climatique, peut-on détruire des jardins ouvriers ?
C'était pourtant le projet du Grand Paris, à Aubervilliers, pour aménager une piscine olympique et un solarium, à proximité du périphérique. Projet qui suscita les luttes des jardiniers pour défendre ces fragiles coins de paradis.
À la fin du XIXᵉ siècle, on voit émerger en France les jardins ouvriers, un concept imaginé par les villes pour offrir aux habitants des parcelles de terre propices à la culture. À l'origine, dévolus principalement à l'agriculture maraîchère, ces lopins de terre étaient conçus pour améliorer le quotidien des travailleurs en leur procurant un équilibre social et une autonomie alimentaire. Depuis devenus les jardins familiaux, ces espaces de culture et de liens connaissent un regain d'intérêt dans les zones urbaines, même s'ils ne sont pas soutenus de la même manière sur tous les territoires. Certains jardins ont fait beaucoup parler d'eux ces dernières années, se sont même retrouvés au cœur de batailles juridiques, à l'instar des Jardins d'Aubervilliers en Seine-Saint-Denis, menacés de destruction en vue des J.O. de Paris. Les jardins familiaux, c'est donc le dossier de la Terre au carré.
À écouter : Des jardins ouvriers bientôt transformés en solarium - Camille passe au vert - 5 min
Avec
- Eve Charrin, journaliste et autrice du livre “Glissement de terrain” publié chez Bayard Editions. C’est son 5eme livre. L'an dernier elle a publié un récit littéraire sur le travail, Journal intime du capitalisme (éditions Maurice Nadeau).
- Damien Deville docteur en géographie et aménagement du territoire. Chercheur associé au Laboratoire "Médiations. Sciences des lieux, sciences des liens" de Sorbonne Université. Il a soutenu en juin 2021 une thèse sur les jardins ouvriers et familiaux d’Alès dans le Gard. Intitulée «jardiner la ville en crise», son travail s’intéresse à «l’écologie de la précarité» qui lie ces cultivateurs à leur lopin de terre. On peut retrouver ses travaux sur le sujet dans l’ouvrage « La société jardinière », paru aux éditions Le Pommier.
Avec également la dessinatrice et peintre, Louise Collet qui s’intéresse depuis 2019 aux Jardinots situés en Dordogne, dans la banlieue de Périgueux. Les jardinots sont d’anciens jardins cheminots devenus jardins familiaux. Avec la complicité de Marc Pichelin, fondateur de la Compagnie Ouie/Dire qui a enregistré la voix des jardiniers amateurs, Louise Collet a transposé en image leur quotidien et leur environnement.
La Compagnie Ouie/Dire est par ailleurs locataire depuis 2018 de la parcelle 62 de ces jardinots devenue « un espace de culture potagère et artistique »
L’album Les Mains dans la terre est paru le 10 mai
À écouter : Les jardins ouvriers
La chronique de Zazie Tavitian - 6 min
Tr.:
... victoire juridique mais gâchi social et écologique ...
Entretien — Idées - Durée de lecture : 11 minutes - Mis à jour le 22 avril 2024 à 13h33
Idées Numérique Grands entretiens
L’écrivain Alain Damasio sort Vallée du silicium, chroniques inspirées d’un voyage dans la Silicon Valley californienne. « Les technocapitalistes visent la libération individuelle, ils vivent dans un élitisme absolu », dit-il.
Alain Damasio, écrivain, publie Vallée du silicium (Seuil), des chroniques et une nouvelle science-fiction inspirées de son séjour dans la Silicon Valley, aux États-Unis. « La matérialité du monde est une mélancolie désormais », annonce le bandeau du livre.
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Alain Damasio — Un avenir où l’innovation technologique continuera à constituer la norme, quel que soit son impact sur nos ressources terrestres. Un avenir où le désirable pour l’humain serait son augmentation (cognitive, physique) au sens du transhumanisme. Un avenir où l’épanouissement individuel par la technologie doit primer sur les liens aux autres et aux vivants.
Ton livre se présente comme une démarche anthropologique. Pourquoi ?
À l’origine, je ne l’ai pas intentionnellement construit comme ça mais dès que tu t’interroges sur ce que la technologie fait à l’homme, tu déploies nécessairement des réflexions sur l’espèce humaine et son évolution, sur la manière dont le numérique nous transforme et dont la Silicon Valley nous façonne. Un champ crucial reste celui du corps. Les transhumanistes ont ce mot terrible pour le désigner : meat. La viande. C’est une chair morte, non irriguée. Seul le système nerveux central compte. Le reste, la chair frissonnante, les muscles, toutes nos sensations, notre sensualité fine, ne les intéressent pas, parce que cela ne véhicule pas d’information exploitable dans le régime de la trace. Ce corps est maintenu en forme par le fitness ou la course dans le seul but que le cerveau et le système d’informations puissent fonctionner.
Le corps est conçu et vécu comme une machine. La nourriture est énergie. Le sport est une hygiène. Le cerveau s’optimise. Le bien-être s’algorithme. Ce corps est désaffecté, désinvesti. C’est un corps qu’on ne sent plus, qui n’a plus d’existence et qui ne te sollicite plus parce qu’il est maintenu dans un environnement climatisé, souvent assis, et dans une absence de mobilisation émotionnelle et affective.
Cette vision machinique du corps peut être reliée à celle de la planète. Quelle conception les gens de la Silicon Valley ont-ils de la planète Terre ?
La façon dont ils traitent les corps fait écho à la façon dont ils traitent la planète. Dans les deux cas, ils se vivent comme maître et possesseur de la nature — de ma nature pour le corps. Leur degré de conscience écologique très faible m’a frappé : le peu de magasins bios par rapport à la France, par exemple. L’alimentation reste un sujet dépolitisé chez eux. La prise de conscience de l’élevage, de ce qu’il faut pour produire la malbouffe m’a semblé inexistante. Les Californiens vivent sous une climatisation constante, et ne supportent plus que le corps sorte d’une fourchette entre 20 et 25 °C, ce qui devient aussi la norme en Europe. Maintenir un corps humain à ces températures en permanence représente une dépense énergétique énorme. Pour que ce corps n’ait plus besoin de faire le moindre effort, le climat a été domestiqué. Autant, en France, nous sommes en retard de dix ans sur leurs usages quotidiens de la technologie, autant, dans cette Californie techie [passionnée de technologie], la prise de conscience écologique m’a paru très « arriérée ».
« Il faut sortir de la peur de l’autre : se confronter à l’altérité entraîne forcément de l’imprévisibilité, de l’inattendu, de la menace. » © Patrice Normand / Reporterre
Dans « Homo deus », Yuval Noah Harari parle de « surhommes » et de « castes inférieures », à propos de la société future créée par le développement des technologies. Penses-tu que cela décrit la vision des technocapitalistes ?
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vision de sociopathe.
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l’impact de la Tech est d’abord anthropologique et « souple » avant d’être militaire ou sécuritaire.
« La logique immunitaire hygiéniste appliquée au corps aboutit à la sensation que tout devient dangereux. » © Patrice Normand / Reporterre
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tension entre peur et liberté
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les logiques sécuritaires l’ont emporté, ce qui explique ce grave décalage du spectre politique vers la droite, en Europe et ailleurs. Selon moi, ce phénomène a aussi une origine anthropotechnique : la logique immunitaire hygiéniste appliquée au corps aboutit à la sensation que tout devient dangereux. Plus tu es protégé et plus tu te protèges, plus le technococon devient épais et plus tu filtres tes rapports aux autres, si bien que la moindre intrusion, agression, harcèlement ou confrontation à l’altérité te paraît problématique et difficile. Et donc, tu vas demander encore plus de sécurité et de protection. Ce cercle vicieux tend vers quelque chose qu’il faut appeler l’immunité. Mais immunité partout, humanité nulle part !
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se confronter à l’altérité entraîne forcément de se confronter à l’inattendu, à l’imprévisible, à ce qui peut te déstabiliser. La principale critique que je forme envers nos technologies quotidiennes est qu’elles conjurent l’altérité. Elles sont construites pour fabriquer de l’identique. Home est son biotope : le petit chez-moi, familier, le cocooné, le confortable, le cajolé. Sauf que cette vision, et les pratiques de rejet qui l’accompagnent nécessairement, sont d’une grande violence pour les gens qui n’ont pas la possibilité de bénéficier de ce technococon égocentré.
Dans Le ministère du futur, Kim Stanley Robinson décrit la situation écologique et inégalitaire actuelle et imagine des écologistes tuer, prendre des milliardaires en otage, faire exploser des avions. Qu’en penses-tu ?
C’est la bonne solution aussi, à mes yeux. Je suis un partisan de l’action directe. On subit de façon trop molle et complaisante des actes d’une violence et d’une agressivité absolues. Les technocapitalistes ne se posent pas la question de ce que leur vision du monde produit sur nos vies ordinaires. Les actions directes, comme le sabotage, le brouillage, le piratage des chaînes de production, le boycott des produits, me semblent très souhaitables. Lorsqu’on dit ça, on donne l’impression d’être radical et hystérique alors qu’on énonce une banalité lucide. Ce qui est radical est ce que la Tech fait : ne pas s’interroger sur l’impact de la production d’une voiture électrique sur le travail des enfants en Afrique, par exemple, ou le pillage minier. Il faut stopper, invalider et inverser cette violence, la retourner. Et utiliser tous les moyens dont on dispose : le hacking [pénétrer illégalement dans un système informatique], les blocages, les occupations, la lutte des imaginaires, l’artivisme, les zad, etc. Il y a toujours des failles et il faut les utiliser. Mais aujourd’hui, très peu de militants sont prêts à prendre des risques parce que…
Parce qu’en face, il y a des appareils de répression de plus en plus élaborés et sophistiqués…
Complétement. C’est très intéressant de revoir l’histoire du mouvement Action directe dans les années 1970-1980. Ils pouvaient faire dix ou quinze actions avant que la police se mobilise ou qu’ils soient mis en prison. Aujourd’hui, des gens taguent une usine Lafarge et ils subissent une surveillance colossale, des peines de prison disproportionnées, quatre-vingt-seize heures de garde à vue. Le système répressif est d’autant plus féroce que les actions sont rares et modestes, c’est un paradoxe qui traduit un étouffement dans l’œuf de toute contestation. À nous d’être fins.
Lire aussi : Dans les sous-sols de l’antiterrorisme, l’enfer de militants écologistes
Cette surveillance est permise par l’intelligence artificielle et les instruments numériques.
On ne parle pas assez du couplage entre le régime de contrôle et le régime numérique.
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Je n’aime pas le terme de résistance parce qu’il revient à considérer que malgré tout, le système va continuer à opérer, qu’il sera toujours dominant et que notre capacité est seulement d’en limiter les effets négatifs. Je pense qu’il faut construire des alternatives, proposer d’autres façons d’exister, de s’alimenter, d’habiter. Puis de montrer que ça marche et surtout que ça nous rend heureux et libre. Il faut battre le capitalisme sur le terrain du désir.
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la paresse plaisante, le pouvoir octroyé, la conjuration des peurs et des incertitudes et l’imaginaire du transhumain, cet antique désir « d’être dieu », d’échapper à notre finitude. Il faut ressusciter un désir qui fasse pièce à cette économie de désir qu’accomplit magistralement la consommation numérique. C’est un sacré défi, c’est un sacré combat.
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plutôt dans les zones rurales : campagnes, montagnes. Il y a un vrai retour à la terre, à l’image des années 1970. Beaucoup de communautés, d’oasis, de tiers lieux, de quarts lieux, de zones d’expérimentation, de zad se développent. Ça se passe sous les radars des médias urbains qui constituent la majorité des médias. Mais ça existe et ça résonne très au-delà des sites où ça naît, comme la zad de Notre-Dame l’a fait. ... par ces expériences : maraîchage de montagne, économie du gratuit, intelligence collective, renouement aux forces du vivant, techniques de subsistance, fluidité de genres.
Je trouve l’idée de « zone » très forte. Il ne s’agit ni d’un domaine clos, ni d’une communauté autarcique, ni seulement d’un habitat partagé. C’est plus ouvert, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de frontières, ça rayonne et s’étend. On ne changera pas ce monde fondé sur les désirs individualisés et les échanges immatériels sans expérimenter en collectif, éprouver d’autres modes de vie qui destituent les effets de pouvoir, s’alimenter en bio, local et frais, trouver une autonomie énergétique, pratiquer le low-tech qui t’empuissante dans ton rapport à la techno, etc. Et surtout sans réactiver des liens au monde, au vivant et aux autres, qui te rendent plus vaste, plus joyeux et plus vif. On a besoin de lieux, d’espaces concrets pour ça et de pratiques incarnées, on a besoin de créer aussi, sans cesse, pour déjouer les machines de pouvoir qui nous pilotent.
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Le texte de l’entretien écrit a été repris par Alain Damasio, il est donc adapté de l’entretien oral.
-> https://www.google.com/maps/place/Le+Pouvoir+du+Lien/@47.911238,1.9076923,17z/data=!3m1!4b1!4m6!3m5!1s0x47e4fb3ea45c230d:0x7630ed5734a33d75!8m2!3d47.911238!4d1.9076923!16s%2Fg%2F11sb9pd1fm?entry=ttu
"
Service de médiation
12, Venelle des Beaumonts 45000 Orléans - 06 60 38 64 70
"
Connu / https://www.jardiniersdunous.org/s/salle-commune/calendar/entry/view?id=1591
"
💻 Système Restauratif, initiation à la construction
Coralie Dhénin Salle commune · il y a environ un jour · Dernière mise à jour: 10 avr. 2024 - 17:51
"
Ndlr : cité par P.S. le 10/4/24, avec 3 liens :
- à soi
- aux autres
- à la nature
Date de parution : 07/02/2024 - 224 pages - 15.00 €
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Présentation
Un « nouveau pacte de la vie au travail ». Telle était la promesse, durant le conflit sur les retraites, du président de la République. Un engagement déjà oublié. Pourtant, c’est bien vrai : le travail va mal en France. Il fait mal, mal aux corps, mal aux esprits. Et ce n’est pas qu’un ressenti : c’est pire chez nous qu’ailleurs, que chez nos voisins. Et nullement par hasard : nos élites ont bel et bien noué un « pacte » depuis quarante ans. Mais c’est un pacte contre le travail.
Ce « mal-travail français » a un coût. Sur la santé des salariés, bien sûr. Sur le budget de la Sécu. Sur les entreprises, désorganisées par l’absentéisme, par le turn-over. Sur la société tout entière : ce sont des pans de notre économie, de nos services publics, qui dysfonctionnent, en peine de recrutements, en panne de compétences. Sans compter le coût politique : le ressentiment privé, dans l’entreprise, rejaillit en ressentiment public, dans les urnes.
Il nous faut sortir de ce « mal-travail ». Que, simplement, tous les Français, tous les habitants de ce pays, puissent vivre de leur travail. Bien en vivre. Et bien le vivre. Travailler mieux pour vivre mieux !
Le centre hospitalier d’Avignon étudie, avec le concours de patients, d’experts et de chercheurs en sciences sociales et santé
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Connu / TG le 4/02/24 à 23:14
Nous nous rebellons pour remplacer le système actuel qui mène à l’extinction du vivant par un système qui mette en son cœur le vivant et sa régénération. C’est pourquoi nous voulons créer une culture au service du vivant sous toutes ses formes et de ce qui est vivant en chacun·e de nous. Nous pensons que culture du soin et changement de système vont de pair car il ne suffit pas de demander à le changer, il faut en construire un nouveau, sain, résilient et adapté aux chocs des effondrements écologiques et sociaux à venir.
... nous travaillons ainsi à :
- Permettre à chacun‧e de se sentir inclus‧e dans le mouvement et de trouver sa place
- Prendre soin les un·es des autres
- Régénérer nos rapports au pouvoir
- Prévenir et guérir les conflits
- Encourager la reliance des un·es aux autres, à la nature et à plus grand que soi
Au sein d’XR, un groupe de travail s’attelle à faciliter l’émergence et le développement de ces cultures régénératrices.
Du développement durable aux cultures régénératrices
Le modèle du développement durable reste bloqué dans le récit du progrès technologique et de la maîtrise de la nature par les humain‧es.
... notre place est au sein de la nature, non à côté, et que nous avons notre part à faire pour permettre sa régénération, sa stabilité dans le futur.
... la croissance, les extractions des ressources naturelles, leur « consommation » inévitable dans le cadre d’un développement, qu’il soit appelé « durable » ou « vert », met en danger la capacité de la nature à se régénérer, autant que notre vie, notamment la vie de celles et ceux qui sont exploité‧es par ce modèle de développement économique.
... remplacer la notion de développement par celle de cultures, c’est-à-dire des manières radicalement différentes de vivre et de penser notre rapport à la nature, rendant possible la régénération et la stabilité des systèmes naturels.
En fondant nos cultures sur ce modèle de la régénération, nous choisissons un mode de vie en harmonie avec la nature fondé sur une économie et des techniques régénératrices, qui répondent à nos besoins essentiels dans tous les domaines d’activité humaine, de l’alimentation au transport, de l’habitat aux outils, de la santé à la sécurité, tout en prenant en compte les limites planétaires.
De la séparation à la réunion
La séparation, en nous-mêmes, et d’avec la nature est une violence que nous nous infligeons. Elle est portée et transmise par notre modèle économique, social, culturel et politique. L’opposition entre nature et culture, issue du « récit de la séparation », a été fondée par la culture occidentale et imposée au reste du monde lors des colonisations. Cette opposition stérile a abouti à une série de séparations à l’origine de notre inaction écologique, et plus largement de toutes les violences et oppressions systémiques.
... nous revendiquons la réunion de la nature et de la culture : nous ne sommes pas en dehors de la nature, nous en faisons partie. Nous ne sommes pas indépendant‧es de la nature, nous en avons un besoin vital. Nous ne sommes pas supérieur‧es à la nature, mais nous en sommes égaux‧ales, et nous y avons une responsabilité particulière. Nous sommes interdépendant‧es. Nous dépendons des autres, de la nature et réciproquement.
En nous-mêmes, la séparation est celle d’avec nos émotions, nos intuitions, nos élans, ce qui est vivant et dialogue avec le vivant en nous. Toute fermeture en nous sépare, et fait obstacle à ces cultures régénératrices qui nous invitent à nous relier à nous-mêmes, aux autres, à la nature et au monde.
Vers un militantisme relié
La culture régénératrice est un acte politique. En travaillant à prendre soin au sein même du militantisme, nous cherchons à tester et incarner une nouvelle façon de « vivre ensemble » de l’intérieur. Nous portons une attention soutenue aux moyens utilisés tout autant qu’aux buts poursuivis. Nous pensons que les sociétés durables et joyeuses que nous voulons voir advenir naîtront du soin que nous portons aux blessures de notre société actuelle.
Extinction Rébellion n’est pas un mouvement isolé de la société et souffre des mêmes maux, que ce soit le burn-out qui touche aussi les militant·e·s, les relations de domination entre groupes sociaux divers ou encore les troubles de l’éco-anxiété qui affecte les personnes sensibles à l’effondrement écologique et sociétal.
Les cultures régénératrices proposent une diversité de moyens de soigner ces maux, en posant la question de ce qui nous relie – plutôt que de ce qui nous sépare – et de comment le partager : nos émotions comme nos « communs », nos conflits comme nos besoins, nos rapports de pouvoir comme nos vulnérabilités.
Nous voulons agir maintenant, à travers une non-violence active, une culture régénératrice et un activisme radical dans le sens où il prend les problèmes à la racine.
Les 5 grandes questions auxquelles nous cherchons des réponses :
- Comment aider les personnes à s’engager dans un collectif et passer de la sidération ou de l’impuissance à l’action juste pour chacun·e ?
- Comment avoir un mouvement dont le militantisme est « soutenable », dans lequel les militant·es prennent soin d’eux et elles, sans s’épuiser, comme on épuise les ressources de cette Terre ?
- Bien que les tensions soient inévitables et normales dans un groupe, comment aider aux gestions de celles-ci pour passer des conflits interpersonnels à un apprentissage qui fait grandir et émerger l’intelligence collective ?
- Comment éviter de reproduire les systèmes d’oppression, les déconstruire et apprendre une nouvelle manière d’être ensemble ?
- Comment nous reconnecter et resserrer la toile du vivant qui a été distendue afin de pouvoir faire face aux impensables effondrements actuels et à venir ?
Connu / TG le 20/10/23 à 16:00
Ndlr : super sauf pour :
- "Prévenir et guérir les conflits" : le conflit, c'est la vie, il y a donc une contradiction avec le propos général ici centré sur la vie et sa régénérescence. Le souci ne serait-il pas "Comment accueillir les conflits en maintenant une posture non-violente ?" Je propose donc de travailler ici "Prévenir et guérir les passages à actes violents" plutôt ? PROPOSER ACT
- "Encourager la reliance" : encourager ou questionner la reliance ? avec qui être en lien et pourquoi et pour quoi ? Quel sens donner au lien que j'ai ou non avec autrui ? PROPOSER ACT
Et des questions sur :
- "L’opposition entre nature et culture, issue du « récit de la séparation », a été fondée par la culture occidentale et imposée au reste du monde lors des colonisations" : quels sont les éléments historiques qui le prouvent ? ACT
Soutenance de thèse Virginie Boelen | 26 Octobre 2021 - 7 janv. 2022 / Centr'ERE
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Virginie Boelen, chargée de cours et candidate au doctorat à la Faculté des sciences de l’éducation de l’UQAM, a soutenu sa thèse : « Éducation, nature et spiritualité : développement d’un modèle éducationnel holistique », le mardi 26 octobre 2021, à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
Jury d'évaluation :
Madame Lucie Sauvé, professeure associée au Département de didactique de l’Université du Québec à Montréal
Madame Geneviève Messier, professeure au Département de didactique de l’Université du Québec à Montréal
Madame Christiane Gohier, professeure associée au CRIFPE-UQ à l'Université du Québec à Montréal
Madame Diane Léger, professeure au Département des sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Rimouski
Monsieur Marc Boutet, professeur au Département d’enseignement au préscolaire et au primaire de l’Université de Sherbrooke
Plus de détails : https://centrere.uqam.ca/quoi-de-neuf/avis-de-soutenance-de-la-these-en-ere-de-virginie-boelen-26-octobre-2021-a-9h30/
Centr'ERE
Terminer >4:42 ACT
Résumés Français English
Après avoir soulevé la présence de deux approches épistémologiques contrastées du vivant en éducation, soit l’approche scientifique positiviste dominante et l’approche holistique, cet article propose une réflexion sur la pertinence de privilégier la seconde approche, plus spécifiquement dans le cadre d’une éducation relative à l’environnement. Une telle approche intègre de façon transversale une composante fondamentale de notre humanité, souvent mal comprise : il s’agit de la dimension spirituelle, dont nous tenterons de cerner les contours. Laisser place à la subjectivité de l’apprenant dans son rapport au vivant est de nature à susciter chez celui-ci le développement d’une éthique du lien et de la reliance. Il importe par cette voie de contribuer à la conscientisation et à l’émancipation du sujet face aux conditionnements culturels qui entretiennent la crise écologique, et de promouvoir ainsi une mobilisation écocitoyenne soucieuse de la communauté du vivant.
Mots-clés : éducation au vivant, éducation relative à l’environnement, éducation holistique, transversalité, spiritualité, subjectivité, reliance, pensée critique, mobilisation écocitoyenne
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Référence électronique
Virginie Boelen, « Réflexion sur une approche holistique d’éducation au vivant intégrant la dimension spirituelle du sujet », Éducation relative à l'environnement [En ligne], Volume 15 - 2 | 2020, mis en ligne le 15 novembre 2020, consulté le 06 septembre 2023
Auteur Virginie Boelen
est candidate au doctorat en éducation et assistante de recherche au Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté de l’Université du Québec à Montréal. Elle est fondatrice des ateliers L’Arbre de Vie, ateliers multidisciplinaires depuis 2009, dont elle enseigne la pédagogie aux animateurs du Centre Écologique de Port-au-Saumon (Québec) depuis 2017. Ces ateliers favorisent la reliance à travers le rapport esthétique à la nature selon une approche holistique.
Le texte en brochure A4 ou A5
C’est en lisant le texte du comité caennais des Soulèvements de la Terre "Reprendre, Démanteler, Communiser" que nous, membres du Réseau de ravitaillement des luttes du pays rennais et du comité rennais des SDT, avons eu envie de poursuivre les propositions sur la subsistance qui semblent traverser les comités des SDT nouvellement créés.
... l’idéologie bourgeoise repose sur une dépossession ... Plus cette dépendance au marché est grande et les moyens d’autonomie des populations sont faibles, plus les conditions de l’accumulation capitaliste et le désir de contrôle des classes dirigeantes et possédantes sont satisfaits.
Or, notre attachement aux biens matériels produits par l’économie capitaliste rend difficile la construction d’une opposition sérieuse à cette perte d’autonomie. Cette situation complexe est résumée par Aurélien Berlan, dans son livre Terre et Liberté :
"l’impasse socio-écologique dans laquelle nous nous enfonçons tient au fait que nous sommes devenus vitalement dépendants d’un système qui sape à terme les conditions de vie de la plupart des êtres vivants [...] nous en sommes prisonniers, matériellement et mentalement, individuellement et collectivement."
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questionner la désirabilité du travail de la subsistance ... classe dans le même ensemble le travail servile, le travail paysan et le travail domestique des femmes au foyer modernes et repose sur le mépris envers les processus naturels liés à la vie
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deuxième constat ... : "un isolement des différentes initiatives de résistance, leur morcellement, qui les vouent à l’impuissance : les luttes syndicales paysannes empêtrées dans une forme de corporatisme sectoriel ; les marches pour le climat confrontées à l’impuissance sans horizon des manifestations, même massives, réduites à interpeller les gouvernant.e.s pour qu’ils agissent contre leurs intérêts ; l’inconséquence libérale-libertaire des modes d’action « autonomes » égarés par leur propre dispersion et leur absence de stratégie coordonnée ; les collectifs d’habitant·e·s de territoires en lutte qui mènent des batailles locales contre des projets industriels écocidaires, sans avoir — trop souvent — les moyens de vaincre."
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Face à ce morcellement de nos résistances ... inactifs, ils nous laisseraient la possibilité de nous organiser, de déployer des alternatives. Mais ils attaquent sans répit et de tous les côtés, celui des retraites comme celui des méga-bassines ... renforcer les structures qui assurent leur domination, avec d’autant plus d’entrain qu’elles espèrent ainsi échapper aux conséquences les plus dramatiques de la crise écologique
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Face à ce niveau de conflictualité, les alternatives seules sont inoffensives. Mais s’opposer seulement n’est pas non plus suffisant. Il est essentiel que chaque geste d’opposition soit organiquement mêlé à une proposition positive, à l’ébauche du monde que l’on aspire à voir émerger à la place du leur. Il est essentiel stratégiquement mais aussi pour nous, pour que la lutte soit désirable, habitée par des affects joyeux.
La tentative de construction mutualiste rennaise
Au sortir de la lutte contre la loi travail en 2016, une partie du milieu autonome rennais a engagé un travail de réflexion autour des questions d’autonomie, que ce soit le logement, la formation ou l’alimentation. Cette dernière dimension a amené à la création du Cartel des cantines, qui deviendra par la suite le Réseau de ravitaillement des Luttes (R2R). L’objectif du réseau était alors de répondre pratiquement à la question : "Comment nourrir efficacement les luttes sociales ?"
... outil de la base arrière du mouvement social, qui essaye de construire des bases matérielles solides pour soutenir les fronts de conflictualité du mouvement social. ... ne pas recréer "la contradiction primaire de l’autonomie" (Julien Allavena) ... Les vendredis étaient l’occasion de nous retrouver et de reprendre du pouvoir sur nos vies ... Au fil des années, à force de ravitailler piquets de grèves et manifestations, nous avons noué des relations de confiance avec certain·es syndicalistes. L’idée, derrière ce travail de composition, était de mettre en lien différents espaces en lutte, qui ne discutent pas "naturellement" entre eux. Ces rencontres nous paraissaient et nous paraissent toujours nécessaires pour renforcer notre camp social et augmenter le rapport de force, en pensant des actions communes.
Entre autres réussites, en 2018, nous avons ravitaillé pendant 3 mois des facteur·ices en grève. L’été suivant, iles sont venu.es au champ récolter des oignons sur notre parcelle. Iles ont aussi construit un bureau de poste mobile sur la ZAD de NDDL pendant les expulsions en mai 2018, lieu où quasiment aucun·e d’entre elleux n’étaient venu·es auparavant.
En 2023, nous avons ravitaillé les cheminot.es en grève contre la réforme des retraites. Le lien créé au cours de cette mobilisation les a amené à soutenir publiquement les Soulèvements de la terre lors d’un meeting organisé par le comité rennais, affirmant leur filiation avec Emile Pouget et le sabotage et Fernand Pelloutier et les bourses du travail. ... gagnerait en efficacité si elle s’inscrivait dans une dynamique plus large telle que celle des Soulèvements de la terre. Le R2R rennais, à la fois "outil" et "collectif", se retrouve souvent prestataire de service des luttes, sans boussole politique affirmée. Mis au service d’un mouvement de masse, il gagnerait selon nous en cohérence et donc en efficacité.
Nous pensons, en retour, que le mouvement des Soulèvements de la terre, pour se donner les moyens de la révolution, doit se doter d’outils de production, notamment alimentaires, qui autonomisent la lutte, facilitent le travail de composition et offrent une alternative désirable au désastre vers lequel nous entraînent les gouvernements successifs.
Nous pensons qu’il est temps qu’un maximum de comités locaux se dotent de réseaux de ravitaillement pour constituer les greniers des soulèvements.
Ambitions et perspectives
Axe 1 : Composition & alliances - Le mouvement social doit opérer sa métamorphose terrestre
"Le destin des luttes sociales est arrimé à celui des terres, comme « pont politique » entre la question de la « fin du monde » et celle de la « fin du mois »" (Reprendre, démanteler, communiser)
Territorialiser les luttes écologistes & sociales
... Coupé·es de la terre, de l’eau, des animaux, des saisons, nous n’avons pas toujours su comprendre que "nous sommes la nature qui se défend" ... par une immersion, un rapport tactile
...
Se coltiner les questions très pratiques de notre alimentation (sa production, sa distribution), nous met d’emblée en prise avec les enjeux environnementaux et sociaux et nous permet d’en reconstruire une compréhension "par le bas", tout en nous donnant dans le même temps des prises pour agir dessus.
Partager ces enjeux autour de l’alimentation avec d’autres groupes, associations ou collectifs permet, par ailleurs, de créer du lien avec eux. Ramener des cagettes de denrées alimentaires ou une grande quantité de soupe à une manifestation ou un piquet de grève visibilise et concrétise le soutien que l’on apporte à cet événement et au groupe qui l’organise. Désherber, planter et ramasser des légumes offrent des cadres de rencontres hors des espaces militants. Ces gestes nous inscrivent très concrètement dans une démarche de composition.
Pour lancer une telle dynamique à l’échelle des comités, il est possible de :
- faire le tour des paysan·nes autour de chez vous voir s’iels veulent s’inscrire dans une dynamique de soutien aux luttes ;
- créer une asso d’intêrét général pour aller faire de la récup auprès de magasins bio.
- se faire prêter des parcelles de terrain pour faire pousser et stocker vos productions ;
- organiser des distributions alimentaires dans les villes en invitant les bénéficiaires à rejoindre vos actions.
- ravitailler en panier de légumes ou en cantines les événements militants de votre coin pour faire du lien avec les groupes locaux et renforcer les liens avec les orga politiques.
... Des liens se créent avec des salarié-es de l’agro-industrie, liens indispensable pour imaginer renverser le système agro-industriel.
On pourrait imaginer aller encore plus loin grâce à ces rapprochements.
Avec l’aide de l’action des comités locaux des soulèvements, on pourrait imaginer que les syndicalistes encore englués dans le vieux schéma productiviste prennent position contre des grands projets inutiles et imposés. La CGT soutient encore par exemple la LGV Lyon-Turin.
On pourrait aussi pousser pour que la Confédération paysanne se pose la question de la propriété privée des terres agricoles :
"L’enjeu n’est pas seulement de favoriser l’augmentation du nombre de candidat·e·s aux métiers paysans et artisanaux, mais de proposer une révolution foncière d’ampleur qui libère un accès de tous·tes à des parcelles substantielles de terres pour une pluralité d’usages." (Reprendre, démanteler, communiser)
Axe 2 : Se réapproprier la fabrique collective de notre subsistance commune
... prochaines rencontres inter-comités cet été 2023.
Autonomiser les luttes des Soulèvements de la Terre
...
Créer des réseaux de ravitaillement
... les façons de se raconter le sens de ce qu’on fait : la même activité de petit maraîchage n’aura pas la même nature selon qu’elle se pense dans le cadre de tiers-lieux de la "transition écologique" promus comme vitrine verte par les pouvoirs publics, ou dans le cadre d’une reprise de terre avec les Soulèvements...
Reprendre les terres : Arracher des terres aux métropoles et à l’agro-industrie.
...
organiser la vie autour de communs qui prennent en compte tous les êtres qui habitent un lieu ?"
Leur approche n’oublie pas d’intégrer à la question foncière la perspective naturaliste : "Nous reprendrons aussi les terres pour les déprendre, pour les laisser en libre évolution, pour que des dynamiques écologiques sauvages spontanées puissent s’y déployer."
Sortir de l’agriculture industrielle, ne pas se contenter de la bio
... En s’appuyant sur les réflexion de "L’Atelier paysan", il faudra élaborer des pistes pour sortir de la stratégie commerciale de niche : ... proposer un projet politique pour que toute la population ait accès à une alimentation produite dans des conditions paysannes.
- Socialiser l’alimentation & communaliser les processus de décision : ... perspective révolutionnaire communaliste ... de la Terre à la distribution, la propriété collective et d’usage remplacera la propriété privée lucrative. Et, lutter contre la propriété privée, c’est aussi lutter contre le patriarcat, Sybille Gollac et Céline Bessière l’argumentent dans le livre "Le Genre du Capital". Elles y analysent les mécanismes de contrôles et de distribution du capital selon les classes sociales, et y démontrent qu’ils aboutissent toujours à la dépossession des femmes.
Cela a le double mérite de ne pas simplement renvoyer à des lendemains plus qu’hypothétiques et d’éviter l’écueil gestionnaire qui en ferait une simple politique redistributrice d’ajustement d’une pauvreté "tolérable". Il ne tient qu’à nous de commencer à construire ces structures dès aujourd’hui.
... en discuter lors des rencontres inter-comités en juillet sur la zad ...
Signature : Ce texte est le produit d’un travail de réflexion entre membres du réseau de ravitaillement des luttes du pays rennais, des membres du comité rennais des SDT ainsi que de proches camarades.
Sources :
- Méga-bassines : un affrontement entre mondes, Alessandro Pignocchi (https://blogs.mediapart.fr/alessandro-pignocchi/blog/010323/mega-bassines-un-affrontement-entre-mondes)
- Reprendre, Démanteler, Communiser, Texte du comité caennais des SDT (https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/reprendre-demanteler-communiser)
- Reprendre la terre aux machines, L’Atelier paysan
- Texte de l’Atelier Paysan : https://comptoir.org/2023/03/27/atelier-paysan-cest-en-sortant-de-la-bio-quon-pourra-se-debarrasser-de-lagriculture-industrielle/
- Régime général, Laura Petersell & Kévin Certenais
- Faire durer les grèves : les leçons de l’histoire, Gaspard d’Allens (https://reporterre.net/Faire-durer-les-greves-les-lecons-de-l-histoire)
- L’hypothèse autonome, Julien Allavena
- La subsistance - Une perspective écoféministe , Maria Mies & Veronika Bennholdt-Thomsen
- Terre & Liberté - La quête d’autonomie contre le fantasme de délivrance, Aurélien Berlan
- Prise de terre(s), Notre Dame des Landes, été 2019 (https://lundi.am/IMG/pdf/ete_livret_nb.pdf)
Transport de l’uranium naturel, importations d’uranium enrichi… L’ONG Greenpeace détaille, dans un ...
Connu / TG le 17/04/23 à 13:35
Connue / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Uw0GMA
Tr.: ... CAIIP ... groupes de parole ... Le parcours de soin des victimes d'inceste ...Enquête faite aux USA dans les années 1990 sur 17000 personnes : L'étude ACE (Adverse Childhood Experiences) met en évidence un lien entre les traumatismes de l'enfance avec des problèmes de santé et sociaux. ... comme violences, négligences, exposition à la violence, à la consommation de substances psychoactives, à la maladie mentale, la séparation des parents, l'incarcération. Disfonctionnements familiaux
...
Conséquences multiples et de tous ordres ... psychosociologue le retrouve dans le travail ... Sondage de 2020 réalisé par Ipsos pour l'association Face à l'inceste : pour les 10% de français déclarant avoir été victimes d'inceste, il y a le plus souvent un cumul de traumatismes :
- L'inceste et les violences (sexuelle, psychique, physique, exposition à la violence)
- L'inceste et les négligences,
- L'inceste et la séparation avec le(s) parent(s),
- L'inceste et les addictions familiales,
- L'inceste et la maladie mentale
L'inceste se développe dans une famille dysfonctionnante. Plus le nombre de traumatismes augmente, plus le risque pour la santé est important.
...
Les conséquences de l'inceste / Ce qui se dit dans les groupes de parole
*Durant l'enfance ou l'adolescence :
- Un enfant fragile : spasmophilie, vertiges, migraines, maux de ventre, infections urinaires, verrues, eczéma.
- Un enfant anxieux, déprimé, dans la lune :
. anxiété, insomnie, mutisme, troubles de l'attention.
auteur Victor Court, Enseignant-chercheur en économie à IFP School, IFP Énergies nouvelles
Déclaration d’intérêts
Victor Court est membre de la chaire « Énergie & Prospérité » et chercheur associé au Laboratoire Interdisciplinaire des Energies de Demain (LIED, Université Paris Cité). Les opinions exprimées dans ces pages n’engagent que leur auteur, elles ne reflètent en aucun cas le point de vue des institutions auxquelles il est affilié.
Avec la fin du capitalisme, la fin de la destruction de notre environnement ? Shutterstock
Alors que les impératifs de sobriété et de décarbonation se font de plus en plus pressants, les pays restent dans leur immense majorité extrêmement dépendants des ressources fossiles, dont la combustion à l’échelle mondiale aggrave et accélère la crise climatique. Dans « L’Emballement du monde », qui vient de paraître aux éditions Écosociété, l’ingénieur et économiste Victor Court propose d’explorer les liens historiques entre énergie et domination au sein des sociétés humaines. L’extrait que nous vous proposons ci-dessous se consacre plus particulièrement à l’examen critique du concept de « Capitalocène », proposé par le chercheur et militant suédois Andreas Malm, pour identifier les responsables du réchauffement climatique.
Le concept d’Anthropocène suggère que toutes les actions humaines peuvent être instantanément subsumées sous une activité globale dont l’empreinte affecte la biogéosphère. Il fabrique ainsi une humanité abstraite, aussi uniformément concernée que responsable.
Ce grand discours est problématique, car, s’il est certain que tous les humains vont subir les conséquences du dérèglement climatique et de l’effondrement de la biodiversité (dans des proportions très différentes cependant), il est impossible au regard de l’histoire d’affirmer que tous les membres de l’humanité partagent le même degré de responsabilité dans ce désastre.
Un Nord-Américain ne peut pas être aussi responsable des bouleversements du système Terre qu’un Kenyan qui consomme en moyenne 30 fois moins de matières premières et d’énergie que lui.
...
Connu / https://mastodon.top/web/@tompostprod/109332320810214017
"
Thomas Lavergne @tompostprod@mastodon.top
« Mettre le capitalisme à l’arrêt est donc une condition nécessaire, mais non suffisante pour instaurer un vivre humain qui demeurerait à l’intérieur des limites du système Terre. »
Victor Court
Rares sont les articles qui résument aussi bien l’impasse dans laquelle on est.
12 nov. 2022, 19:47 · · Metatext · 0 · 1
"
Connu / TG 21/09/22 à 10:35
"
Où on comprend l impasse de l agriculture productiviste. Lien entre alimentation et crises sociales
"
Alternatives :
- Linksight
- Aigrow
- ou créer votre landing page sur votre site !!
Voir aussi par ex. https://www.leptidigital.fr/webmarketing/linktree-25562/
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Connu / mel du 25/07/22 à 15:53
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Ah, ça m'a mis en colère ! Une grosse crotte devant mon abri à vélo ! Je pestais, j'avais envie de lui faire avaler, à je-ne-sais-quel-voisin ! Puis j'ai réfléchi, c'est ça le souci : cette grosse crotte, on la voit. Nos voisins, on les voit. Mais les milliards, les centaines de milliards de Bezos et compagnie, on ne les voit pas. C'est notre boulot, du coup, c'est notre mission, tous les jours: aider les gens à relever le nez du caca, et à regarder au-dessus.
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