"ILS CHERCHENT À ME FAIRE TAIRE !" : PASCAL BONIFACE S'EXPLIQUE SUR LA POLÉMIQUE SUR KARIM BOUAMRANE
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Le Média
Par lemediatv
Un “Muslim d'apparence” ! Cette expression qui a fait couler beaucoup d’encre dans la sphère médiatico-politique, il faut le dire, surtout à droite de l’échiquier, a été utilisée dans un tweet écrit par le chercheur Pascal Boniface le 20 octobre, en parlant de Karim Bouamrane, le maire de Saint-Ouen. Pascal Boniface répondait ainsi à une vidéo de l’élu socialiste, invité dans l'émission de France 2 "Quelle époque" et dans laquelle il ne voulait pas parler du conflit au moyen-Orient et de Gaza en particulier, affirmant que ce sujet a importé en France à des fins électoralistes ». Le post du chercheur a vu se succéder : réactions d’indignation, appels à la censure, interdictions de conférences, etc. Dernière salve d'attaques : Le maire de Dijon François Rebsamen a annoncé l'annulation des Internationales de Dijon, un événement organisé chaque année par la ville, en partenariat avec l'IRIS. Nantes Métropole de son côté a annoncé que Pascal Boniface ne sera pas associé aux prochaines éditions des Géopolitiques de Nantes. Le directeur de l’IRIS, n’a pas été épargné par cette déferlante d’attaques, jusqu’à un signalement de la LICRA au procureur de la République. Alors faut-il vraiment voir derrière ce propos un dérapage ou est-il grossièrement instrumentalisé par la droite et les censeurs de la critique de l’Etat d’Israël ? Pascal Boniface est notre invité pour tenter de répondre à cette question.
Visibilité Publique Publié originellement 24/10/2024 Catégorie Actualité & Politique
Licence Inconnu Langue Français
Étiquettes Durée 23min 9sec
Tr.: ... musulmans d'apparence ... conflit israelo-palestinien ... la convention de 1948 est là pour prévenir les génocides ...
2:32:30 - 825 k abonnés - 1,1k+ - 54 977 vues
Le 7 octobre 2023, 1 200 Israélien·nes étaient tué·es par le Hamas et d’autres groupes palestiniens dans le sud d’Israël. D’autres étaient kidnappé·es. À ce jour, une centaine d’otages se trouvent encore à Gaza : leur sort reste inconnu, malgré les demandes de leurs familles, qui manifestent régulièrement contre le gouvernement d’extrême droite israélien.
Immédiatement après, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou lançait la guerre pour « éradiquer » le Hamas à Gaza. Depuis un an, des dizaines de milliers de bombes ont été larguées sur l’enclave de 360 kilomètres carrés, avec des cadences de frappes inédites par rapport à d’autres conflits.
Hôpitaux ciblés, stratégie de la famine, déplacements forcés de population : « Il n’y a pas de lieu sûr à Gaza », répètent ses habitant·es depuis un an. Selon le ministère de la santé palestinien, 42 000 habitant·es de l’enclave ont été tué·es en un an par les frappes israéliennes. Près de cent mille autres ont été blessé·es. D’autres sont morts, ou mourront de faim, de maladies ou d’absence de traitement. « Le taux de létalité à Gaza est quasiment inconnu au XXIe siècle », analysait cet été sur Mediapart la chercheuse Amélie Férey. Quant au Hamas, il n’a pas disparu de l’enclave.
Alors que Gaza a été humainement et culturellement détruite et que la colonisation violente se poursuit en Cisjordanie, c’est désormais sur le Hezbollah libanais, allié du Hamas et de l’Iran, qu’Israël porte son offensive. Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a été tué par une frappe israélienne. En un peu plus d’une semaine, 700 Libanais·es ont été tué·es, et 100 000 ont fui vers la Syrie. Après des frappes iraniennes sur Israël mercredi 1er octobre, le spectre d'une guerre régionale est chaque jour plus menaçant.
Benyamin Nétanyahou est-il engagé dans une guerre totale ? Rendra-t-il un jour des comptes devant la justice internationale ? Entrons-nous dans une guerre régionale entre Israël et l'Iran? Comment mettre un terme à une escalade alors que la négociation paraît illusoire ?
Quelles sont aujourd’hui les dynamiques sociales et politiques à l’intérieur d’une société israélienne traumatisée par le 7-octobre, où le sort des Palestiniens n’intéresse plus qu’une minorité de la société ?
Comment donner la mesure du « Gazacide » en cours, ce mot trouvé par le journaliste gazaoui Rami Abou Jamous pour décrire l’enfer de Gaza ? Dans cette émission, il nous raconte son année sous les bombes à Gaza City, Rafah et Deir el-Balah.
Nos invité·es :
- Amélie Férey, chercheuse au Centre des études de sécurité et responsable du laboratoire de recherche sur la défense de l’IFRI, chroniqueuse à Mediapart
- Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO, coordinatrice du Livre noir de Gaza (éd. Seuil), en librairie le 4 octobre
- Raphaël Pitti, médecin humanitaire
- Rami Abou Jamous, journaliste
- Ibrahim Awad, professeur de français
- Iyad Alasttal, cinéaste, animateur du projet « Gaza Stories »
- Jonathan Dagher, responsable du bureau Moyen-Orient de Reporters sans frontières
- Julia Grignon, professeure de droit humanitaire, directrice scientifique de l’IRSEM
- Nitzan Perelman, doctorante en sociologie politique, réalisatrice
- Alon-Lee Green et Rula Daood, codirecteurs de Standing Together
- Samy Cohen, politiste
- Martial Manet, chercheur en droit international
- Lamia Ziadé, artiste
100 commentaires
- @yasminesabri4789 il y a 5 jours
Ce genre de plateau serait malheureusement impossible sur une chaîne d'info mainstreem ou même sur le service public. C'est dramatique .Et cela en dit beaucoup de l'état dans lequel se trouve notre démocratie, et de l'invisibilisation totale de ce qui se passe, de l'horreur absolue que subissent les palestiniens. Je suis écoeurée et ne supporte plus du tout d'entendre les commentaires dégueulasses sur LCI, BFM et compagnie, leur double standard (vs Ukraine) me dégoûte. . merci à Mediapart de se tenir au-dessus du lot. Même si ces témoignages sont très durs à entendre
56+ - @PhHa547 il y a 5 jours
Merci pour cette émission.
Mme Julia Grignon est d'un courage extraordinaire. Après 20 ans de droit humanitaire, elle ne baisse toujours pas les bras.
Ceux qui ne veulent toujours pas employer le mot génocide , après avoir entendu tous ces témoignages ne peuvent être que de mauvaise foi.
Si après la deuxième guerre mondiale on pouvait dire "on ne savait pas" Là cest sous nos yeux, l'ONU se réunit en urgence tous les jours. Gesticulation ! C'est désespérant 😥
23+ - @achaoPSG il y a 5 jours
Pourquoi persister à tout ramener au 7 octobre. Parce que sans ça, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes ?
40+ - @lucielpr4517 il y a 5 jours
Merci Mediapart ! Une émission importante et éclairante.
17+ - @3475-m9e il y a 5 jours
Le premier plateau est très émouvant et rappelle très justement la situation à Gaza. La 2e partie ressemble aux débats que l’on voit depuis 1 an et chacun reste sur son point de vue. Merci à mediapart d’avoir organisé cette émission pour que l’on n’oublie pas Gaza.
11+ - @sergedurand7345 il y a 5 jours
bizarre tout de même que l'on évoque si peu la spoliation des palestiniens de leur terre .
"spoliation" n'est pas un mot anodin , il signifie le vol sans vergogne du bien de l'autre ...
8+ - @blacksad2049 il y a 5 jours
Merci de votre travail - Honte sur notre exécutif actif complice de cette tragédie par son soutien aux criminels fascistes
13+ - @karlcolomer5697 il y a 4 jours
Invitez Francesca Albanese, ILAN PAPPE, des membres UJFP !! Sinon bon Docu !!
6+ - @salemfathi2532 il y a 5 jours
La photo de votre présentation esr celle, je crois où une petite Palestinienne pleure la mort de son frère et dit à travers ses larmes; ' j'aimerais juste une minute pour te dire adieu" Papa est mort de mort naturelle et j'aurais tant voulu lui dire combien je l'aimais, mais je n'ai pas pu. Si ce n'est pas elle sur cette photo, il y a des milliers d'autres comme elle; Ces horreurs impunies, ce sont les notres
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Connu / https://framapiaf.org/@Greguti@pouet.chapril.org/113253866642099479
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Mediapart a partagé 3 j Greguti@pouet.chapril.org mediapart@mediapart.social Grégory Gutierez @Greguti@pouet.chapril.org
40 000 morts identifés à #Gaza (évaluation confirmée par d'autres sources que le seul Ministère de la Santé du #Hamas), dont une centaine de journalistes palestinien·nes.
Beaucoup d'autres décès dûs aux maladies et à l'extrême précarité dans laquelle est plongée la population.
Russie, Chine, Israël, Syrie : on assiste à un renoncement au droit international et à l'effondrement de la crédibilité morale de l'Occident.
Que fait la Cour Pénale Internationale ?
FF @mediapart
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Tr.: ... ghetto, camp de concentration, urbanicide, terroriser la population, détruire une culture, ... les israéliens n'ont pas protégé les populations ... volonté délibérée de massacrer la population de Gaza ... génocide ... journalistes ciblés en tant que tels, blackout médiatique d'Israël ... des centaines de journalistes assassinés ... crimes de guerre ... le pire, la perte de la dignité humaine ... il faut rappeler nos ambassadeurs d'israël ... le droit humanitaire est le seul corpus ... garder espoir, devoir moral
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cisjordanie catastrophique ... plan pour recoloniser, vrai projet politique, finir le travail de 1948 par une stratégie de la terreur.
2ème plateau
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Terminer* >1:31:39 ACT
Mr lasouris @lasouris88
#Je_suis_un_enfant_de_Gaza
#Genocide_in_Gaza
#StopGénocide
#Populationmartyre
#JusticeForPalestine
#FreePalestine
#HonteAuxIndifférents #Gaza
#StopGazaGenocideNOW
#GazaGenocide
#BoycottCarrefour
#BoycottAdidas
#BoycottisraelJ02024 #Boycott jusqu'à ce que la Palestine soit libre.
Citation
Résistance FI (Je me lève et je me casse! ) φ 🐢🍉
@lab58 · 1h
En réponse à @nadjma_b et @khalid69047348
C'est dingue, d'accuser d'antisémitisme les FI. J'écoute, sur discord, ici, sur Instagram... Vous le savez, je suis souvent là... Je vous écoute en même temps que je fais mon job. J'ai plus de 5000 abonnés sur twitter et 90 000 pour le reste. JAMAIS entendu un seul FI antisémite.
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4:17 PM · 23 juil. 2024 · 40 vues
Ndlr : vidéo très explicite à valoriser pour dénoncer ces scandales ACT
"Pas une guerre, mais un génocide" : la Sorbonne se soulève contre Macron, pour la palestine - 25 avril 2024 - 20H30 / Par Juan Tendero-Tourné
Une centaine d’étudiants se sont rassemblés ce jeudi 25 avril sur la place du Panthéon, dans le cinquième arrondissement de Paris, afin de dénoncer la conférence sur l’Europe tenue par Emmanuel Macron au cœur de la Sorbonne.
L’appel à manifester, lancé par les écologistes et les syndicats étudiants, avait pour but de dénoncer la “politique répressive du gouvernement” mais surtout d’interpeller le chef de l’Etat, sur la guerre israélo-palestinienne, en dénonçant le "génocide en cours à Gaza". En raison de la venue du président, l’ensemble du quartier Latin a été bouclé afin d’« assurer une sécurité optimale », dans un contexte de vives tensions concernant la question palestinienne.
Une fois sur place, les étudiants ont tous dénoncé un "deux poids deux mesures", en rappelant par exemple la conférence de la France Insoumise par Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan annulée à Lille. D’autres ont également pointés du doigt les multiples attaques à l’encontre des cadres du parti avec, notamment, la récente convocation pour "apologie du terrorisme" visant Mathilde Panot, président du groupe LFI à l’assemblée nationale.
Malgré un nombre restreint de manifestants, les policiers présents sur place, ont eu recours à une nasse, "technique illégale de répression", dans le but d'"encercler et d’empêcher les manifestants de s’étaler jusqu’à l’entrée de la Sorbonne", ont confirmé plusieurs sources policières. Nous nous sommes donc rendus sur place afin d’écouter la voix de ces étudiants, toujours plus nombreux à se battre contre la politique mise en place par la macronie.
Devant l’ONU à Genève, au nom du peuple humain : cessez-le-feu - 3 févr. 2024 / JEAN-LUC MÉLENCHON
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Jean-Luc Mélenchon est intervenu à Genève le 3 février 2024 à l'occasion d'une marche vers le siège de l'ONU avec une délégation insoumise pour exiger un cessez-le-feu-immédiat à Gaza.
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Tr : ... génocide ... occupation ...
Connue / mel du 21/11/23 à 13:39
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Excellente intervention de la représentante de la Palestine à l'ONU, Mme Nada Abu Tarbush, à voir, à revoir et à diffuser
Elle démonte magistralement et talentueusement la désinformation israélienne point par point
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vidéo Marc Levy, invité de la Matinale de France Inter le mardi 14 novembre 2023 ©Radio France - Grégoire Nicolet
L'écrivain Marc Levy publie "La Symphonie des monstres" (Robert Laffont) dans lequel il raconte les rapts d’enfants ukrainiens depuis le début de la guerre engagée par la Russie, "preuve absolue d'une volonté génocidaire", selon lui.
Il a vendu 50 millions de livres. Son 25e roman, “La symphonie des monstres” (Robert Laffont) est une fiction, nourrie par des enquêtes de presse sur les crimes commis par les Russes en Ukraine et notamment l’organisation d’un programme de kidnapping et de déportation systémique des enfants, théorisé par Maria Lvova-Belova, commissaire russe aux droits de l’enfant, qui aurait déjà concerné plus de 40.000 enfants. “Ce sont des dizaines de milliers d'enfants qui sont kidnappés et qui sont envoyés dans ces camps de rééducation où on leur réécrit leur histoire, on leur fait croire que leurs parents les ont abandonnés ou que leurs parents sont morts, quand ce n'est pas le cas”, raconte le romancier.
“Mettre en place un programme de déportation systématique d'enfants, c'est la preuve absolue d'une volonté génocidaire”, estime Marc Levy. “Quand un pays met en place un programme qui consiste à déporter - parce que dans les propos de Maria Lova Belova, elle revendique en kidnapper 700.000”, l’objectif est selon lui que “l'Ukraine n'ait pas de futur, parce qu'il n'y a plus d'enfants”.
“C'est une terreur pour tous les parents” , rapporte-t-il encore. “Les kidnappings se font dans les pouponnières, dans les maternelles, dans les écoles communales. Ils sont organisés par l'armée, notamment, et par les milices comme Wagner” , explique-t-il, évoquant “un programme pour les bébés, un programme pour les enfants, un programme pour les adolescents” . Ces derniers sont habillés d’uniformes “avec des écussons russes sur le côté” et “les enfants les plus en âge de devenir des adultes, c'est-à-dire ceux qui ont 16-17 ans, sont immédiatement placés dans des écoles militaires pour devenir des futurs soldats du régime” .
Le roman sera publié “gratuitement en ligne, en traduction russe” dès qu’elle sera achevée, “je l’espère avant la fin de l’année”, précise Marc Levy. “Un éditeur de La Résistance va le distribuer en version papier” et “je me rendrai très bientôt à Kiev pour la sortie du roman en ukrainien”.
L'équipe Marion L'Hour, Production
Alors qu'un nettoyage ethnique est en marche à Gaza, nous prenons la parole en tant que juives et juifs de France pour refuser que ce génocide soit réalisé en notre nom.
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Connu / TG le 19/10/23 à 10:56
Après le choix très critiqué des députés insoumis de s’abstenir sur une résolution reconnaissant le génocide des Ouïghours, la députée Clémentine Autain, qui défendait la ligne des Insoumis à l’Assemblée nationale, s’explique.
Asie Entretien
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Jeudi 20 janvier, La France insoumise a été le seul groupe à s’abstenir lors du vote de la résolution déposée par le groupe PS à l’Assemblée nationale
Une polémique exacerbée par les accusations réitérées à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon de faire preuve, du fait de son anti-atlantisme, de trop de mansuétude envers le régime communiste chinois.
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Pourtant très engagée dans la cause des Ouïghour·es, la députée de Seine-Saint-Denis explique à Mediapart pourquoi elle a choisi « en conscience » de s’abstenir, à l’instar de ses trois autres collègues de banc (Ugo Bernalicis, Danièle Obono et Mathilde Panot), présent·es dans l’hémicycle
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j’ai participé à initier un collectif parlementaire en défense des Ouïghour·es dans lequel siègent huit député·es insoumis·es, j’ai manifesté, relayé des pétitions, y compris celles qui comportaient le mot « génocide », pour alerter l’opinion publique sur l’horreur vécue par les Ouïghour·es sans me dissocier du mouvement qui porte cette voix…
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Il n’y a pas de consensus parmi les scientifiques, historiens, juristes, sur ce mot. Les ONG internationales parlent de crimes contre l’humanité. La déclaration des 43 États de la commission humanitaire de l’ONU d’octobre dernier n’évoque pas le terme de génocide. Je suis historienne de formation et je pense que le choix précis des qualifications n’est pas anodin. C’est un enjeu juridique, politique, stratégique. Il ne s’agit pas de « pinailler », comme l’a suggéré une députée de droite dans l’hémicycle, comme si le travail du législateur n’était pas là pour peser les mots.
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« crime contre l’humanité », c’est que cette expression juridiquement consacrée permet de traduire la réalité des exactions et des souffrances infligées par le régime chinois.
N’est-ce pas aussi stratégique ? Du fait de la fragilité à ce jour du terme de génocide pour qualifier la situation des Ouïghour·es, la Chine trouvera davantage d’alliés pour récuser l’accusation de « génocide » que celle, irréfutable, de « crime contre l’humanité ». Peut-on discuter ce point ou faut-il se taire pour ne pas être remisé au rayon des suppôts du régime chinois ?
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Ce qu’il faut exiger aujourd’hui, c’est que l’ONU puisse mener les enquêtes pour définir la nature exacte de ce qu’il se passe.
On ne peut pas accuser des spécialistes comme Rémi Castets [maître de conférences à l’université de Bordeaux – ndlr] de légèreté ou de penchants pro-Chinois
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Je fais le pari de l’intelligence et de la rigueur intellectuelle du débat, même si je constate depuis hier que c’est un pari audacieux... Dans deux semaines, une résolution de Liberté et territoires portée par la députée Frédérique Dumas devrait être débattue sur le même sujet, texte qui me semble plus solide juridiquement, qui propose une série de mesures concrètes à mettre en œuvre et qui parle de « risque génocidaire ». Je voterai ce texte.
Info et société - Décryptages - 13 min
Prochaine diffusion le vendredi 4 décembre à 06:00
Entre l’Afrique du Sud et l’Angola, le long de l’océan Atlantique, s’étend un pays peu connu, la Namibie. Entre montagnes et déserts, ce pays d’Afrique australe s’est bâti sur un double passé colonial, celui de la colonisation allemande et du génocide que celle-ci a fait subir à la population locale, puis celui de la colonisation sud-africaine avec l’expérience de l’apartheid. Quelles traces a laissées cette histoire douloureuse dans le pays ?
Et quel avenir pour la Namibie à la pauvreté endémique et aux inégalités records mais dont les paysages somptueux et les parcs animaliers séduisent touristes et visiteurs ?
Présentation : Emilie Aubry - Pays : France - Année : 2020
Connue / https://www.lemediatv.fr/communaute/forum/topic/2063/theophile-kouamouo-rwanda-congo-cette-journaliste-accuse-kagame-et-les-etats-unis/2
Ndlr : Le podcast de l'émission La Grande Hache. Les universitairesStéphane Audoin-Rouzeau et Hélène Dumas ont demandé que leur vidéo soit retirée de Youtube par opposition au travail de Judi Rever https://www.lemediatv.fr/podcasts/2020/rwanda-la-france-et-le-genocide-des-tutsi-stephane-audoin-rouzeau-helene-dumas-fR6qBjUySiK8Op54cS23dg
&
https://www.lemediatv.fr/communaute/forum/post/47320
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Théophile Kouamouo ( @kouamouo ) Équipe du Média 9 nov. 2020 à 17:02
@etcheto-jean-pi le problème avec le génocide au Rwanda est qu'il a eu lieu il y a 26 ans, que les sources ne sont pas ouvertes car il est impossible d'enquêter sur les crimes du régime rwandais. Le Tribunal pénal international sur le Rwanda s'est refusé à enquêter sur ces crimes (absolument massifs). Les chercheurs qui contredisent la vulgate officielle sont interdits de séjour au Rwanda. De nombreux opposants ou ex membres du régime qui se sont mis à parler ont été froidement assassinés, y compris à l'étranger. On ne peut donc pas parler de révisionnisme sur la base d'une histoire non encore écrite. C'est une manière de figer les connaissances historiques, et d'empêcher toute contradiction. Quelques liens utiles :
- https://theconversation.com/ecrire-sur-le-rwanda-les-compagnons-de-route-du-president-kagame-85546
- https://theconversation.com/un-second-genocide-au-rwanda-retour-sur-un-debat-complexe-98269
- https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2020/02/rwanda-shocking-death-of-gospel-singer-in-custody-must-be-effectively-investigated/
- https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2017/07/rwanda-decades-of-attacks-repression-and-killings-set-the-scene-for-next-months-election/
https://www.lemediatv.fr/communaute/forum/post/47325
"
etcheto.jean-pierre ( @etcheto.jean-pi ) 9 nov. 2020 à 17:44 @kouamouo
Loin de moi l'idée de mettre en doute la réalité des crimes du régime de Kagame et du FPR; mais là on parle du génocide. Judi Rever affirme, entre autres, que pendant le génocide, des Tutsis FPR assassinaient d'autres Tutsis, dans la région de Bisesero notamment, afin de permettre l'arrivée au pouvoir du FPR. Elle dit, dans son livre, qu'il ne s'agit pas de cas isolés mais de massacres cyniques massifs perpétrés par des milliers de Tutsis FPR infiltrés dans les milices Hutus et que c'est le FPR qui a tiré le missile sur l'avion présidentiel pour provoquer la colère des Hutus contre les Tutsis. C'est bien ça ou je fais un contresens?
L'article de Survie.org qui la met en cause pour marcher aux côtés des négationnistes et des génocidaires me semble tout à fait argumenté et sourcé (décisions du tribunal international- TPIR). Encore une fois, je ne suis pas un spécialiste de cette monstruosité et beaucoup de choses restent sûrement à établir mais on ne peut balayer d'un revers de main des années d'enquête et de décisions judiciaires sans preuves plus solides que des conversations anonymes rapportées des décennies après.
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Donc controverse historique :-(
184 288 signatures
Soutenez l’initiative d’avocats brésiliens auprès de la Cour pénale internationale (© Marcelo Chello / shutterstock.com & COICA.ORG - Collage RdR)
Des avocats et des militants des droits de l’homme brésiliens accusent le président Jair Bolsonaro d’incitation au génocide des 300 peuples indigènes du Brésil. Ils demandent à la Cour pénale internationale de La Haye d’ouvrir une enquête et d’engager des poursuites contre lui. Soutenez leur action en signant notre pétition.
RWANDA : LA FRANCE ET LE GÉNOCIDE DES TUTSI - La Grande H - Publié il y a 5 jours • 31 vues / Par lemediatv
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Entre le 7 avril et le 17 juillet 1994, au Rwanda, de 800 000 à 1 000 000 de Tutsi ont été assassinés à l’instigation d’un gouvernement hutu extrémiste arrivé au pouvoir immédiatement après l’assassinat du président Habyarimana le 6 avril au soir. H. Dumas et S. Audoin-Rouzeau reviennent d’abord sur la façon dont cet événement inouï plonge ses racines dans l’histoire du Rwanda non seulement depuis son indépendances en 1962, mais aussi et surtout depuis la colonisation du pays, d’abord par les Allemands (1894-1916), puis par les Belges (1916-1962). C’est en effet l’idéologie raciste et eugéniste des Européens du XIXe siècle, dont l’Essai sur l’inégalité des races du Français Arthur de Gobineau (première éd. 1849) est emblématique, qui a implanté au Rwanda la notion de « races » hutu et tutsi. À des fins de gouvernement, les colons ont durci, radicalisé ces appartenances, qui étaient en réalité beaucoup plus fluides et complexes que ce qu’ils ont bien voulu voir.
Mûs par leurs préjugés, Allemands et belges ont implanté dans la société rwandaise l’idée d’une division entre une race des tutsi supérieure, parce qu’issue de la « coulée blanche » imaginée par Gobineau, donc dérivée de la race blanche, et une race des hutus inférieure parce que négroïde, destinée à obéir. L’intériorisation de ces catégories par les intéressés eux-mêmes a conditionné la vie politique rwandaise à partir de la « Révolution sociale » de 1959 et du processus de prise d’indépendance qui s’en est suivi.
La politique de revanche des gouvernements dominés par les Hutu, majoritaires et désormais au pouvoir, a conduit au début des années 1960 à des massacres et à l’exil forcé de nombreux Tutsi. Le régime hutu s’est dès lors fondé sur un système ségrégationniste. À partir de 1990, la guerre menée par le Front Patriotique Rwandais (majoritairement tutsi) contre le gouvernement de Kigali, à partir des pays limitrophes, a suscité en réponse de nombreuses exactions du gouvernement et du « Hutu power », mouvement extrémiste, contre les civils Tutsi.
H. Dumas et S. Audoin Rouzeau n’insistent pas seulement sur les racines européennes du génocide des Tutsi, dont les racines sont donc les mêmes que ceux des Arméniens et des Juifs. Ils soulignent aussi ses très fortes spécificités. Dans le milieu rural bien particulier constitué par les collines, les massacres ont été perpétrés par des populations hutu qu’encadraient les autorités gouvernementales et locales. La grande proximité dans laquelle vivaient jusque là bourreaux et victimes pourrait expliquer les degrés paroxystiques de cruauté atteints dans les modes de mise à mort : pour être en mesure de tuer des gens que l’on a cotoyé au quotidien, il faut les déshumaniser, les transformer en Autre absolu. C’est l’atroce inventivité de la « violence des voisins », qui constitue aux yeux de S. Audoin-Rouzeau et d’H. Dumas un avertissement sur les potentialités d’affrontement au sein de toute communauté humaine travaillée par des divisions radicalisées.
Dans la dernière partie de l’émission, les invités reviennent sur les conditions dans lesquelles la France du Président Mitterrand et du secrétaire général de la Présidence Hubert Védrine, du Premier ministre Édouard Balladur et du Ministre des affaires étrangères Alain Juppé, a soutenu le gouvernement génocidaire pendant qu’il perpétrait ses crimes – comme elle avait soutenu pendant des années le régime hutu ségrégationniste et sa guerre contre le Front Patriotique Rwandais.
H. Dumas et S. Audoin-Rouzeau évoquent aussi la manière dont la Commission Duclert a été constituée et dont ils en ont été exclus – ce qui a provoqué le boycott de l’ensemble des spécialistes français, sans dissuader pour autant le gouvernement de lancer les travaux. S. Audoin-Rouzeau, qui a pris part à la première concertation avec la Cellule Afrique de l’Élysée en vue de la formation de la commission, n’hésite pas à parler de « mensonge d’État ».
#Rwanda #France #Génocide
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Confidentialité Publique
Publié originellement 09 avril 2020
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes armée france génocide rwanda tutsi
Durée 1 h 3 min 3607 sec
Ricardo Lopes Dias, le missionnaire qui pourrait devenir le nouveau chef du département des Indiens non contactés de la FUNAI
... Monsieur Dias a travaillé durant de nombreuses années avec la New Tribes Mission (NTM), aujourd’hui connue sous le nom d’Ethnos360.
Sarah Shenker de Survival International a déclaré aujourd’hui : « Placer un missionnaire évangélique en charge du département des Indiens non contactés de la FUNAI, c’est comme mettre un loup en charge de la bergerie. C’est un acte ouvertement agressif, une déclaration selon laquelle ils veulent contacter de force ces peuples, ce qui les détruira. Avec le récent projet du président Bolsonaro visant à ouvrir les réserves autochtones à l’exploitation minière et à d’autres types d’exploitation, il s’agit d’un plan génocidaire pour la destruction totale des peuples les plus vulnérables de la planète dont la survie est désormais en jeu. Nous y résisterons de toutes nos forces avec nos amis autochtones du Brésil. »
La NTM est connue a travers le monde pour ses efforts de contact et d’évangélisation des peuples non contactés. C’est l’une des organisations missionnaires les plus fondamentalistes, dont les chasses à l’homme au Paraguay dans les années 1970 et 1980 ont fait plusieurs morts.
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GAZOU
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Signatures : 35.629 au 14/6/2020 ; 37.821 au 7/10/2020