PIXELS - Banc d'essai - Temps de Lecture 4 min.
Graphene, Lineage, Calyx, /e/ou Iodé : les systèmes d’exploitation fondés sur Android, mais sans Google, séduisent les personnes avides de se défaire de l’emprise du géant américain. Ces smartphones fonctionnent-ils vraiment bien au quotidien ?
Un smartphone Samsung équipé de /e/. L’éditeur vend des mobiles neufs ou reconditionnés prééquipés de cet OS sous la marque Murena. NICOLAS SIX / LE MONDE
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par agacement : des publicités les suivaient d’un site à l’autre et leurs positions GPS étaient mémorisées par Google, qui leur en faisait un résumé régulier
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à la suite d’un scandale : les divulgations d’Edward Snowden sur la surveillance de masse, la mise au jour du logiciel d’espionnage Pegasus, les fuites de données personnelles issues de Facebook exploitées par Cambridge Analytica… Certains craignent particulièrement la fuite de leur dossier médical vers les assurances. « Je ne parle même pas des risques dans un pays au régime autoritaire », ajoute Emilie, informaticienne, qui avertit que « le nôtre peut le devenir ».
Lire aussi Cambridge Analytica : 87 millions de comptes Facebook concernés
Des dysfonctionnements au quotidien
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De petits déboires apparaissent à l’usage, les dysfonctionnements du GPS étant les plus fréquents
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Lire aussi : On a testé… «/e/», le système d’exploitation Android mobile « dégooglisé » https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/10/16/on-a-teste-e-le-systeme-d-exploitation-android-mobile-degooglise_6056265_4408996.html
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Reste à savoir si Google continuera de tolérer Aurora et MicroG, qui sont essentiels à de nombreux utilisateurs, si d’aventure la popularité de/e/et Iodé grandit. « Google a bien fait fermer Vanced cette année, une application qui diffusait des vidéos YouTube sans pub »
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PRÉVENTE / SOUTIEN
Cet ouvrage sera disponible le 6 juin 2019.
Réflexions sur l’effondrement.
« Notre société déborde de trop-plein, obscène et obèse, sous le regard de ceux qui crèvent de faim. Elle est en train de s’effondrer sous son propre poids. Elle croule sous les tonnes de plaisirs manufacturés, les conteneurs chargés à ras bord, la lourde indifférence de foules télévisées et le béton des monuments aux morts. Et les derricks continuent à pomper, les banques à investir dans le pétrole, le gaz, le charbon. Le capital continue à chercher davantage de rentabilité. Le système productiviste à exploiter main-d’œuvre humaine et écosystèmes dans le même mouvement ravageur. Comment diable nous est venue l’idée d’aller puiser du pétrole sous terre pour le rejeter sous forme de plastique dans des océans qui en sont désormais confits ? D’assécher les sols qui pouvaient nous nourrir, pour alimenter nos voitures en carburant ? De couper les forêts qui nous faisaient respirer pour y planter de quoi remplir des pots de pâte à tartiner ? »
Dans cet essai philosophique et littéraire rédigé à la première personne, la militante écosocialiste Corinne Morel Darleux questionne notre quotidien en convoquant le navigateur Bernard Moitessier, les lucioles de Pasolini ou Les Racines du ciel de Romain Gary. Elle propose un choix radical : refuser de parvenir et instaurer la dignité du présent pour endiguer le naufrage généralisé.
Collection Poche
Réflexions sur l’effondrement.
« Notre société déborde de trop-plein, obscène et obèse, sous le regard de ceux qui crèvent de faim. Elle est en train de s’effondrer sous son propre poids. Pesante, matérielle, démesurée. Elle croule sous les tonnes de plaisirs manufacturés, les containers chargés à ras bord, la lourde indifférence de foules télévisées et le béton des monuments aux morts. Et les derricks continuent à pomper, les banques à investir dans le pétrole, le gaz, le charbon. Le capital continue à chercher davantage de rentabilité. Le système productiviste, à exploiter main-d’œuvre humaine et écosystèmes dans le même mouvement ravageur. Comment Diable nous est venue l’idée d’aller puiser du pétrole sous terre pour le rejeter sous forme de plastique dans des océans qui en sont désormais confits ? D’assécher les sols qui pouvaient nous nourrir, pour alimenter nos voitures en carburant ? De couper les forêts qui nous faisaient respirer pour y planter de quoi remplir des pots de pâte à tartiner ? »
Il y a cinquante ans, en mars 1969, alors sur le point de gagner une course en solitaire, le navigateur Bernard Moitessier choisissait de ne pas franchir la ligne d’arrivée et de fuir le consumérisme. Dans cet essai philosophique et littéraire rédigé à la première personne et empreint de doute salutaire, Corinne Morel Darleux questionne notre quotidien en convoquant les lucioles de Pasolini ou Les Racines du ciel de Romain Gary et propose un choix radical : refuser de parvenir et restaurer la dignité du présent pour endiguer le naufrage généralisé.
L’auteure
Élue dans la Drôme, militante écosocialiste, chroniqueuse pour Reporterre, Corinne Morel Darleux suit depuis dix ans les questions climatiques et de défense des écosystèmes
Connu / https://twitter.com/cmoreldarleux/status/1099321049278226432
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corinne morel darleux @cmoreldarleux 2 hil y a 2 heures
« Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce. Réflexions sur l'effondrement » ★ Parution le 6 juin chez @LibertaliaLivre ★
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