Par UdN - Université du Nous et http://hum-hum-hum.fr/
3h d’échange, de questionnements et de témoignages
Si la gouvernance partagée est une démarche, un chemin, alors quels sont les résultats que nous avons observés, quelles sont les réussites que nous avons célébrées ? Quels sont les écueils auxquels nous sommes confrontés ? Qu’avons-nous découvert que nous n’attendions pas et quelles sont les promesses que nous avons dues deuiller ?
Nous (membres de l’Université du Nous) sommes nourri·es de notre expérience de plus de 10 ans à éprouver ce “faire-ensemble” autrement, dans notre organisation et dans l’observation de toutes celles que nous avons accompagnées. Cet atelier-conférence se veut être le reflet de cette expérience et s’invite, dans le prolongement de nos réflexions, comme un questionnement que nous souhaitons partager avec vous, entre nous.
La gouvernance partagée est bien plus vaste qu’une simple méthode, des outils ou un nouveau modèle pour nos organisations.
Nous vous proposons une exploration inter-individuelle de ce sujet que nous continuons à voir comme un changement de paradigme profond.
PUBLIC CONCERNE
Aucun pré-requis nécessaire.
ANIMATEURICES
Lydia Pizzoglio et Laurent Van Ditzhuyzen
A DISTANCE SOUS ZOOM
Le lien vous sera envoyé quelques jours avant l’évènement.
COÛT PAR PERSONNE : 10€ TTC
Conditions d’annulation : billet non remboursable
Connu / https://universite-du-nous.org/conference
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Lydia Pizzoglio Depuis 15 ans, je donne plus d’espace à mon engagement de citoyenne en pratiquant de nouvelles formes de gouvernance. Accompagnatrice d’individus et d’organisations, je mets à disposition mes compétences en gouvernance partagée, intelligence collective, constellation des organisations et coaching au leadership. Je travaille ainsi à ma propre capacité de changement pour une transformation sociétale.
Laurent van Ditzhuyzen Depuis 20 ans, je fais ma part de citoyen engagé, en accompagnant des personnes, des groupes et des organisations œuvrant à
l’émergence d’une nouvelle forme de société. Mes bases théoriques et pratiques : la Gestalt, l’Analyse transactionnelle, la Sociocratie, l’Holacracy TM, le Jeu du tao, la Communication non violente, le Coaching et tout autant mon expérience de vie.
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#ÉlectionsRégionales2021 #HautsDeFrance #Régionales2021
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🔴 Atelier du programme #3 sur l'industrie et son avenir dans les Hauts-de-France.
Une audition en ligne proposée par la France insoumise dans le cadre de la constitution de son programme pour les #ÉlectionsRégionales2021.
Ce troisième atelier sera dédié à la question de l'industrie régionale et de ses perspectives pour l'avenir. Il se tiendra en présence de :
- Cédric Brun, syndicaliste CGT-PSA Valenciennes
- Évelyne Becker, ex-Goodyear et co-cheffe de file régionale de la France insoumise dans les #HautsDeFrance
L'atelier sera animé par Julien Poix, co-chef de file de la France Insoumise dans le département du Nord.
#Régionales2021 #HDFpopulaires
1 commentaire
5 trucs et astuces pour vos “Ateliers Collaboratifs”- May 4, 2017 | by nod-A | Makestorming | Medium
Clés : Atelier ; Collaboration ; Tips ; Facilitation ; Sprint - 32 claps - 4 min read
... le super facilitateur, celui qui va faire en sorte que tout se passe bien et que tout le monde puisse enfin exprimer tout son potentiel ...
1) Règle 1 : les faire tous parler ... choisir le meilleur Ice Breaker -> guide http://makestorming.com/content/3-outils/6-freemium/nod-a_arbre_plus_icebreaker.pdf
2) “Pourquoi ?” Tel sera ton adverbe interrogatif ! ... approcher ton problème de manière approfondie en relançant constamment la personne ... -> http://makestorming.com/content/3-outils/6-freemium/nod-a5pourqoi.pdf
3) L’empathie, ce n’est pas que pour faire joli ! ... concentration ... ne pas oublier les besoins de sa cible -> cartes “Dans la peau de” http://makestorming.com/content/3-outils/6-freemium/nod-a_danslapeaude.pdf
4) “Bah alors, tu viens plus aux ateliers ?” un chef ... l’inviter et le faire participer intelligemment : toi, super facilitateur, tu donneras à cette personne, le rôle de “Fixeur” c’est-à-dire celui qui prendra des notes durant le temps de travail et fera ses retours au moment opportun (que tu auras préalablement déterminé) -> http://makestorming.com/content/3-outils/6-freemium/nod-a_challengefixeur.pdf
5) Que l’objectivité soit avec toi ! le plus compliqué, après avoir eu de nombreuses idées, c’est de faire le tri ... pour y arriver, il faut des critères de sélection ... prioriser, prendre du recul et sélectionner -> http://makestorming.com/content/3-outils/6-freemium/nod-a_fichecritere.pdf
...
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Cette soirée sous forme de conférences/ateliers proposait d’explorer les questions suivantes :
- Quelles émotions sont générées par les bouleversements écologiques à l’œuvre dans notre écosystème ?
- Comment comprendre les messages que ces émotions nous transmettent ?
- Comment utiliser ces émotions comme des leviers pour adapter nos actions, changer notre rapport au monde qui nous entoure, comprendre nos valeurs profondes, prendre des décisions plus en accord avec celles-ci ?
Programme
Accueil et présentation de l’Adaptation Radicale -Thierry Raffin
Partie conférences : Le risque d’effondrement(s) de nos sociétés, qu’est-ce que ça provoque en nous ?
- Charline Schmerber : Solastalgie & écoanxiété
- Pauline Dreux-Palassy : Les différentes phases émotionnelles, les émotions et leurs rôles
- Emmanuelle Chaulet : L’approche de l’Eco Voice Dialogue
Atelier participatif 1 : J’en suis où côté émotions et effondrement(s) ?
Atelier participatif 2 : Comment mes émotions me mettent en mouvement ?
Restitution des ateliers
Expression improvisée par Ouahide Dibane
Clôture de la soirée
Crédits
Cette soirée a été co-créée par Emmanuelle Chaulet, Pauline Dreux-Palassy, et Charline Schmerber
Infographies et montages vidéo : Pauline Dreux-Palassy
Photos : Andre Furtado et Cécile Humery
Remerciements à Nadège Perino-Chinchin et Julien Lecaille pour avoir grave assuré la technique lors de cette soirée !
Ressources pour aller plus loin sur ces sujets
https://pad.lescommuns.org/j2oqqGSRScej-F0P8qfZ_w#Pour-aller-plus-loin-à-propos-de-la-thématique-de-la-soirée
Visibilité Publique
Publié originellement 09 février 2021
Catégorie Science & Technologie
Licence Attribution - Pas d’œuvre dérivée Langue Français
Étiquettes Effondrement Emotions - Durée 1h 24min 54sec
Aussi sur YouTube :
- https://www.youtube.com/watch?v=0P4kHTw-S3s ( chaîne Graines de résilience)
- https://www.youtube.com/watch?v=YpMHAKdjZhM (chaîne de Emmanuelle Chaulet)
Tr.: ... 3 valeurs : compassion, curiosité, respect ; les 4 R résilience, renoncement, restauration, réconciliation ... Le mot radical, la racine de nous-mêmes et des choses ... 2 facilitatrices
Charline Schmerber : solastalgie (détresse psychique, réconfort et douleur) éco-anxiété (dans le futur, imaginer l'avenir) vivre avec plutôt que lutter contre. place à la parole,
Pauline Dreux-Palassy : accompagne le changement, facilite des groupes. Au présent, des deuils pour s'adapter, renoncer à notre vision du futur, revoir notre idée du confort, Les émotions : colère (sentiment d'injustice, énergie haute,), dégoût (écœurement, aversion, répulsion), peur (danger réel ou supposé, besoin de protection, mise en sécurité, identifier, dépasser), tristesse (manque affectif, manque de sens, identifier la cause, intime, créative, empathie, ...), joie (plénitude, amour, réussite, partager, prolonger, répéter, reproduire).
Emmanuelle Chaulet : L’approche de l’Eco Voice Dialogue, dialoguer avec voix et personnages intérieurs, protéger de vulnérabilités, dév espace de conscience, voir des polarités (oppositions), espace de conscience, lucidité, prise de recul. En individuel ou en groupe. Est facilitatrice.
ATELIERS
Ouahide Dibane, artiste, Toulouse : ++
La France insoumise - ialaoui
Proposition de loi pour la sortie du nucléaire et le développement ...
Jeudi 29 novembre, la députée Mathilde Panot présentait la proposition de loi pour la sortie du nucléaire et le développement des énergies renouvelables issue de l’Atelier des lois de la France Insoumise, avec l’appui de Pamela Hocini et Sylvain Noël, membres de la coordinatio...
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 26/10/20 à 20:46 de SraM (livret énergie de LFI)
->
https://cdn.discordapp.com/attachments/758318550175318066/770373287304888370/Proposition-de-loi-Nucleaire.pdf
HÔTEL SALOMON DE ROTHSCHILD - 1 515 vues - 219 - 0 - 15,9 k abonnés
Jeudi 29 octobre, Ugo Bernalicis était l'invité du "Grand Atelier des Avocats" organisé par le Conseil national des barreaux, pour un débat sur la place des avocats dans le fonctionnement de la justice et au travers des réformes qui la concernent, face à Laurence Vichnievsky (députée MODEM), Pierre Morel-à-l'Huissier (député LR) et Cécile Untermaier (députée PS).
Modération des débats assurée par Béatrice Voss (avocate au barreau des Hauts-de-Seine, présidente de la commission "Libertés et droits de l'Homme" du CNB) et Bénédicte Mast (avocate au barreau de Coutances-Avranches, présidente de la commission "Accès aux droits" du CNB).
29 commentaires
.@pyg@framapiaf.org a retweeté aldil_lyon @aldil_lyon · 17 sept.
Jeudi Dégooglisons : Écrivez un document à plusieurs en simultané !
L'@aldil_lyon , Sliick, @co_tadaa et Hadoly ont le plaisir de vous proposer un tout premier atelier dégooglisons le 24 septembre à l'@EPN_des_Rancy !
Inscriptions : https://epn.salledesrancy.com/jeudis-degooglisons/
Image
Site de l'association Da Peng "Grand Rock".
... taichi du Yangjia Michuan Taiji Quan transmise par Maitre Wang Yen Nien. ... style Yang, Style moderne remontant au XIXeme siècle
Lieu de pratique
Angoulême:
Atelier des partages (scic Drôles d'oiseaux), c'est un petit tiers lieu,le nombre de participant-e-s est limité. Me contacter pour les inscriptions.
Lien Agenda
Parc de Frégeneuil: Pratique d'été libre et gratuite ouverte à tous.
Soyaux Soëlys: Salle Onyx Mercredi de 19h à 20h15
Renseignements et inscriptions:
www.cscsflep.com - Tel: 05 45 93 11 58
Ponicode est une startup créée en juin 2019 et destinée à faciliter le quotidien des développeurs. La startup a développé un « compagnon de code » basé sur l’IA qui permet de générer des tests unitaires en quelques clics et bien plus encore. L’ambition de Ponicode est d’aider les développeurs à produire un code de qualité à moindre effort et de faire ce qu’il aime le plus : coder.
Accompagner les développeurs et améliorer la qualité du code
Partie du constat qu’environ 50% du temps des développeurs est consacré à des tâches autres que le code, Ponicode a imaginé une plateforme basée sur l’Intelligence Artificielle, entraînée sur des millions de lignes de codes. Avec Ponicode les développeurs rédigent des tests unitaires directement dans l’éditeur. Résultat : moins de bugs en production. Ainsi Ponicode accélère la mise sur le marché, améliore la qualité des produits et contribue à l’innovation en entreprise.
Ponicode est la troisième entreprise de Patrick Joubert, multi-entrepreneur visionnaire. En 2011, il avait fondé Beamap, société de conseil spécialiste du cloud et rachetée en 2014 par Sopra Steria. Il avait ensuite créé Recast.AI en 2015, plateforme conversationnelle collaborative accessible aux développeurs pour créer des chatbots, acquise par SAP en janvier 2018. Fort de ces deux succès Patrick Joubert a invité ses associés Benedetta Dal Canton, Simon Guilliams et Edmond Aouad à le rejoindre pour relever un nouveau défi. L’équipe dispose d’un financement de près d’un million d’euros (fonds propre et prêt BPIfrance) pour faire de Ponicode un acteur majeur de l’évolution des pratiques de développement.
« Nous codons aujourd’hui comme il y a 30 ans ! Certes l’automatisation, le Cloud et de nombreux outils ont amélioré la productivité mais une révolution des usages est nécessaire. » explique Patrick Joubert, CEO et cofondateur de Ponicode. « L’intelligence Artificielle appliquée au code le permet aujourd’hui. De même qu’avec Recast.AI nous avions mis en place une IA qui comprenait le langage humain, avec Ponicode nous mettons en place une IA qui comprend le code. Notre mission est d’aider les développeurs à se concentrer sur l’innovation et la création. » précise-t-il.
Clés : évolution des pratiques de développement ; IA
ndlr : innovation de rupture sur la base d'un nouvel atelier logiciel ou énième "mirage" dans l'histoire déjà longue du génie logiciel ? Questionner ACT
La Station-E est une friche alimentée 100% en énergie renouvelable. Elle est dédié aux spectacles, concerts, aux sciences participatives et la cuisine solaire! Ce micro village autonome, alimenté aux énergies renouvelables, est basé sur une architecture de containers et autres modules mobiles qui se sont installés directement sur la friche.
Animée par une programmation culturelle hétérogène et de qualité incluant rencontres, ateliers créatifs, événements sportifs, concerts et expositions ; la Station E entraîne le public dans une expérience énergétique et collective où les problématiques contemporaines sont abordées sous un angle optimiste et ludique, parfois surprenant et où chacun peut trouver un rôle à jouer.
L’Atelier 21 s’est associé à Bel Machine pour animer la friche.
Son modèle économique est de « faire la fête pour financer la recherche ». Avec les antennes SolarSoundSystem (Biarritz, Berlin, Hong-Kong, Lausanne, Paris, Tel-Aviv) nous proposons des SoundSystem autonomes en énergie.
Les bénéfices de l’association sont réinjectés dans des projets open-sources et open-communautés tel que:
Paleo-énergétique : une recherche collaborative en histoire des énergies alternatives. L’idée est de fouiller dans les archives pour trouver des inventions oubliées mais utile pour la transition énergétique.
Regenbox: un régénérateur de piles alcalines. Nous avons trouvé via le paléo un brevet des années 80 pour recharger les piles à usage unique jusqu’à cinq fois. On est en train de réaliser une étude indépendante sur le marché de la pile afin de déterminer quel est la meilleure et pourquoi les industriels n’ont pas exploité ce brevet.
Nous Trouver
236, rue de Paris 93100 Montreuil
11 Allée des Gravelles, 87280 Limoges
+33 6 99 11 57 07
Lundi matin, La Quadrature du Net est intervenue aux côtés d’enseignant·es de l’université de Paris 13 pour interrompre une dizaine de minutes la formation de 4 jours donnée par Google à une centaine d’étudiant·es. https://www.univ-paris13.fr/inscrivez-a-formation-google-digital-active-de-google-a-luniversite-paris-13-26-29-mars-2018/
...
Action contre la présence de Google à Paris 13
La formation « Ateliers Numériques » donnée par Google à l’Université Paris 13 a été interrompue le lundi 25 février 2019 vers 9h30 par des membres du comité de mobilisation de Paris 13 (enseignant·e·s, chercheur·se·s, étudiant·e·s, membres du personnel) et des militant·e·s de l’association la Quadrature du Net, qui promeut et défend les libertés fondamentales dans l’environnement numérique.
En présence d’une centaine d’étudiant·e·s, de Jean-Pierre Astruc (Président de l’Université) et Younès Bennani (Vice-Président « transition numérique » de l’Université), ils ont pu prendre la parole et dénoncer :
l’ingérence d’intérêts privés dans l’enseignement supérieur public, qui corrompt
l’indépendance des savoirs enseignés à l’Université,
la faiblesse pédagogique de la formation qui se résume à de la publicité gratuite,
la politique d’évasion fiscale massive pratiquée par Google qui contribue à la destruction de l’enseignement supérieur français, ce qui fournit en retour l’excuse pour céder à ce type de formations.
Les membres du comité de mobilisation et de la Quadrature du Net ont ensuite quitté la salle sans heurts.
Vous trouverez ici le texte du tract. https://www.laquadrature.net/wp-content/uploads/sites/8/2019/02/Communiqu%C3%A9-Google-%C3%A0-Paris-13-2019.02.25.pdf
Charente
Bonjour, je souhaiterais organiser un atelier en Charente par exemple à Angoulême. Est-ce qu'il y a déjà eu un événement autour de Wikipédia dans l'une de ces villes ? Quelqu'une ou quelqu'un pour m'aider ? Bien cordialement --Julien (discuter) 30 janvier 2019 à 17:29 (CET)
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Le jeudi 23 août 2018 aux AmFis d'été de la France insoumise à Marseille se tenait l'atelier «Travail détaché, pourquoi en sortir ?».
Cet atelier était animé par :
- Hadrien Toucel, co-animateur du livret Emploi
- Marina Mesure, syndicaliste BTP, en charge des travailleurs détachés
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Actualités et politique
3 commentaires
Olivier Emery
il y a 4 mois (modifié)
Très intéressant. Dommage qu'il ait manqué un micro pour entendre une partie des premières remarques et questions du public
Transcription :
... phénomène massif officiellement de 50000 personnes dont 50% pte déclarées ! dans le BTP, pas de cadres, de pologne, allemagne, fr, portugal, mais aussi français ! (un fr inscrit en intérim à l'étranger ex luxembourg, payé au smic du lux + élevé mais pas de cotisations, pour des missions en fr !!!)
dumping social donc organisé, liquidation de la sécurité sociale, logique de pays limitrophes.
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Au programme de L'Autre 20h ce soir, présenté par Rémi-Kenzo Pagès :
▶️ REPORTAGE - GILETS JAUNES ET COLÈRE NOIRE
Par Serge Faubert
▶️ FACE CAM - FRANCK LEPAGE : CURE DE DÉSINTOX CONTRE LA LANGUE DE BOIS
▶️ L'AUTRE INTERVIEW - LES TERRITOIRES VIVANTS DE LA RÉPUBLIQUE
La banlieue, l’école et l’islam est le triptyque qui, hasard du calendrier, a occupé la scène éditoriale. 2 livres sont en effet sortis de façon concomitante. D’abord Inshallah, le livre sur la dite islamisation de la Seine saint Denis. Puis Les territoires vivants de la république. Ce livre regroupe des contributions d’enseignements et personnels de l’éducation.
De la même situation, ces deux livres font pourtant une analyse totalement différente.
Pour comprendre, le média a invité Kamel Chabane, professeur d’histoire géographie à Paris et contributeur au livre "les territoires vivants de la république", et qui a aussi lu Inshallah. Il explique ainsi comment les alarmes sensationnalistes sur l'école porte préjudice au travail silencieux et pédagogique des enseignants qui oeuvrent au plus près des réalités sociales.
👉 Sauvez Le Média : https://www.lemediatv.fr/sauvez-le-me...
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Actualités et politique
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Monsieur Proton
il y a 2 heures
Excellent "l'autre 20h", je suis content du travail qui a été fourni ce soir.
Transcription :
...
ateliers de désintoxication de la langue de bois
Stéphanie Muzard, société civile, artiste auteur plasticienne et réalisatrice de films documentaires humanistes et engagés agriculturels, (l'Atelier des Muses www.latelierdesmuses.com) cofondatrice et bénévole de l'association Ruralimages, webmaster du blog de la ferme paysanne.
connue /
https://www.change.org/p/soutenons-le-paysan-beno%C3%AEtbiteau-et-demandons-le-r%C3%A8glement-des-primes-aux-agriculteurs-bio
Francophone
Depuis 2009, ce collectif de paysan⋅ne⋅s, de salarié⋅e⋅s et de structures citoyennes et du développement agricole développe une démarche innovante de réappropriation de savoirs paysans et d’autonomisation dans le domaine des agroéquipements adaptés à l’agriculture biologique.
Fabrice CLERC est co-gérant de l’Atelier Paysan. Il a bien voulu répondre aux questions de Michel Bauwens pour faire le point sur le développement du collectif et sur ses projets.
L’évolution de l’Atelier Paysan : comment passer un cap de croissance ?
Notre structure est jeune, elle a connu un développement significatif ces dernières années qui s’est accompagné d’ajustements nécessaires mais qui ne suffisent plus. Nous avons dépassé le stade de l’artisanat. Aujourd’hui, nous avons pris conscience de manière aiguë que nous étions arrivés à une limite logistique, humaine et économique de notre organisation. Il nous faut travailler à l’Atelier Paysan de demain. Nous ne pouvons pas continuer à fonctionner comme nous le faisions jusqu’à présent.
Il y a cinq ans, nous avons investi dans notre mobilité (fourgons mobiles avec des remorques) pour tenir des formations, des sessions de prototypages, etc… (soixante à quatre-vingt déplacements par an). Nos camions sont maintenant épuisés, nous n’avons pas de transpalette pour les charger et les décharger (car il n’y a pas de cour bétonnée devant les locaux). Tout se fait à la main, nos colis se réalisent dans notre cage d’escalier, il n’y a pas l’ergonomie nécessaire pour une inscription dans la durée.
Nous sommes dans une aventure de transformation sociale sur une thématique singulière mais avec une visée politique forte (transformation radicale des modèles agricoles et alimentaires). C’est donc un effort considérable, qui n’est pas facile à porter. La structure se place dans des rapports de force qui ne nous sont pas forcément favorables, dans une précarité de moyens matériels et humains. Il nous faut changer de monture. Cela fait partie d’une crise de croissance, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Il nous faut d’autres moyens.
Nous ne pouvons plus être seuls à porter ces thématiques là, il faut renforcer l’émergence de dynamiques locales, dans toute leur diversité. Nous sommes dans de la transmission de savoir, le colportage de communs, nous sommes des passeurs, et l’essaimage se fait de manière organique. Nous avons testé des dizaines de modalités d’essaimage. Mais cette diversité dans notre essaimage n’a pas encore atteint un degré d’autonomie suffisant. Par exemple, le nombre de paysans qui se rendent dans des centres de formation pour transmettre le projet de l’Atelier Paysan augmente de plus en plus. Mais les gens qui reçoivent le discours se tournent ensuite vers l’Atelier Paysan, et on ne peut pas dire que c’est satisfaisant si la responsabilité de l’accompagnement se concentre sur nos seules épaules.
Nous avons donc trois pistes majeures de consolidation de notre structure pour le long terme :
travailler au renforcement de notre essaimage et mieux mettre en mots ce que signifie essaimage, créer des conditions d’animations locales (visites chez des paysans par exemple) avec l’Atelier Paysan en soutien mais pas en intervention ;
Repenser notre modèle de formation continue, et former les futurs accompagnants locaux avec un cycle complet, dont les contenus seraient apportés par nous et par nos partenaires. Cela pourrait passer par la mise en place d’une formation diplômante sur plusieurs mois.
Faire émerger un centre l’Atelier Paysan qui nous permette de nous bénéficier d’un outil de travail raisonnablement adapté à nos besoins logistiques et stratégiques.
Au niveau du financement, nous sommes toujours en progression. Nous arrivons à trouver des moyens qui nous cantonnent à la frugalité. Car il y a une constante : pour rentrer 100, il faut travailler 130 ou 140. Le financement de nos travaux d’intérêt général est structurellement déficitaire, et ne résiste que par le fait qu’il y a des hommes et des femmes qui s’investissent plus que la moyenne dans l’aventure. Sinon, on n’existerait pas.
Dans l’immédiat nous avons intégré de nouveaux bureaux, mis en place de nouveaux locaux techniques, créé deux postes de coordination et nous avons des perspectives de renfort avec profils très expérimentés.
La dimension collective du portage d’un projet politique est importante. A plus d’épaules on va plus loin. Cela fait 3 ans que nous nous investissons dans le Pôle Inpact national (collectif composé de dix des principales structures qui pensent la question agricole et alimentaire autrement au niveau national).
Le projet USAGES : pour faire émerger des communs issus d’innovations ascendantes
Le Réseau Rural Français (il en existe dans chaque pays d’Europe) animé par le Ministère de l’Agriculture et le Commissariat Général à l’Egalité des Territoires a lancé en 2015 un appel à propositions intitulé “Mobilisation Collective pour le Développement Rural” afin de stimuler l’émergence d’initiatives collectives. Nous y avons répondu pour faire plus et mieux que ce que nous faisions jusqu’à présent, pour faire émerger des communs issus d’innovations ascendantes, avec une implication intense des paysans dans ces technologies.
Le projet s’est construit sur quatre axes :
renforcer les travaux de recherche et développement et de recensement des innovations qui existent déjà, accompagner des groupes pour la conception de machines pour lesquelles ils ont un besoin d’accompagnement.
diffusion : production des livrables issus de la partie R&D : tutoriels, chroniques d’innovations paysannes, documents thématiques (auto-construction de bâtiments en grumes, transformation à la ferme et technologies appropriées, ergonomie et technologies appropriées, gestion des couverts), exposition “Machines et bâtis agricoles, des communs en exposition” (120 planches disponibles version imprimée en prêt ou accessibles en ligne qui présentent la démarche, le projet politique et une centaine de bâtiments).
analyse : s’associer avec des acteurs de la recherche académique pour venir analyser la réalité de nos travaux, d’un point de vue sociologie, économie, efficacité collective. Nous avons beaucoup affiné les questions de recherche et avancé dans les prises de contacts pour traiter cet impensé scientifique. Un collectif de chercheurs va se lancer à l’automne prochain dans un gros programme de recherche autour de la question de l’économie de la machine agricole de 1945 à aujourd’hui, avec pour objectif de décortiquer les tenants de l’élaboration des politiques publiques, les histoires des développements technologiques à marche forcée, etc…
décloisonnement : beaucoup de dynamiques rurales et agricoles relèvent de ce type d’approche ascendante, nous souhaitions recenser les citoyens qui se penchent sur ces problématiques. Notre projet politique est global.
Un des nombreux thèmes que nous avons abordé via ce projet est celui de la transformation alimentaire. Celle-ci est aujourd’hui massivement industrialisée. Notre agro-industrie, basée sur une agriculture de flux, a centralisé la transformation alimentaire dans des usines. Progressivement, les technologies ont été adaptées à la transformation industrielle. Cela a entraîné un assèchement de la diversité des technologies de transformation à la ferme. Or cette transformation à la ferme est un enjeu important : celui de contribuer à un rapatriement de la valeur ajoutée sur les fermes, quand une partie significative des paysans en France vit sous le seuil de pauvreté. Une grande part de la richesse y compris gustative, organoleptique a disparu au profit de ces usines qui ont concentré les outils de production. De plus, les normes de production, d’hygiène ont été conçues et mises en place pour et par le monde industriel. Il y a un vaste enjeu à faire en sorte que les paysans puissent disposer à nouveau d’une gamme technologique simple, accessible d’un point de vue conception, et dont l’utilisation fait appel à un haut niveau de savoir-faire, au sensible, à l’expérience. Mieux vaut des cerveaux que des serveurs.
L’Atelier Paysan : un réseau qui se développe dans d’autres pays
En France (y compris l’Outre-Mer)
Un collègue est parti ce matin en Guyane pour donner une première formation aux techniques de l’auto-construction (une semaine), puis tester et permettre de s’approprier les concepts aux champs (essais, réglages, etc) pendant une deuxième semaine.
Il y a également des perspectives à la Martinique, en Guadeloupe, à la Réunion, la question agricole étant très importante dans les DROM, et particulièrement des technologies paysannes appropriées, d’autant plus avec l’éloignement territorial.
Nous testons avec ces expérimentations si le modèle est applicable dans d’autres contextes. Pour cela, il y a un gros temps de préparation, puis une transmission de savoir-faire et savoir-être. C’est un galop d’essai pour le moment. Nous mettrons en main des groupes de paysans des technologies qui sont modifiables, y compris sur le terrain durant la 2ème semaine. Ensuite nous ferons le point.
Nous n’allons pas là-bas au hasard. Ces structures nous ont contacté. Les propositions technologiques qui leur sont actuellement accessibles ne sont pas adaptées aux besoins locaux et ne sont que prétexte à l’import-export de machines qui ne leur servent à rien.
Dans le reste du monde
Au Québec : c’est notre essaimage à l’international qui a été le plus efficace. Nous avons donné une formation, et depuis ils font chaque année des formations avec des supports produits localement. Des producteurs se sont réunis pour faire de la R&D à la ferme. En y allant, nous avons contribué à faire en sorte que ce soit une démarche qui s’autonomise, ils n’ont plus besoin de nous. Ils ont été force de proposition, et un certain nombre des variantes technologiques qu’ils ont créées nous ont inspirés ici. Ca a bien marché parce qu’on est allé là-bas juste avec nos plans (convertis au système impérial d’unités). Ils se sont chargés de trouver un local et la mise en place des conditions logistiques pour que ça puisse avancer. Cette configuration est idéale : on y va une fois, et l’autonomie se met en place naturellement, à la sauce locale.
En Europe, et au-delà (Afrique) : nous sommes sollicités de plus en plus souvent, à tel point que nous en avons tiré la conclusion que nous sommes mal à l’aise avec l’idée de nous rendre dans ces pays avec une approche “développementiste”. Les technologies appropriées, il faut les voir et entendre un témoignage là où elles sont mises en oeuvre. Donc le préalable à nos déplacements à l’étranger est maintenant que les demandeurs viennent ici en France pour découvrir ce que nous faisons, puis c’est à eux d’imaginer les conditions de notre intervention sur place, ou d’une reproduction autonome et adaptée localement. Toute cette logistique nécessaire au développement de la pratique, si elle n’est pas directement prise en main, élaborée localement, ne peut durablement émerger.
Deux membres d’un collectif grec sont venus l’hiver dernier pour une visite et un stage d’auto-construction, afin de vivre notre approche. Ils ont le projet d’investir dans un centre localement, adapté à leurs problématiques.
Des projets pour le futur
Comme évoqué dans la première partie de cet entretien, nous avons pris conscience collectivement de nos limites et l’objectif est de mener à bien notre changement de monture (essaimage et mise en place d’animations locales, formations plus autonomisantes, faire émerger un centre adapté à nos besoins logistiques et stratégiques) pour créer les conditions de la durabilité et la soutenabilité de notre projet.
Bien sûr, nous souhaitons que des personnalités politiques sensibles à nos travaux s’en emparent en respectant la singularité de notre approche. Mais il nous faudrait des relais qui ne soient pas dans la récupération et les apparences. C’est un gros travail que nous n’avons pas le temps de faire pour le moment.
Nous souhaitons également diversifier nos explorations en termes de thématiques de travaux comme par exemple la transformation alimentaire où nous avons intensifié nos travaux depuis six mois à un an.
Plus d’un millier de bâtiments/technologies/machines sont recensés et partagés sur notre site internet et dans notre forum. Sur cet aspect documentaire, encyclopédique, la stratégie logique est d’aller de plus en plus vers une complétude sur le plan technologique de l’ensemble des systèmes de production. Exemple : brasserie paysanne, boulange paysanne (avec des documents complets pour accompagner le cheminement des projets de A à Z). L’idée est de développer une cohérence et une autonomie des communautés paysannes sur l’ensemble des processus techniques, technologiques. Il est dommage par exemple de produire du blé de qualité puis de l’envoyer dans une minoterie où il sera mélangé avec d’autres grains industriels.
Nous voulons aussi participer à faire émerger une véritable contre-expertise paysanne, critique des technologies agricoles. C’est un des enjeux du programme de recherche qui sera lancé à l’automne prochain autour de la vaste question de l’Économie de la machine agricole en France. Ce travail passera par la mise en place de travaux d’enquête de paysans citoyens pour comprendre les déterminismes des choix en matière d’agro-équipements.
Dans les prochains mois, nous développerons une méthodologie d’accompagnement à la restructuration des friches agro-industrielles. Il y a un gros phénomène de renouvellement des populations paysannes, avec de nombreuses personnes qui ont envie de s’investir, et partant de l’existant, reprennent les grandes infrastructures agricoles désormais anachroniques pour en faire autre chose.
Nous allons travailler notre capacité d’accompagnement sur ce point précis, y compris pour accompagner des paysans qui sont en difficulté parce qu’ils subissent un fonctionnement qui leur a été imposé. Une part significative des populations paysannes vivent en dessous du seuil de pauvreté. En changeant de modèle, en re-configurant une ferme, il existe une chance de se restructurer et de repartir du bon pied en s’affranchissant du système en place. Nous devons accompagner ces personnes dans la difficulté ayant la possibilité de se projeter sur autre chose : c’est ce que nous appelons l’auto-reconfiguration accompagnée.
Le modèle contemporain tue le tissu social paysan. Dans le cas des paysans qui lâchent l’affaire, leur système n’est pas reprenable en l’état, et la vaste majorité des terres agricoles part à l’agrandissement. Les modes de production agro-industriels ne correspondent plus aux aspirations d’aujourd’hui, ne constituent plus un horizon désirable. Cette reconfiguration / transition n’a pas été pensée et il y a peu de capacité d’accompagnement. S’il y avait quatre ou cinq fois plus de travail agricole en France, ça ne serait pas grave, au contraire…
Propos recueillis par Maïa Dereva
Photo L’Atelier Paysan sous licence CC BY-NC-SA 2.0
Renseignements et contact
Marie-Pierre PUYBARET
Atelier «LES TOILES FILANTES»
21 bis rue des Tilleuls
22130 Saint-Lormel
Tél : 06 85 68 52 03
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