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Commentaire de Jancovici sur cet échange : "La sobriété énergétique et la religion : amies ou ennemies ? C'était le thème d'un échange entre Jean-Francois Mouhot, directeur de l'association A-Rocha France (https://lnkd.in/eBiDnk2y ), une organisation chrétienne internationale de conservation de la nature, et auteur d'un livre intitulé "Des esclaves énergétiques" (https://lnkd.in/ePxHvyie ), et votre serviteur.Comme je l'ai précisé en ouverture de mon propos introductif, ma fréquentation des lieux de culte s'est promenée quelque part entre faible et nulle depuis ma naissance (je suis un agnostique revendiqué). Mais j'ai trouvé très intéressant de pouvoir discuter avec un représentant de la sphère chrétienne de la place de la religion - ou plus exactement d'une religion, car il a été peu question d'islam ou de bouddhisme dans l'échange - dans le débat sur la sobriété énergétique - donc en fait la sobriété au sens large - qui monte actuellement.En effet, les préceptes chrétiens ont historiquement fait une large place aux invitations à se contenter de peu, qu'il s'agisse du voeu de pauvreté des prêtres, ou des ressorts de la société de consommation qui tombent pour beaucoup dans les péchés capitaux (la gourmandise, la luxure, l'envie ou la paresse par exemple). Du coup, qu'est-ce qui empêcherait les chrétiens de se faire d'ardents défenseurs de l'environnement ? La fameuse phrase de Staline "le Pape combien de divisions" était peut-être de mise dans une vision du monde basée sur les rapports de force militaire, mais lorsqu'il s'agit d'entraîner la population sur le terrain des valeurs, il faut se rappeler que l'Eglise catholique revendique 1,3 milliards de fidèles dans le monde. Si sa parole devient sincèrement verte, ca changera peut-être un peu la face du monde."
Vidéo originale : https://www.youtube.com/watch?v=G4aeTvN0KIk&t=0s
Vidéo mise en ligne par Joëlle Leconte
326 commentaires
Tr.: animé par Joseph Gotte ... 27:45 JMJ désir, communion, non-marchand, spiritualité, éthique, morale, projet de société, élan collectif autour de valeurs partagées ... écconomie de guerre => changer de paradigme, gourmandise, luxure, ...
37:10 JFM ... une crise pour que ça change ... rationnement plus efficace ...
JMJ : ya un souci d'équité, le pouvoir politique ne travaille pas assez, exemplarité, mesures réglementaires plus efficaces maintenant car on a trop attendu pour la taxe carbone ...
JFM : après le PDEF que faire ?
JMJ : ça va arriver tout seul, poussés par les circonstances ... mvt sociétal ? religieux utilitariste ... ressort émotionnel, ce qui fait sens pour tout le monde
JFM : au moins, j'aurai essayé
Les auditeurs :
de quoi il se prive ? ses successeurs vont payer la note ... exemplarité ... ya pas assez de ressources pour tous ...
Leviers d'épanouissement : les valeurs, la sécurité, mensonge de la consommation, la richesse ne fait pas le bonheur ... moins de biens, plus de liens ... le père noel a remplacé jésus-christ ! (la consommation) ... débat sur le minimum vital matériel ... excès de dénuement ... désir de se contenter de moins
JFM : les chrétiens pas à la hauteur / églises se sont fourvoyées ... se repentir par la prière ... piège faustien ... implore la clémence ...
Le plan fédère la communauté ... travail en commun ... en parler ... assez rapide ? ... la pédagogie sur le pb ... voir le pb dans son ensemble aide ... appeler à l'action ... Amener le constat, la solution, la mobilisation avec un pouvoir de nuisance ...
Recherches terminées Début: 01 October 2020 - Fin: 01 September 2021
Ni les innovations technologiques (l’amélioration des moteurs, les voitures électriques, …), ni les incitations à utiliser des moyens de transport peu polluants (vélo, transports collectifs…) ne parviennent pour l’instant à faire baisser les émissions de CO2 des transports en France. Face à cette impasse, les politiques commencent à réfléchir à limiter la quantité de déplacements carbonés. Peut-on imaginer une politique de limitation des déplacements carbonés qui soit équitable ? Est-ce que plafonner directement la quantité de déplacements polluants dévolus à chaque Français pourrait être une alternative à la taxe carbone ?
Acteurs de la recherche Arnaud Passalacqua Atelier Master AIED Université de Paris
Contact : Claire-Marine Javary
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L’ambition du projet
Le Forum Vies Mobiles a voulu évaluer la faisabilité, à l’échelle de la France, d’une politique de rationnement des déplacements les plus émetteurs de CO2, c’est-à-dire ceux effectués en voiture et en avion, pour atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050 que s’est fixé le pays avec l’adoption de la Stratégie Nationale Bas Carbone 9 . Le secteur des transports est aujourd’hui le premier secteur émetteur de gaz à effet de serre en France (30% des émissions nationales en 2015). Ces émissions étant en totalité de nature énergétique, la stratégie vise une réduction de 28% des émissions en 2030 par rapport à 2015 et une décarbonation complète des transports à l’horizon 2050. Ces objectifs restent abstraits : comment respecter ces engagements et quels impacts concrets cela aura-t-il sur la vie des Français ?
Pour le savoir, le Forum Vies Mobiles a missionné le master Energie, écologie et société de l’Université de Paris dirigé par l’historien des transports et ingénieur Arnaud Passalacqua.
L’exercice a conduit ses étudiants à :
- imaginer un scénario modèle dont les hypothèses ont été sélectionnées sur des critères de faisabilité pratique, d’efficacité potentielle et d’équité sociale (acteurs et déplacements à cibler en priorité, calendrier de mise en œuvre, critères d’attribution…)
- tester les trajectoires de diminution progressive de la quantité de déplacements émetteurs de CO2 à disposition auprès d’habitants réels, de façon à identifier les effets potentiels du recours au rationnement sur leurs modes de vie et les points de vigilance éventuels.
Les critères de pertinence du rationnement des déplacements carbonés :
- Équité : ...
- Lisibilité : ...
- Praticité : ...
- Fenêtre de tir : En se focalisant sur les émissions directes liées au déplacement (achat de carburant ou de billets d’avion), il ne vise pas à limiter les émissions indirectes comme celle liées à la production des véhicules et ne se justifie que tant que la flotte en circulation est essentiellement thermique.
Les principaux résultats : c’est possible et édifiant !
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La nécessité de repenser le système de déplacements tout entier
La simulation du rationnement des déplacements carbonés sur des modes de vie d’habitants suscite une prise de conscience. Le modèle des étudiants a la vertu de montrer que le respect des engagements pris dans la SNBC nécessite de repenser entièrement le système de déplacements : par exemple en développant les transports collectifs cadencés dans les zones périphériques et en visant un rapprochement des lieux d’emplois et de vie.
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Notes
1 Réduire l’empreinte carbone de la mobilité, quelles politiques en France ?, forumviesmobiles.org
2 Comme cela été reconnu dans le « Rapport sur l’impact environnemental du budget de l’Etat » dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) 2021.
3 Libération, Mathilde Szuba : « Il faut réguler politiquement l’ensemble de la consommation à des fins de justice», juillet 2019.
4 Le Monde, Jean-Baptiste Fressoz, « Rationner le transport est beaucoup plus démocratique qu’augmenter les taxes sur le CO2 », août 2019.
5 Assemblée nationale, Proposition de loi visant à instaurer un quota carbone individuel pour limiter l’usage de l’avion, présentée par M. François RUFFIN et Mme Delphine BATHO, juin 2020.
6 Le Monde, Pierre Calame : « Contre le réchauffement climatique, il faut instaurer une obligation de résultat », mars 2020.
7 Enquête sur les impacts du confinement sur les modes de vie et la mobilité des Français, forumviesmobiles.org
8 UIA, CitiCap : Citizen's cap-and-trade co-created
9 Ministère de la transition écologique, La Stratégie Nationale Bas Carbone
10 Ministère de la transition écologique, Enquête nationale transports et déplacements (ENTD) 2008
Mots-clés : empreinte carbone, crédit carbone, rationnement
Connu / https://twitter.com/paleoenergie/status/1443501024187146242
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Paléo Energie @paleoenergie · 13h
Et si l'on rationnait équitablement les déplacements en fonction de l'#impact_carbone ? Voici l'étude qui explore cette idée pour atteindre la #neutralité_carbone en 2050. Elle a été conduite par Arnaud Passalacqua avec les étudiants du #LIED. #mobilité
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sortir du tout nucléaire
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Certes, les élus verts du Parlement européen ont critiqué une ambition insuffisante puisqu’ils réclamaient une réduction de 65 % et non de 55 %, des solutions prenant insuffisamment en compte la question sociale (intégration des émissions, les biocarburants, le chauffage des ménages dans le marché carbone) et surtout l’absence de remise en cause des accords de libre-échange et de la PAC telle qu’elle a été adoptée. Ces critiques sont légitimes.
Il n’en demeure pas moins que les propositions de la Commission sont déjà très ambitieuses est aujourd’hui inatteignables au plan national, ce qui explique que le gouvernement français ait fait partie des Etats qui ont pesé contre des mesures comme l’arrêt de la vente de véhicules thermiques en 2035.
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Une remise à plat de la politique des quotas d’émission
... extension du système des quotas de carbone en donnant un prix à toute émission en l’étendant à l’aviation et à la navigation. La baisse des quotas d’émission devrait passer à 4,2 % par an au lieu de 2,2 % entraînant ainsi mécaniquement une remontée du prix de la tonne de CO2 qui a déjà augmenté de 60 % de de l’année. Pour l’aviation, ce sont les quotas gratuits qui devraient disparaître d’ici 2027 et qui devaient être appliqués au trafic maritime. Le kérosène devrait être taxé à partir de 2023.
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taxe carbone frontière, ce qui fut réclamé depuis de longues années. Ce système serait mis en place à compter de 2026 et devrait présenter un triple avantage :
- éviter les fuites de carbone liées aux délocalisations
- générer des revenus
- avoir une valeur d’exemple.
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Le deuxième volet concerne les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique
... leur part passe de 32 à 40 % dans le mix énergétique de 2030.
Les forêts et les sols
... puits de carbone ... la loi climat et résilience ... n’est pas compatible avec ces projets ... le Haut conseil pour le climat se montre particulièrement sévère sur la manière dont les tonnes de carbone économisées ont été calculées, en considérant que la gestion actuelle de la forêt ne permettait en aucune manière d’atteindre les niveaux prétendus.
Autrement dit, ces propositions ne sont qu’une pierre supplémentaire dans le jardin du gouvernement pour reprendre complètement la loi climat ou plutôt en préparer une seconde, alors même qu’un sondage récent rappelait que 60 % des Français attendent cette réforme comme la première de toutes.
Connu / https://twitter.com/HLAvocats/status/1415950348867473411
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@corinnelepage @ChristianHuglo #Climat #changementclimatique #climatique #LoiClimat #commissioneuropéenne #effetdeserre #actuenvironnement 3 Retweets 1 Citer le Tweet 6 J'aime"
Ndlr : drôle d'expression que "tout nucléaire" vu que l'électricité ne représente qu'une faible part de l'énergie en Fr.
Et pas un mot sur la sobriété ? DOMMAGE
Clés : Energies renouvelables , Eolien , International , Marchés porteurs , Marchés cibles
Comment le Royaume-Uni, qui consommait massivement du charbon il y a encore dix ans, a-t-il entreprit une transformation profonde de son paysage énergétique pour devenir un leader mondial dans les énergies renouvelables et la décarbonisation ?
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2013 : Introduction d’une taxe carbone
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2014 : Des investissements massifs dans les énergies bas-carbone
... mécanisme Renewables Obligation (RO), obligeant les fournisseurs d'électricité à s'approvisionner en électricité de sources renouvelables dans une proportion croissante ... remplacé par les Contracts for Difference ... Dans le cadre de ces enchères, plusieurs développeurs sont en compétition afin d’obtenir une part du budget pour soutenir leurs projets éoliens offshore, onshore, solaire, houlomoteur, marémoteur et nucléaires
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un budget de 3 Mds EUR pour les économies d’énergie et l’efficacité énergétique.
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Les centrales au charbon ont pratiquement disparu et même la consommation de gaz a diminué d'un quart. Le pays tire désormais plus de la moitié de son électricité de sources à faible teneur en carbone, telles que le solaire, l'éolien et le nucléaire. Les énergies renouvelables ont comblé le vide laissé par les combustibles fossiles, parallèlement à la baisse de la demande d'électricité.
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L’explosion des énergies renouvelables
... leader mondial de l’éolien offshore depuis quelques années avec 8 483 MW de capacité installée et 2 016 éoliennes connectées (+1,7 GW de nouvelles installations en 2019). Le pays compte également une capacité onshore de 13 626 MW avec 8 588 éoliennes connectées.
Le secteur de l’éolien se compose de plusieurs grands acteurs locaux (Scottish Power Renewables, SSE), mais attire surtout de nombreuses multinationales étrangères dont notamment des turbiniers (Senvion, Vestas, Siemens Gamesa etc.) et des grands développeurs (Vattenfall, Ørsted, Equinor, EDF Renewables, Innogy etc.) qui mènent des projets d’envergure sur la zone. En position de leaders, les Britanniques ont développé une réelle expertise dans l’éolien et disposent aujourd’hui d’une Supply Chain mature qui cherche à s’exporter à l’international.
La filière solaire est aussi très avancée et certains leaders de la filière se sont développés à l’international dont notamment Lightsource BP et Solarcentury, la plus grande entreprise solaire du Royaume-Uni.
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La biomasse, le solaire, et l’éolien ont représenté au premier semestre 37 % du mix électrique britannique contre 35 % pour les énergies fossiles, en raison notamment de conditions météorologiques favorables.
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Le retour du nucléaire
... soutenir la stratégie globale de croissance propre du pays. L'accord prévoit :
- Un objectif de réduction de 30 % du coût des nouveaux projets de construction d'ici 2030.
- Une croissance tirée par l'innovation qui se traduit par des coûts de production réduits et une réduction de 20 % des coûts de démantèlement.
- Une chaîne d'approvisionnement plus compétitive, avec un plus grand nombre d'entreprises britanniques utilisant des méthodes de fabrication avancées (advanced manufacturing) et pénétrant un plus grand nombre de marchés intérieurs et à l’export.
Le programme Nuclear New Build constitue une véritable relance du nucléaire civil au Royaume-Uni : 8 sites pourraient potentiellement accueillir une dizaine de nouveaux réacteurs nucléaires. Il s’agit du programme nucléaire le plus ambitieux d'Europe occidentale. Enfin, la technologie des petits réacteurs modulaires (SMR) suscite beaucoup d’intérêt dans le pays. Le gouvernement a débloqué 19 M EUR de subvention à la R&D dans ce domaine.
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Les années 2020 et 2021 pourraient devenir des nouvelles années charnières pour l'énergie et le climat au Royaume-Uni, avec la publication cette année du très attendu Livre Blanc sur l'énergie, plusieurs fois reportée, et avec l’organisation l’année prochaine de la COP26 à Glasgow en Écosse.
Auteur : Thomas ECK - Chargé de développement Énergie & Environnement - Business France Londres
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 27/10/20 à 12:39 de rsieuz29 (livret énergie de LFI)
Ndlr : la croissance économique est-elle compatible avec la bifurcation écologique ? En d'autres termes, le nucléaire garantit-il les autres aspects que sont l'arrêt de l'effondrement de la biodiversité et la règle verte, c'est-à-dire ne pas prendre à la terre ce qu'elle ne peut pas reconstituer comme ressources ? ACT
45 minutes
Cette semaine, une émission spéciale climat, à quelques jours de l'ouverture du Sommet de l'action pour le climat, attendu à l'ONU à New York le 23 septembre. Au programme : un débat sur la taxe carbone, un reportage sur la finance verte et un entretien avec Philippe Brassac, le directeur général du Crédit Agricole - Photo Pierre Olivier / Agence CAPA
Alors que, dans quelques jours, le Sommet de l'action pour le climat doit s'ouvrir à l'ONU à New York le 23 septembre, la société civile et les entreprises s'interrogent sur le rôle qu'elles peuvent jouer vers une économie plus durable.
Une banque peut-elle, par exemple, s'engager à devenir plus verte ? Pour en parler, Alexandra Bensaid reçoit ce samedi Philippe Brassac, le directeur général du Crédit Agricole.
Le débat 2 min
Taxe carbone, saison 2 ? Par Khoi Nguyen & Valentin Pérez
Politique - Taxe carbone... il va bien falloir s'y recoller!
Dans un rapport publié le 18 septembre, la Cour des comptes préconise un retour de la taxe carbone, en l'étendant au transport aérien et en exigeant en retour des contreparties pour les ménages modestes. Cette taxe, qui avait déclenché en novembre 2018 la crise des "gilets jaunes", est, juge la Cour des comptes, l'unique solution efficace et applicable pour que la France puisse atteindre ses engagements de baisse d'émissions de gaz à effet de serre.
Mais relancer le débat sur cette taxe polémique, est-ce bien raisonnable ? Emmanuel Lechypre de BFM-Business et Christian Chavagneux du magazine Alternatives Economiques ouvrent le débat.
Le reportage
Depuis cinq ans environ, un nouvel outil financier fait son apparition : il consiste à émettre de la dette sous forme d'obligation verte. Des titres, baptisés green bonds, qui ne représentent à ce jour que 2 à 3% sur le marché global des obligations mais dont certaines entreprises commencent à s'emparer. Ainsi, Engie et la SNCF en sont en France les deux principaux émetteurs à ce jour.
Mais quelle réalité pour ces pratiques d'un nouveau genre ? Peut-on vraiment croire que la finance verte va sauver la planète ? Caroline Pomes donne à y voir plus clair dans son reportage.
Ça se passe là-bas
Vendredi 20 septembre, Angela Merkel a annoncé sa stratégie climat, fruit d'une négociation gouvernementale compliquée qui a duré plus de dix-huit heures. Résultat ? Au moins 100 milliards d'euros d'investissements promis d'ici 2030, dont 54 milliards d'euros de dépenses d'ici 2023. Si cet accord est définitivement adopté en conseil des ministres, le domaine du ferroviaire public devrait notamment bénéficier de quelque 86 milliards d'euros d'investissements.
En quoi consiste ce plan en détails et quelles réactions provoque-t-il outre-Rhin ? On en parle avec Ludovic Piedtenu, le correspondant de France Inter à Berlin.
Ma vie au boulot
A l'étranger, de plus en plus d'entreprises incitent leurs employés à descendre dans la rue pour défendre le climat. L'occasion pour Sandrine Foulon de répondre cette semaine à la question d'Hugo : ne faut-il pas voir dans cette nouvelle forme d'incitation à s'engager une façon, pour les employeurs, de s’acheter une conscience écologique à peu de frais ?
Les invités Philippe Brassac Directeur Général du Crédit Agricole SA
L'équipe
Alexandra Bensaid Journaliste
Khoi Nguyen Réalisateur
Caroline Pomes Reporter
Ludovic Piedtenu Journaliste, correspondant de Radio France en Allemagne
Emmanuel Lechypre Editorialiste à BFM Business
Christian Chavagneux Editorialiste et économiste à Alternatives économiques
Sandrine Foulon Rédactrice en chef adjointe du magazine Alternatives Economiques
Thèmes associés : Économie climat taxe carbone écologie banques
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En pleine crise des gilets jaunes, l'économiste Thomas Piketty, connu pour ses travaux sur la fiscalité, vient lancer en exclusivité sur France Inter, au micro de Nicolas Demorand et de Léa Salamé, un "Manifeste pour la démocratisation de l’Europe", signé par une centaine d'intellectuels, économistes et élus européens.
Catégorie
Actualités et politique
195 commentaires
Transcription :
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/manifeste reconstruire l'union européenne qui avance dans les crises
opposition entre gouv anti et prétenduement européens qui ne font rien donc sortir de ce dilemne
pj collectif avec des dizaines de resp politiques
résumé : pour la justice fiscale, /pouvoir du peuple n'est pas le cas aujourd'hui, bloqués /règle de l'unanimité => commencer petit à petit ex fr al be etc
une assemblée europ pour voter pour de vrai un impôt sur les bénéfices des grandes sociétés afin que les tpe pme payent moins d'impôts que les grandes
composée de représentants des assemblées nationales et des différents groupes politiques et /20% de membres du parl europ
base de discussion ouverte
ne pas trop réduire le nombre de députés nationaux
doit être souveraine
voter 4 impôts importants /dév durable
-/bénéfices des sociétés
-/gains intégration europ
-/patrimoine
/carbone ++++ la moitié de ces recettes pour baisser les impôts des plus faibles
Q :
Christian /rétabl isf /chômage massif pas dans les autres pays lien ?
/économie ouverte ? rép : non c'est pas si simple. isf ne fait pas fuir les riches. raisonner de façon +large ex taxe foncière injuste réduire /petits patrimoines et l'augm /les +gros /6è tranche pas du tout suffisant ya un équilibre à trouver