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BassinesNonMerci @BassinesNon@social.tmprs.net - 06 mai 2023, 11:01 · · 1 · 0
Un projet routier expose à la pollution des aires de captage produisant les trois quarts de l’eau de la régie de la métropole normande. Les Soulèvements de la Terre et des collectifs organisent un rassemblement contestant l’infrastructure à partir du 5 mai.
Extraits :
L’autoroute doit traverser des aires d’alimentation de captage d’eau destinée notamment à la consommation humaine. Ces zones fragiles jouent un rôle de protection important car les précipitations sur leurs terres alimentent, à plus ou moins long terme, les ouvrages de prélèvement de la ressource en eau (les « points de captage »). Le tracé passe tout près du captage de la Chapelle, à Saint-Étienne-du-Rouvray, qui produit près de 40% de l’eau de la régie de Rouen, et en plein au-dessus de celui de Fontaine-sous-Préaux, d’où sort de 20 à 30% de l’eau rouennaise. Selon les données de la métropole Rouen-Normandie (71 communes, près de 500 000 habitant·es), 76% de l’eau de la régie de Rouen provient d’une aire impactée par le projet d’autoroute.
Pour Francis Bia, qui suit ce sujet à France Nature Environnement-Normandie, « on ne peut pas se permettre aujourd’hui de rogner sur un captage ou une aire d’alimentation alors que la ressource en eau est de plus en plus vulnérable et que nous devrons faire face à des déficits de pluviométrie ou des événements de forte perturbation pour la qualité de la ressource ».
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site né en 2006 afin de présenter des photos ou des textes poétiques ou militants. Ce site est collectif, même s’il est principalement alimenté par les travaux de Christophe Noisette.
L’aire de rien est hébergé chez QSDF, un hébergeur indépendant et libre.
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nous étions plus de 7000 personnes à dénoncer la main mise sur l’eau par une poignée d’agriculteurs, soutenus par les pouvoirs publics. Plus de 150 organisations, syndicats, partis politiques avaient appelé à rejoindre cette manifestation. Et cette hétérogénéité s’est retrouvée toute la journée, dans les différents cortèges, les drapeaux, les discussions. Pas facile pourtant de faire consensus. Même si tout le monde était là pour dénoncer la privatisation de l’eau et l’agro-industrie, des différences notoires étaient tangibles
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La sécheresse nécessite de changer radicalement de pratiques agricoles
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un des cortèges a réussi à pénétrer sur le chantier de la méga-bassine, en enlever les grilles. Action hautement symbolique. Il n’y avait sur place, rien, rien que des cailloux. Un dispositif répressif totalement disproportionné
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54 minutes
La catastrophe industrielle de Lubrizol a mis en lumière les inégalités environnementales que subissent celles et ceux que l'on nomme les "gens du voyage". Les aires d'accueil qui leur sont réservées sont généralement à proximité de diverses sources de nuisances.
Photo © Getty / Joel Carillet
Dans son livre « Où sont les gens du voyage ? Inventaire critique des aires d’accueil » paru aux Editions du commun, William Acker propose une approche historique, sociétale et environnementale de la question des aires d’accueil destinées aux « gens du voyage ». Son travail de recensement et d’inventaire fait suite à la catastrophe industrielle de Lubrizol, à proximité de laquelle une aire d’accueil jouxtait la zone Seveso.
Après une action publique et une tribune menées notamment avec l’anthropologue Lise Foisneau, le juriste William Acker s’attèle au recensement de la localisation des aires d’accueil des « gens du voyage » pour démontrer la récurrence des localisations de ces dernières à proximité de lieux pollués tels que les déchetteries, les cimenteries, les autoroutes, les zones industrielles. Cela demeure une gageure de quantifier l’atteinte environnementale.
Ces localisations s’expliquent aussi par le fait d’une certaine volonté à reléguer les « gens du voyage » loin des centres. Grâce à cet inventaire, le constat est sans appel, il y a un caractère systémique dans la mise à l'écart et des atteintes environnementales que subissent les "gens du voyage" ne fait aucun doute. Néanmoins les données sur ce sujet des aires d’accueil dans le domaine de la santé environnementale manquent.
« Les mouvements de justice environnementale ne peuvent ignorer la situation des « gens du voyage » en France tant elle lie intimement les questions de discriminations sociales, raciales et environnementales. » écrit William Acker.
La lecture de ce livre est aussi l’occasion de mieux comprendre les subtilités de ceux et celles que l’on nomme « gens du voyage » en France, de retracer l’histoire juridique, d'évoquer les mémoires et d’envisager les luttes environnementales et sociales à venir.
Les invités William Acker, juriste et Sue Ellen Demestre, membre du collectif des Femmes de l'aire d'accueil d'Hellemmes-Ronchin
Ndlr : la société aurait-elle peur des gens mobiles ? qui ne sont pas "dans le moule" ? Questionner ACT