Police Entretien
Deux anciens responsables des syndicats de police Alliance et Unsa alertent sur les dangers du RN - 4 juillet 2024 à 18h01 / Pascale Pascariello
Aucun syndicat de police n’a appelé au « barrage républicain ». Jean-Claude Delage et Philippe Capon, anciens secrétaires généraux des syndicats de police majoritaires, Alliance et l’Unsa, dénoncent auprès de Mediapart un parti qui « encourage le racisme, la xénophobie et clive la société ».
108 288 Signatures
Lancée le 24 mars 2023 par Patrick BAUDOUIN
Madame la Première ministre, Monsieur le ministre de l’Intérieur,
Le territoire français − et les grandes villes plus particulièrement − sont depuis plusieurs jours le théâtre d’opérations de maintien de l’ordre de grande ampleur, violentes et totalement disproportionnées.
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Avec cette pétition, la LDH et l’ensemble des citoyennes et citoyens signataires appellent votre gouvernement à la raison et exigent de vous, Madame la Première ministre, Monsieur le ministre de l’Intérieur, le respect des droits fondamentaux.
Sous les plus brefs délais, nous demandons l’interdiction des armes de guerre et des techniques d’immobilisation mortelles ;
Nous semblent également indispensables : la révision des méthodes d’intervention de maintien de l’ordre (notamment la suppression de la BRAV-M et de la nasse) ; la suppression du délit de participation volontaire à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations (article 222-14-2 du code pénal) et la fin des gardes à vue "préventives", de la politique du chiffre sur les interpellations ; un traitement judiciaire équitable des faits de violences policières et un meilleur encadrement des procédures d’outrage et rébellion ; une réforme des conditions autorisant les contrôles d’identité, aujourd’hui détournés de leur objet à des fins de pression et de répression ; le respect de la qualité des observatrices et observateurs indépendants et des journalistes, et plus généralement de la liberté d’informer et de rendre compte des pratiques des forces de l’ordre.
Connu / TG le 15/12/23 à 19:15
L’abaya interdite à l’école : défense de la laïcité ou police du vêtement ?28 Minutes (29/08/2023)
Dimanche 27 août, le ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse de France Gabriel Attal a annoncé l’interdiction du port de l’abaya. Que penser de cette interdiction ? On en débat avec Amine El Khatmi, Frédéric Dabi et Nesrine Slaoui.
Pays France Année 2023 Info et société Décryptages Durée 23 min
Disponible Du 29/08/2023 au 28/08/2024
Genre Émissions
résumé : deux thèses s'affrontent :
- c'est culturel et pas massif, pas grave. LFI fait un recours.
- c'est cultuel, ça met en danger la laïcité et la république, suite au traumatisme de l'assassinat de samuel paty chez les professeurs
(https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-temps-du-debat/police-faut-il-en-finir-avec-le-controle-d-identite-7901670)
Police: faut-il en finir avec le contrôle d'identité ?
Près de vingt après les émeutes de 2005, où en est-on d'une pratique au cœur du quotidien des policiers : le contrôle d'identité. Quels effets ont-ils sur la population ? À quoi servent ...
Connu / TG le 08/08/23 à 20:02
Anthony Caillé, secrétaire général de la CGT-Intérieur-Police, estime sur franceinfo que le gouvernement "ne doit pas faire l'impasse ...
Connu / TG le 27/07/23 à 11:38
On savait déjà très exactement où en est le signifiant « républicain » après un communiqué ouvertement raciste et factieux de syndicats policiers d’extrême droite, invoquant comme il se doit « l’ordre républicain » pour lancer la chasse à l’homme, plus précisément à ceux des hommes considérés comme des « nuisibles ». Tout à son habitude de confondre modération et aveuglement, le journal Le Monde avait jugé le communiqué « révélateur de l’exaspération des troupes », là où il aurait plutôt fallu y voir la fascisation caractérisée de l’appareil de force — et en concevoir un chouïa plus d’inquiétude.
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Lire aussi Benoît Bréville, « La religion sécuritaire », Le Monde diplomatique, août 2023. "
Mais jamais Le Monde ne dira un mot de la fascisation en cours : consentir à l’aveu qu’elle se déroule sous les auspices d’un pouvoir qu’il a si longtemps encensé, c’est sans doute trop lui demander. Le Monde peut à la rigueur comprendre le fascisme comme malheureuse irruption venue de nulle part, ou comme curiosité historique sans suite possible, mais jamais n’accédera à l’idée que le fascisme naît « du dedans ». Car notre « dedans », pour Le Monde, c’est « la république » et « la démocratie ». Or comment la république et la démocratie pourraient-elles accoucher du fascisme puisqu’elles en représentent le principe opposé ? Voilà la bouillie qui traîne dans les têtes formées à l’Institut d’Études Politiques, école où l’on n’a notoirement jamais rien compris à ce qu’est la politique.
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Il faut que la peur au sommet de l’État soit saisissante pour que le président avale ainsi de se faire dépouiller de toute souveraineté régalienne, camouflet sans précédent dans la Ve République. Mais on a encore rien vu avant d’apprendre que Macron est tombé d’une carafe en découvrant que tout ceci avait été orchestré dans son dos par son ministre de l’intérieur, humiliation elle aussi sans précédent, qui aurait valu normalement limogeage instantané du ministre, et devrait mettre en ébullition tous les fondus de la « popol » (1).
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On mesure très exactement la dérive générale vers l’extrême droite quand la qualification d’« extrême-gauche » pour un parti aussi platement social-démocrate (au sens historique du terme) que la FI devient une sorte de cela va de soi — abondamment propagé par les journalistes comme il se doit. Logiquement, dans ce complet dérèglement des catégories, l’un des ilotes de France Info explique qu’un important leader du « Centre » vient de disparaître en Italie — il s’agissait de Berlusconi.
La fusion de toutes les droites dans l’extrême droite devient en tout cas patente à l’effort de faire de la FI une sorte de paria institutionnel au motif d’un « arc républicain », appellation renversante de ce qui est plutôt en train de s’affirmer comme arc autoritaire-fasciste. Disons tout de même à ces gens que mettre du rouge à lèvre à un cochon ne fait pas oublier qu’on a affaire à un cochon. De fait, il n’est plus que la FI qui se différencie clairement de cet agglomérat infâme, où l’on trouve en position de satellite, c’est à peine un paradoxe, le PC de Roussel, passé sans l’ombre d’une hésitation du côté de la république policière, ainsi que la fraction du PS typique de la gauche d’extrême droite — Cazeneuve, Valls et consorts.
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(1) La politique politicienne.
Police Fascisme Politique Démocratie
Racisme, violences, harcèlement, corruption, faux en écriture publique… des policiers issus de différents services ont récemment révélé à visage découvert ce qui depuis trop longtemps gangrène la police, nous avons rencontré quatre d’entre eux ...
Zineb Redouane est morte à Marseille, le 2 décembre 2018, après avoir été blessée la veille à son domicile situé au quatrième étage par une grenade lacrymogène tirée par les forces de l’ordre lors de l’« acte III » du mouvement des Gilets jaunes [1]
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Darmanin démission et son Veaux avec lui !
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Première Ministre ou Président, qui connaissent et couvrent de tels agissements, détruisent les règles élémentaires de l’État démocratique. « La raison d’État » ne peut justifier les services ainsi rendus aux dérives fascistes.
Pierre Cours-Salies, le 25 juillet 2023
[1] Résumé de l’affaire : Affaire Zineb Redouane (Wikipédia). Affaire Zineb Redouane : que fait la justice française ? (5 déc. 2022). Zineb Redouane : une femme tuée à sa fenêtre (14 juillet 2023). Affaire Zineb Redouane : la justice relance la piste médicale (26 Juil 2023).
[2] Mort de Zineb Redouane : trois ans après, on vous résume la procédure judiciaire en six actes
Rédigée en juillet 2021 par le conseil scientifique de la délégation interministérielle contre le racisme (Dilcrah), elle avançait 12 pistes pour faire reculer ce phénomène, jugé préoccupant mais pas ...
Connu / TG le 15/07/23 à 10:56
19 554 Signatures
Mouvement :Justice pour Nahel
Lancée le 5 juillet 2023 par AMAL BENTOUNSI
En France, en 2022, 39 personnes sont mortes tuées par la police, 13 d’entre elles à la suite d’un refus d'obtempérer. Depuis 2017, la loi autorise en effet les policiers à “faire usage de leur arme de service, sur un véhicule dont ces occupants seraient susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou à leur intégrité physique ou à celles d'autrui"
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Connu / TG le 06/07/23 à 00:11
sur l'augmentation du recours de la force létale ...
Connu / TG le 01/07/23 à 11:21
Quinze jours avant la mort de Nahel à Nanterre, ce jeune homme a été tué par un tir de la police à Saint-Yrieix-sur-Charente, une banlieue d'Angoulême ...
Connu / TG le 01/07/23 à 11:21
Sebastian Roché : « Les mauvaises pratiques policières sapent les fondements de la République »
TRIBUNE. Le politiste, spécialiste de la police, appelle, dans une tribune au « Monde », à une réforme systémique pour lutter contre les violences policières et à l’abrogation de la loi de 2017 sur le refus d’obtempérer. ...
Connu / TG le 02/07/23 à 23:02
Entre violences policières, répression administrative, gardes à vue, interdictions de territoire, surveillance, la vie de militants anti-bassines peut totalement basculer face au mur du pouvoir et des lobbies agro-industrielles.
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Les militants écologistes face aux forces de l’ordre. Les camps sont clairs et visibles à l’uniforme. Ce vendredi 26 mai, l’Assemblée Générale de Total à Paris a été le théâtre d’affrontements. L’entreprise française, pointée du doigt pour son impact sur l’environnement.
Leadés par le mouvement Alternatiba, les activistes sont arrivés très tôt, mais les forces de l’ordre étaient déjà prêtes. Une partie des militants s’est réunie à l’entrée de la salle Pleyel, parmi eux la militante écologiste Camille Etienne et après plusieurs sommations les forces de l’ordre envoie une bombe lacrymogène pour les déloger.
Pourtant repoussés, les plusieurs centaines de militants ne désespèrent pas, ils tentent désormais de bloquer les deux extrémités de la rue du Faubourg Saint-Honoré qui donnent accès à l'établissement.
Les actionnaires étaient attendus à 10h mais Total les avait plutôt incité au vote électronique à la maison. Pourtant plusieurs d’entre eux, étaient bien au rendez-vous et remontés, pour franchir le barrage non sans mal. Face à ces activistes engagés, les forces de l’ordre ne laisse rien passer
S’opposant à cette violence mais aussi aux actionnaires, dont l’un la traite de parasite, la député européenne Manon Aubry était l’une des rares élues présentes.
Les actions de Total sont régulièrement dénoncées dans le monde, comme le projet de l’oléoduc EACOP en Afrique de l’EST. Qui selon une étude du Climate Accountability Institute aura des conséquences désastreuses sur le climat, mais également sur les populations déplacées.
Total avait pourtant déclaré à l'AFP mettre "tout en œuvre pour en faire un projet exemplaire en termes de transparence, de progrès économique et social, de développement durable, de prise en compte environnementale et de respect des droits humains".
Pour les activistes et les scientifiques ces arguments sont infondés et à travers Total c’est contre les énergies fossiles et le dérèglement climatique qu’ils luttent.
Avec un chiffre d'affaires record en 2022, s’élevant à 281 milliards de dollars, l’entreprise française est également accusée de tirer bénéfice de la crise économique.
Pourtant son image en berne à bien des conséquences. Actuellement, ce sont finalement 25 banques qui ont refusé de participer au financement d’EACOP, dont les françaises : BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale. Pour les autres, les activistes écologistes ne perdent pas espoir et comptent poursuivre leurs manifestations devant les sièges des banques.
748 k abonnés - 11k+ 225 465 vues - 1 232 commentaires #Démocratie #Violence #Police
« Dans le long entretien qu’il a accordé au Journal du dimanche, le ministre de l’Intérieur tient en effet des propos extrêmement inquiétants.
Lorsqu’il est interrogé sur les violences policières dont les images ont fait le tour du monde, il répond par exemple, après avoir déjà menti en soutenant que les gendarmes n’avaient pas utilisé d’armes de guerre à Sainte-Soline, qu’il - je cite - « refuse de céder au terrorisme intellectuel de l’extrême gauche qui consiste à renverser les valeurs » en faisant passer « les casseurs » pour des « agressés », et « les policiers » pour des « agresseurs ».
Plus loin, il dénonce – je cite encore – des « fake news » et des « manipulations de l’information ».
Et plus loin encore, il déclare très sérieusement que la NUPES - au sein de laquelle se sont réunis les écologistes, La France insoumise, le Parti communiste et le Parti socialiste – est, je cite toujours, « un mouvement qui prend la pente de l’ultragauche des années 1970 », c’est-à-dire d’une ultragauche qui pratiquait éventuellement la lutte armée.
Tranquillement, Darmanin passe donc de la gauche à l’extrême gauche, puis de l’extrême gauche à l’ultragauche, puis de l’ultragauche à l’ultragauche pratiquant la lutte armée – pour nous suggérer que tout ça ne forme finalement qu’un seul et même ensemble de quasi-terroristes.
Et il faut s’attarder sur ces hallucinantes déclarations, car bien sûr : on pourrait se contenter d’en rire, en imaginant Olivier Faure en train de s’acheter un pistolet automatique pour attaquer la Banque de France.
Mais en réalité, les propos du ministre de l’Intérieur ne sont pas du tout rigolos : ils sont au contraire lourds de très graves menaces pour la démocratie »
Nouvel épisode de Quelle époque formidable, la chronique politique de Sebastien Fontenelle, à retrouver tous les jeudis sur Blast !
Pour la première fois deux enquêtes judiciaires ont été ouvertes contre des manifestants, sur foi de produit ...
Temps de lecture : 6 minutes - #Justice #Police #Surveillance
Deux personnes ont été placées en garde à vue après un contrôle à la lampe UV et la découverte sur elles de « traces criminalistiques » à base d’ADN de synthèse, projeté par les gendarmes sur les manifestants. Une nouvelle technologie qui déclenche, pour la première fois, des poursuites judiciaires. Et pose la question du cadre légal.
Connu / TG le 08/04/23 à 09:11 revu à https://mastodon.top/@gbdc@mamot.fr/110216355756035394
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Dans le cadre du travail engagé depuis le début de notre mandat parlementaire et dans la semaine de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciste, Danièle Obono, députée “La France insoumise - Nupes”, organise jeudi 23 mars 2023 à l’Assemblée nationale un colloque sur le thème « Lutte contre le racisme et les discriminations : bilans et perspectives ».
A partir de 15h, suivez la 3ème table ronde : Bilan des politiques publiques de lutte contre le racisme et les discriminations (santé, emploi, justice, police)
Animé par Eric Coquerel, député LFI - Nupes de Seine Saint Denis (93)
Priscille Sauvegrain, sage-femme et sociologue
Slim Ben Achour, avocat au Barreau de Paris
Fanta Kébé, ex-policière et journaliste
Marie-Christine Cerrato Debenedetti, sociologue
https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?r6aZQQ
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