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Pour en savoir plus sur la loi sécurité globale : https://www.laquadrature.net/2020/11/24/securite-globale-lassemblee-nationale-vote-pour-la-technopolice/
Pour en savoir plus sur les décrets du 2 décembre : https://www.laquadrature.net/2020/12/08/decrets-pasp-fichage-massif-des-militants-politiques/
Vie privée : Publique
Publié originellement 07 décembre 2020
Catégorie : Actualité & Politique
Licence Inconnu - Langue Français
Étiquettes : GAFAM ; Surveillance
Durée 27 min 11 sec - 0 Commentaires
Tour de l'actu sécuritaire #LQDoN
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Dessin du manège sécuritaire : Alexis https://www.instagram.com/drawingomme/
Vie privée : Publique - Catégorie Actualité & Politique
Licence Attribution - Langue Français
Étiquettes : lqdon ; sécurité globale ; surveillance ; technopolice
Durée : 3 min 57 sec - 0 Commentaires
Tr.: ... jeux olympiques de 2024 ... attaques contre la liberté d'association ...
Les reportages
On les connait plus souvent sous le nom de surveillant, surveillante, pion ou pionne. Les assistants d’éducation, les AED, étaient en grève mardi 1er décembre.
Rassemblés devant le métro Solférino dans le 7ème arrondissement de Paris - à proximité du Ministère de l’Education Nationale - ils réclament de meilleures conditions de travail, un meilleur salaire, et une reconnaissance de leur statut. Ce statut créé depuis 2003 est jugé trop précaire. Employés en CDD pour un an, renouvelable six fois, ils réclament également la titularisation des AED, pour ceux qui souhaiteraient continuer sur cette voie. La crise du COVID-19 n’a évidemment rien arrangé à leurs conditions de travail. Travaillant dans des établissements exigus et au contact des élèves au moment où ces derniers ne portent pas leurs masques, les AED semblent particulièrement exposés au virus. Le Média TV s’est rendu sur place pour rencontrer ces assistants d’éducation et couvrir leur mouvement.
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L'IHU Méditerranée Infection face à la crise du COVID-19
Témoignage du Pr Philippe Colson - Praticien hospitalier et professeur des universités en pharmacie
Connue / mel sbr
Blog : Le blog de Arielle KIES
mots-clés Blanquer confinement continuité pédagogique coronavirus éducation nationale enseignement à distance ENT journal de confinement ma vie de prof pédagogie surveillance
Jean-Michel Blanquer a assuré la semaine dernière que tout était prêt pour l’enseignement à distance, mais les enseignants n’en avaient même pas été informés. Nous ne devions donc pas compter dans ce dispositif ? Ou bien nous n’étions attendus que comme « petites mains » de son plan génial ? Malaise.
...
l’institution retrouve de sa vigueur, la grande surveillance va tenter de se mettre en place. L'institution n'est pas bienveillante. L'institution n'a aucune notion de la confiance. L'institution est aveugle et méfiante.
...
Et puis tout d’un coup j’ai mal au dos. Grosse montée d’angoisse. Je devrais sortir, mais, dehors, c’est tellement désespérant.
J’imagine une « manifestation fantôme » : nous irions à notre tour déposer nos pancartes, nos gilets jaunes, sur une place, au pied des arbres. Demain?
La distance sociale. Voilà ce qui restera de la crise au lendemain de la crise. La distance qui devient distanciation, suffixe qui marque l'action, l'action de prendre ses distances, de les garder, d'en prendre soin de ces distances, puisqu'elles seules semblent prendre soin de nous.
...
Le dernier (kilomètre) sera le premier (mètre).
Du dernier kilomètre de livraison au premier mètre de distanciation sociale, ce qui frappe aujourd'hui, à l'estomac, c'est que ce sont peu ou prou les mêmes acteurs techno-industriels qui sont à la fois prescripteurs, utilisateurs, concepteurs et fournisseurs de ces technologies de contrôle des corps en mouvement, de contrôle des sociabilités.
Et comme pour le dernier kilomètre, la question que pose la surveillance et le contrôle du premier mètre est celle de l'annihilation de toute possibilité de déviance, celle de la normalisation du contrôle, et celle de l'asservissement à la trace déjà laissée.
Du premier mètre au dernier kilomètre, une automatisation de la surveillance. Qui comme toutes les autres est également et d'abord l'automatisation de la surveillance des inégalités. Une surveillance, une mise à leur place, un contrôle des déplacements qui touche en priorité les plus pauvres, les plus exposés, les plus démunis, les plus asservis ; nous en faisons déjà l'observation quotidienne.
"La crise sanitaire ne fait qu’aggraver les inégalités et les violations des droits des personnes les plus vulnérables."
Comme le rappelait Cécile Coudriou, présidente d’Amnesty international France, au journal Le Monde. Et la revoilà, la boucle de rétroaction de l'injustice que pointe Virginia Eubanks
...
90 min - Disponible du 14/04/2020 au 19/06/2020 - Prochaine diffusion le vendredi 15 mai à 09:25
Ce programme est disponible en vidéo à la demande ou DVD.
Des caméras de Nice à la répression chinoise des Ouïghours, cette enquête dresse le panorama mondial de l'obsession sécuritaire, avec un constat glaçant : le totalitarisme numérique est pour demain.
Aujourd'hui, plus de 500 millions de caméras sur la planète offrent aux autorités la capacité de nous surveiller, à peu près partout et à chaque instant. Sous couvert de lutte contre le terrorisme ou la criminalité, les grandes puissances se sont lancées dans une dangereuse course aux technologies de surveillance. Dorénavant, l'incroyable perfectionnement de l'intelligence artificielle valide l'idée d'un regard total. Aux États-Unis, les forces de police utilisent la reconnaissance faciale pour identifier les suspects. En Chine, les caméras peuvent repérer les criminels de dos, à leur simple démarche. En France, la police utilise des caméras intelligentes qui analysent les émotions et les comportements des passants. Marquée par l'attentat au camion du 14 juillet 2016, qui a fait 86 morts, et s'est produit en dépit des 2 000 caméras scrutant la ville, Nice se situe désormais à l'avant-garde de l'expérimentation. Le centre de supervision et les zones dédiées à la reconnaissance faciale sont les chevaux de bataille du maire Christian Estrosi, qui veut faire de sa ville une safe city. Comme un virus, l'idéologie du tout sécuritaire se répand à la mesure d'une révolution numérique à la puissance exponentielle. Va-t-elle transformer notre monde en une planète habitée par 7 milliards de suspects ? Quel niveau de surveillance nos libertés individuelles peuvent-elles endurer ?
Dictature 3.0
On le surnomme le "marché de la peur", estimé à 40 milliards de dollars par an. Colossaux, les enjeux de la surveillance intelligente aiguisent les appétits de sociétés prêtes à promouvoir le "modèle Big Brother" pour engranger les plus grands bénéfices. L'enquête internationale de Sylvain Louvet démonte les rouages de cette machine aux innombrables facettes et dévoile la relation incestueuse qui se noue entre les industriels et les pouvoirs publics. En Israël, elle souligne les liens entre l'armée, le Mossad et les start-up technologiques, soupçonnées de tester la reconnaissance faciale aux checkpoints. En France, elle met en lumière l'influence du secteur privé, dans les orientations choisies par le maire de Nice, Christian Estrosi. Aux États-Unis, l'enquête donne la parole à ceux qui dénoncent la faillibilité du logiciel de reconnaissance faciale d'Amazon couplé à un fichage biométrique généralisé. Le documentariste a également réussi à enquêter en Chine, pays où l'obsession sécuritaire est en passe de donner naissance à une nouvelle forme de régime : la dictature 3.0. Arrestations "préventives" arbitraires, mise en place d'un système de notation des citoyens, fichage ADN et persécution systématisée (allant jusqu'à l'apposition d'un QR code sur la porte des appartements) de la minorité musulmane des Ouïghours… L'arsenal de la répression connaît un degré de raffinement inédit dans l'histoire de l'humanité. Un camp du Goulag numérique : telle est la vision du futur dessinée par ce documentaire aussi percutant que glaçant.
Réalisation : Sylvain Louvet Producteur/-trice : Capa Presse Auteur : Sylvain Louvet Pays : France Année : 2019
Transcription : ... Eylon Etshtein ceo de AnyVision, israël modélisation du visage par 500 millions de chiffres ... isaac ben-israël, vision pour la défense, 6 millions de juifs entourés de 360 millions d'arabes ... Amir kain, responsable du contre-espionnage israélien (2007-2015), tamir Pardo directeur du MOSSAD (2011-2015) fondateurs de AnyVision. Utilisé secrètement pour surveiller les palestiniens. En 15 ans, les actes terroristes sont passés de 2000 à 14000. Quant au nombre de tués, il a été multiplié par 9. Comme un virus, la peur des attentats se propage et les villes se protègents. Marché de la vidéosurveillance intelligente de 40 milliards de $. Laurent Mucchielli, directeur de recherche au CNRS : c'est une société paranoïaque en fait. Surveiller tout le monde, donc soi-même en permanence. Christian Estrosi, quand ya 86 morts sur la promenade des anglais, on peut appeler ça de la paranoïa, c'est presque une vision. Pour moi, ce sont des faits. La France est en guerre. ennemis de 5ème colonne. Fasciné par le modèle israëlien, caméra pour détecter les émotions dans les transports, faire de nice une safe city, un projet piloté par thalès, le géant fr de l'armement. LM : 98% des détections l'ont été par du renseignement. Concernant les attentats de nice, ce qui nourrit le travail des enquêteurs après coup, ce sont les éléments classiques de l'enquête de police : étude de voisinage, étude de l'ordinateur. Pas les caméras qui n'ont fait que filmer l’horreur à l'instant où elle se produit, cad qu'elles n'ont servi rigoureusement à RIEN. Le discours politique continue, ça ne marche pas, mais je suis déjà passé à l'annonce suivante. C'est une fuite en avant. Camper la posture, faire tourner le commerce, dans une alliance objective.
Inquiếtudes : atteintes à la liberté individuelle dénoncées par des associations : Valencienne, Saint-Étienne, La quadrature du net et la ligue des droits de l'homme multiplient les recours pour non respect du rgpd. Martin Drago de LQDN. absence de cadre juridique, les élus en profitent, on peut expérimenter. Il faut lutter contre cette opacité. TES fichier électronique sécurités créé en 2016 et géré par le ministère de l'intérieur français. Regroupe l'ensemble des cartes d'identité et des passeports. 1ère étape d'une surveillance de masse avec la photo du visage. Fichage biométrique de toute une population. Ex usa suite 11/9/2001, le patriot act étent considérablement les pouvoirs de surveillance. Trump l'étend avec la reconnaissance faciale /aéroports, police, écoles, etc. Des manifs. sur les dangers d'apparition d'un état de surveillance. Plus de la moitié des américains fichés et personne ne le savait ! Le congrès ne l'a jamais autorisé. Incapacité à identifier correctement les personnes de couleur ~10%, ils ont donc plus de chances d'être accusés de crime qu'ils n'ont pas commis. Recognition d'amazon testé a montré le niveau très élevé des mauvaises reconnaissances. Mais amazon continue à le vendre à 12€/mois ! Mis au service d'armes létales. Liz O'Sullivan resp éthique (2016-2017) clariFAI : l'ambiance change, le pdg cache qque chose, dissout le comité éthique, méfiante, ell enquête et découvre la dissimulation : contrat avec la défense usa pj maeven de millions de $ /drones tueurs. Invest de 70 millions de $ /machine décide de tuer. En europe, idem cf rapports comm europ : chris jones ex pj roll border, des millions de fonds dépensés. 1,4 milliards de fonds publlics européens, influencé par les grandes entreprise airbus, trhalès, etc. Le gr d'experts : sur 20, 1/3 déclare des liens avec la sécurité. En Chine, la réalité a déjà dépassé la fiction. Les citoyens ont si bien intégré la présence des caméras. XI JIPing prend conscience de la puissance des caméras intelligentes. 1ère dictature numérique au monde; Les licornes au coeur du système avec à l'intérieur une cellule du parti. Univers orwellien. En 2020, 600 millions de caméras ! GE YULU, artiste défie ce système en regardant pendant des heures une caméra ! et dénonce cette surveillance. Les autorités ont un dossier sur chaque citoyen à la soviétique. contrôle social sans limites. ex train changaï-pékin. score de crédit social, notation des citoyens fonction de leur comportement. diffuser la morale communiste jusque dans les zones les plus reculées comme rongcheng? La délation fait gagner des points ! Le groupe prime sur l'individu. inventé par Lin Junyue. On contrôle les risques, les comportements vertueux. Les citoyens muselés. 20 millions de citoyens placés en liste noire. H transformé en machine c'est terrifiant. Cambodge, chili, sry lanka intéressés ?! -> nouvelles route de la soie numérique, dt la fr ! visite dénoncée par lasso dr de l'h tibétains, ouighours en 2009, enregistrement vocal, décodeur destiné aux familles enregistrer les conversations pour partager nos opinions politiques. au XinTiang ? manif réprimée durement affrontement interethniques des centaines de morts. Virage totalitaire zone la plus surveillée au monde. qrcode /suirveiller les familles, la cible, les musulmans pratiquants ! enfermés dans un camp, à plus d'1 million de personnes soit 1/10ème de la population ! "centre d'enseignement" prison, chocs électriques, médicaments /briser leur identité on les force à parle de mandarin, à faire allégeance au gouv et au parti. Une appli chinoise, rétro-ingénierie ->suspects. derrière, entreprise d'état CETC algorithme de la répression rapport de HRW humain rights watch. ethnocide culturel ... avec la technologie, les sentiments disparaissent.
San Francisco a fait un choix unanime bannir la reconnaissance faciale de ses rues. ...
voir aussi https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?mLlLjg
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⚠️ Dernière audition de cette journée, le Syndicat des avocats de France (SAF) avec Estellia ARAEZ, Présidente du SAF, pour une courte introduction, David VAN DER VLIST secrétaire général, sur la justice civile et prud’homale, Elisabeth AUDOUARD co-responsable de la commission mineurs, Yannis LANTHEAUME membre du bureau, sur le droit des étrangers et le délit de non-respect du confinement, Florian BORG co responsable commission droit public et ancien président du SAF, sur l’hospitalisation d’office, Catherine GLON membre du bureau, sur la justice familiale et les procédures collectives.
Cette audition s’inscrit dans le travail initié par les parlementaires de la France insoumise à l’Assemblée nationale et au Parlement européen qui ont mis en place une commission d’enquête de suivi du Covid-19, coordonnée par Mathilde Panot et Éric Coquerel, député·es, et Manuel Bompard pour le Parlement européen.
Cette audition sera organisée autour des trois objectifs suivants :
- Comprendre les dysfonctionnements qui ont amené à un tel niveau de crise
- Étudier la gestion de la crise et ses répercussions à tous les niveaux (continuité des services de l’État, conditions de travail des fonctionnaires et salarié·es du secteur privé, respect de l’État de droit en période d’État d’urgence sanitaire…)
- Préparer l’après crise
.#ENQUETECOVID19
Catégorie Actualités et politique 4 commentaires
Olivier Tesquet @oliviertesquet · 2 avr.
Dans le cas du sida comme dans celui du coronavirus, nous sommes dans un intense moment foucaldien, face au biopouvoir dans toute sa nudité. C'est d'ailleurs le constat lucide posé par Yuval Noah Harari quand il parle de "surveillance sous la peau".
Yuval Noah Harari: the world after coronavirus | Free to read
This storm will pass. But the choices we make now could change our lives for years to come
ft.com
Ndlr : notion utilisée ? ACT
2 Channel avatarAccount avatar Les Enquêtes du Media
L’ampleur des écoutes est sans précédent. C’est un micro qui capte tout, en permanence. J’ai décidé de témoigner à visage découvert pour dénoncer l’exploitation et la surveillance de masse".
Pour Le Média, un ancien employé lève le voile sur les pratiques intrusives d’une multinationale tentaculaire.
Notre enquête intégrale : https://www.lemediatv.fr/emissions/les-enquetes/comment-apple-vous-ecoute-en-permanence-63EZI7ruTIqUPIhk7ZqPHA
.#Enquête #Apple #Surveillance
Confidentialité Publique
Publié originellement 10 mars 2020
Catégorie Actualité & Politique
Licence Inconnu Langue Inconnu
Étiquettes : apple ; enquête ; entretien ; média ; reportage
Durée 31 min 19 sec - 4 Comments
Avatar thepanpiperthepanpiper@mamot.fr il y a 3 heures
@lemediatv
Ça me rappelle le témoignage d'une employée d'un autre sous-traitant #microsoft en l’occurrence qui use des mêmes méthodes.
https://peertube.nogafa.org/videos/embed/9772f4a0-c025-4238-bfff-2ca473eceb54
.#gafam #vieprivée
Transcr : ... employé par globe tech irlande ... siri ... donner les attributs de la divinité, relève du transhumanisme ... cf ouvrage antonio gasilli ... /féminsme être impartial refus absolu de prendre parti ... invisibles, les travailleurs du clic ... quelle est ler conception de l'état, de l'éthique, de la vie privée ? espionnage de masse ...
Connue /
"
La Quadrature du Net @laquadrature · 12h #Technopolice
Nous venons de déposer un recours en urgence avec @LDH_Fr contre la ville de @marseille
qui vient d'installer un système de vidéosurveillance automatisée : tracking d'individus, captation sonore, analyse comportementale...
"
Pierre Larrouturou suit thomas brail @BrailThomas · 22h #GNSA #France #ClimateAction 0:08 / 2:09
=> gazou envoyé
Le groupe national de surveillance des #Arbres #GNSA revient sur le rdv avec la #MinistreDeLécologie #ElisabethBorne, suscite des vocations de #LanceursDalerte pour sauver les arbres PARTOUT et remercie pour notre soutien
8:00 mn
/ https://twitter.com/LeMediaTV/status/1217582233269108740
"
Le Média @LeMediaTV
"S’il y a un pont qui risque d’entraîner les gens dans le vide, c’est pas une question d’argent. C’est une question de sécurité publique, et à ce moment-là on coupe la route. C'est un choix politique."
.#Danger #Ponts
7:47 / 7:47
Les ponts en France seraient-ils en train de se dégrader ? Depuis la catastrophe du Pont Morandi en Italie, beaucoup ont commencé à s’interroger sur l’état de nos ouvrages. Reportage.
12:00 AM · 16 janv. 2020·Twitter Media Studio
80 Retweets 64 J'aime
"
Transcription ... démentèlement de la dde ...
entrepreneur, spécialiste des médias sociaux et du web social, enseignant dans la section Masters de l'Université de la Sorbonne CELSA ainsi qu'au Medialab de Sciences Po.
... le web est devenu un outil de surveillance ... Le développement de la reconnaissance faciale, couplée à un contexte sécuritaire et à une ignorance coupable des citoyens, nous conduit droit dans une société privative de liberté. Les caméras installées dans les grandes villes, ces fameuses « caméras intelligentes » censées assurer une protection, seront bientôt capables de nous verbaliser automatiquement au moindre mégot jeté ou passage piéton non respecté. Le programme européen INDECT réuni toutes les données des caméras européennes qui sont collectées par une dizaine d’universités du continent…
Ces Big Data permettront d’améliorer le fonctionnement de la reconnaissance faciale. Concrètement, c’est l’oeil de l’Etat. A terme, 100% de l’espace public sera contrôlé. C’est Big Brother au sens propre. Le but est d’avoir un algorithme prédictif, capable de vous dire que dans tel pâté de maisons il y a plus de risques de se passer un faits-divers. Cela existe déjà dans plusieurs villes américaines : les tournées des flics sont organisées en fonction des zones où la probabilité criminelles est plus élevée. C’est le même genre de technologies qui permet à Uber de placer sa flotte au bon endroit à Paris : il y a cinq fois moins d’Uber que de taxis dans dans la capitale, pourtant, le temps d’attente est le même.
...
campagne de Donald Trump, qui a basculé grâce à la technologie de la société Cambridge Analytica (SLC) ...
...
je résume : vous avez d’un côté une fachosphère puissante et compétente sur le web et, de l’autre, une technologie comme SLC, capable de cibler des internautes et d’orienter leur vote, qui est « aux mains », d’hommes d’affaires populistes acquis à la cause du RN… Voilà pourquoi je pense qu’en 2022, ou en 2027, Le RN a des chances de l’emporter. Je ne suis pas très optimiste sur ces questions, c’est vrai. Ca fatigue un peu mon entourage d'ailleurs (rire). La lueur d’espoir passe par un sursaut citoyen : il faut espérer que ces privations de libertés finissent par réveiller les consciences !
Le bénévolat est une activité non rétribuée et librement choisie qui s’exerce en général au sein d’une institution sans but lucratif (ISBL) : association, ONG, syndicat ou structure publique.
...
le « Guide du bénévolat » https://www.associations.gouv.fr/IMG/pdf/guide_du_benevolat.pdf liste de nombreuses raisons pour une association de valoriser son bénévolat (lire p. 22), que le site Associathèque résume ainsi :
- démontrer, par la valorisation d’apports importants, l’autofinancement d’une partie de l’activité, le financement public se trouvant de fait atténué ;
- souligner le dynamisme d’une association en mettant en évidence sa capacité à mobiliser des bénévoles et des prestations gratuites en nature ;
- évaluer le poids financier du bénévolat, des dons et services en nature ;
- identifier la dépendance au bénévolat, et en cas de diminution de cette aide, évaluer le besoin de financement supplémentaire.
...
valoriser le bénévolat pose avant tout des problèmes politiques...
les États sont gérés de plus en plus comme des entreprises ... la « Loi Travail » (dite aussi « Loi El Khomri ») de 2016 précise — parmi plein d’autres choses — le contenu du Compte Personnel d’Activité (CPA). Il comprendra à la fois le Compte Personnel de Formation (CPF), le compte pénibilité ainsi qu’un futur Compte d’Engagement Citoyen (CEC) qui permettra de bénéficier d’heures de formation en cas de volontariat ou de bénévolat, notamment pour les fonctions de direction d’association ou d’encadrement de bénévoles. ... pose le problème de la valeur d’une action bénévole, et celui de la marchandisation de la société
...
Le problème de la surveillance étatique
... des formes de répressions très diverses (procès bâillon, violences policières, baisse de subventions, etc.) ...
....
Laurent Costy, alias Provençal le Gaulois, présente comment la contribution collégiale autour d’un Commun a donné naissance à Bénévalibre https://benevalibre.org/ (à coups de table ronde).
Les géants de la Silicon Valley – Google, Apple, Facebook, Amazon, et Microsoft – sont confrontés depuis quelques mois à des grèves et des pétitions émanant de leurs propres salariés, à des appels au démantèlement lancés par des élus du Congrès, à des amendes en cascade dans plusieurs pays… Certains se prennent à rêver de la « fin » des Gafam.
...
Un « mouvement social » inédit chez les cols blancs
... tentatives de syndicalisation. La Tech Workers Coalition https://techworkerscoalition.org/ veut par exemple fédérer cadres et employés au sein d’un même collectif.
...
L’arrivée au pouvoir de Donald Trump a marqué une première rupture. Sa politique anti-immigrés a heurté la Silicon Valley et son armée d’ingénieurs d’origine étrangère. « Cela a été un choc moral, assure Olivier Alexandre. Ces gens qui s’intéressaient peu à la politique nationale ont été confrontés à ses dures réalités : certains se sont retrouvés expulsés. » Par ailleurs, les scandales impliquant les géants de la tech (comme Cambridge Analytica) ont mis à mal l’idéalisme de salariés convaincus d’œuvrer au bien de l’humanité
...
Il faudrait que cette révolte de l’intérieur soit épaulée par l’ensemble de la société civile, c’est-à-dire par les utilisateurs des Gafam. Et que les États jouent, enfin, leur rôle ! »
Menaces de régulations étatiques
...
L’urgence de développer et s’approprier des alternatives aux Gafam
Historien des sciences et acteur du logiciel libre, Christophe Masutti réclame d’agir sans attendre ... inscrire dans les appels d’offre la préférence pour des logiciels libres et/ou en open source (dont le code source est ouvert). » ... pour une révolution culturelle : « Nous avons besoin d’une culture du numérique qui soit suffisamment mature dans la population pour ne plus dépendre de services qui font un usage déloyal des données et conforment les usages. Ce qu’on appelle le capitalisme de surveillance, au-delà de l’asservissement économique, crée aussi une dépendance numérique. » ... pour les militants du numérique, démanteler les géants de la Silicon Valley ne suffira pas. L’émancipation des utilisateurs suppose l’essor des alternatives aux Gafam : réseaux sociaux décentralisés, logiciels libres, ou encore moteurs de recherche respectueux de la vie privée. Pour la plupart, ces alternatives existent déjà. il reste à les promouvoir.
Alexis Moreau
Tags Multinationales Surveillance et biométrie
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En novembre, la France veut lancer son dispositif ALICEM de reconnaissance faciale pour accéder eux services publics en ligne. Pour la Quadrature du net, mais aussi la CNIL, ce dispositif n’est pas compatible avec le règlement général sur les données personnelles. Nos libertés sont-elles en danger ? Martin Drago, juriste et membre de la Quadrature du Net, est l’invité de #LaMidinale.
http://www.regards.fr
VERBATIM
Sur l’usage des technologies à reconnaissance faciale
« Il y en a déjà dans les aéroports et l y a eu une expérience lors du carnaval de Nice pendant trois jours - première expérimentation de reconnaissance faciale sur la voie publique ! La police peut accéder et faire de la reconnaissance faciale avec un fichier… et il y a cette expérimentation dans les lycées qui arrive. »
« Ce qui a motivé notre recours, c’est qu’il faut commencer à réfléchir à l’interdiction, voire à un moratoire sur le développement de cette technologie. »
Sur le projet ALICEM qui pourrait se déployer dès novembre en France
« ALICEM n’est pas une expérimentation, c’est un dispositif finalisé. »
« ALICEM sert à créer une identité numérique sur Internet pour accéder à certains services publics (…) et quand vous voulez créer cette identité numérique, vous êtes obligé de passer par un dispositif de reconnaissance faciale. »
« Pour l’instant, ça n’est que pour les gens qui disposent d’un téléphone Androïd et un passeport biométrique : il faut scanner avec le téléphone la puce du passeport biométrique et ensuite il faut prendre une vidéo de soi. »
« Le problème, c’est que le gouvernement nous explique que pour le faire, on a le consentement des gens (…), ce qui n’est pas le cas parce que vous êtes obligé de passer par un dispositif de reconnaissance faciale. »
Sur les dérives possibles du dispositif
« Le problème, c’est ce que veut faire le gouvernement des données liées à la reconnaissance faciale : le gouvernement ne respecte pas le RGPD [règlement général sur les données personnelles] sur cette notion de “consentement libre” car on ne peut pas contraindre les gens à utiliser leurs données personnelles. »
« Il y a le discours du gouvernement, notamment celui de Christophe Castaner qui fait le lien entre la haine, l’anonymat en ligne et le dispositif ALICEM. »
« Aujourd’hui, ALICEM n’est pas encore obligatoire pour tout le monde mais le risque c’est : que se passe-t-il demain ? »
« Avec ALICEM, la CNIL dit que le gouvernement ne respecter par le RGPD. Le gouvernement n’en a pas tenu compte et a publié le décret d’application ce qui nous a motivés à l’attaquer. »
Sur les libertés individuelles
« La reconnaissance faciale, telle qu’elle est voulue, c’est l’outil final de reconnaissance et de surveillance de masse dans la rue. »
« Contrairement l’ADN ou les empreintes, on sait quand on vous les prend. S’agissant du visage, on ne sait pas quand une caméra va vous repérer ou vous identifier. »
« C’est un dispositif qui peut être partout dans la rue et c’est une possibilité notamment dans le cadre des Jeux Olympiques de 2024 que le gouvernement voudrait mettre en place. »
« Ce dispositif a un effet énorme sur les libertés d’aller et venir, sur notre vie privée et aussi sur notre liberté d’expression et de manifester : si vous savez qu’en allant manifester, vous aller être identifié, vous n’allez peut-être pas manifester de la même façon. »
« Cette technologie est un normalisme : elle existe déjà sur certains téléphone portable et si vous l’utilisez pour accéder aux services publics ou pour entrer dans votre établissement scolaire, ça normalise la technologie et quand ça va arriver dans l’espace public, vous n’allez plus tellement réfléchir aux dangers pour les libertés. »
Sur l’acceptation sociale de cette technologie face à l’insécurité
« Le gouvernement va utiliser l’argument de la peur et du terrorisme pour pousser ces technologies. »
« On parle de reconnaissance faciale mais il y existe aussi une assemblée de nouveaux outils, de nouvelles technologies de surveillance qui se développent, comme la vidéo de surveillance intelligente - qui va repérer certains comportements dans la foule - ou des micros - comme à Saint-Etienne qui vont repérer certains bruits. »
« On a lancé le mouvement Technopolis qui permet de se renseigner, de bien comprendre ces technologies, de les analyser, de voir les dangers sur les libertés. »
« C’est pas parce qu’on est frappé par un attentat qu’on a envie d’avoir ces technologies. »
Sur le modèle chinois
« Il ne faut pas faire la comparaison avec le modèle chinois parce qu’en France, il se passe déjà des choses assez graves : la vidéo surveillance intelligente a déjà lieu à Valenciennes et à Toulouse. La reconnaissance faciale ainsi que des micros sont déjà en place dans certaines rues. »
« On a tendance à dire qu’en France, on n’en est pas encore comme en Chine. Alors que si, en France, il se passe des choses très graves. »
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Comment vivre dans des villes privatisées, où notre attention est contrôlée et sollicitée en permanence, et nos corps pistés à chaque instant ? Le dernier roman d’Alain Damasio, dont l’action se déroule en 2040, explore ce monde possible, avec justesse, de manière sensible et réaliste. Il nous invite à sortir d’urgence de nos « techno-cocons », à expérimenter de nouvelles manières d’être au monde et de résister, pour reprendre le contrôle sur nos vies. Attention, entretien décapant.
Photo (une) : Alain Damasio en visite sur la Zad de à Notre-Dame-des-Landes, dans l’ancienne bibliothèque du Taslu, celle qui était accessible aux handicapés / © ValK
2040, en France. Dans une société ultra-libérale où les villes ont été rachetées par des multinationales, où l’attention de chacun est sans cesse captée et sollicitée au risque de rendre fou, on découvre l’existence des Furtifs, des créatures à la vitalité hors norme, qui vivent dans l’angle mort de la vision humaine. Toujours en métamorphose, elles métabolisent les éléments sur leur passage, transformant l’espace dans lequel elles vivent – et les gens qui croisent leur route. Dans ce monde qui ressemble au nôtre dans ce qu’il peut produire de pire, Lorca Varèse, sociologue pour communes autogérées, et sa femme Sahar, proferrante dans la rue pour les enfants que l’éducation nationale a abandonné, partent à la recherche de leur fille disparue, et à la rencontre de ces créatures.
Avec Les Furtifs (La Volte, 2019), Alain Damasio signe une critique fine et acerbe du capitalisme cognitif, de notre capacité d’auto-aliénation, du confort de nos techno-cocons où l’on se sent si protégés. Avec un langage créatif qui se renouvelle sans cesse, il trace des lignes de fuite possibles, des modes de résistance, dans une grande fresque magique, magnifique et émouvante, qui invite à changer radicalement notre regard sur le monde et sur le vivant.
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Basta ! : Que pourraient incarner ces drôles de créatures, les « Furtifs », dans la société d’aujourd’hui ?
Alain Damasio : Ce sont des poches de liberté, des brèches dans un monde de plus en plus contrôlé, pas seulement par les multinationales ou les gouvernements, mais aussi par nous-mêmes : un père demandant à sa fille d’être « ami » sur Facebook pour voir ce qu’elle y poste, un enfant qui regarde l’historique de navigation de ses parents, un patron employant un hacker pour regarder quel salarié il embauche, ou réciproquement le salarié qui « googlise » le futur patron avant un entretien d’embauche… Nous sommes tous dans ces logiques de panoptique, où nous essayons d’avoir un maximum d’informations.
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Le philosophe Byung-Chul Han l’explique très bien : le stade avancé du pouvoir libéral actuel, c’est de permettre aux gens de maximiser leur auto-aliénation. L’aérodynamique du pouvoir est géniale : les gens viennent eux-mêmes prendre dans l’armurerie proposée par les GAFA.
... Bernard Stiegler, quand il parle des psychopouvoirs ... Lorsque les gens vivent un manque affectif et émotionnel, cela génère des forces réactives assez mauvaises. Le transhumanisme vient se connecter à cela, comme toutes les religions avant lui. C’est un mouvement para-religieux très fort ... la prophétie, le moment où les machines vont faire advenir l’intelligence artificielle (IA) ... Le mythe de « l’IA toute-puissante » vient répondre à un bordel que nous avons créé : aujourd’hui, la technostructure est tellement dense que personne ne comprend ce que font réellement les IA, même ceux qui en créent la boîte noire. Et aucun être humain n’est évidemment capable de traiter les données du « big data ». On crée des systèmes qui échappent complètement à l’être humain, que personne n’arrive à maîtriser. C’est une dépossession. Une fois que ça a bien purulé et bien enflé, qu’on est noyé sous tout ça, intervient le mythe. Les mythes sont des symptômes.
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comprendre comment le vivant s’interconnecte et comment nous sommes en symbiose avec lui. C’est aussi renouer avec les « ancestralités animales », qui sont consubstantielles à ce que nous sommes, et communes à plein d’espèces.
L’humain est habité par des affects, des percepts et des concepts. ... Tout ce que je décris dans mon livre est déjà là, c’est simplement hypertrophié. ... rendre furtives nos existences
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Aujourd’hui, on est en « démocrature » – c’est-à-dire avec des éléments de démocratie et des éléments de dictature, mais globalement plutôt en démocratie
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Conseil pour le maintien des occupations (CMDO)
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Les Gilets Jaunes, heureusement, ont renouvelé le mode « manifestation », qui était complètement exsangue. Ne plus déposer les trajets de manifestation en préfecture pour les rendre imprévisibles pour la police, et investir les ronds-points, c’est un coup de génie, franchement ! C’est très intuitif : un rond-point est à la fois le carrefour de tout, et en même temps c’est un symbole de l’horreur des zones péri-urbaines. ... Acter qu’ils ne voulaient pas de représentants ... Je crois que la solution, c’est l’auto-organisation
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revenir à de l’action directe, assumer une part de violence et « d’irruptivité ». La limite, c’est la mort, car je défends le vivant. Mais, à tous ces gens qui vivent dans une espèce de forteresse absolue, il faut faire retrouver un sentiment de vulnérabilité, leur faire ressentir cette violence systémique qu’ils exercent du haut vers le bas et dont ils ne voient jamais le retour…
Je ne fais pas de la lutte violente une valeur en soi. C’est conjoncturel. Mais la négociation ne suffit pas, les manifs ne changent rien : on en est à X semaines de manif des Gilets jaunes, que faut-il faire ? Macron ne bougera pas d’un iota, il s’abrite derrière la Constitution. Pendant cinq ans, il va tout massacrer : les retraites, les hôpitaux, l’éducation. Il s’en fout.
Propos recueillis par Barnabé Binctin et Agnès Rousseaux
Tags Altermondialisme ; Politique ; Surveillance et biométrie ; ZAD
Ndlr :
- Pourquoi se priver de la "carte" politique élective s'il est acté que Macron ne bougera pas en s'appuyant sur la constitution ? Ne faut-il pas AU CONTRAIRE JOUER TOUTES NOS CARTES y compris l'élection et le changement de constitution ?
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