Auteur : entreleslignesentrelesmots
Catégories : Féminisme / Genre/ Rapports sociaux de sexe
Comme je l’ai signalé dans un précédent article (1), le couple est, pour les femmes, le lieu par excellence de relations sexuelles consenties mais non-désirées. D’après les recherches du sociologue (non-féministe) Jean-Claude Kaufmann (2) que je cite dans cet article, pratiquement toutes les femmes en couple ont dû consentir à des relations sexuelles non désirées, occasionnellement ou […]
[Résumé] Éolien, photovoltaïque et réseau électrique.
16 263 vues - 934 - 9 - 98,2 k abonnés
Dans cette vidéo, je regarde quelles sont les contraintes que la physique de l'électricité et du réseau électrique impose aux différents modes de production et en particulier aux moyens intermittents comme l'éolien ou le photovoltaïque. La variabilité subie de ces moyens de production rend leur intégration dans le réseau électrique difficile parce que, sur le réseau, il faut toujours que production et consommation électrique soient en équilibre. J'explique donc quelles sont les techniques qu'on peut utiliser pour intégrer plus de moyens intermittents et quels sont les limites de cette intégration.
Merci à @monsieur bidouille, une chaîne que je vous recommande fortement et notamment cette vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=mhZU6RWlyo0
Sources détaillées et informations complémentaires ici: https://www.lereveilleur.com/eolien%2C-photovoltaique-et-reseau-electrique/
Le texte est disponible ici:
hhttps://docs.google.com/document/d/18ORWu3hX2WyKr0pHfNU801_zL7hJiG1DAYdEm9uOu50/edit%3Fusp%3Dsharing
Merci à Nicolas Goldberg que vous pouvez suivre ici: https://twitter.com/GoldbergNic pour bénéficier de son expertise.
Merci à Emile Fulcheri (https://twitter.com/EmileFulcheri) qui a longuement échangé avec moi.
Merci à Thomas Auriel (https://twitter.com/Thomas_Auriel) qui m'a aidé à m'en sortir avec les données et produit l'excellent https://twitter.com/botelectricity.
Merci également à V. Mouy, N. Robin, F. Benoit et S. Lorant et surtout à Aurélien D., mon relecteur le plus fidèle et le plus efficace.
...
98 commentaires dont
"
Le Réveilleur il y a 5 mois
La partie 1 est ici: https://youtu.be/m5zl8NWMfWE i à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?2IRGrQ
et la partie 2 est là: https://youtu.be/uXrhrIw-mwk i à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?UDr5kw
"
Résumé/Transcription partielle :
...
intermittent, fatal et peu prévisible :
"peu prévisible" me semble discutable car les prévisions météos s'améliorent sans cesse et peuvent donc prévoir les vents et l'ensoleillement de mieux en mieux. D'ailleurs il le dit vers 21 mn
interconnexion des réseaux en europe
Couplage sectoriel
- hydrogène renouvelable
- batteries de véhicules
- piloter la consommation (effacement) notamment par réseaux intelligents, inertie thermique des bâtiments,
Autres moyens de production biomasse, solaire thermique à concentration,
Renforcement du réseau électrique
Inertie du réseau électrique
- énergie cinétique des alternateurs
- volants d'inertie
- électronique de puissance
Maintien de la tension sur le réseau (régulation)
- plus de ligne transfrontalières
Écrêtement
etc
Voir electricityMap.org
8 991 vues - 529 - 26
L'histoire est indispensable pour comprendre le présent : assurément... et voilà un lieu commun somme toute rassurant. Mais quelle(s) histoire(s), faite(s) par qui, et comment ? Y-a-t-il une manière neutre d'aborder le passé, ou plus recommandable que d'autres qui seraient trop orientées ou militantes ? Les historiens peuvent-ils s'ériger en arbitres des usages du passé – en particulier de ses usages ou instrumentalisations politiques ? Le savoir et l'érudition sont-ils en mesure de dire le dernier mot sur ce qui a eu lieu, et quelles seraient les conséquences de cette prétention ?
La pensée d'un philosophe du XIXe siècle, Friedrich Nietzsche (1844-1900), aide à poser ces problèmes très actuels. En 1874, dans sa deuxième "Considération inactuelle", intitulée "De l'utilité et des inconvénients de l'histoire pour la vie", Nietzsche mettait en évidence les enjeux cruciaux de la "science historique" et de notre rapport au passé. Pour nous en parler, "La grande H." reçoit Dorian Astor, philosophe, germaniste et spécialiste de Nietzsche.
Motion design Jaques Muller, montage Bérénice Sevestre.
Une émission de Julien Théry.
Pour en savoir plus
– D. Astor, Nietzsche, Biographies Gallimard, 2011
– D. Astor, Nietzsche. La détresse du présent, Folio, 2014
– D. Astor, Dictionnaire Nietzsche, Robert Laffont, 2017
– G. Colli, Après Nietzsche, trad. fr. L'éclat, 1987, rééd. 2000.
– G. Deleuze, Nietzsche, PUF, 1965, rééd. 1999
– G. Deleuze, Nietzsche et la philosophie, PUF, 4e éd. 1974
– M. Foucault, « Nietzsche, la généalogie, l'histoire », dans Hommage à Jean Hippolyte, PUF, 1971, p. 145-172, téléchargeable en ligne : https://www.unil.ch/files/live/sites/...
– M. Montinari, Friedrich Nietzsche, trad. fr. PUF, 2001.
– M. Perrot (dir.), L'impossible prison, Le Seuil, 1980
Clés : #Nietzsche #LaGrandeH
Catégorie Actualités et politique 105 commentaires
Transcription :
... histoire neutre, impartiale ? objectivité ? présuppose que l'histoire est une science ce qui n'est qu'une considération de l'histoire ... deux couples : la mémoire et l'oubli. la connaissance et l'action ... l'oubli permet des régénérations ... l'historien est un interprête ... neutre ... le constructivisme "nous ne connaissons que les objets que nous construisons" Les objets dépendent entièrement des structures de notre pensée. sujet / objet. ya des structures à priori avant tout rapport à l'expérience. sujet pensé en dehors. ... le christianisme et le vivant +++, le nihilisme
Cet article est publié dans le cadre du premier festival de la Revue française de gestion, « Finance, Stratégie, Gouvernance : 40 ans de Revue Française de Gestion » organisé le 17 novembre 2017 à l’IAE de Grenoble en partenariat avec le CERAG, The Conversation France et XERFI Canal Productions – Les auteurs du numéro spécial de la RFG « Concilier finance et management » publié en 2009 et coordonné par Michel Albouy, étaient invités à s’exprimer sur le thème : « Une décennie après la crise financière : quel regard, quelles évolutions… ?
...
le thème de l’exemplarité, qui figurait dans le titre de l’article alors que personne ou presque n’en parlait en 2009 pour discuter de la relation entre finance et stratégie, suscite aujourd’hui pas moins de 814 000 occurrences
...
La thèse défendue dans cet article peut se résumer sous la forme d’une équation simplifiée : I = C x M x E
...
L’étrange défaite de la stratégie et du management
Commençons par le I, pour « Incertitude »
...
L’incertitude, c’est le futur, dans sa dimension radicalement méconnaissable.
...
C pour « Calcul ». Puisque le calcul, ou plus exactement la rationalité calculatoire, est celle qui nous est la plus familière. Puisque c’est elle qui érige les mathématiques au rang de reine des sciences. Puisque c’est le calcul qui donne sa crédibilité à l’hypothèse d’efficience des marchés. Puisque la propriété, c’est sans doute moins ce « vol » cher à Pierre-Joseph Proudhon que le moyen de substituer aux passions potentiellement déchaînées le souci, d’abord, de la défense des intérêts (Hirschman, 1980).
...
posséder c’est aussi toujours un peu être possédé. Que l’échange marchand est bien fait d’une double dépossession, réciproque, entre un offreur et un demandeur puisque dans le cadre d’un marché les choses ne s’échangent pas, c’est la relation avec elles qui s’échangent. Par double transfert, et donc dépossession réciproque, de droits – ou titres – de propriété comme on peut le comprendre du fameux article « The problem of social cost » de Ronald Coase.
...
ceci ouvre la voie à toutes les arnaques et à tous les scandales : se sentir dépossédé sans avoir le sentiment d’avoir été dédommagé en retour fait le lit de la colère. Puis de la haine. Comme un sentiment qui s’impose lorsqu’on s’estime trahi. Ou volé. Ou violé. Surtout si les fauteurs ne sont ni retrouvés, ni sanctionnés.
...
en termes strictement économiques : la confiance, c’est le terreau sur lequel s’ensemencent les calculs des agents. Elle procède donc d’une dimension exogène aux calculs, puisqu’elle est une institution.
...
Avec les forces de Porter par exemple et les appétits pour la marge et sa capture ; ou encore – surtout – avec le fameux conflit potentiel entre les mandants et les mandataires, les actionnaires et les dirigeants, cher à la théorie positive de l’agence.
...
Voilà pourquoi Jensen (2001) a pu défendre avec la force de conviction qu’on lui connaît, en s’appuyant sur la dynamique calculatoire (Ressourceful Evaluative Maximizing Model), que la maximisation de la création de valeur pour l’actionnaire devait être l’objectif unique de l’entreprise. Une vision largement relayée par nombre de dirigeants en pratique, puisqu’elle organisait aussi mécaniquement… l’explosion de leur rémunération. Au risque de la disparition même du besoin de gestion (Denis, 2008).
LOVE/HATE. r2hox/Visual Hunt, CC BY-SA
La tension LOVE/HATE au principe d’une véritable théorie stratégique
L’article publié en 2009 dans la RFG traitait indirectement du fait que les théories dites « contractuelles de la firme », dès lors qu’elles sont toutes empreintes dans leurs gènes de l’imaginaire économique, sont bel et bien des théories du soupçon, de la défiance, du HATE.
...
Il ne faut en effet jamais sous-estimer combien nos sciences du management restent imprégnées du contexte culturel américain, et combien elles en sont aussi le véhicule de l’imaginaire idéologique comme cela a été rappelé à maintes reprises dans les pages de la RFG (Denis, Martinet, 2012).
Avec une conséquence directe : la passion de la compétition, l’ambition de la fortune restent le plus petit dénominateur commun d’une société toujours en proie au déchaînement de haine entre ses communautés. C’est là d’ailleurs qu’il faut chercher cette véritable passion pour le « légal » et le « rationnel » au sens de Max Weber, dans une société américaine qui a fait sienne la célébrissime formule de Samuel Colt : « God created Man and Samuel Colt made them equal »
...
la fin de l’Histoire était le signe que le C du Calcul transformait désormais de manière définitive le I de l’incertitude en R du Risque.
...
Comme si l’on touchait à un tabou insupportable, le M du « Mimétisme » a donc continué à rester largement l’impensé de la crise par le courant que l’on qualifie de « dominant », celui des théories contractuelles.
...
Dans un pays comme la France, ce refus de prendre en compte les dynamiques mimétiques rivales, les emballements, la façon dont les prix peuvent devenir « overvalued » et avec quelles conséquences (Jensen, 2005) trace désormais une distinction nette, entre économistes dits orthodoxes et ceux dits hétérodoxes. L’exubérance irrationnelle sous le poids des rivalités mimétiques et des désirs de monnaie a beau être toujours dénoncée (Orléan, 2009), ceci ne change rien dès lors qu’il paraît toujours rationnellement préférable d’avoir tort avec tout le monde plutôt que raison tout seul.
...
aucune des démonstrations de l’inefficience à court terme des marchés à l’occasion des crises ne semblait avoir raison de la passion pour le postulat de « l’efficience des marchés » (Jorion, 2006).
La rivalité mimétique est pourtant d’évidence pour un professeur de gestion.
...
l’entreprise c’est d’abord un acte créateur et en ce sens, aussi, une famille (Denis, 2014).
Famille et exemplarité : inverser la vapeur épistémologique et théorique
...
une conviction épistémologique profonde, était la suivante : et si nous renversions, nous, professeurs de sciences de gestion, la vapeur ? Les phénomènes mimétiques sont d’une telle évidence empirique, ils ont été si bien théorisés en économie mais aussi en sociologie et même en gestion, qu’ils peuvent et doivent renseigner l’exercice de la raison managériale et stratégique.
...
concentrons-nous plutôt sur le seul objectif épistémologique qui vaille pour les sciences du management : aider à concevoir mieux ex ante là où d’autres se donnent d’abord pour mission d’expliquer ex post (Martinet, 1997, 2009).
Focaliser sur ce qui fait tenir ensemble la « famille » plutôt que sur les motifs – technologiques, économiques, politiques, sociétaux… – qui pourraient conduire les parties à ne se réunir que pendant un temps a priori donné et en envisageant toujours cette relation comme potentiellement à termes échus, voilà le sens du renversement de vapeur que proposait l’article de 2009.
...
l’aspiration au LOVE continue de diriger le monde. Un LOVE qui, bien sûr, peut toujours finir par dégénérer en HATE.
...
la famille n’est pas l’espace de la liberté, puisqu’elle est précisément le lieu de son abolition.
...
Avec cette famille comme lieu de dons/contre-dons perpétuellement recommencés s’est imposée l’idée d’une nécessité de remettre l’exemplarité au cœur du management, de la stratégie et même de la finance. « Montrer l’exemple », « donner l’exemple », « prendre exemple sur »… Si ce terme s’est imposé dans l’actualité et le vocabulaire politique avec une force irrésistible depuis la période 2010-2012, c’est non sans une pointe de satisfaction que je constate donc que le E de l’Exemplarité aura été introduit dans les pages de la RFG dès… 2009 ! Ce « E » qui constituait, pour moi, la variable manquante de l’équation stratégique, pour ne pas dire politique.
Introduire l’exemplarité permettait de rappeler combien la matrice d’Ansoff retrouve de la vigueur si on la voit comme une invitation à scénariser quatre « exemples » de vecteurs de croissance pour mieux ouvrir et concevoir des futurs possibles
...
l’articulation avec les travaux les plus récents en gouvernance d’entreprise portant sur l’héroïne managériale, l’overvalued equity ou encore l’intégrité. Il allait aussi plus loin.
L’abus de confiance, trou noir juridico-managérial à repenser
La crise ... son paroxysme le 15 septembre 2008 avec la chute de Lehman Brothers, allait de pair avec cette ritournelle : nous étions sur le point de revivre l’exemple des années 1930.
...
En conclusion, l’article RFG de 2009 s’interrogeait quant au fait de savoir si la prochaine crise ne serait pas pire, faute peut-être d’avoir su oublier l’exemple de 1929…
il n’y a pas meilleure valeur qu’une bonne information...
comment a-t-on pu réussir cette performance qu’une crise d’une telle ampleur que celle de 2007-2008 ne conduise finalement aucun coupable en prison ?
...
nécessité d’une requalification jurisprudentielle du chef d’abus de confiance (Denis, 2010a ; 2010b)
...
le juge n’est pas habilité à se prononcer sur la qualité des choix d’exploitation… Or, si l’on part du principe que l’incertitude (I) ne saurait être pensée – au XXIe siècle pas davantage qu’au XXe – sans la confiance, alors le calcul économique (C), seul, ne suffit plus. Parce que la confiance procède d’un processus endogène et non exogène. Elle suppose dès lors une compréhension des dynamiques mimétiques et de légitimité à l’œuvre (M). Elle requiert aussi un droit dynamique, apte à construire des jurisprudences exemplaires, au risque sinon de constater ex post la multiplication des scandales de dopage sans parvenir à jamais en sanctionner un et a fortiori à en prévenir d’autres.
...
aboutissant à un arrêt de la cour d’appel de Versailles le 23 novembre 2016 qui a statué de manière très sévère sur la qualité des choix d’exploitation de l’entreprise Société Générale sur la période 2005–2008 constitue une source de profonde satisfaction.
...
comment, des travaux de recherche que l’on critique si souvent pour leur absence d’utilité peuvent potentiellement ramener quelques milliards dans les poches du budget national.
...
rappeler que dans nos sociétés managériales, les professeurs de « garagisme » (Denis, 2013) doivent désormais oser jouer le rôle qui aurait dû être le leur depuis bien longtemps si les inerties cognitives de nos institutions n’étaient ce qu’elles sont. A savoir, ni plus ni moins, que le premier.
Clés : management stratégie incertitude crise économique sciences de gestion crise financière risque
ndlr :
ago-antagonisme pas explicité ? ACT
Dire que la terre est une planète humaine devient chaque jour plus vrai. Les humains sont le produit de la Terre, et la Terre est à son tour le produit des humains. C’est ce que de nombreux experts en géoscience expriment quand ils déclarent que la Terre est entrée dans une nouvelle ère géologique: l’Anthropocène, l’âge des humains.
...
Accélérer seulement le découplage ne suffira pas à garantir plus de nature sauvage. Encore faut-il une politique de conservation, et un mouvement en faveur des régions sauvages, qui exigent plus de nature sauvage pour des motifs esthétiques et spirituels. Conjointement au découplage des besoins matériels des humains avec la nature, établir un engagement durable pour préserver les régions sauvages, la biodiversité, et une mosaïque de beaux paysages, nécessitera de créer un lien émotionnel plus profond avec ceux-ci.
- Nous affirmons que les humains ont le besoin et la capacité de conduire un découplage accéléré, volontaire, et conscient. Le progrès technologique n’est pas inévitable. Découpler les impacts environnementaux de la production économique, ce n’est pas juste une affaire d’innovation orientée par le marché et d’une réponse efficace à la pénurie. La longue histoire de la transformation humaine des environnements naturels à travers la technologie a commencé bien avant que n’existe un marché ou un signal de prix. Grâce à l’accroissement de la demande, à la pénurie, à l’inspiration, et aux heureux hasards, les humains ont remodelé le monde depuis des millénaires.
Les solutions technologiques aux problèmes environnementaux doivent également être considérées dans un contexte social, économique et politique plus large. Nous pensons contreproductif, pour des nations comme l’Allemagne ou le Japon, et des états comme la Californie, de fermer leurs centrales nucléaires, d’accroître la consommation en carbone de leurs secteurs énergétiques, et de lier leurs économies aux combustibles fossiles et à la biomasse. Toutefois, ces exemples soulignent clairement que les choix technologiques ne seront pas déterminés par des organismes internationaux lointains, mais plutôt par les cultures et les institutions locales.
Les processus de modernisation sont loin d’être achevés, même dans les économies les plus avancés. La consommation des biens matériels vient juste d’atteindre son pic dans les sociétés les plus riches. Le découplage du bien-être humain avec les impacts environnementaux va demander un engagement durable dans le progrès technologique et une adaptation continue des institutions sociales, économiques et politiques, en accompagnement de ces changements.
Accélérer les progrès technologiques demandera la participation active du secteur privé, des entrepreneurs, de la société civile, et de l’état. Tout en rejetant les fausses planifications des années 50, nous continuons à souhaiter un rôle fort des pouvoirs publics, pour faire face aux problèmes environnementaux et accélérer l’innovation technologique, particulièrement la recherche pour développer des technologies meilleures, les subventions et autres mesures pour les aider à intégrer le marché, et les règlementations qui atténuent les dangers environnementaux. Une collaboration internationale autour de l’innovation et des transferts technologiques est indispensable dans les domaines de l’agriculture et de l’énergie.
- Nous offrons ce manifeste, convaincus que la prospérité de l’humanité et une planète écologiquement dynamique sont, non seulement possibles, mais aussi inséparables l’une de l’autre. En nous engageant dans les processus réels, déjà en cours, qui ont commencé à découpler le bien-être humain de la destruction de l’environnement, nous affirmons croire qu’un tel futur peut être réalisé. Ce faisant, nous affirmons une vision optimiste des capacités humaines et du futur.
Notre espoir est que ce manifeste puisse contribuer à améliorer la qualité et la teneur du dialogue sur la manière de protéger l’environnement au XXIe siècle. Trop souvent, les discussions ont été dominées par les extrêmes, et proies au dogmatisme qui, à son tour, alimente l’intolérance. Nous accordons de la valeur aux principes libéraux de la démocratie, de la tolérance, et du pluralisme pour eux-mêmes, en même temps que nous affirmons qu’ils sont aussi les clés pour réaliser un remarquable Anthropocène. Nous souhaitons que ce manifeste face avancer le dialogue sur la meilleure façon d’établir une dignité humaine universelle, sur une planète faite de biodiversité et de prospérité.
Traduit par John Laurie, un ingénieur britannique qui vit et travaille en France. Son blog http://energieduthorium.fr, à destination des francophones, donne informations et actualités sur la fission liquide et le thorium.
fait avec Powered by Squarespace
NDLR :
Site Multilingues modèle ? non car seul le manifesto multilingues, tout le reste est en anglais cf http://www.ecomodernism.org/responses/
que des anglosaxons ?!
Bâtissons ensemble un Internet libre, neutre et décentralisé
Auto-Hébergement
simple boîtier VPN couplé à un serveur - créer un tunnel - serveur nomade - dissident politique, journaliste, qui souhaiterait se protéger des dérives sécuritaires