Françoise Dolto, en septembre 1981. ©Getty - Louis MONIER
Françoise Dolto, l'enfant est un sujet - Samedi 17 août 2024 (première diffusion le vendredi 5 juillet 2024)
Femmes d'exception
Provenant du podcast Femmes d'exception
Françoise Dolto se sentait en sécurité avec les enfants qui nourrissaient sa théorie de concepts nouveaux, comme l’image inconsciente du corps, les stades du développement infantile, etc. Elle avait de l’intuition, du savoir-faire et de la clairvoyance. De l’assurance aussi.
Née en 1908, issue d’un milieu bourgeois, Françoise sera la quatrième d’une tribu qui comptera six enfants. Le père donne à ses enfants une éducation catholique et progressiste, la mère, traditionaliste, enseigne très vite à ses filles qu’elles sont destinées à être épouses puis mères et à demeurer au foyer, seul territoire qui leur soit autorisé. Françoise ne s'y laissera pas contraindre.
Françoise, très jeune, veut aider les autres. Ses frères se moquent d’elle. Elle est non seulement imaginative mais aussi créative : elle se souvient de ses rêves et en fait des scénarios, elle fabrique un poste à galène toute seule, et apprend à toute vitesse. Pour faire des études de médecine, sa mère lui met des bâtons dans les roues. Cette dernière ne cessera de la rejeter. Mais Françoise Dolto va tout de même y parvenir. Elle choisit pour son externat de s’occuper d’enfants parce que cela la passionne. Elle veut faire de la médecine pour tous les enfants sans se restreindre aux cas officiellement psychiatriques. Appréciée de ses collègues – qui ne comprennent pas toujours pourquoi elle parle aux enfants comme à des adultes –, elle passe brillamment sa thèse.
Voir l'enfant comme un sujet
La psychanalyse d’enfants est quasiment inexistante en France et elle va pouvoir naître et s’implanter grâce à trois femmes : Sophie Morgenstern, Jenny Aubry Roudinesco et Françoise Dolto. Après Anna Freud et Melanie Klein, elles vont inventer une manière de soigner les enfants malades par de nouvelles techniques mais aussi une façon révolutionnaire de voir l’enfant. Françoise Dolto s’illustrera dans cette révolution fondamentale de nos mœurs : voir l’enfant comme un sujet et ce, dès et même avant sa naissance.
Françoise Dolto est celle qui deviendra l’inventrice d’une nouvelle conception de l’enfant, qui le sortira des limbes de l’infériorité pour en faire un sujet plein et entier, celle qui, quand elle commença à exercer son métier à l’hôpital, aimait recevoir et parler longtemps aux enfants – ce que ses collègues ne comprenaient pas en l’appelant entre eux « la fofolle », celle qui se révèlera être une révolutionnaire de la compréhension entre parents-enfants, restera toujours fidèle et prodigieusement habitée par sa propre enfance.
Dolto veut permettre à un enfant d’être ce qu’il est, qu’il puisse s’accomplir. Et s’il est malade psychologiquement, d’en comprendre les racines en nouant un dialogue – qui peut aussi ne pas passer par des mots – avec lui. Confiance, temps, modestie, cheminement. Elle avance pas à pas et il suffit de lire le compte rendu de séances avec elle pour être admiratif de sa perspicacité, de sa douceur, de son intuition.
Elle est la première, par exemple, à mettre en place le dessin comme mode de communication avec l’enfant. Elle lui dit : "Fais-moi un beau dessin, un dessin qui te fait plaisir, pas un dessin pour l’école." Elle n’explique jamais à l’enfant ce que peut vouloir signifier son dessin mais établit une communication à partir du dessin et l’invite dans une aventure à deux cathartique et donc créative où l’enfant reprend le pouvoir et a accès à son désir. Pour elle, l’enfant est partout dans son dessin qui se révèle être bien souvent un autoportrait inconscient.
Françoise Dolto, mère de trois enfants, ne cessera jamais de travailler et ne séparera pas son rôle de mère de celui de thérapeute pour les enfants. Au contraire, ces deux fonctions se complèteront et nourriront ses réflexions.
-> Pour en savoir plus, écoutez cet épisode de Femmes d'exception...
BIBLIOGRAPHIE
- Les Voix de l’enfance. Œuvres choisies, de Françoise Dolto, édité par Martine Bacherich avec Catherine Dolto et Colline Faure-Poirée, Gallimard, « Quarto »
- Lorsque l'enfant paraît, de Françoise Dolto, Le Seuil
- La cause des enfants, de Françoise Dolto, Pocket
- La cause des adolescents, de F. Dolto, Pocket
ÉQUIPE Production : Laure Adler Réalisation : Flora Bernard Mixage : Basile Beaucaire et Cédric Diallo Attachée de production : Emmanuelle Fournier Coordination : Fanny Bohuon
Clés : Société Bien-être Éducation Psychologie Enfance Françoise Dolto
Après le colonialisme, face au racisme : le projet politique de la psychanalyse | Livio Boni, Sophie Mendelsohn - 4 août 2024 - 11H25 / Par Julien Théry - On s'autorise à penser | Le Média
En partant de la controverse entre le psychanalyste Octave Mannoni d'un côté, Franz Fanon et Aimé Césaire de l'autre, au sujet d'un livre publié par le premier en 1948, "Prospero et Caliban. Psychologie de la colonisation", Livio Boni et Sophie Mendelsohn évoquent la façon dont les mondes non-occidentaux ont été transformés par la problématique freudienne, mais l'ont aussi transformée en retour. Ils en viennent aussi, en partant d'une prophétie de Jacques Lacan au début des années 1970 selon laquelle "le racisme a bien de l'avenir", à réfléchir aux ressorts qui sous-tendent le succès actuel du Rassemblement National et de ses idées.
La psychanalyse n’a pas toujours bonne presse, en particulier à gauche de la gauche. On lui reproche la tendance de beaucoup de psychanalystes à se faire les défenseurs de l’ordre symbolique et à prendre ainsi parti pour le conservatisme patriarcal et post-colonial. Pourtant la psychanalyse a longtemps eu, dès l’œuvre et la pratique de Freud au début du XXe siècle, une forte dimension subversive.
Les deux psychanalystes invités de Julien Théry pour ce nouvel épisode d'"On s'autorise à penser" la considèrent fondamentalement comme investie d'un projet politique. C'est l'objet, selon deux approches bien distinctes, de leurs livres récents, d'une part "La vie psychique du racisme. L'empire du démenti", texte d'intervention publié en 2021, et d'autre part "Psychanalyse du reste du monde. Géo-histoire d'une subversion", somme collective parue en 2023. Ces ouvrages sont issus des travaux du Collectif de Pantin, dont l'objectif, depuis 2018, est de "questionner l’incidence de la race dans l’exercice psychanalytique".
En partant de la controverse entre le psychanalyste Octave Mannoni d'un côté, Franz Fanon et Aimé Césaire de l'autre, au sujet d'un livre publié par le premier en 1948, "Prospero et Caliban. Psychologie de la colonisation", Livio Boni et Sophie Mendelsohn évoquent la façon dont les mondes non-occidentaux ont été transformés par la problématique freudienne, mais l'ont aussi transformée en retour. Ils en viennent aussi, en partant d'une prophétie de Jacques Lacan au début des années 1970 selon laquelle "le racisme a bien de l'avenir", à réfléchir aux ressorts qui sous-tendent le succès actuel du Rassemblement National et de ses idées.
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Tr.: ... psychanalyse politique ... clinique ... inconscient ... on est entre les deux tours de ces législatives ... l'idée du un, l'idée de dieu, homogénéité ... néofascisme ... micro-fascisme de Deleuse, l'amour de l'autorité, une jouissance située ... défaire idéal autorité unité propre ... hétérogène ...
Ndlr : quels sont les ressorts qui sous-tendent le succès actuel du Rassemblement National et de ses idées ? Ce n'est pas clair pour moi. Approfondir ACT
Laïcité et spiritualité en psychanalyse ©Getty - FANATIC STUDIO / GARY WATERS
Laïcité et spiritualité en psychanalyse - Dimanche 31 mars 2024 / L'inconscient
55:38
Quels sont les rapports entre la théorie psychanalytique et divers aspects de la spiritualité et de la laïcité ? Ces questions font débat au sein de la psychanalyse depuis l’origine avec Freud qui s’en est expliqué dans de nombreux ouvrages tout comme d'un autre point de vue avec Françoise Dolto.
Avec Jean-Pierre Winter Psychanalyste et écrivain
De son abondante correspondance et échanges avec le Pasteur suisse protestant Pfister, Freud a écrit un livre traitant frontalement de ces questions et qu’il a baptisé : « L’avenir d’une illusion ». Dans cet ouvrage, après avoir remarqué que « la voie de l’intellect est basse, mais elle ne s’arrête pas tant qu’on ne l’a pas entendue » il conclut : « Non, notre science n’est pas une illusion. Mais ce serait une illusion de croire que nous puissions trouver ailleurs ce qu’elle ne peut nous donner ». Manière de dire avec le poète Heine : « Nous abandonnons le ciel, aux anges et aux petits moineaux ». Une illusion est souvent la satisfaction, la réalisation de désirs très anciens parmi les plus pressants de l’humanité. On peut corriger ses erreurs, comme le fait la science, mais on ne peut pas grand-chose contre ses illusions qu’elles soient religieuses, politiques ou amoureuses. Toutefois, et cela peut paraitre contradictoire, Freud assigne à la psychanalyse la tâche de dessiller l’homme moderne pour qu’il se sépare de ses encombrantes croyances qu’il juge infantiles voire névrotiques. C’est son point de vue de savant athée mais pourtant une psychanalyste, pourtant rigoureusement freudienne, Françoise Dolto, envisage de considérer l’affaire autrement.
Le travail de Dolto, concernant plus sa spiritualité que ses croyances, s’appuie sur des exemples bibliques dont elle se sert comme de sujets fictifs qui représentent un certain état de la psyché, et de la psychologie humaine. C’est ainsi qu’elle évoquera le cas bien connu de Caïn et Abel dont Victor Hugo a fait un poème intitulé « La conscience » . Si je devais donner un titre à son interprétation, ce serait : « Mourir pour vivre » idée assez centrale de toute son œuvre. C’est une autre formulation tout aussi parlante que le concept de « castration symboligène » employé par elle pour décrire les différentes renonciations auxquelles on se soumet au cours de notre évolution psychique : renoncement au primat de la satisfaction orale, puis anale, puis totalement pulsionnelle. C’est une certaine forme de mort qui permet une relance du désir, de la vie, et cette notion de relance, dans sa spiritualité à elle, s’appuiera sur la notion de résurrection, sans la réduire à sa dimension essentiellement religieuse. Sa compréhension de la résurrection, c’est justement l’idée que les textes sur lesquels elle s’appuie offre le matériel nous permettant de penser ce que veut dire « mourir pour vivre », donc pour renaître autrement.
Clés : Société Bien-être Psychologie Religions – Spiritualité Psychanalyse Sigmund Freud Françoise Dolto
-> https://rf.proxycast.org/d733b1cb-d990-488a-93d9-7230e2a477cc/23498-13.03.2024-ITEMA_23676977-2024F49013S0091-22.mp3
La bioénergie ou analyse bioénergétique est un type particulier de psychanalyse issu de la tradition freudienne et qui entend traiter les problèmes physiques en même temps que les problèmes d’ordre psychologique. Elle postule que l’accumulation trop importante d' »énergie » dans le corps est à l’origine des pathologies physiques et psychologiques, dont les traces corporelles persistent sous la forme de « tensions » dans les tissus. La réduction des ces tensions par des techniques diverses (voir plus bas) permet la libération de l’énergie accumulée, ouvrant la voie à l’acceptation de soi et la guérison psychologique.
Naissance de la bioénergie
Alexander Lowen
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Les principes théoriques
- La notion de cuirasse
Cuirasse musculaire (ou corporelle) et cuirasse caractérielle ... On parle d' »unicité psychosomatique » - La fonction respiratoire.
La libération progressive des tensions musculaires passe nécessairement par un travail sur la fonction respiratoire. - La fonction de l’orgasme
L’orgasme est la clef du processus de libération des énergies. L’absence d’orgasme entraîne une accumulation d’énergie qui alimente névroses et réaction psychosomatiques.
Les outils et techniques
La typologie caractérielle
Lowen crée une classification des caractères en fonction de paramètres énergétiques (accumulation d’énergie), physiques et psychologiques (définitions empruntées au site http://psychiatriinfirmiere.free.fr)
... schizoïde ... oral ... psychopathe ... masochiste ... rigide ...
*La lecture du corps
Partant du principe que « le corps ment moins que les mots », le thérapeute observe le patient: allure, démarche, posture, attitude, toute information d’ordre physique qui peut renseigner celui-ci sur l’état de la personne.
Les positions de stress
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Notre avis
Validité scientifique
Comme nombre de psychothérapies d’origine freudienne et d' »obédience » new-age, l’analyse bioénergétique est le fruit d’observations plus ou moins empiriques. Décrits, définis, expliqués et transmis par leur inventeur, les principes thérapeutiques ne sont validés que par les praticiens et leurs clients
Le risque
Comme Mickael Tussier et Mathieu Cossu le précisent sur leur site « prevensectes », Lowen a récemment ajouté à son équation corps/psychisme la notion de spiritualité, qui constitue une véritable porte ouverte pour les sectes
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Références :
- Institut International d’Analyse Bioénergétique http://www.bioenergetic-therapy.com
- IIAB, site francophone http://www.analyse-bioenergetique.com
- Liste des thérapeutes francophones certifiés par l’IIAB
- Psychothérapies et dérives sectaires http://www.prevensectes.com/psycho.htm
- « Le New Age : son histoire, ses pratiques, ses arnaques » R. Marhic et E. Besnier, Le Castor Astral, 1999
Clés : Santé, thérapies alternatives et bien-être
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?QDOGWQ
Ndlr : comme le psychanalyste, choisir avec prudence son thérapeute.
Un mot, une insulte ou une injure peuvent avoir des effets de blessures, parfois anodines ou à l'inverse avoir des effets de gifles en plein visage, qui peuvent être douloureuses. Parfois le psychanalyste peut, lui aussi, infliger ces blessures, en les banalisant, en les majorant ou les minorant.
Avec Laurie Laufer Pyschanalyste
Et rendez-vous sur France Inter Dimanche 11 juin, à 15h, pour retrouver les réponses à vos questions de la psychanalyste.
Un patient dit avoir été traité de « petit gros » lorsqu’il était enfant, une expression qu’il entendait dans la cour d’école et que sa mère employait souvent ; ce signifiant, cette expression, lui « colle à la peau » dit-il. Une autre dit au sujet de l’analyste: « qu’il ne peut pas comprendre le langage de l’oppresseur parce qu’il est du côté de ceux qui dominent ». Une autre encore dit à quel point elle a été « insultée » par ses parents sans comprendre pourquoi. Un jeune homme dit qu’il n’a conscience de sa couleur de peau que lorsqu’on la lui rappelle violemment. Aujourd’hui il y a des mots génériques pour caractériser ces injures : racisme, sexisme, antisémitisme, homophobie, lesbophobie, transphobie, grossophobie, validisme, etc. L’injure, entendue par certains patients, a parfois des effets de traumatisme, d’effraction.
Laurie Laufer vous parle de mots qui peuvent être entendus, ressentis comme une violence, qui peuvent avoir un effet d’effraction, des mots que le sujet vit comme un traumatisme. On parle aujourd’hui, parfois, de psychotraumatisme – un mot, une expression, que d’ailleurs le psychanalyste peut lui-même employer sans en mesurer les effets.
Clés Bien-être Psychologie Psychanalyse
Dessin En interprétant un rêve, une parole ou un comportement du patient, le psychanalyste dévoile l’inconscient qui agit derrière ce rêve, cette parole ou ce comportement - Boris Zhitkov
Contrairement à la caricature de l’analyste distant et muet, la présence du psychanalyste est une présence active, focalisée sur le patient. Découvrez cet esprit de proximité et cette interaction par le biais du récit de trois analyses, de trois manières singulières d’intervenir dans les séances.
Avec Juan-David Nasio Psychiatre et psychanalyste
Lors des interventions du psychanalyste auprès du patient, il est plus juste et judicieux d’utiliser le terme « interprétations » à la place de « questions ». Mais qu’est-ce qu’une interprétation ? Une interprétation est une intervention du psychanalyste qui révèle au patient l’inconscient caché qui le fait souffrir. Par exemple en interprétant un rêve, une parole ou un comportement du patient, le psychanalyste dévoile l’inconscient qui agit derrière ce rêve, cette parole ou ce comportement.
Voici trois manières singulières d’interpréter au cours d’une cure.
Chacune d’elles porte un nom : la première, l’Interprétation allégorique dévoile l’inconscient en racontant au patient une allégorie de son malheur.
Ensuite nous avons l’Interprétation mimée parce qu’elle dévoile l’inconscient en parlant et en mimant une scène imaginaire, la scène qui est à l’origine du malheur du patient.
Et enfin la troisième modalité d’interprétation est appelée d’un nom un peu savant, la Prosopopée interprétative. Il s’agit une figure de rhétorique qui consiste à parler à la place d’une personne absente.
Clés : Bien-être Psychologie Psychanalyse
Pourquoi la sexualité peut parfois être un motif de tant de souffrance, de tant de tourments, de tant de paroles aussi ? Et que peut le psychanalyste lorsqu’il s’agit de sexualité dans la mesure où elle est une affaire qui a l’air d’être intime ?
Avec Laurie Laufer Pyschanalyste
📲 Cliquez ici pour poser vos questions via des notes vocales
📞 ou sur le répondeur au 01 56 40 64 04
Et rendez-vous sur France Inter Dimanche 16 avril, à 15h, pour retrouver les réponses de la psychanalyste.
« Je suis embarrassé par mes fantasmes et mes désirs bisexuels » dit un jeune homme ». « Je n'ai plus de sexualité depuis longtemps et je m’en porte très bien » exprime une patiente. Évoquer sa sexualité reste parfois tabou, parfois culpabilisant, et la demande faite au psychanalyste est celle de savoir si oui ou non il est normal de vivre telle ou telle sexualité. Par sexualité, l’on peut entendre les fantasmes, les désirs, les actes. De nouveaux mots qualifiant la sexualité apparaissent : pansexuel, allosexuel, métrosexuel, asexuel et d’autres encore.
Culpabilité, bizarrerie, tabou, secret d’alcôve, les affaires sexuelles sont parfois adressées avec gêne, et souvent avec l’inquiétude d’avoir une sexualité non « normale ».
On a l’habitude de faire un lien direct entre la sexualité et la psychanalyse. Dans une conférence intitulée « La vie sexuelle », Freud établissait la liste de toutes les pratiques sexuelles considérées à l’époque comme hors des normes sociales. Il décrivait là un champ phénoménal comme un autre et concluait ainsi : « Si on ne comprend pas toutes ces variations sexuelles, on ne comprend pas ce qu'est la vie sexuelle dite « normale ».
Clés : Bien-être Psychologie Vie sexuelle Psychanalyse Sigmund Freud
L'équipe Juan-David Nasio, Production Clotilde Leguil, Production Caroline Eliacheff, Production Laurie Laufer, Production Audrey Ripoull, Réalisation Franck Olivar, Collaboration
Tr.: ... éros et tanatos ...la pulsion elle-même, la vitalité du sujet ... sa rencontre avec l'agent social ... qu'est-ce que je fais de moi ? ...
-> https://rf.proxycast.org/63133eff-b2ea-44d5-a235-f0a0e85eb6d4/23498-12.04.2023-ITEMA_23347091-2023F49013S0120-22.mp3
Épisodes précédents :
- https://rf.proxycast.org/82700db3-ff4a-478a-b285-04423aa0aecc/23498-19.04.2023-ITEMA_23353753-2023F49013S0127-22.mp3
- https://rf.proxycast.org/293606ca-85ec-48a6-a314-3210a4e8492f/23498-12.04.2023-ITEMA_23347091-2023F49013S0113-22.mp3
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- https://rf.proxycast.org/62b9ca8e-4c97-4340-9013-ab253f99a0da/23498-01.03.2023-ITEMA_23303497-2023F49013S0078-22.mp3
- https://rf.proxycast.org/02a1a584-b924-4b2d-b283-b19b03858cd1/23498-22.02.2023-ITEMA_23296430-2023F49013S0071-22.mp3
- https://rf.proxycast.org/a6159f0a-dadc-499c-a993-157097a87e47/23498-15.02.2023-ITEMA_23289448-2023F49013S0064-22.mp3
- https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/22452-07.07.2021-ITEMA_22721876-2021X45038E0002.mp3
Ndlr : psychanalyse, débouché professionnel de la médiation ?
(© DRFP/Leemage Leemage via AFP) ©AFP
Résumé
Pour parler de souvenir et d'oubli, le neurologue Lionel Naccache est l'invité de Sous le soleil de Platon. Une émission mémorable...
Pour parler de la mémoire, de notre passé et de notre avenir, le professeur Lionel Naccache, neurologue, chercheur en neurosciences, nous a rejoints Sous le soleil de Platon pour nous accompagner sur les bords de notre mémoire, ou plutôt sur les bords de nos mémoires, au pluriel, de notre conscience et peut-être aussi de notre inconscient.
On se souvient, au présent
Lionel Naccache exprime au micro de Charles Pépin la complexité de la mémoire humaine : "C'est une architecture, un phénomène très complexe. Il faut commencer par respecter sa complexité, ne pas la réduire à des petites historiettes extrêmement simplistes qui collent avec vos attentes, vos modèles. Maintenant, ceci étant dit, on commence à pouvoir identifier quels sont les facteurs qui vont pouvoir présider pour partie à l'irruption d'un souvenir, au rappel d'un souvenir sur la scène du présent, de notre conscience, il y a plein de pistes qu'on peut peut-être explorer. Une des pistes, peut-être la plus importante, c'est qu'il ne faut jamais oublier que quand on se souvient, évidemment, on se souvient au présent, le souvenir est un acte du présent."
On ne va jamais se souvenir de la même façon, suivant le présent dans lequel on est. On parle de "dynamique vivante des souvenirs". Il n'y a pas de souvenir objectif, on le colore à la lumière du présent, ce n'est pas une capture vidéo.
Des conseils pour se souvenir, se remémorer
- Réactiver les souvenirs et utiliser les émotions
Le fait de réactiver un souvenir plusieurs fois, cela le renforce. Il s'ancre, comme l'explique Lionel Naccache : "on parle de consolidation mnésique. Ça veut dire en fait que quand vous vous rappelez de quelque chose, vous réactivez une trace mnésique sur la scène de votre conscience." On peut aussi utiliser des émotions, pour mieux se souvenir. - La spatialisation de la mémoire épisodique
Charles Pépin et Lionel Naccache donnent un incroyable conseil à tous les étudiants, c'est d'apprendre en évoluant dans un paysage et d'associer les différents contenus à différents paysages, à différents lieux, grâce à la spatialisation épisodique.
Pour Lionel Naccache, c'est une des plus grandes découvertes des neurosciences. Il explique : "on a découvert une deuxième fonction de l'hippocampe, qui est le fait de cartographier l'endroit où nous sommes exactement." Charles Pépin le dit, c'est "une sorte de GPS mental."
Lionel Naccache explique : "on s'est rendu compte que par exemple la nuit, les rats mais également les primates et notamment l'homme aussi... En fait, on a des périodes du sommeil profond dans lesquelles on va rejouer les trajectoires spatiales de la veille. Donc c'est comme si notre GPS rejouait les trajectoires de ce que nous avions fait pendant qu'on dort. [...] comme on n'a pas besoin de bouger notre graisse, nos os, etc., ça va même 100 fois plus vite. Donc il faut imaginer un film cérébral accéléré à l'endroit et à l'envers. Et on a découvert que ce qu'on appelle le 'replay nocturne', en fait il a un rôle fondamental, non seulement pour consolider les trajectoires, mais pour consolider les souvenirs de ce que nous avons vécu quand nous étions là où nous étions." - Le cinéma du cerveau, livre de Mr Naccache ... anosogosie? ... cerveau, organe projectif, réseau cérébral projectif traite de la même manière passé, futur, empathie de l'autre ... conscience ... prendre une distance avec le présent pour s'évader de sa prison spatio-temporelle ... médecin-chercheur ... inconscience ...
Écoutez cet échange passionnant dans son intégralité... https://rf.proxycast.org/da8d87cc-f89b-4b66-af6c-7db427c5b404/22259-02.08.2022-ITEMA_23098392-2022F44116S0214-22.mp3
On s'autorise à penser - émission est aussi disponible en version audio.
Si l'on s'en tient au rôle le plus souvent joué par les psychanalystes dans le débat public ces dernières décennies, on peut aisément avoir le sentiment que leur savoir et leur pratique sont orientés vers le conservatisme et vers le maintien de l'ordre symbolique et social, en opposition aux avancées pour l'égalité des droits obtenues de haute lutte ou encore objets des combats féministes et LGBTI+. Bien au contraire, montre Laurie Laufer dans un livre récent pour lequel Julien Théry l'a reçue, la psychanalyse a vocation à se réinventer pour intégrer les formes contemporaines d'existence et d'éros.
Dans son livre paru chez La Découverte, « Vers une psychanalyse émancipée. Renouer avec la subversion »,Laurie Laufer (qui est non seulement psychanalyste, mais aussi professeuse à l'Université Paris-Cité et directrice du directrice du CRPMS, Centre de recherche psychanalyse, médecine et société) renoue avec ce qui fut la vocation première de la psychanalyse chez son fondateur, Freud, tout comme, par la suite chez Lacan : la subversion des préjugés dominants, la réinvention par l'ouverture au contemporain.
Trois moments de l'histoire intellectuelle et militante offrent à la psychanalyse, selon Laurie Laufer, les moyens de dépasser la sclérose de l'enfermement dans une expertise rétrograde de la « vie psychique » : le mouvement féministe, avec ses deux branches fondatrices, différentialiste et radicale (Antoinette Fouque, Monique Wittig), apparues à partir des années 60, la révolution post-moderniste due non seulement à Foucault et au foucaldisme (avec les 4 volumes de « L'histoire de la sexualité » parus à partir de 1976) ainsi qu'à Deleuze et Guattari, mais aussi à des penseuses et militantes états-uniennes comme Gayle Rubin, enfin la pensée queer et trans élaborée aujourd'hui par des figures comme Paul B. Preciado ou Sam Bourcier.
Rien, souligne Laurie Laufer, ne justifie une opposition systématique de la psychanalyse à l'égalité des droits, à la remise en cause des rôles de genre au nom d'une différence des sexes naturalisée, ou à l'accueil du mouvement transgenre. C'est en retravaillant en permanence l'héritage freudo-lacanien en fonction des formes contemporaines d'éros et d'existence que la psychanalyse peut s'émanciper d'une tradition figée ‒ tel Picasso reprenant, en y restant fidèle (en l'aimant) tout en le transformant profondément, le célèbre tableau des Ménines par Velasquez.
Ndlr : utile pour aller vers la tdm ? ACT
du tiers dans la psychanalyse ? donc de la médiation ?
Terminé ->n°35 -> https://www.arte.tv/fr/videos/102958-034-A/en-therapie-saison-2-34-35/
35 minutes
La Méditerranée comme horizon, nous partons à la Seyne-sur-mer, dans le Var et tendons l'oreille à un grand sage
Reportage chez le psychanalyste Boris Cyrulnik
« Nos corps sont un carrefour de pressions écologiques et nos âmes un carrefour de récits », nous dit Boris Cyrulnik.
C’est une voix familière, simple, rassurante.
Nous parlerons de l’homme victime de son succès, des animaux, de nature, de la mer qu’il a choisi pour son internat en 1965 car :
"Au bord de la mer, on ne peut pas être malheureux !», et, poursuit le neuropsychiatre :
« On n’est pas séparable de notre milieu comme le fait croire l’individualisme roi, un des moteurs du capitalisme. »
Le vent s’est invité au cours de la conversation. Le Mont Faron nous regarde, les « pointus » dansent sur la mer.
« Quand on a eu une enfance comme la mienne, soit on reste fracassé soit on revit grâce au rêve qui donne une certaine force. J’étais donc contraint de réaliser ce rêve. »
Traversons la baie de Toulon, direction le Var dans le jardin de Boris Cyrulnik.
Des âmes et des saisons - Psycho-écologie, de Boris Cyrulnik, aux éditions Odile Jacob. https://www.odilejacob.fr/catalogue/psychologie/resilience/des-ames-et-des-saisons_9782738154118.php
Pour aller plus loin
- Comment s’adapter à ce monde qui se transforme ? Boris Cyrulnik dialogue avec Patrick Viveret (philosophe, essayiste), Jean-Paul Delevoye (ancien médiateur de la République et ancien président du Conseil économique et social), Youssef Courbage (démographe, sociologue), Philippe Brenot (psychiatre et anthropologue). Vidéo – Mucem - Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, octobre 2016. https://www.youtube.com/watch?v=Wv8PvC67vJ4
- Prendrons-nous conscience que la crise sanitaire actuelle s'encastre dans une autre crise encore plus grave : l'écologique ? Rencontre entre Boris Cyrulnik et Bruno Latour, philosophe. Vidéo – La Grande Librairie, France 5, janvier 2021. https://www.youtube.com/watch?v=ELJk5DA0h-c
- Rencontre entre Boris Cyrulnik et Jean-Marie Pelt sur l'intelligence animale et végétale. Vidéo – Terre TV, février 2013 https://www.youtube.com/watch?v=0Cj0eD2hQzY
- De l’éthologie animale à l’éthologie humaine. Boris Cyrulnik dialogue avec Claude Béata (vétérinaire comportementaliste), Vinciane Despret (philosophe et éthologue), Marie Anaut (psychologue clinicienne) et Pierre Bustany (neurophysiologiste et neuropharmacologue). Vidéo – Mucem - Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, octobre 2016. https://www.youtube.com/watch?v=ClFei3VjkVA
Thèmes associés Société Environnement écologie mer Méditerranée Boris Cyrulnik
Date : le 23 novembre 2021 de 19h00 à 21h00
Titre : Le miroir sémiotique : le stade du miroir entendu en anthropologie clinique
Orateur : Wilfrid Magnier, psychologue clinicien, psychothérapeute familial, psychanalyste, formateur, chercheur.
Abstract : L’anthropologie clinique reprend le projet épistémologique proposé par Ernst Cassirer, à savoir « rassembler les différentes orientations méthodologiques du savoir, quelles que soient la spécificité et l’indépendance qu’on leur reconnaisse, en un système dont les termes singuliers se conditionnent et s’appelleront les uns les autres, en conservant leur nécessaire diversité » (Philosophie des formes symboliques, p.17). C’est dans et par ce projet que nous proposons de relire le stade du miroir comme la constitution d’une forme symbolique pour le sujet, basée sur son expérience empirique face au miroir. Cette forme symbolique reçoit en anthropologie clinique le nom de la sémiotique de la personne ou du soi narratif. Cette nomination ne fait pas seulement concept pour comprendre la clinique du sujet, mais aussi, elle désigne les différentes entrées ou catégories (points de vue théoriques) qui s’articulent dans ce modèle. Autrement dit, nous allons proposer une théorie unifiée de l’expérience du miroir pour le sujet comme forme symbolique, laquelle reprend un ensemble différents points de vue singuliers à cet égard (éthologie, psychanalyse, psychologie, neurologie). Nous posons que le stade du miroir met en place un carré sémiotique, celui du moi et de l’autre.
Cette schématisation rendrait compte d’un procès temporel logique : 1. la deixis « de l’autre » : l’image de l’autre n’est pas seulement un symbole de l’autre, elle désigne un autre réel que je ne vois pas tout de suite (l’enfant, voyant d’abord le reflet de son père, tourne la tête pour le retrouver dans la pièce) 2. L’enfant va généraliser au miroir la fonction déictique ...
Gérard Miller @millerofficiel · 25 mai
« Ils veulent vous faire taire ! » Que chacun prenne au sérieux ce qui se trame notamment du côté de la Haute Autorité de Santé. « Arrêtons l’arrêté »ne doit pas être le seul combat des psys. Merci de faire largement circuler cet appel.
2 - 68 - 72
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L'a...
Sophie Robert, réalisatrice et productrice, estime que la psychanalyse a contribué, par ses théories, à la protection des coupables d'inceste.
...
Plusieurs chercheurs, notamment Roos & Greve (1996) ont tenté de vérifier l’hypothèse œdipienne. L’étude n’a montré aucun effet qui fasse allusion à une phase de développement œdipienne. Au contraire, les réponses des enfants tendent même à être qualifiées de « contre-œdipiennes ».
...
Hélas lorsqu’un enfant alerte son entourage sur les violences sexuelles dont il/elle est victime, son discours est nié par l’expert psy pour être qualifié de « fantasme œdipien ».
Pire, les psychanalystes revendiquent même une asymétrie fille-garçon.
...
Arc-boutés à leurs dogmes, les psychanalystes expriment une ignorance criminelle du stress post-traumatique chez l’enfant. Les conduites sexuelles à risques sont soulevées pour faire peser la responsabilité de l’acte sur les épaules de l’enfant violé
...
Les diffusions de mon film Le Phallus et le Néant ont fait émerger de nombreux témoignages d’analysantes ayant passé dix, vingt ans sur le divan avant que leur psychanalyste n’accepte d’entendre l’inceste
...
Pour boucler la boucle, les psychanalystes ont produit un arsenal théorique maternophobe qui décrédibilise la parole des mères protectrices des enfants incestués pour la retourner en son contraire : elles manipuleraient leur enfant, projetant leurs propres fantasmes incestueux sur le mari. Les théories de l’envie du pénis, la forclusion du nom du père, la mère crocodile, ou le complexe de Médée, reposent sur l’idée d’une nature féminine intrinsèquement toxique acharnée à détruire l’homme, le mâle, le père, dans ses réalisations sociales, son autorité, et le séparer de ses enfants en l’accusant d’inceste.
Devant les tribunaux ces postures font des ravages ... dénoncée par 1 200 psychologues, psychiatres et professionnels de santé http://www.justice%20sans%20psychanalyse.com
...
FREUD DÉPASSÉ ?
... Dès les années 50 les Anglais ont abandonné la théorie sexuelle quant à la maternophobie viscérale du courant lacanien elle ne les a jamais effleurés. Ils n’ont gardé de la psychanalyse que le nom et le principe de la cure par la parole. La psychanalyse anglaise est une psychothérapie brève basée sur l’échange avec le patient et la réponse à ses besoins. Elle soutient sa parole consciente au lieu de la tordre en son contraire
...
A ce jour aucun gouvernement n’a eu le courage d’affronter cette idéologie criminelle et sectaire.
À LIRE AUSSI : "Prescription : pilori médiatique et carcan judiciaire" https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/prescription-pilori-mediatique-et-carcan-judiciaire
Ndlr : charge très sévère... cf si des psy répondent ACT
30 min - Disponible du 28/01/2021 au 27/07/2021
Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, un psychanalyste (Frédéric Pierrot) reçoit cinq patients, comme lui en plein désarroi. Avec des interprètes au sommet, Éric Toledano et Olivier Nakache adaptent la série israélienne "Betipul" pour sonder avec autant d'intensité que d'humanité un pays en état de choc. Premier épisode, avec Mélanie Thierry.
Ariane – Lundi 16 novembre 2015, 9 h
Un cabinet de psychanalyse dans le 11e arrondissement de Paris. Ariane, jeune chirurgienne, est depuis un an la patiente de Philippe Dayan. Après les attentats, elle s’est retrouvée en première ligne à l’hôpital et a passé un week-end cauchemardesque. Pourtant, aujourd’hui, elle n’est pas là que pour ça : elle se sent enfin prête à partager un lourd secret avec son thérapeute…
De l’intime au collectif
Le concept créé par la série israélienne Betipul, à la fois simple et puissant, a fait ses preuves : un psy qu’on suit en séance, semaine après semaine, dans son cabinet, en relation avec plusieurs patients choisis. Éric Toledano et Olivier Nakache en ont imaginé, avec les productrices Yaël Fogiel et Laetitia Gonzalez, l’adaptation française, lui trouvant un ancrage fort dans le traumatisme collectif des attentats de Paris, en novembre 2015. Même si les histoires personnelles d’Ariane, d’Adel, de Camille, de Léonora et Damien n’y font pas toutes référence, leur ensemble reflète l’image d’une société fragilisée, déboussolée, en quête de nouveaux repères. Ces tranches de vie se dévoilent dans des face-à-face tantôt libres, tantôt tendus, où la parole et l’écoute finissent presque toujours par apaiser. Épaulés par une fine équipe de scénaristes (David Elkaïm et Vincent Poymiro, créateurs d’Ainsi soient-ils) et de réalisateurs (Pierre Salvadori, Nicolas Pariser et Mathieu Vadepied, également directeur artistique), Toledano et Nakache proposent une œuvre collective, dont le cœur repose principalement sur le jeu des comédiens "en séance". On les regarde, on les écoute faire vivre leurs personnages, tous remarquables autour de Frédéric Pierrot, exceptionnel en thérapeute aussi investi que vulnérable.
Réalisation : Olivier Nakache Eric Toledano
Scénario : David Elkaïm Vincent Poymiro Pauline Guéna Alexandre Manneville Nacim Mehtar Olivier Nakache Eric Toledano
Production : Les Films du Poisson Federation Entertainment Ten Cinéma ARTE F
Producteur/-trice : Yaël Fogiel Laetitia Gonzalez Eric Toledano Olivier Nakache Lionel Uzan Pascal Breton
Image : Quentin de Lamarzelle
Montage : Thomas Marchand
Musique : Yuksek
Avec : Frédéric Pierrot (Philippe Dayan) Mélanie Thierry (Ariane)
Costumes : Anne-Sophie Gledhill
Décors de film : Mathieu Menut
Chargé(e) de programme : Adrienne Fréjacques
Son : Pascal Armant
Pays : France Année : 2020
Ndlr : ++
36 minutes
A en croire les psychiatres et les psychologues, la santé mentale des français se serait sérieusement dégradée avec le Covid. Le premier confinement l’avait déjà montré mais c’est encore plus vrai depuis le début du deuxième confinement. Anxiété, stress, colère, états dépressifs, les choses se sont encore aggravées…
Toutes vos questions et vos témoignages au standard de Radio France - 01 45 24 70 00, sur l'application France Inter et par e-mail à l'adresse telsonne@radiofrance.com
Invités :
- Serge Héfez, Psychiatre, psychanalyste, membre du Conseil d'administration de SOS Amitié
- Alain Mathiot, Président de SOS amitié
09 72 39 40 50
La mise en données de la ville s’est accompagnée d’un récit fédérateur construit autour de l’intraduisible terme de « smart city », apparu depuis une quinzaine d’années. Ce récit s’est écrit sous le signe d’une promesse aux multiples visages : une ville plus facile à vivre, plus durable, plus résiliente, plus efficace, plus… etc. Nous avons tous voulu croire à cette promesse et nous sommes nourris de cette vision d’une ville du futur « disruptée » par le numérique.
Il y a loin de la promesse aux réalités. Plus encore, on est en droit de se demander si, dans sa mise en œuvre actuelle appliquée à l’urbain, le numérique, loin d’être « disruptif », n’est pas, à bien des égards, éminemment conservateur.
L’exemple de la congestion urbaine https://www.lafabriquedelacite.com/publications/pour-en-finir-avec-la-fin-de-la-congestion-urbaine/ est frappant : le « smart » devait résoudre ce problème inhérent à l’existence même des villes ; en réalité, il l’aggrave. Comme l’illustrent les études menées à New York ou Boston, il a ajouté de nouvelles formes de mobilités qui, loin de remplir les voitures particulières, c’est-à-dire de lutter contre l’autosolisme, ont vidé les transports en commun ou remplacé des modes actifs (vélo, marche). Osons la question : jusqu’à quel point le numérique dans nos villes ne se nourrit-il pas des failles et dysfonctionnements de nos systèmes urbains ? Or, quand on se nourrit d’un système, a-t-on intérêt à le changer ?
Conservateur, le numérique l’est aussi au regard des enjeux environnementaux. Curieusement, le récit autour de la « smart city » a postulé d’emblée qu’elle serait durable. Tel n’est pas du tout le cas aujourd’hui. D’une part, l’infrastructure physique du numérique, d’autre part la collecte des données, leur traitement et leur stockage requièrent des quantités d’énergie non seulement colossales mais surtout en croissance constante et forte, comme l’a rappelé le Shift Project https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/R%C3%A9sum%C3%A9-aux-d%C3%A9cideurs_Pour-une-sobri%C3%A9t%C3%A9-num%C3%A9rique_Rapport_The-Shift-Project.pdf. Le numérique consomme plus, bien plus d’énergie que le transport aérien et la croissance de sa consommation est à deux chiffres. La donnée est souvent qualifiée de « nouvel or noir » : le fait est que nous avons pris au mot cette analogie avec le pétrole et avons une approche très XXe siècle du numérique dans la ville. De même que l’économie des énergies fossiles requiert toujours plus de prospection, de forage et de mise en exploitation, de même, nous acceptons benoîtement l’affirmation selon laquelle il faudra toujours plus de données au numérique pour fonctionner. Ce au nom des fameuses « lois » de Moore qui, en fait de lois, sont des conjectures. « Le smart a capturé le green », nous dit Antoine Picon dans La ville rêvée des philosophes, ouvrage co-édité par La Fabrique de la Cité et Philosophie Magazine.
L’écologie du numérique reste à construire, et, avec elle, celle de la « smart city ». Attelons-nous à la tâche ! Le temps est venu d’assigner un défi au numérique, et en particulier à ses applications urbaines, alors que nos villes sont les principaux lieux de consommation d’énergie et d’émissions de CO2 : soigner son addiction au « toujours plus » – de bien-être, d’inclusion… : en un mot d’urbanité – avec moins de données. Utopie ? Pas vraiment ! D’une part, le principe de minimisation de la collecte de données est au cœur du régime de protection des données personnelles dès sa conception, repris depuispar le RGPD, qui pourrait devenir un outil de « soft law » hors de l’Union européenne si l’on en croit la stratégie d’entreprises mondiales notamment américaines. D’autre part, au-delà des données personnelles, il existe aujourd’hui un courant de recherches en intelligence artificielle sur la minimisation des données qui en souligne l’intérêt tant sur le plan économique que de la sécurité.
Pour s’urbaniser, le numérique doit travailler sur ses addictions. Et nous avec, qui avons voulu en faire un produit pour simplifier la ville, là où l’objectif est d’en faire un allié, l’indispensable outil au service de l’indispensable et riche complexité urbaine. La justification ultime du « smart » n’est pas de faire toujours plus. C’est de faire en sorte que l’on puisse se déplacer sans dégrader l’environnement pour remplir son programme d’activités quotidien à Los Angeles, Paris, Pékin ou Bogota, de faire accéder les villes indiennes à l’eau potable, de mettre fin à l’étalement urbain dans les pays occidentaux et d’électrifier sur un mode durable les mégalopoles africaines qui se développent sous nos yeux.
Connu / https://twitter.com/FabriquelaCite/status/1298268370400235525
Ndlr : la promesse de la fin est-elle réaliste ? on peut avoir des doutes... => questionner ACT
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La Fabrique de la Cité @FabriquelaCite · 25 août
La ville intelligente a-t-elle tenu ses promesses ? @CcilMaisonneuve faisait passer la #SmartCity sur le divan ce dimanche sur @franceinfo !
Casque audio
Découvrez le podcast ici Index pointant vers la droite https://bit.ly/32sYiNM
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Retrouvez également son édito Index pointant vers la droite https://bit.ly/39ZyCf2
Une ville ultra-connectée mais pas forcément plus facile à vivre
francetvinfo.fr - 0 - 8 - 6
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Le Bonheur est un Sport de Combat Par lemediatv
Une heure cinq minutes d’entretien avec Alain Denault, philosophe canadien de 50 ans, qui débarque en France et au Média pour présenter le troisième épisode de son feuilleton philosophique (qui en comptera 6). Après l’économie de la nature et de la foi, il s’attaque ici à l’économie de l’art avant d’aborder la psychanalyse, les mathématiques puis la politique. Six étapes que nous franchirons avec lui dans cet échange de haute volée. Son projet de fond explicité ici en exergue à Denis Robert est de « Reprendre l ‘économie aux économistes ».
« Nous sommes des êtres de concept. La philosophie ne se développe pas dans un monde à part. Le mot économie a été dévoyé par une corporation qui s’est désigné comme celle des économistes » postule Deneault qui revient très vite à son projet de déconstruction du langage et des académismes autour de l’économie « On oublie le multitude d’usages de l’économie dans des domaines très différents », dit-il avant de rejeter tout idée de travail sur l’étymologie, mais de s’attaquer à la façon dont l’économie a « évolué dans l’histoire jusqu’à ce que les économistes s’en emparent ».
La série de livres rassemblés sous l’égide d’un feuilleton théorique et éditée chez Lux, décline l’idée que le mot économie a un sens orwellien car il désignerait des méthodes de destruction, d’inégalités sociales, d’impérialisme qui surprendraient ceux qui ont utilisé ce mot à d’autres occasions.
Selon Deneault, si l’économie est aujourd’hui spontanément associée à des notions reliées au capitalisme marchand, ce terme renferme maints autres sens que l’idéologie capitaliste s’est employée à enfermer et à faire oublier. Il replace l’écologie au centre du jeu et nous invite ici à imaginer l’économie après le capitalisme. Comme s’il avait prévu qu’une pandémie allait nous faire repenser le monde.
Une émission tournée début mars. #Capitalisme #Économie #Révolution
ConfidentialitéPublique
Publié originellement 06 avril 2020
CatégorieActualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes : alain deneault ; capitalisme ; économie ; économiste ; repenser
Durée1 h 4 min 3608 sec
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Conférence du 19 février 2020, organisée par Ogmios et les étudiants de Sciences Po Lyon, en partenariat avec l'association Volonterre.
Intitulé :
Le 21ème siècle, un contexte politique et écologique inédit.
Descriptif général :
La terminologie effondriste est désormais utilisée dans une grande partie de la presse pour qualifier les risques écologiques autant qu'économiques et politiques. Un changement brutal de situation semble craint par beaucoup d'analystes, et nous devons désormais anticiper un avenir dans tous les cas de plus en plus contraint.
Dans cet objectif, tentons de comprendre le lien entre la finitude des ressources et notre impact collectif sur le vivant afin d'estimer de leur influence sur l'évolution des cadres politiques qui organisent nos sociétés.
L'intervention questionne les stratégies politiques potentiellement inefficaces ou contre-productives en monde contraint, en contextualisant la lutte anticapitaliste au coeur de la grande accélération.
Un immense merci à Chloé Varejao et Noé Lassus pour leur invitation et pour l'organisation, également à Baptiste Mylondo pour sa présence et son introduction à cette intervention.
Sources disponibles en suivant ce lien : https://medium.com/@vmignerot/limpasse-de-l-anticapitalisme-sources-de-la-conf%C3%A9rence-%C3%A0-sciences-po-lyon-2161c2f55713
Powerpoint disponible en suivant ce lien : https://fr.slideshare.net/VincentMignerot/limpasse-de-lanticapitalisme-sciences-po-lyon
Catégorie Actualités et politique 143 commentaires
Connue / https://mamot.fr/@vincib => RETROUVER LE LIEN EXACT ACT
*Transcription : ... en psychanalyse, la compulsion de répétition ... l'arbitraire de l'existence, totalitaire, coopération et rivalité, ... notre espèce est potentiellement la plus coopérative ... 3 paramètres : alimentation, santé, sécurité ... rejeter paramètres de l'arbitraire, ... effondrement = une orga humaine ne parvient plus à rejeter à l'extérieur les contraintes, situation dans laquelle on perd la maîtrise. ... conceptualiser ... augmenté la capacité de charge, détruit le milieu (régulé) chimpanze 21 ml2 homme 36x36km /bipédie cf Laurent Testot Cataclysme
révolution du paléolytique supérieur chasser à distance -> cliquet malthusien. gain démographique ; agriculture de 6 m à 200 millions ; hydrocarbures.
/agriculture -10000 à -4000 ans : passé de 1 enfant /4ans à 1e/an ! alors que l'agriculture est un désavantage biologique, nous avons perdu en taille, etc. car alim sauvage meilleurs, plus d'exercice. /domestication immunisés contrairement aux chasseurs-cueilleurs qui disparaissaient au contact des agriculteurs. sédentarité, excédents, pouvoir -> lever l'impôt -> militaires
James Scott anthropologue ... la sécurité, le thème oublié de l'écologie pollitique. étude daniel smith / actas storytelling récits les conteurs qualifiés font plus d'enfants !
le rôle des récits est premier pour définir les élites. Organise la capture d'énergie et de ressources par la chasse, la pêche. les actas égalitaristes. 2 autres études :
- la coopération est bénéfique à tous même si les élites en profitent plus.
aussi concurrence - narration processus collectif complexe, manipuler la représentation de l'environnement social.
Hypothèse fascinante : nous nous serions autodomestiqués ! tendance au jeu, utile aux compétences sociales ++ cerveau plus petit, critère commun avec les animaux : l'acceptation de la soumission docilement. L'apparition des états -> violence avec sélection technique et culturelle.
/q existantielles / pierre charbonnie livre abondance et liberté. clivage autonomie/abondance /esclavage théorie sociologique : forme ultime d'arrachement à son contexte : l'esclave est mort ! /autonomie écrire ses lois pas soi-même : quitter la dépendance pour retour au sauvage / pétrole ... technique - civilisation - capitalisme. La totalité des critiques n'existerait pas sans t-c-c ! rapport de dépendance entre technique et critique.
écosystème naturel : photosynthèse - haut de la chaine alim. L'homme n'est pas en haut. Le sens de circulation de l'énergie dessine un pouvoir : plus de plancton plus de poissons. capter l'énergie donne le pouvoir. ex. cie pétrole rockefeller 1871
/anarchie légitime car moins impactante sur le milieu. Mais ???
/ rapport Meadows étude commandée /club d'intellectuels = modèle économique global et fiable. Chute PIB, puis chute démographie, illuste dépassement de la capacité de charge. Penser le temps long. /vergogne sentiment de crainte d'une honte future ++
/oubli de ça : ex foot rival - coopération / gain compétition, le cadre ++ on a assimilé compétiition à rivalité ! oubli du cadre / invention de la liberté ! et pas des limites de la terre et des ressources.
TABLEAU DE GAINS ET PERTES ENTRE DEUX ESPÈCES :
- ++ -> Mutualisme, coopération, symbiose
- +neutre -> commensalisme
- +- -> prédation, parasitisme
- -- -> rivalité alors qu'on a mis compétition !
Irruption du capitalisme / empires évol en surface. dès que sphère comprise, guerres de 30 ans, traité de wesphalie, définit la surface des états. On a inventé les colonies et le capitalisme, la ressource étant l'humain lui-même. a des effets sur le social.
Histoire où oppresser pour avoir plus car plus de territoire. Le capitalisme est donc une réponse, et pas la cause du pb. Mais besoins inchangés (A- S - S)
Jacques élus : "orga industrielle pour produire du profit" réfute cette thèse.
Manque déni de l'irrévocabilité de la rivalité. le peuple pas content. / classe moy : celle qui a le plus cru. née avec le capitalisme. La cause, ce sont les êtres humains ! La vraie cible, c'est NOUS, les 8 miliiards d'êtres humains ! Les récits qui déterminent les dénis. L'anticapitalisme simple, facile à expliquer, invisibilise les classes moyennes. /récit à ce point dominant, structurant qu'il a accompagné la possibilité de détourner le regard, a cru en même temps que les dégats.
"soyez donc résolus à ne plus servir et vous serez libres" La Boétie ++
Corinne Morel-Darleux "pour reconstruire un horizon, il faut nourrir notre puissance d'agir" ++ /mvts qui essaient de faire se rencontrer le système industriel, les élites, et l'environnement mais sans changer le système. ++
Notre puissance d'agir est la même que les chasseurs-cueilleurs : assurer A+S+S.
Le conflit intérieur est plus difficile à gérer que le conflit de rejet sur l'anticapitalisme ou les lobbies ou autres. Comment je vais exister moi, dans un monde où plus personne ne peut assurer sa A+S+S tout seul. Donc, comment réinvestir des mouvements politiques qui vont permettre de passer d'un monde de croissance à un monde de décroissance maîtrisée. Les chasseurs-cueilleurs, je parlais de claste ???, salins et des anthropologues qui ont étudié comment ont fait les chasseurs cueilleurs pour réguler leur adaptation pendant 99% de l'histoire de l'humanité, c'est quand même eux qui ont largement vécu plus longtemps que nous ! Les clivages des décisions qu'ils opéraient étaient soit on augmente la capacité de charge, on obtient un bénéfice à court terme mais le long terme est impacté. Soit on décroit, on limite notre emprise sur le milieu, ce qui est problématique à court terme car on obtient moins d'avantages, par contre, on protège le long terme. C'est ça les clivages politiques au sens d'organisation de la communauté qui ont régi l'organisation des chasseurs-cueilleurs pendant 99% de leur histoire. Nous, nous les avons transformés artificiellement en clivage gauche-droite (constructions hors sol, et, on le sait parfaitement, ils ne réforment absolument pas la trajectoire de croissance, ils sont tous les deux indexés dessus. On a complètement occulté la seule dicotomie qui permettrait de réguler notre adaptation, c'est faire des choix de progrès et de croissance quand c'est possible et de ne pas les faire quand c'est impossible. Aujourd'hui, c'est IMPOSSIBLE de faire un choix de CROISSANCE. On ne peut pas. Donc les clivages gauche-droite deviennent disfonctionnels, mais on peine à retrouver les clivages politiques PROGRÈS VERSUS DÉCROISSANCE. C'est ceci qu'il faut réinvestir.
J'ai beaucoup parlé d'élites, de récits, Voici un des graphes de l'étude HANDY (Human and Nature Dynamics) de 2014 cofinancée par la NASA, peu importe, qui posait des questions intéressantes. Elle essayait d'estimer des rapports de classes en fonction de la distribution des avantages, de la production, de la richesse. ~même schéma que Meadows : quand la production de richesse augmente, la nature en pâtit. Les producteurs (les Commoners, ouvriers, salarités, ceux qui créent la richesse en transformant la nature) augmentent en population. Et les élites aussi, mais un peu plus tard. Et puis surtout, les élites, à un moment donné, la capacité de charge est dépassée, la richesse décroit, et puis la force productive puisqu'il n'y a plus rien à transformer donc on ne peut plus créer de richesse. Et on voit que les élites durent un peu plus longtemps, mais en fait, elles disparaissent aussi. Et aujourd'hui nous ne sommes pas gouvernés ni par des empereurs romains ni pas des rois mayas. Pourquoi ? Car ils ont disparus aussi. Ça ne veut pas dire que la totalité de la société a disparu, mais elle a été ramenée à un niveau compatible avec la capacité de charge.
Question : qu'est-ce qui se passe dans le monde dans lequel nous allons aller où la nature est dévastée, entre le pic d'existence des travailleurs et le pic d'existence des élites ? Est-ce que nous allons entrer dans un monde où les conflits seront totalement déconnectés de la réalité politique telle que je l'ai décrite - et dans ce cas, c'est la guerre - ou est-ce que nous allons comprendre peut-être que nous tous, à 8 milliards nous avons été extrêment solidaires pour raconter tous de belles histoires qui ont dévasté notre environnement et qui nosu ont fait exister. Dans ce cas là, il y a peut-être un dialogue possible à 8 miliards. C'est assez binaire. Si on ne se réconcilie pas avec notre propre histoire que j'ai tenté de décrire aujourd'hui, c'est juste l'horreur pour demain. Si on comprend quels sont les fondamentaux de notre existence, on peut peut-être éviter les pires horreurs.
Ndlr : téléverser les doc présentés ACT