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Publié le 07/09/2023 à 17h48 Par sudouest.fr
En Allemagne, la quasi-totalité des sangliers abattus ne peuvent être consommés car ils sont porteurs de quantités trop élevées de césium 137. Près de quarante ans après Tchernobyl, une étude a tenté de comprendre pourquoi ils étaient si sensibles à la radioactivité et découvert que l’accident de la centrale n’expliquait pas tout
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L’ACS, société américaine de chimie, une société savante considérée comme la plus riche des États-Unis, à l’origine de nombreuses publications, a basé son étude, menée par trois chercheurs de l’Institut de radioécologie et de radioprotection de Hanovre, sur les sangliers bavarois, de 2019 à 2021. La Bavière, vaste région du sud-est de l’Allemagne, est située à quelque 1 800 km de Tchernobyl, où s’est produit l’accident du 26 avril 1986.
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Nucléaire militaire : un rôle significatif
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Bien que Tchernobyl soit largement considéré comme la principale source de césium 137 chez les sangliers, nous constatons que le « vieux » césium 137 provenant des retombées des armes contribue de manière significative au niveau total (10 à 68 %) dans les spécimens qui dépassaient la limite réglementaire ». Et même que, dans certains cas, le césium 137 des armes – lié aux essais atmosphériques qui ont subsisté jusqu’en 1980 – « à lui seul peut conduire à des dépassements de la limite réglementaire ».
Rappelons que la viande de sanglier analysée par les chercheurs présentait à 88 % un taux de césium 137 supérieur aux normes fixées par la loi allemande, et qu’elle contrevenait à 100 % aux normes japonaises, plus restrictives.
Alimentation : ces mets contaminés
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Les sangliers sont en effet de grands amateurs de champignons et de truffes, qui constituent, nous dit l’étude, « un dépôt essentiel du césium 137 migrant vers le bas. », notamment en raison de la teneur du sol en minéraux argileux. Et voilà élucidé le fameux « paradoxe du sanglier ».
Un héritage plus lourd qu’imaginé
... mettre en garde explicitement contre les « menaces de frappes nucléaires ou de rejets accidentels au cours de la guerre russo-ukrainienne » face auxquelles « il est désormais impératif de pouvoir identifier la source de tout rejet de césium 137 et d’évaluer ses conséquences environnementales ».
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L’information été rendue publique tardivement, mardi 8 novembre : une fuite radioactive importante a été détectée mercredi 2 novembre à 14 heures dans le réacteur 1 de la centrale nucléaire
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Connu / TG 9/11/22 À 21:54
Connu / tg 9/6/22 16:52
RCSRGB - Agir, Diaporama, Golfech
Point d’orgue d’un épisode de propagande tous azimuts d’une rare intensité, le président de la république a annoncé le 9 novembre 2021 qu’il suivrait la politique énergétique tracée par EDF en relançant la construction de réacteurs nucléaires.
Il balaie ainsi les perspectives ouvertes par les rapports effectués par l’Agence Internationale de l’Énergie (A.I.E.) et le Réseau de Transport d’Électricité (R.T.E.) qui avaient publié le 27 janvier à la demande du gouvernement des scénarios proposant « Un consensus scientifique sur l’existence de solutions technologiques permettant de maintenir la stabilité du système électrique sans production conventionnelle ».
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Signé COORDINATION STOP GOLFECH
(Vivre Sans le Danger Nucléaire de Golfech, Amis de la Terre Midi Pyrénées, France Nature Environnement 82, Sortir du Nucléaire 82, Réseau Citoyen de Surveillance de la Radioactivité Golfech Le-Blayais)
Ndlr : terminer de dépouiller, valoriser ACT
Temps de lecture : 2 min - 4 commentaires | Vu 21263 fois - Clés : Environnement Drôme
Une fuite de tritium a été détectée à la centrale nucléaire du Tricastin. EDF l’a révélée ce mardi 21 décembre après avoir déclaré quelques jours plus tôt, le 15 décembre, à l’autorité de sûreté nucléaire un « événement significatif pour l’environnement ».
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« 900 litres d’effluents », dont du tritium, ont fui pour se retrouver dans « une zone de collecte des eaux fluviales », avant d’atteindre, plusieurs jours plus tard, « les eaux souterraines de la nappe géotechnique interne ».
Des contrôles « quotidiens » ont indiqué qu’un pic de « l’activité en tritium » a atteint, le 12 décembre, pas moins de 28 900 becquerels par litre, unité qui mesure la radioactivité, en sachant que l’organisation mondiale de la santé fixe le seuil critique à 10 000 Bq/l lorsque du tritium se retrouve dans de l’eau potable, ce qui n’est pas le cas ici
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Ce n’est pas la première fois qu’une fuite de tritium est observée à la centrale du Tricastin. Cela avait été notamment le cas en novembre 2019, suite à une fuite sur la tuyauterie d’un réservoir d’effluents, mais aussi en juillet 2013.
Connu / https://twitter.com/RogerSpautz/status/1473364327444975624
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Tweet de Nucléaire-Sortie RogerSpautz @RogerSpautz · 21 déc.
A #Tricastin tout va bien. 40 ans ca suffit! - 1 - 15 - 14
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Rousselet Yannick a retweeté
ACRO @ACRO · 6h
Les rejets radioactifs en mer d'#Orano #LaHague sont les plus forts d'Europe. L'@ACRO
les détecte jusqu'au Danemark. Ils auraient dû être fortement réduits en 2020, selon les engagements d'#OSPAR. Ce sera 2050, en toute discrétion.
acro.eu.org
La convention OSPAR pour la protection de l’Atlantique du Nord-Est reporte discrètement de 2020 à...
Suite à la réunion de Cascais de la convention OSPAR pour la protection de l’Atlantique du Nord-Est, qui s’est tenue le 1er octobre dernier, les ministres participant ont discrètement repoussé à 2050...
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6848 signatures
Ne laissons pas les matériaux contaminés sortir des circuits contrôlés
Le gouvernement s’apprête à modifier la réglementation (cf. projets de décret CE, décret simple et arrêté). Les déchets radioactifs métalliques produits par le démantèlement des installations nucléaires pourront être “libérés” et recyclés dans les filières conventionnelles si leur niveau de contamination ne dépasse pas les limites autorisées (dites “seuils de libération”). Ils ne seront plus soumis à aucun contrôle et se retrouveront, à terme, dans notre environnement quotidien. De l’acier contaminé sera déclaré “non radioactif” par l’Administration alors que sa radioactivité artificielle (normalement égale à 0 Bq/kg) pourra atteindre 100 Bq/kg, 1 000 Bq/kg, et jusqu’à 10 millions de Bq/kg !
L’absence de contamination doit rester la norme
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la priorité est d’isoler les déchets radioactifs des êtres vivants pendant tout le temps où ils restent nocifs
Quelle est la quantité de tritium (1) dans les réservoirs de Fukushima ?
- L'activité était de 817 TBq de tritium (3) le 30/3/2013 (1 Térabecquerel = 1000 milliards de Becquerels ; 1 Bq c'est une désintégration par seconde) (2).
- Elle était de 760 TBq le 24/03/2016 (4)
- Elle était de 869 TBq le 12 mars 2020 (5)
Environ deux grammes de tritium à Fukushima sont à l’origine de cette activité, ces deux grammes sont dilués dans un million de m3, mais la dangerosité de ce produit est très sous-évaluée ! ... En prolongeant la courbe, le total actuel (fin mars 2021) ne devrait pas dépasser 900 Tbq.
À la Hague, le maximum du rejet autorisé de tritium dans l’eau est de 18 500 TBq / an, et le maximum de rejet autorisé de tritium gazeux est de 150 TBq/an (record de 71,6 TBq de rejet dans l’air en 2017, voir la très intéressante note sur le tritium (6).
Cependant, nous devons tenir compte du rejet liquide réel annuel qui était de 13 200 TBq en 2019.
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en un an, la Hague déverse dans la Manche au moins douze fois autant de tritium que tout ce qui se trouve dans les réservoirs de Fukushima !
Dans le cas du maximum autorisé, cela donnerait (900/18500)*365 = 17,8 jours.
Dans tous les cas, le rejet annuel de tritium "liquide" à la Hague est bien plus élevé que tout ce qui se trouve dans les réservoirs de Fukushima (10) !
Nous remercions l’ACRO pour sa collaboration.
(10) Nous ne comparons que les quantités de tritium. Il y a bien d’autres éléments radioactifs dans les rejets de l’usine de La Hague et dans les cuves d’eau contaminée de Fukushima. Pour ce qui concerne La Hague, les autres radionucléides sont les iodes, le carbone 14, le strontium 90, les césiums 134 et 137, le ruthénium 106, le cobalt 60 et plus de 60 autres émetteurs alpha, bêta et gamma (même source que la note 9, tableaux 8-1 à 8-5 p. 21 à 25 du volume 1).
Connu / https://wegreen.fr/group/nucleaire-renouvelables/publication/le-monde-du-13-avril-2021-le-rejet-des-eaux-radiocatives
Sur la production du plutonium par le retraitement des combustibles irradiés, sa radioactivité et sa toxicité, son utilisation pour fabriquer les combustibles MOX, l’entreposage et le stockage des combustibles MOX irradiés, les risques accrus du fait du MOX
Connu / https://twitter.com/global_chance/status/1361408130769444873
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Rousselet Yannick a retweeté Global Chance @global_chance · 7h - 0 - 4 - 2
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Ndlr : de plus, ça complique le pilotage du réacteur...
Niger : « A Arlit, les gens boivent de l’eau contaminée par la radioactivité...
Les gisements d’uranium exploités par Orano (ex-Areva) empoisonnent la population, explique Amina Weira, auteure d’un documentaire sur le sujet.
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 31/10/20 à 08:11 de Elisa S. (livret espace/défense) (livret énergie de LFI)
Ils sont décontamineurs ou « jumpers » : en un « saut » au cœur des installations nucléaires, ils peuvent absorber de fortes doses de radioactivité. Indispensables au bon fonctionnement des centrales, ces milliers (...)
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 31/10/20 à 08:04 de Elisa S. (livret espace/défense) (livret énergie de LFI)
Rousselet Yannick a retweeté
ACRO @ACRO · 9h
Retrouvez l'@ACRO à Saint-Amand-en-Puisaye (58) samedi 26 septembre à propos du #tritium dans la #Loire et de l'entreposage des combustibles usés proche de la saturation. Détails
Flèche vers le bas
Rencontres : rejets radioactifs et piscine de combustibles (2020-09-26)
Pas de données
acro.eu.org - 0 - 2 - 4
Neuf ans après l’accident nucléaire de Fukushima, que sait-on du niveau de radioactivité dans les forêts environnantes ? Les nombreuses études de terrain ouvrent la voie à une modélisation fiable des mécanismes de recyclage du césium-137 au sein de l’écosystème forestier, qui permet d’expliquer et de prédire l’évolution de la contamination.
Cahier partenaire réalisé avec l'IRSN| 17 juin 2020| POUR LA SCIENCE N° 512
Le 11 mars 2011, un mégaséisme localisé à 80 kilomètres à l’est de l’île de Honshu, au Japon, et le tsunami qu’il déclenche endommagent la centrale nucléaire du Fukushima Daiichi. Trois jours plus tard, la catastrophe a dispersé une énorme quantité d’éléments radioactifs dans l’atmosphère, environ 7 milliards de milliards de becquerels [1]. La plus grande partie est retombée dans l’océan, mais 20 % de ces éléments environ se sont déposés sur le sol japonais. Et 75 % des zones terrestres les plus contaminées sont des forêts, qui, contrairement aux zones urbaines et agricoles, ne seront pas décontaminées.
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césium-137, qui à ce jour persiste en raison de sa demi-vie de l’ordre de trente ans ... entre 2013 et 2018, Frédéric Coppin, géochimiste et Pierre Hurtevent, agronome, spécialistes de l’écosystème forestier à l’IRSN, ont mené cinq campagnes de mesures avec leurs partenaires japonais d’AMORAD sur trois sites emblématiques des forêts de Fukushima situés à Kawamata ... le modèle TREE4 (Transfer of Radio-nuclides and External Exposure in FORest systems). « C’est le seul modèle qui intègre les transferts physiques, chimiques et biologiques au sein de tous les compartiments, en tenant compte à ce niveau de détail des caractéris-tiques physiologiques de l’arbre », précise Marc-André Gonze.
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AMORAD — Amélioration des MOdèles de prévision de la dispersion et d’évaluation de l’impact des RADionucléides au sein de l’environnement — est un programme financé par le Programme Investissements d’Avenir, piloté par l’IRSN en collaboration avec l’Andra, l’université de Tsukuba et l’IER de Fukushima pour les travaux de cet article.
[1] Le becquerel (Bq) est l’unité de mesure de l’activité d’une source radioactive, qui correspond au nombre de désintégrations par seconde.
Connu /* https://twitter.com/astropierre/status/1277499330178531329
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Jonathan Le Lous a retweeté astropierre @astropierre · 29 juin
Fukushima : que devient le césium radioactif dans la nature ? Comment a-t-il été recyclé par la forêt ? Où se trouve-t-il exactement et en quelles concentrations ?
Analyse de l'@IRSNFrance dans le magazine @PourlaScience - 0 - 13 - 30
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État d'urgence - Écologie ; Nucléaire
" 40 ans ça suffit, débranchez la centrale nucléaire du Tricastin !" La formule claque sur les banderoles des anti-nucléaires rassemblés dans trois villes. A Lyon, Paris et Pierrelatte, à l'occasion de l'anniversaire du premier réacteur du Tricastin, des représentants des collectifs et associations écologistes sont venus protester contre un éventuel prolongement de son activité. Le Média était sur place.
Ils sont venus se rassembler simultanément, à Paris devant le siège d'EDF, à Lyon devant les locaux de la division territoriale de l'Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) et à Pierrelatte devant la centrale nucléaire.
Une quinzaine de personnes, représentant chacune un collectif, une ONG ou une association, se retrouvent sur chaque site pour prendre de surprise les autorités et exiger l'arrêt du réacteur numéro 1 de la centrale du Tricastin. Vieille de 40 ans, elle est la première à avoir fait l'objet d'une quatrième visite décennale de l'ASN.
Ces rassemblements coïncident avec l'audition de l'ASN, qui présente à l'Assemblée Nationale les conclusions de son rapport annuel 2019. Le gendarme du nucléaire est revenu sur sa visite des installations du Tricastin et rappelle qu'il existe un risque spécifique lié aux tremblements de terre.
Ce risque, l'ASN l'exprimait déjà dans ses précédents documents, écrivant que "s'agissant de la digue protégeant la centrale nucléaire du Tricastin, EDF a mis en évidence, en 2017, un risque de rupture d’une de ses parties en cas de séisme de niveau SMS (Séisme Maximum de Sécurité) . L’inondation en résultant pouvait conduire à un accident de fusion du combustible nucléaire des quatre réacteurs de la centrale du Tricastin et aurait rendu particulièrement difficile la mise en œuvre des moyens de gestion d’urgence internes et externes." Des craintes qui poussent l'institution à exiger d'EDF le renforcement de la digue.
Sauf qu'il n'y a pas que les séismes qui menacent la sécurité du site nucléaire. La centrale du Tricastin, qui produit 5% de l'électricité du parc nucléaire français, est pointée du doigt pour sa vétusté et une mauvaise maintenance. Plusieurs enquêtes mettent en évidence des fuites, notamment du tritium. Des doses infimes de ce radio-élément sont présentes à l'état naturel. Or là, ce sont des doses plus importantes, reversées par la centrale, que détectent des experts de la radioécologie dans l'environnement Tricastin.
Autant d'éléments motivent les écologistes à exiger l'arrêt du plus vieux réacteur Tricastin. Mais leur revendications semblent inaudibles dans un climat tendu où les pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie (PSPG) chargées de la protection des installations nucléaires sont intervenues lors du rassemblement devant la centrale.
Ces unités de contre-terrorisme sous contrôle tactique du GIGN ont même empêché les journalistes, dont Le Média, de réaliser des images de l'action ou des interviews sur place.
Contacté par Le Média, EDF n'a pas répondu à nos sollicitations.
Connu / https://twitter.com/RemikenzoPages/status/1272203744726462464
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Le Média a retweeté
Rémi-Kenzo @RemikenzoPages · 9h
Dernier reportage #etatdurgence de @LeMediaTV. Je suis parti dans le Tricastin, rencontrer différents acteurs de la filière nucléaire. J'ai couvert un rassemblement d'opposants au site nucléaire. Depuis longtemps je souhaite me pencher sur ce site décrié.
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Ndlr : /tritium cf https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?9MTgBQ
29 259 vues - 2,5 k - 42 - 83 k abonnés
Dans cette quatrième vidéo sur les déchets radioactifs, je vous parle enfin du mode préférentielle pour la gestion à long terme (sur des dizaines de milliers d'années) des déchets radioactifs les plus dangereux: le stockage géologique profond. Après un résumé rapide des épisodes précédents, je rappelle la problématique: Comment s’assurer que la radioactivité des déchets de haute activité et de moyenne activité à vie longue ne présente pas de risques pour l’environnement et les sociétés humaines sur le long terme.
Je présente les principes généraux du stockage géologique profond avant d'exposer la fascinante anecdote des réacteurs naturels d'Oklo (10:28). Je me concentre ensuite le projet Cigéo: le projet français de stockage géologique profond (14:22). J'y aborde pleins d'aspects différents: refroidissement des colis (17:33), impacts des fuites de radionucléides (22:26) ou encore la question de la mémoire (24:42). Je prends aussi le temps d'expliquer l'impact de ce stockage sur les émissions de CO2 du nucléaire (32:40) et je touche quelques mots des opposants et de Greenpeace en particulier (35:39) avant de conclure (39:00).
Vous trouverez des détails sur des alternatives au stockage géologique profond, ce qu'on pourrait faire en cas de problème majeur, la problématique du dégagement d'hydrogène, des incendies, des déchets bitumineux et quelques minutes sur la situation dans le monde dans la vidéo annexe: https://youtu.be/_GvOOfDA-E0
Sources détaillées et informations complémentaires ici: https://www.lereveilleur.com/le-stockage-geologique-profond-des-dechets-radioactifs/
Le texte de la vidéo est disponible ici: https://docs.google.com/document/d/18WG3JjczYmjxL0vrVWPZ9RnCMoPZ3oTmuaKawjtwnBY/edit%3Fusp%3Dsharing
Merci à Tristan Kamin (https://twitter.com/TristanKamin) qui m'a aidé sur quelques points techniques et a relu mon script. Merci à l'ANDRA qui a pris le temps de répondre à mes questions et de relire le script. Merci également à Mikaël C., Aurélien C., Carole C., Damien H., Paul E. et Aurélien D. pour la relecture du script !
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Catégorie Éducation 641 commentaires
Épinglé par Le Réveilleur il y a 3 mois (modifié)
Erreur !
23:00 Je dis que la dose maximum en surface sera de l'ordre du millionième de la radioactivité naturelle. Or, la radioactivité naturelle est de quelques mSv/an et on voit que la dose maximale se rapproche du microsievert/an donc du millionième de sievert/an mais du millième de la radioactivité naturelle !
J'aurais donc dû dire millième au lieu de millionième. Une erreur d'un facteur 1000 ! (qui ne change pas le message lui-même, ça reste faible devant la radioactivité naturelle).
En plus, je l'ai changé au dernier moment, lors d'une énième relecture en pensant m'être planté...
Merci au commentaire qui m'a pointé l'erreur du doigt !
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Le Temps de Cerveau Disponible il y a 1 mois
Accuser greenpeace de vouloir laisser la charge des déchets, après avoir fait ta pub sur le stockage sur ta chaine de lobbyiste pro-nucléaire c'est croquignolesque.
Les pro-nucléaires ça ose tout, ça à ça qu'on les reconnait....
Le Réveilleur il y a 1 mois
@Le Temps de Cerveau Disponible Bah je n'invente rien. Il prône le stockage en surface qui nécessite une surveillance ad vitam aeternam... Donc il milite pour laisser la charge sur les générations futures.
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Frédéric Glédel il y a 1 mois
comme dit dans la vidéo il ne s'agit pas d'être pro ou anti nucléaire, il s'agit de traiter un problème de déchets qui existent déjà, donc le "pronucléaire...." est hors sujet. Est-ce que GP propose autre chose que le stockage en surface ? non, donc cette surveillance restera aux générations futures (à moins que vous ayez un lien prouvant que GP est pour autre chose). Par contre que le temps de refroidissement en surface soit de 60 à 80 ans pose un gros problème vu que nous allons plutôt vers une période de décroissance énergétique et économique. GP a tort de s'opposer à Cigéo mais peut-être que ce site ne servira jamais (pour d'autres raisons que de plaire politiquement aux écolos)
SwAY256 il y a 1 mois
@Le Temps de Cerveau Disponible Quel belle argumentation ...
Olivier R il y a 1 jour (modifié)
@Frédéric Glédel "les écolos" c'est un terme très amalgamant dans votre phrase. Greenpeace ne représente pas "les écolos", et derrière le mot "écologie" il y a plein de choses différentes. C'est d'abord une science (celle des écologues), c'est aussi quand on parle d'écologistes un souci citoyen pour la protection de la nature (faune, flore), pour certains c'est juste "manger saint", santé et bien-être individuel.
Tout dénigrer derrière le mot "écolo" c'est le procédé de l'homme de paille.
Moi je m'intéresse à l'écologie en tant que science, je suis soucieux de la protection d'espaces naturels, de flore et de faune, et je pense aussi que Cigeo est la meilleure solution disponible pour les déchets.
Frédéric Glédel il y a 1 jour
@Olivier R je suis d'accord avec vous, mais dans mon idée, au moment j'ai dit écolos, il s'agissait plus de l'image que les politiques sa faisaient des "écolos", image dans laquelle gp et consorts sont "sûrement" surreprésentés car très actifs
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Ndlr : un lfi-e (lf) /mel du 25/3 :
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[~10:25] au moment où le présentateur parle des réacteurs nucléaires naturels du Gabon. Il y a là une véritable arnaque.
Il dit : ces réacteurs ont environ 2 milliards d’années. Vrai. Il dit qu’il ont généré le “méchant” plutonium parmi d’autres “aussi méchants produits”. Vrai. Il dit encore que ce plutonium (sans citer que c’est le 239) n’a pas migré : il n’a pas bougé de plus de quelques cm depuis cette époque. Sa conclusion : on peut l’enfouir car il ne bougera pas.
L’arnaque réside dans l'affirmation que le Pu239 de ces réacteurs naturels n’a pas migré, du fait ce je ne sais quel phénomène. En réalité, il y a belle lurette qu’il n’y en avait plus ; quelque chose qui n’existe plus ne peut pas migrer, sinon cela n’a pas de sens. En effet un petit calcul basique montre que la radioactivité de ce Pu239 (période 24.000 ans) créé il y a 2 milliards d’années a été divisée par 1000 (1024 en réalité, mais simplifions) au bout de 240.000 ans, soit 10 périodes, puis par 1.000.000 au bout de 2.400.000 ans, soit 20 périodes. Il commence à ne plus en rester beaucoup.
Poursuivons le calcul au bout de 30 périodes son activité aura été divisée par 1 milliard. Or entre l’existence de ces réacteurs naturels gabonais et notre époque, c’est 1.000.000 de périodes qui se sont écoulées. Il ne reste donc plus aucune trace de Pu239 depuis bien longtemps.
Dans 1 milliard d’années le Pu239 enfoui à Bures ne posera évidemment plus de problème ; car il n’y en aura plus. Alors qu’au bout d'un million d’années ce sera encore un problème. C’est pour cela que l’ANDRA parlait de dangerosité jusqu’à 1 millions d’années (Voir mon mail du 21 mars).
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BlacK DooM il y a environ 2 jours #santé #écologie #sécurité #nucléaire https://www.lanceurdalerte.info/2020/01/25/tricastin-du-tritium-releve-dans-leau-de-la-centrale-nucleaire/
2 Julien Delalande yasuki_baba@pluspora.com
1 jaune_lola@diaspora-fr.org - il y a environ 22 heures
communiqué #CRIIRAD du 23 01(résumé par mes soins) -> https://diaspora-fr.org/posts/a37d46a0218601389fde0ee40d837481
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Dans un communiqué du 22 janvier 2020, EDF a révélé l’existence de nouvelles fuites de tritium dans la #nappe-phréatique. en cause «une tuyauterie défaillante ». L’entreprise ne précise pas s’il s’agit d’une tuyauterie usée par la corrosion, ce qui poserait d’autres questions quant à l’état général de la centrale. Ni pourquoi il n’y avait pas de dispositif de rétention sous ces tuyauteries? Dans tous les cas, cet évènement montre l’incapacité d’EDF à prévenir des fuites de substances radioactives dans l #environnement.
EDF a attendu 11 semaines avant de rendre l’information publique. Le niveau de contamination annoncé, 5300 Bq/l ,est plus de 2000 fois supérieur au niveau «normal» que l’on mesure en France dans les nappes non contaminées. En France, le rejet direct de substances radioactives dans les eaux souterraines est interdit…
EDF indique: «les valeurs en tritium relevées dans la nappe phréatique à l’extérieur de la centrale sont conformes aux valeurs habituellement observées» ce qui ne signifie pas qu’il n’y a pas de pollution, mais qu’elle est devenue chronique. (D’autre part, impossible de vérifier cette affirmation, en effet, les résultats de surveillance du tritium dans les eaux souterraines mis en ligne par EDF sont tous antérieurs au 30 octobre 2019.)
Les eaux contaminées par le tritium ont été pompées puis rejetées dans le canal de Donzère-Mondragon. Cela permet à EDF de transformer une fuite incontrôlée en un rejet «légal» puisqu’EDF dispose d’autorisations de rejets de tritium dans ce canal.
Ce type de fuite arrive malheureusement régulièrement sur le site du Tricastin… #eau #eau-potable #pollution #contamination #radioactivité
3 Jimmy Plusdeböhr - il y a environ 8 jours
A savoir : Tricastin a engagé ses travaux post-40-ans
Phil - il y a environ 8 jours
Au sujet des travaux et peut-être de la “nouvelle fuite de tritium” :
Depuis pas si longtemps que cela apparaît une question sur la délivrance de travaux à des sous-traitants (plus exactement la question est de plus en plus mise en évidence par le personnel des centrales)
C’est un fait que la démarche en elle-même (confier à des sous-traitants) représentait un cumule de pbs prévisibles et que l’origine de cette démarche était étroitement liée au principe d’une gestion d’activité par la dose (ce qui pourrait s’entendre) ou d’économie.
L’inconvénient ou la question, est que la perte de contrôle de l’efficacité de ces (ses) travaux ou maintenance, coupe le lien de confiance, entre le personnel et la (sa) centrale (qui petit à petit commence à douter de l’appareil de production). On parle là d’un lien organique, d’un pan de culture d’entreprise indispensable.
La confiance totale du personnel doit rester intact pour que sa réaction soit en concordance avec ce qui est attendu (ce qui est vrai dans toutes filières engageant la sûreté). Là, la condition première n’est plus vraie depuis quelques années.
jaune_lola@diaspora-fr.org
jaune_lola@diaspora-fr.org - il y a environ 8 jours
@Phil tout à fait !
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