Introduction : des problématiques récentes
Avec l'essor des nouvelles technologies, les pratiques évoluent à toute vitesse, d'autant
plus pour la nouvelle génération qui n'a connu que cette période. Le temps instantané, le zapping, la non-déconnexion, sont autant de problématiques apparues très récemment. Ces pratiques ne laissent pas d'autres alternatives en particulier pour des jeunes qui n'ont pas une confiance en soi suffisante, et qui donc cherchent une validation dans le regard d'autrui. Or ces phénomènes participent justement pour beaucoup à une baisse de l'estime de soi, et de façon générale à une réduction de la qualité de vie (1). D'autres dangers les guettent : éducation sexuelle par la pornographie, cyberpédopornographie, hypersexualisation des fillettes, harcèlement en ligne... Le fil conducteur en est la culture du viol qui imprègne notre société. Quand les parents sont eux-même happés par les écrans, les conséquences sur les familles sont massives. Le temps passé seul face à l'écran est du temps qui n'est pas utilisé pour faire du sport, créer, lire, jouer, interagir avec autrui, effectuer du travail scolaire... Enfin, certain.es jeunes vont se perdre dans les vidéos, au-delà de l'usage de loisir inoffensif voir bénéfique, avec des effets sur leur vie sociale et psychique.
1.La culture du viol
- Des enfants vulnérables
- La réalité des dangers
- Les réseaux sociaux
- L'addiction aux écrans et les risques de la télévision
- Se perdre dans les jeux vidéos
- Nos propositions
Connu / TG 19/09/22 à 21:25
28 minutes
L'ingénieur Jean-Marc Jancovici est l'invité du Grand entretien. Diplômé de l'école polytechnique, enseignant à l'École des mines de Paris, il préside le think tank "The Shift Project". Il signe avec Christophe Blain la bande dessinée "Le monde sans fin" aux éditions Dargaud.
Expliquer notre dépendance à l'énergie et la nécessité d'en sortir. C'est l'objectif de la bande dessinée "Le monde sans fin" (Dargaud) de Jean-Marc Jancovici et Christophe Blain. Une BD que le spécialiste du climat entend envoyer à Emmanuel Macron car il fait le bilan que "pour le moment, c'est clair que nous ne sommes pas au niveau".
"Le pétrole est absolument partout dans nos vies."
Dans cet ouvrage, les deux auteurs présentent l'énergie comme une drogue, une addiction à laquelle nous sommes dépendants. Le pétrole est partout, dans nos vêtements, nos jouets et même notre brosse à dent. "Le pétrole, c’est le XXe siècle", souligne Jean-Marc Jancovici. "Le pétrole sert non seulement d’énergie mais aussi de matière première pour fabriquer tout ce qui est en plastique, tout ce qui est en fibre de synthèse. La pétrochimie est absolument partout, c’est elle qui nous nourrit. Le pétrole est absolument partout dans nos vies."
Comment alors se désintoxiquer ? "C'est un processus très long, c’est autour de cela que tourne tout ce qui a été fait : développement durable, ministère de la Transition écologique, Convention citoyenne, etc. Mais on se rend compte que c’est très dur, l’énergie est une drogue dure." Le changement doit alors être systémique : "C’est un problème présidentiel, géopolitique, économique donc il faut s’en occuper partout."
"Il ne suffit pas de faire un discours magistral de temps en temps, cela doit devenir une préoccupation de tous les instants."
"Si on veut respecter les deux degrés qui sont aujourd’hui dans toutes les têtes, il y a une quantité maximale de CO2 qu’on peut mettre dans l’atmosphère. Après, ça déborde et on ne peut plus éviter les deux degrés. Si on veut se limiter à cette quantité maximale, il faut que les émissions se mettent à baisser de 5 % par an tous les ans à partir de maintenant", explique cet expert du climat.
La hausse actuelle des prix de l'énergie est "un signal d'alerte". Cela signifie qu'il "aurait fallu s’en occuper avant". D'après Jean-Marc Jancovici, "il ne suffit pas de faire un discours magistral de temps en temps, cela doit devenir une préoccupation de tous les instants."
Légende du visuel principal: Jean-Marc Jancovici dans le studio 511 de France Inter © Radio France /
Les invités Jean-Marc Jancovici, Ingénieur, Enseigant à Mines ParisTech, Associé de Carbone 4, Président du Shift Project
L'équipe Stéphanie Boutonnat collaboration Alexandre Gilardi programmateur Juliette Hackius collaboration Paola Puerari Programmatrice
Ndlr : JMJ égal à lui-même : pro-nucléaire/minorant sur les ENR. Il valorise bien le besoin de planifier. La notion d'addiction est très pertinente. Par contre, affirmer qu'il est très long d'en sortir est du défaitisme.
L'Obs Société Planète
Et si le monde apprenait à être moins dépendant de ce qui le détruit ? La pandémie devait inciter l’Europe à renoncer à son addiction au pétrole, souligne Matthieu Auzanneau, directeur du Shift Project.
Temps de lecture 5 min
Karnes City, Texas, le 8 avril 2020. (ERIC GAY / AP / SIPA)
C’est la grande dégringolade : alors que le monde se confine pour tenter d’enrayer la propagation du Covid-19, la consommation de carburants et le prix du baril de pétrole sont logiquement en chute libre un peu partout dans le monde. Selon les prévisions de l’Agence internationale de l’Energie (AIE), la demande mondiale quotidienne de pétrole pourrait baisser de 29 millions de barils ce mois-ci, soit environ 30 % de moins qu’en avril de l’année dernière.
Quel impact peut avoir cette crise ? Est-ce une bonne nouvelle pour le climat ? Les réponses de Matthieu Auzanneau, directeur du Shift Project (groupe de réflexion sur la transition énergétique) et auteur du livre « Or noir, la grande histoire du pétrole » (La Découverte).
La crise du coronavirus accélèrera-t-elle la transition écologique ?
Conséquence du confinement, la consommation de pétrole est en train de s’effondrer au niveau mondial. Cette situation est-elle inédite ?
Ce que l’industrie pétrolière est en train de vivre est sans précédent dans l’histoire. Jamais nous n’avions observé un effondrement aussi brutal de la demande. On estime aujourd’hui que celle-ci a diminué entre un tiers et un quart. Autrement dit, nous sommes revenus au niveau de consommation de pétrole qui prévalait à la fin des années 1990, avant le grand boom de la Chine et de l’Inde. C’est un peu comme si le récent essor de ces deux puissances n’avait pas existé ! Après la crise économique de 1929, une baisse similaire de la demande avait été observée, ...
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Conversation
Sébastien Billard
@SebBillard
Alors que la demande de pétrole et le prix du baril dégringolent, @OIL_MEN
décrypte dans cet entretien les impacts que cette crise inédite pourrait avoir sur le secteur (et sur la transition écologique)
17 - 24
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entretien réalisé avec Gaël Giraud, économiste, directeur de recherche au CNRS, ancien chef économiste de l'Agence française de développement.
... aggravation de l’impact du réchauffement climatique, de la destruction de nos écosystèmes et de la raréfaction de plusieurs ressources naturelles. Il est vraisemblable, par exemple, que le Sud de l’Europe connaisse dans les dix ans qui viennent des pénuries d’eau extrêmement graves. ... il y a un problème structurel lié aux taux d’intérêts nuls ou négatifs des pays riches. Je crains qu’ils ne restent proches de zéro de façon durable à cause de la déflation. Du coup, les investisseurs vont continuer de prendre des risques irresponsables sur les marchés financiers : plus les taux d’intérêts sont faibles, plus les investisseurs sont incités à tout risquer pour rentabiliser leurs placements. Le manque de rendement des titres obligataires devient alors une incitation permanente à la faute. Couplé à l’énormité des dettes privées (et non publiques) dans le monde, cela fait un cocktail idéal pour une nouvelle crise. ... dette des étudiants américains, qui dépasse les 1.500 milliards de dollars ... le risque que le marché du travail américain s’essouffle est réel.On pourrait alors se retrouver dans une situation analogue à celle de 2007. ... nouvelle crise des subprimes. ... dette des cartes de crédit : 1.000 milliards de dollars environ ... Les banques européennes ont beaucoup de Non-performing loans, ou des actifs “pourris" en français ... Nous sommes loin d’être à l’abri de la faillite d’un gros établissement bancaire européen. Contrairement à ce qu’elles répètent, les banques n’ont pas fini de nettoyer leurs bilans après la crise de 2008. A l’époque de Christine Lagarde, le FMI avait déjà multiplié les mises en garde à ce sujet.
Quatrième foyer : la Chine. Les banques chinoises sont des banques d’Etat publiques complètement opaques, dont on ignore une grande partie du bilan. Elles ont énormément prêté pour alimenter l’explosion immobilière sur la côte Est chinoise. Or des erreurs d’estimation des flux migratoires liés à l’exode rural chinois —- qui touche plus d’une centaine de millions de personnes sur une décennie — ont entraîné des milliers de quartiers fantômes, vides aujourd’hui. Cette bulle immobilière pourrait crever d’un instant à l’autre, un peu comme au Japon à la fin des années 1980. ... l’accumulation des dettes privées n’est pas viable
...
Nous avons atteint le pic d’extraction conventionnel du pétrole au niveau mondial en 2006. Les techniques non-conventionnelles commela fracturation hydraulique de la roche ou les différents schistes ont permis au secteur pétrolier de crever le plafond conventionnel au-delà de 100 millions de barils par jour
...
les communs sont et restent l’avenir institutionnel des sociétés résilientes ... Une intervention massive des Etats est indispensable pour amorcer vraiment un virage vers des sociétés bas-carboneà l’échelle des nations. Les mesures prises par le gouvernement Macron vont exactement en sens inverse : il multiplie les cadeaux aux plus favorisés et aux industries polluantes tout en détruisant les filets sociaux instaurés en 1945 : les indemnités chômage, la retraite… Cette violence à peine dissimulée derrière un faux bon sens gestionnaire s’explique peut-être par la peur de certaines élites françaises : c’est la panique avant la débâcle, et l’on tente de faire payer la note de nos errements écologiques et financiers par les classes moyennes et populaires. ... la situation est bien plus grave qu’en 1939.
Connu / https://twitter.com/JMJancovici/status/1211622749879390208
Stéphane Torregrosa
Blogger & Speaker / #Communication, #WebMarketing, #ContentMarketing Expert / #Hubspot #InboundMarketing & Email Marketing Certified / #CM #Bordeaux (Fr)
Mar 26
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Si quelque chose vous tient à cœur, songez à ne pas seulement “surfer”, mais “plongez” en profondeur. Prenez un moment pour ralentir et comprendre.
Et si un sujet n’a pas d’intérêt pour vous, alors peut-être que vous n’avez même pas besoin de vous soucier de la surface. Et récupérez votre attention !
Clés : Social Media Réseaux Sociaux Smartphone Addiction Mobile France
Info
L'environnement en péril
Deux mois avant sa démission en direct, Nicolas Hulot se retrouve à discuter de la théorie de l'effondrement avec le Premier ministre Edouard Philippe durant un "Facebook Live".
Deux mois avant sa démission en direct, Nicolas Hulot se retrouve à discuter de la théorie de l'effondrement avec le Premier ministre Edouard Philippe durant un "Facebook Live".
Nicolas Hulot a démissionné en direct sur France Inter ce mardi 28 août et expliqué longuement le pourquoi de cette décision. De nombreux concepts reliés aux "théories de l'effondrement" ont été cités par le ministre démissionnaire pour justifier son impuissance. Nicolas Hulot a-t-il a annoncé la fin de la civilisation industrielle, sans le dire ?
"Le plus petit dénominateur commun de ces civilisations qui ont disparu, si je fais court, c’est la difficulté qu’ont eu ces peuples et ces civilisations à prendre en compte la limite des ressources dont ils disposaient." C'est ainsi que Nicolas Hulot répondait à Edouard Philippe lors de leur "Facebook live" du 3 juillet dernier à propos du sujet qui "taraude"le premier ministre, selon ses propres mots : la théorie de l'effondrement, basée sur un ouvrage éponyme "Effondrement"de Jared Diamond.
Le ministre de l'écologie s'étonne de l'intérêt du Premier ministre pour la théorie de Jared Diamond (dont l'ouvrage publié en 2006 est très contesté scientifiquement), mais quand ce dernier explique qu'il y a des "solutions en changeant de modèle pour éviter l'effondrement", Nicolas Hulot souligne alors qu'"il y a quand même un point de non-retour". Moins de deux mois plus tard, Nicolas Hulot atteint son propre point de non-retour en tant que ministre de l'écologie et démissionne.
La collapsologie est « l’exercice transdisciplinaire d’étude de l’effondrement de notre civilisation industrielle et de ce qui pourrait lui succéder, en s’appuyant sur les deux modes cognitifs que sont la raison et l’intuition et sur des travaux scientifiques reconnus » (Servigne & Stevens, 2015). Son objectif est de nous éclairer sur ce qui nous arrive pour pouvoir discuter sereinement des politiques à mettre en place. (http://www.collapsologie.fr)
Durant toute l'entretien-démission du 28 août 2018 qu'il accorde à France Inter, cette notion de "limite atteinte" et de l'impossibilité de modifier le modèle économique et ses orientations politiques — pour y inscrire une écologie efficace — tient lieu de fil rouge à Nicolas Hulot. La "catastrophe" est annoncée comme inéluctable, et le ministre pointe du doigt plusieurs aspects indirectement liés avec les problèmes écologiques, comme la "recherche de croissance à tout crin", "d'équation impossible avec les critères maastrichiens" (empêchant les investissements pour la transition écologique), "la spéculation sur les biens communs", etc. Le ministre conclut cette partie de son explication avec une affirmation qui résonne directement avec les théories de l'effondrement : "Il y a une telle urgence !".
Collapsologie et études scientifiques sur l'effondrement des civilisations
Les différentes analyses issues de la collapsologie (étude de l'effondrement des civilisations), le rapport du chercheur du MIT Dennis Meadows pour le club de Rome ("Les limites de la croissance" sorti en 1972, et révisé en 1993 et 2004), ou encore l'étude parrainée par le Goddard Space Flight Center de la Nasa de 2014, concluent tous à l'effondrement de la civilisation industrielle à courte échéance, soit avant la moitié du XXIème siècle.
L'étude parainnée par la NASA est le fruit d'un long travail de chercheurs dirigés par un mathématicien, Safa Motesharri, de la National Science Foundation, aux Etats-Unis. C'est en croisant des données historiques sur les civilisations au sein d'un nouveau modèle informatique nommé Human And Nature DYnamical que cette équipe a pu calculer les limites de la civilisation actuelle, industrielle et désormais planétaire.
Il ressort de ce modèle que l'exploitation excessive des ressources de la planète ainsi que le creusement des inégalités entre les plus riches et les plus pauvres dans les sociétés sont les deux principaux facteurs d'effondrement futur de notre civilisation.
Nicolas Hulot a très certainement lu cette étude : les constats de l'écologiste sont les mêmes que ceux que l'on retrouve au sujet de l'exploitation excessive des ressources dans l'étude dirigée par Safa Motesharri et ceux du chercheur Dennis Meadows à propos de la croissance économique. L'aveu d'impuissance de Nicolas Hulot est à l'image de celui des chercheurs concluant à l'effondrement…
Le rapport Meadows : un oracle vieux de presque 50 ans
Le travail de prospective demandé par le Club de Rome en 1972 au MIT et réalisé par Dennis Meadows a été effectué à l'aide de l'un des premiers modèles informatiques de type "dynamique des systèmes" : World3.
...
Les conclusions de l'époque sont —étonnamment — toujours parfaitement valides aujourd'hui selon les chercheurs qui ont analysé ces résultats et ont révisé le modèle à 2 reprises. Le rapport a été nommé dès l'origine "Les limites de la croissance" pour une raison simple : la croissance [économique, industrielle] infinie dans un monde aux ressources limitées est impossible et la "nature" devrait mettre un terme à cette course en stoppant net la civilisation industrielle, selon Meadows.
Lors de la traduction en français en 2012 du dernier "rapport Meadows" de 2004, le chercheur a été interrogé par le Télégramme de Brest et ses conclusions sont similaires à celles de Nicolas Hulot : il y a peu d'espoir que quoi ce soit change au niveau du modèle de civilisation basé sur la croissance. Nous irions donc tout droit vers l'effondrement, et à la question "comment résoudre le problème ?", le chercheur réplique avec le même pessimisme que Nicolas Hulot mardi dernier : "La croissance va s'arrêter. Les crises et les catastrophes sont des moyens pour la nature de stopper la croissance. Nous aurions pu l'arrêter avant, nous ne l'avons pas fait donc la nature va s'en charger (…) Les politiques sont accros à la croissance. L'addiction, c'est faire quelque chose de dommageable mais qui fait apparaître les choses sous un jour meilleur à courte échéance. La croissance, les pesticides, les énergies fossiles, l'énergie bon marché, nous sommes accros à tout cela. Pourtant, nous savons que c'est mauvais, et la plupart des hommes politiques aussi."
Source : https://twitter.com/JMJancovici/status/1035560827267567618
Comment protéger nos enfants de la pornographie ?
Alors que des études récentes démontrent une addiction de plus en plus forte des jeunes au porno, le docteur Ghada Hatem, auteur d'une tribune sur le sujet dans le journal Le Monde, explique : "Les parents sous-estiment tout ça, personne n'imagine que des enfants de 9 ans, dans la cour de récré [peuvent y avoir accès]."
À lire
Société
Drogue, alcool, porno : les jeunes "accros" à beaucoup trop de choses
Quand les copains vous sollicitent, il faut avoir l'air d'un petit dur, il faut accepter, même quand on en a aucune envie. Et on se retrouve confronté malgré soi à des images très violentes.
"C'est très addictogène, poursuit-elle. On est à la fois gêné mais on ne peut s'empêcher d'y revenir."
Sur l'interdiction du portable, est-ce une mesure qui peut changer les choses ? "Sorti de l'école, le soir a la maison, ça ne changera rien, c'est pour ça qu'on a besoin de l'État."
"L'accès sans retenue au porno montre une sexualité qui n'a rien à voir avec la réalité."
Notre devoir est d'aller vers les enfants.
Le seul recours, pour le docteur Ghada Hatem, est alors d'essayer d'en parler à son enfant. La spécialiste explique qu'elle a très peu de retour sur des enfants qui seraient allés trouver leurs parents après avoir vu du porno en leur disant, "J'ai vu quelque chose, je me sens mal, est-ce qu'on peut en parler?"
Classé dans : Dégooglisons Internet, Internet et société, Libres Logiciels, Migration
Cet article est une traduction de la version anglaise d’un billet d’Investigate Europe publiée le 13 mai 2017
enquête réalisée par un consortium de neuf journalistes européens met à jour les risques qui dérivent de la dépendance des gouvernements à Microsoft — aucun n’est indemne…
Même si çà et là des efforts sont notés pour migrer vers des solutions open source voire libres, l’adversaire est impitoyable et utilise un arsenal bien rodé.
Combien faudra-t-il encore de telles enquêtes pour provoquer une prise de conscience et pour que les décisions nécessaires soient prises et mises en œuvre ?
L’addiction de l’Europe à Microsoft, un énorme risque pour la sécurité
La Commission européenne n’écoute pas ses propres experts
Les programmes de Microsoft sont confus et vulnérables
Déclasser l’Europe au rang de colonie numérique
Le téléphone intelligent rendrait-il son utilisateur bête ? C’est en tout cas la conclusion osée de cette étude réalisée au Texas. La simple présence du portable sur la table ou dans la poche de son utilisateur suffirait à lui faire perdre une partie de ses capacités cognitives. La raison n’est pas à chercher du côté des ondes émises par l’appareil, car même éteint, le résultat reste quasi identique. C’est plutôt l’addiction au smartphone qui est la cause d’une déperdition cérébrale. En gros, résister à l’appel de l’objet fétiche solliciterait notre cerveau. Bref, cet été, oubliez-le en faisant vos valises !