Insectes, oiseaux, champignons, microbes… une étude prouve la nocivité des pesticides pour l’ensemble de la biodiversité - 14/02/2025 - Par Esteban Grépinet / Vert !
Ces substances nuisent à de nombreuses espèces qu’elles ne sont pas censées cibler, démontre une étude majeure publiée dans la revue Nature Communication, jeudi. Une preuve supplémentaire de leur rôle dans l’effondrement du vivant.
En théorie, un insecticide est censé nuire uniquement à certaines espèces d’insectes dits «ravageurs». Cette idée, défendue par l’industrie agroalimentaire, est battue en brèche par une étude internationale qui vient de paraître dans la revue Nature Communication. Son titre est éloquent : «Les pesticides ont des effets négatifs sur les organismes non-ciblés».
https://www.nature.com/articles/s41467-025-56732-x
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Dave Goulson, professeur de biologie à l’université de Sussex (Grande-Bretagne) et coauteur de l’étude. «Les pesticides menacent l’intégrité des écosystèmes», complète ce spécialiste reconnu des insectes.
Plus de 800 espèces impactées négativement
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«Le dogme du pesticide ciblé est complètement faux»
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11 min - Disponible jusqu'au 02/10/2025 - Pays France - Année 2024
La journaliste Marie-Monique Robin dénonce une société ennemie des microbes au gré d'un système axé sur l’hygiène et la propreté… Mais à quel prix ? Marie-Monique Robin en parle dans son enquête “Vive les microbes!”, également adapté en livre.
Tr. : ...
Nantes a remis de la biodiversité dans les cours de récréation ...
éviter de prendre des antibiotiques, privilégier le lait cru.
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Livre "Vive les microbes ! - Comment les microbiomes protègent la santé planétaire - Ces animaux qui nous protègent - Arte EDITION"
Les sénateurs suppriment l'objectif d'étendre la surface agricole en bio d'ici 2030 - Hugo Clément
Publié le mercredi 12 février 2025 à 07:20 / Hugo Clément, en toute subjectivité
Les sénateurs, c’est un peu comme des gamins de 4 ans. Si vous les laissez seuls 5 minutes dans une pièce en leur disant de ne SURTOUT pas toucher au vase, vous pouvez être sûr qu’ils vont faire une grosse bêtise. Et ça n’a pas manqué…
Mercredi dernier, je vous parlais du sénateur Laurent Duplomb, qui veut réautoriser l’acétamipride, un insecticide ultra toxique interdit en France à cause de ses effets nocifs sur la nature.
Eh bien, le soir même, dans la nuit de mercredi à jeudi, les sénateurs ont cette fois-ci décidé de s’attaquer à l’agriculture biologique.
En fait, ils ont supprimé du code rural les objectifs chiffrés de développement du bio. Jusqu’à présent l’objectif inscrit dans la loi était d’atteindre en 2030, 21% des surfaces agricoles cultivées en bio, pour réduire l’utilisation des pesticides et développer une agriculture plus respectueuse de l’environnement.
Eh bien, les sénateurs ont décidé de supprimer purement et simplement cet objectif. Paf, comme ça, d’un seul coup, le bio part à la poubelle !
La majorité sénatoriale de droite et du centre justifie ce vote par la crise de l’agriculture biologique, qui avait connu une croissance importante pendant le covid, mais qui subit depuis une baisse de la demande, liée en partie à l’inflation.
Les sénateurs auraient pu soutenir la filière dans cette épreuve, mais non, ils préfèrent attaquer le bio, au moment où on a pourtant le plus besoin de lui.
En effet, la biodiversité s’effondre à un rythme alarmant, notamment à cause des produits phytosanitaires.
Et face à cela, les 61 000 fermes bio de France sont un véritable un rempart, puisqu’elles n’utilisent ni pesticides chimiques ni engrais de synthèse, pour le plus grand bonheur des insectes, des oiseaux ou encore des vers de terre.
Par ailleurs, les agriculteurs bio s’exposent moins que leurs confrères conventionnels à des produits qui peuvent les rendre malades.
C’est notamment pour cela que le bio attire une part importante des futurs agriculteurs, en quête de sens et d’une manière de produire moins nocive.
Et puis, en s’en prenant au bio, les sénateurs s’en prennent aussi à notre souveraineté…
Oui le bio, c’est moins de dépendance à l’étranger, car c’est moins d’importation d’engrais, de pesticides ou encore de tourteaux de soja d’Amazonie. Et 71% des produits bios consommés en France sont produits en France. En plus de s’attaquer à la nature et à notre santé, le Sénat manque donc de patriotisme…
Je le dis, on ne peut pas les laisser seuls 5 minutes…
Mais bon, la bonne nouvelle, c’est que nous sommes en février, et comme aurait dit Coluche : « Le mois de l’année où les politiciens font le moins de conneries, c’est le mois de février, parce qu’il n’y a que 28 jours. »
Clés : Info Politique Vie citoyenne
Publié le 31/01/2025
Sauvons les berges du Suzon
Devant le Tribunal administratif - jeudi 6 février à 11h45
Le jeudi 6 février, ce sera l’audience du recours contre le permis de construire du projet immobilier Venise-2 qui menace de destruction les 3 hectares de la Réserve Urbaine de Biodiversité du Suzon (RUBS).
Un rassemblement de soutien est organisé dès 11h45 devant le Tribunal administratif (22 rue d’Assas à Dijon).
Apéro partagé : apporte une boisson ou quelque chose à grignoter.
Contact : alerte-beton@riseup.net
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21 007 Signatures
Lancée le 17 janvier 2025 par OFB SOUTIEN
Les mises en cause injustes des inspecteurs de l'environnement de l'Office français de la biodiversité, police de l'environnement chargée de rechercher les atteintes à la biodiversité et aux écosystèmes, rendent nécessaires leur soutien et leur union.
Ils sont dévoués à leurs missions au service du public, ils protègent la société toute entière contre la dégradation de la qualité de l'eau, de l'atteinte portée aux espèces protégées, aux milieux naturels dans l'intérêt de tous et ils font face à des intimidations, des menaces, des dégradations allant jusqu’à la violence et à la mise en danger de leur vie.
Les agents de l'OFB possèdent des points communs avec les exploitants agricoles qu'ils respectent, avec qui ils partagent une fine connaissance des territoires et des espaces ruraux. Il y a plus de proximité entre les techniciens de l'environnement et les agriculteurs qu'il n'y en aura jamais avec la sphère politique. Ils parlent le même langage, partagent les mêmes loisirs de la chasse à la pêche, s'apprécient et se côtoient au quotidien. Ils sont fils d'agriculteurs, frères, conjoints, amis, voisins, riverains.
Les affaires sont menées à charge et à décharge, dans tous les domaines, avec indépendance et impartialité, garanties par le serment qu’ils prêtent devant les tribunaux avant de prendre leurs fonctions. En évoquant leur désarmement, c’est une rupture de l’égalité des citoyens face à la loi qui est promise. La gendarmerie nationale a formé 4000 gendarmes verts, l’anéantissement des missions de l’OFB ne ferait que les déplacer vers ces militaires.
Pour mettre un terme à un débat qui n'a pas lieu d'être, l'OFB étant un établissement public ; l'ennemi des exploitations agricoles étant la mondialisation par la concurrence déloyale des multinationales, unissons-nous sur les territoires.
Connue / https://mastodon.top/@Neoresistant@mamot.fr/113911588681330097
Par Rémi Brancato ⸱ Publié le jeudi 23 janvier 2025 à 07:13
L'étang du Grand Albert, dans le Nord Isère, fait l'objet d'une "obligation réelle environnementale" depuis 2018 ©Radio France - Rémi Brancato
C'est une disposition méconnue de la loi biodiversité adoptée en 2016 : les obligations réelles environnementales. Elles obligent certaines entreprises à compenser leurs atteintes à l'environnement. Des particuliers s'en saisissent aussi pour protéger des terres jusqu'à 99 ans. Reportage en Isère.
C'est une maison accompagnée de deux hectares de terrain à Gillonnay, entre Lyon et Grenoble au nord de l'Isère. Claire Jeudy n'y vit plus, depuis qu'elle a vendu il y a plus de deux ans, mais elle y revient régulièrement pour monter sa jument, restée en pension chez Simon et Garance, les nouveaux propriétaires.
"Vertigineux de se dire que cette biodiversité me survivra"
Avant de partir, la fonctionnaire territoriale a voulu absolument protéger ce terrain et les aménagements qu'elle avait pu y faire. "Ce n'était pas envisageable d'abandonner cette propriété, riche de biodiversité : j'ai vu des renards, des chevreuils, des lièvres et beaucoup, beaucoup d'oiseaux "
Alors sur l'annonce immobilière, elle précise que la propriété sera visée par une O.R.E., une obligation réelle environnementale, qui fixe de nombreux critères de préservation de la nature, "jusqu'en 2121" sourit Claire. "C'était assez vertigineux de se dire que cette biodiversité me survivra, quels que soient les propriétaires suivants". Elle impose d'entretenir et de ne pas couper plus de 500 arbres et près de 300 mètres de haies.
Claire Jeudy a vendu sa maison et son terrain à Simon Bolla sous la contrainte d'une ORE pour 99 ans Claire Jeudy a vendu sa maison et son terrain à Simon Bolla sous la contrainte d'une ORE pour 99 ans © Radio France - Rémi Brancato
Ainsi, l'ORE écarte d'emblée les acquéreurs potentiels, comme ceux qui voulaient "creuser une piscine" ! "Cela correspondait à nos valeurs écologiques, environnementales, c'est venu naturellement" commente aujourd'hui Simon Bolla, propriétaire de la maison et de deux chevaux, avec sa compagne, même s'il reconnait une "inquiétude" administrative au départ.
Des associations garantes des contrats chez le notaire
Pour formaliser ce contrat, signé chez le notaire avant la vente, la loi prévoit qu'un garant y figure aussi. A Gillonnay, c'est la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO). "Depuis 2018, nous avons eu une cinquantaine de demandes, et actuellement j'en ai une presque chaque semaine : il y a un vrai intérêt" s'enthousiasme Jean Deschâtres, bénévole en charge des ORE à la LPO Auvergne-Rhône-Alpes, qui a déjà contractualisé 13 obligations en 6 ans.
Parmi elles, la toute première fait figure de modèle. Dans le massig de Bonneveau, c'est Myriam Lenoël qui nous y guide. Médecin retraitée, elle a hérité avec sa famille d'un vaste étang de 17 hectares en eau, le Grand Albert.
Avec un frère et une tante, elle décide de protéger et de restaurer cette zone naturelle. Car la digue cet ancien étang de pêche et de loisir a cédé en 2008. "On a pris conscience de l'intérêt environnemental du site, du fait que les zones humides sont en danger dans le monde et nous, nous étions propriétaires d'une zone humide" raconte-t-elle.
Au Grand Albert, un étang de 17 hectares privé, désormais protégé par une ORE depuis 2018 © Radio France - Rémi Brancato
Avec l'aide de la LPO, elle découvre l'outil juridique qu'est l'ORE, car aucune protection environnementale des pouvoirs publics ne s'applique sur ce site. "C'était compliqué de faire soit une réserve naturelle régionale soit un espace naturel sensible" précise Myriam. Alors depuis l'ORE, le site est juridiquement protégé "et pour 99 ans", jusqu'en 2117. "Ici, par exemple, la butte à castor vise à les accueillir et les protéger et cet aménagement comme les autres doivent être respectés, c'est gravé dans le marbre" sourit la retraitée. Interdiction aussi de pêcher ou d'embarquer sur le lac : "si quelqu'un vient couper un arbre, il peut être inquiété".
Un moyen de remplir un "devoir de citoyen" : protéger la biodiversité
L'ORE, ouverte aussi aux entreprises, séduit de plus en plus de particuliers, même si elle reste confidentielle. "Dans la loi de 2016, il est indiqué que les individus ont un devoir de protection de la biodiversité et cet instrument est un des moyens de remplir ce devoir" estime Jean Deschâtres.
Entre mi 2022 et septembre 2024, une soixantaine d'ORE dites "patrimoniales", signées par des particuliers ont été dénombrées par le ministère de la transition écologique, contre 40 ORE de compensation, signées par des entreprises. Un nombre largement sous-estimé de l'avis des acteurs du secteur.
Clés : Info Environnement Biodiversité Protection de la nature
238 Signatures
Lancée le 30 novembre 2024 par Amelie OLLARD
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Ce que nous demandons
Un moratoire immédiat sur tout projet impliquant la destruction ou l'aménagement du bois.
La réalisation d'une étude écologique approfondie pour évaluer la richesse de la faune et de la flore du site.
L’ouverture d’un dialogue entre la mairie, la SCI propriétaire, et les citoyens, afin de co-construire des projets respectueux de l’environnement et des besoins des habitants.
Une réflexion globale à l’échelle du Grand Angoulême sur la gestion des espaces boisés et naturels, incluant des engagements clairs contre la destruction des zones vertes.
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Entretien
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A Sainte-Soline (Deux-Sèvres), le 25 mars 2023, lors d'une manifestation symbole des violences policières à l'encontre des organisations écologistes. (Benjamin Guillot-Moueix/Hans Lucas. AFP)
Infographie Source Université de Bristol. Le taux d'arrestation est la proportion de rassemblements ayant donné lieu à au moins une interpellation. (Julien Guillot)
Spécialiste de l’activisme climatique, le politologue Oscar Berglund documente dans une étude inédite la répression à laquelle font face les mouvements écologistes. Un phénomène mondial qui touche aussi l’Hexagone.
Face A, le mouvement européen pour le climat et la biodiversité s’assoupit. En Autriche, le groupe Letzte Generation (Dernière génération) renonce aux blocages de routes et de pièces de théâtre. A Londres, Extinction Rebellion a troqué ses actions coups de poing contre des happenings bon enfant. Face B, la cour administrative d’appel de Bordeaux vient d’annuler l’autorisation délivrée à la retenue de Sainte-Soline (Deux-Sèvres), offrant une victoire symbolique aux Soulèvements de la terre, qui ont su mettre en scène la bataille des mégabassines.
Familier des hauts et des bas de la lutte écologique à travers l’histoire, le politologue
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Pour aller plus loin :
Réchauffement climatique
La biodiversité
Violences policières
Soulèvements de la Terre
Connu / https://x.com/lessoulevements/status/1875814496603627608
1 638 signatures - il y a 1 mois - Catégorie : Biodiversité
Destinataire(s) : Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les conseillers, et élus communautaires de Plaine Limagne
STOP au projet d'une déchetterie de 10 000 m² sur des terres agricoles à St Clément de Régnat !
Campagne lancée par Préservons Saint-Clément
Le SBA (Syndicat du Bois de l’Aumône) cherche à implanter sur notre commune rurale de 500 habitants un pôle de valorisation des déchets. Ce projet se situe sur des terres agricoles cultivées, à moins de 300m des habitations les plus proches, et en surplomb d'un ruisseau (le Biolet, affluant du Buron).
Nous demandons l'abandon de ce projet pour les raisons suivantes :
- Bétonnisation de 10 000 m² de terres agricoles cultivées
- Risque de pollution du ruisseau (absence d'assainissement collectif sur la commune)
- Dégradation de la biodiversité (haies à proximité)
- Nuisances sonores, visuelles, olfactives
- Risque routier accru
- Dégradation de la qualité de l'air
- Risque de déchets et de dépots sauvages sur la voie publique, les champs et chemins communaux
- Impact sur le paysage.
Illustration du réchauffement climatique ©Getty - VICTOR de SCHWANBERG/SCIENCE PHOTO LIBRARY
Publié le vendredi 20 décembre 2024 / Planète verte
Cette semaine, dans mon rétroviseur, il y a deux rapports très importants qui émanent de l'IPBES, un groupe d'une centaine de scientifiques du monde entier, mandatés par l'ONU, l'équivalent du Giec pour la biodiversité. Ils nous invitent à repenser profondément notre rapport à la nature.
Avec Célia Quilleret Journaliste Environnement à France Inter
Tous les décideurs de la planète devraient lire ces deux rapports. Peut-être pas en entier, faut pas rêver, il y a des milliers de pages, mais ils peuvent au moins parcourir le résumé, rédigé pour eux par les scientifiques. Le fruit de trois ans de travail.
Une phrase est particulièrement marquante : "nous dépensons plus d'argent pour détruire la nature que pour la protéger". Vous le saviez ? On se dit comment est-ce possible ? Ce sont des mécanismes complexes, les subventions néfastes à la biodiversité, de l'argent public investi pour les énergies fossiles, les pesticides, les engrais.
La facture est loin d'être négligeable : 1700 milliards de dollars, l'équivalent du déficit public américain est dépensé chaque année par les États pour abîmer la nature !
Si le premier rapport de l'IPBES, intitulé "Nexus", évoque l'interconnexion entre différents enjeux, le climat, la biodiversité, la santé, l'alimentation, le deuxième rapport, intitulé "La planète en péril" va beaucoup plus loin dans la critique de notre modèle de société actuel.
Selon ce rapport, un Terrien sur deux vit dans une zone en déclin, où la nature s'abîme, où il n'y a pas d'eau, pas de sécurité alimentaire, sanitaire, une zone vulnérable aux effets du changement climatique. Cela ne vous fait pas penser à quelque chose ? Si, Mayotte qui vit en ce moment le chaos climatique. Les cyclones sont des phénomènes météo, qui deviennent plus intenses avec le réchauffement, mais on peut aider la nature à une certaine forme de résilience pour limiter les dégâts.
Changer notre relation avec la nature, un changement complet de paradigme
Ces rapports ouvrent de nouvelles perspectives. Leçon numéro 1, issue du premier rapport : ne jamais négliger la nature, quand on veut régler un problème climatique ou alimentaire. Tous les enjeux étant liés, inutile, voire dangereux, de construire un gros barrage hydroélectrique ou un champ de panneaux solaires dans une forêt à préserver.
Leçon numéro 2 : changer notre relation avec la nature, se reconnecter, ne pas vouloir la dominer. Et au contraire la restaurer, la conserver, en évitant la confiscation des richesses par quelques-uns ou le court-termisme. Mesurer le progrès par la croissance du PIB est une autre erreur, selon ces scientifiques. C'est un changement de paradigme qui est proposé, une réconciliation.
Sinon, on risque de perdre définitivement nos coraux ou nos forêts. Car les solutions mises en place jusqu'à présent n'ont pas été efficaces. Or, il manque 1000 milliards de dollars par an pour réparer les dégâts. Vous vous souvenez des 1700 milliards qui vont dans le mauvais sens ? Eh bien, si vous me suivez, on pourrait jouer avec ces vases communicants, prendre des milliards dans le mauvais vase et les reverser dans le bon.... D'ailleurs, si on agit tout de suite, ça pourrait rapporter 10.000 milliards de dollars d'ici 2030.
Dans le viseur, quel avenir pour les bassines du Poitou ?
Et notamment à Sainte-Soline ? Mercredi, c'était Noël avant l'heure pour les opposants à ces retenues d'eau. La justice administrative a tranché en leur faveur, en appel. Quatre bassines ne sont plus autorisées en l'état car les promoteurs de ces ouvrages n'ont pas pensé à demander une dérogation pour espèce protégée. Dommage, ils avaient oublié un oiseau en particulier, l'outarde canepetière, un oiseau marcheur qui vole comme un canard.
Deux cas de figure, soit les défenseurs des bassines obtiennent la dérogation et la bassine de Sainte-Soline pourra fonctionner, dès cet été, soit ce sera un coût d'arrêt et elle ne pourra plus être remplie à l'avenir !
L'oiseau aura sifflé la fin de la récré. Tiens, cela nous ramène au premier sujet, et si on écoutait davantage la nature ?
Les deux rapports à :
https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Mxa07Q
et
https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?REBQ7A changement transformateur nécessaire de toute urgence pour mettre fin à l'effondrement de la biodiversité
Connu / https://mastodon.top/@siltaer@piaille.fr/113662155676065849
"
6 h Simon D. ⏚ @siltaer@piaille.fr - 0 - 1 - 0
85% des sapins de Noël commercialisés en France sont contaminés par des pesticides. En analysant 17 sapins, l’association a notamment identifié, sur certains d’entre eux, treize pesticides différents incluant les plus toxiques du marché.
La Relève et La Peste · 3 j
La production des sapins de Noël mêlant utilisation de pesticides, monoculture et coupes rases, est délétère pour la biodiversité.
"
Connu / TG le 22/10/24 à 9:54
Pollution plastique, mer. ©Getty - Rosemary Calvert
... lutte contre la pollution plastique, son fondateur est Patrick Deixonne. Les Chroniques Littorales reçoivent Bruno Nicolas ; le président d'Expédition 7ème Continent...
Expédition 7ème continent, c’est 13 ans d’expéditions scientifiques, 40 000 relevés de plastique, plus de 170 escales pédagogiques autour du monde. Leur dernière étude est "Exploration Bleue".
"Exploration Bleue", c'est une première mondiale"
"C'est une étude qui est lancée en partenariat avec des laboratoires du CNRS, avec le soutien actif de nos principaux mécènes et en particulier de la Fondation CRESS et qui vise à établir entre autres la relation entre la pollution plastique et les perturbateurs endocriniens." Bruno Nicolas
septiemencontinent.com
Clés : Monde Environnement Pollution Outre-mer – DOM-TOM Mers et océans Nature
Sous-titre Se nourrir sans pesticides, faire revivre la biodiversité
Xavier POUX
Marielle COURT
Pierre-Marie AUBERT
Olivier DE SCHUTTER Préfacier
Le temps est venu pour l’agroécologie de changer d’échelle : une production intégralement agroécologique, exempte de pesticides et d ’engrais de synthèse, est aujourd’hui envisageable à travers toute l’Europe. Au cœur de ce modèle porté par une nouvelle génération d’agriculteurs et d’agronomes : la disparition de l’élevage industriel qui rend possible l’autonomie fourragère et améliore la contribution de l’Europe aux équilibres alimentaires mondiaux. Loin d’être réservée à quelques fermes pionnières, l’agroécologie peut transformer en profondeur nos paysages pour le plus grand bénéfice du climat, de notre santé ainsi que celle de la faune et de la flore. Appuyant son propos sur une modélisation quantifiée, cet ouvrage explore également les modes d’organisation sociale et économique et les choix politiques qui peuvent rendre ce scénario plausible et désirable.
On a dix ans pour lancer l’Europe sur les rails de l’agroécologie afin qu’en 2050 l’hypothèse devienne réalité.
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Ndlr : connu / son intervention au FORUM EAU à Angoulême le 5/10/24
- Valoriser ACT
- a pris le parti de l'anthropocène ? Vérifier mais hypothèse OUI ACT
Un film de Claude Barras - Sortie le 16 octobre 2024
À Bornéo, à la lisière de la grande forêt tropicale, Kéria recueille un bébé orang-outan trouvé dans la plantation de palmiers à huile où travaille son père. Au même moment Selaï, son jeune cousin, vient trouver refuge chez eux pour échapper au conflit qui oppose sa famille nomade aux compagnies forestières. Ensemble, Kéria, Selaï et le bébé singe vont lutter contre la destruction de la forêt ancestrale, plus que jamais menacée. Mais pour Kéria, ce combat sera aussi l’occasion de découvrir la vérité sur ses origines.
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La campagne d’impact est l’ensemble des actions menées autour du film afin d’obtenir un changement positif sur la situation exposée à l’écran. Créée en collaboration avec des partenaires associatifs, acteurs reconnus pour la protection de la biodiversité et contre la déforestation et pour une alimentation responsable (Foodwatch, Fonds Bruno Manser, Greenpeace France, Kalaweit,…) la campagne d’impact de « Sauvages » repose sur leur expertise associée à l’intention du réalisateur Claude Barras de protéger le vivant et appeler à des mesures plus ambitieuses pour lutter contre la déforestation et les projets écocides à Bornéo. Vous aussi, rejoignez la mobilisation autour du film.
133554 signatures (135511 au 24/12/24)
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Les forêts sont les poumons verts de la planète. Elles sont essentielles à l’équilibre mondial, permettent de lutter contre le changement climatique et abritent une biodiversité exceptionnelle. Pourtant, elles sont menacées : toutes les deux secondes, l’équivalent d’un terrain de football de forêts disparaît.
Cette destruction effrénée est en grande partie due à l’agriculture, responsable à elle seule de près de 88% de la déforestation mondiale. Depuis des années, l’Europe est complice en important des produits à l’origine de cette déforestation, comme le soja destiné à nourrir les animaux d’élevage et dont les cultures ravagent l’Amérique du Sud.
En cette froide journée de janvier, l'équipe de Yann Saugeras se lance dans la restauration de la "mare au diable", à Pressignac ©Radio France
En janvier, Esprit d’initiative suivait Yann Saugeras et son équipe surnommée «les p’tits gars des mares» à Pressignac, en Charente. Leur objectif : débroussailler les plus de 200 mares du village recouvertes de ronces et d'arbres pour y restaurer la biodiversité. Nous avons pris de leurs nouvelles.
« Peut-être qu’on a servi un peu à quelque chose », reconnaît modestement Yann Saugeras au téléphone, quelques mois après notre reportage. Déjà dans le froid du mois de janvier, il s’attaquait avec son équipe à la mare du Grand Tessart, surnommée « la mare au diable ». A lire et écouter ci-dessous.
À écouter : Les p'tits gars des mares restaurent la biodiversité
Esprit d'initiative 3 min
La région prend le problème à bras-le-corps
D’abord soutenu par l’association locale Charente Nature, la restauration des mares prend de l’ampleur au niveau régional. « L’ex-région Poitou Charente est en train de se lancer dans l’inventaire des mares, poussée par la région Nouvelle Aquitaine », explique Yann Saugeras, retraité dynamique qui y voit une opportunité : « derrière, je suppose qu’on aura des subventions pour faire des restaurations donc ça c’est une très très bonne nouvelle. Une grosse artillerie se met en place au niveau de la région Nouvelle Aquitaine, notamment par rapport à l’adaptation au changement climatique ».
Yann Saugeras, agriculteur à la retraite, a contribué au succès des opérations de restauration des mares dans le village de Pressignac, en Charente. Yann Saugeras, agriculteur à la retraite, a contribué au succès des opérations de restauration des mares dans le village de Pressignac, en Charente. © Radio France - Cécile Bidault / France Inter
Les p’tits gars des mares : pionniers sur la restauration des zones humides
« Nous avons fait ça dans le cadre du bénévolat, on savait qu’il fallait faire quelque chose mais comment ? On doutait un peu au départ. On a beaucoup appris ». Yann Saugeras reconnaît que les p’tits gars des mares ont inspiré d’autres initiatives. « Un inventaire du syndicat des rivières est en train de se faire à Rochechouart. Il y a un autre syndicat qui gère la naissance du fleuve Charente, pas loin de chez nous, en Haute-Vienne, où une trentaine de mares sont concernées dans le cadre de restaurations des zones humides. »
Biodiversité restaurée
Yann Saugeras et son équipe ont pu constater localement les fruits de leur travail : « on voit voler énormément de libellules, on a eu beaucoup de pontes d’amphibiens. Charente Nature a pu trouver une 47ème espèce d’odonates, des libellules, présente sur la commune. Je vous rappelle qu’on était parti d’un inventaire avec 22 espèces seulement », se réjouit-il. « Oui on a contribué à limiter cette perte de biodiversité », finit-il par reconnaître avant de lancer l'invitation : « vous revenez nous voir quand vous voulez, on ira à la chasse aux libellules ! ».
À écouter : Mares, mares, mares ! La Terre au carré 50 min
Clés : Environnement Biodiversité Développement durable Paysans - Agriculteurs
Tonte différenciée, ou l’art de ne (presque) plus tondre sa pelouse ! - 20 juin 2024 / Permaculture Design
112 k abonnés - 3,6k+ - 182 108 vues - 351 commentaires
La tonte de votre pelouse est une corvée pour vous ?
Alors, la tonte différenciée devrait beaucoup vous plaire !
En plus, elle comporte énormément d’avantages pour vous, mais aussi pour la nature en favorisant la biodiversité.
On vous explique tout dans cette vidéo et on vous donne aussi des astuces de tonte pour être encore plus efficace dans vos actions.
Cette manière de tondre s’adresse absolument à tout le monde !
Découvrez notre article sur la tonte différenciée : https://zurl.co/hTfI
Les chapitres :
00:00 Introduction
00:52 C'est quoi la tonte différenciée ?
02:28 Les 9 intérêts de la tonte différenciée
07:33 Comment faire de la tonte différenciée ?
12:03 Les astuces de tonte pour un max d'efficacité
15:59 Le fauchage tardif, complémentaire à la tonte différenciée
17:41 Allez plus loin avec nous
💚 Liens pratiques
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3 épisodes
1 Agroécologie : le chemin pour préserver la biodiversité agricole
2 ADN environnemental : des « codes-barres » pour tracer la biodiversité
3 Ces animaux avec qui nous partageons nos villes
Le 17 octobre 2022 - 4 min. de lecture / Denis Couvet, président de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité et professeur au Muséum national d'histoire naturelle
En bref
- L’agriculture est la principale activité humaine qui pèse sur l’environnement et la biodiversité.
- L’agroécologie est un modèle soucieux des processus écologiques et de la biodiversité, ce qui pourrait pallier les problèmes de l’agriculture traditionnelle.
- La dégradation des sols a réduit de 23 % la productivité de l’ensemble de la surface terrestre mondiale.
- Demander à l’agriculture de fournir de l’énergie est rentable, mais peu soutenable d’un point de vue écologique.
- Il faut veiller à ce que les politiques publiques œuvrent en faveur de pratiques agricoles pertinentes, en allant plus loin que la PAC.
Valérie Masson-Delmotte ©AFP - FRANCK FIFE
Très investie dans la recherche fondamentale en sciences du climat et le partage des savoirs, Valérie Masson-Delmotte revient sur son parcours au sein du GIEC et insiste sur l'importance de porter la connaissance scientifique auprès de la société dans le cadre de la lutte pour le climat…
Valérie Masson-Delmotte est directrice de recherche CEA au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement / Institut Pierre Simon Laplace (Université Paris Saclay).
Ses recherches portent sur la variabilité climatique, l'évolution des climats passés et leur impact sur le climat futur. Dans un petit livre intitulé Face au changement climatique publié aux éditions du CNRS, elle restitue notamment son expérience au sein du GIEC, en tant que co-présidente d’un des groupes de travail, de 2015 à 2023.
Tout au long de son parcours professionnel, elle a pris conscience de la nécessité de s’engager pour la démocratisation et l’appropriation des connaissances scientifiques vis-à-vis du changement climatique, et des leviers d’action permettant d’en limiter les risques.
Depuis, elle multiplie les prises de parole publiques, œuvre à la formation des décideurs, et mène des actions au quotidien.
Elle a ainsi co-présidé le groupe de travail sur les bases physiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat pendant 8 ans, et est toujours membre du Haut Conseil pour le Climat (2018-2024).
Elle est également membre du Comité Consultatif National d'Éthique (depuis 2022) et vient d’être nommée au Comité Éthique en commun INRAE–Cirad–Ifremer–IRD.
Elle vient d’être nommée au Comité Éthique en commun INRAE–Cirad–Ifremer–IRD.
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Continuer ses recherches sur le climat
La semaine dernière, on apprenait que la France avait enregistré en 2023 une baisse de 5,8 % de ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2022. Un chiffre meilleur que celui qui était attendu, mais perçu comme conjoncturel par des associations environnementales en raison d'un hiver doux et du ralentissement économique. La semaine dernière, toujours, dans un appel lancé dans l'Obs, 70 personnalités réclamaient davantage de justice environnementale pour lutter contre les atteintes à la nature. Parmi les personnalités signataires du texte, Valérie Masson-Delmotte, climatologue qui, après huit ans passés au GIEC en tant que coprésidente du groupe un, a passé la main l'année dernière, sans pour autant cesser son engagement et ses recherches autour du climat. Valérie Masson-Delmotte vient de publier au CNRS éditions Face au changement climatique, un livre dans lequel elle raconte son parcours et l'importance des sciences du climat.
Une baisse remarquable des émissions de gaz à effets de serre
Valérie Masson-Delmotte note que cette baisse des émissions de gaz est remarquable, elle est encore en train d'être analysée en vue du prochain rapport du Haut Conseil pour le climat : « Par rapport aux anciens hivers doux et la pandémie, c'est le troisième épisode de baisse le plus fort, mais il y a encore des facteurs conjoncturels, comme les hivers doux, l'inflation, le pouvoir d'achat et la production industrielle. Mais il faut aussi se réjouir que cela s'inscrit dans le cadre d'une baisse des émissions de gaz à effet de serre dans une vingtaine de pays dans le monde. En France, les émissions de gaz à effet de serre ont permis d'éviter d'émettre dans le monde plusieurs milliards de tonnes de gaz à effet de serre, et les trajectoires de très fortes hausses à venir ou de très fort réchauffement sont considérées comme moins plausibles. Par contre, ce qui est aussi notable, c'est qu'on voit des résultats qui peuvent sembler encourageants, mais des tendances préoccupantes comme par exemple la forte hausse du transport aérien qui est de 15 %. »
Il reste encore beaucoup à faire pour baisser ces émissions à effets de serre
Malgré ces chiffres encourageants, Valérie Masson-Delmotte note qu'il reste encore beaucoup d'efforts à faire : « Il y a encore énormément à faire d'une part pour construire la décarbonation de nos activités économiques et aussi pour être mieux protégé face à un climat qui va continuer à changer. Nous sommes devant un bilan net des émissions de gaz à effet de serre qui pourrait ne pas tenir les objectifs que la France s'est fixés. Il y a ce qu'on émet, mais il y a aussi les forêts gérées ; on misait en partie sur l'accroissement des forêts pour contrebalancer une partie des émissions et ce puits de carbone des forêts a été divisé par deux sur dix décennies, ce qui montre l'importance de préserver les écosystèmes et leurs services et notamment le fait de pouvoir capter du carbone. »
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2025, une année importante pour réaffirmer l'engagement de l'Europe face au climat
Le changement climatique souligne aussi la mise en œuvre du Green Deal européen qui est important dans tous les pays : « L'année 2025 sera essentielle pour réaffirmer quel sera l'engagement des pays européens dans le cadre de l'Accord de Paris. Ce sera aussi le moment pour préparer les caps qu'on se donnera collectivement, notamment entre 2030 et 2040. C'est une période qui va vraiment être critique en fonction de ce qui sera engagé pour aller vers la neutralité carbone ou non. »
Un risque de recul de l'ambition politique climatique ?
Corinne Le Quéré, présidente du Haut Conseil pour le climat, notait que ces 6 % de baisse étaient encourageants, mais qu'il allait falloir renouveler l'exploit chaque année et dans tous les secteurs. Alors que le Premier ministre affirme qu'il n'a de leçons à recevoir de personne en matière d'efficacité écologique et environnementale, le Haut Conseil pour le climat s’inquiète lui du risque de recul de l'ambition politique climatique : « On a besoin de garder le cap et le calendrier qui était prévu, notamment pour la programmation énergie climat, mais aussi la trajectoire pour l'adaptation. On voit bien que la France est touchée de plein fouet par les conséquences d'un climat qui se réchauffe. Dans le cadre du comité consultatif d'éthique, on travaille sur la préfiguration d'un avis sur les enjeux éthiques, santé et climat. Ce matin, la présidente de la Croix-Rouge faisait le point sur l'aide d'urgence aux 65 000 personnes déplacées lors des inondations dans le Pas-de-Calais. Il y a beaucoup de choses à apprendre des vulnérabilités qu'on voit déjà aujourd'hui. »
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Des pluies plus fréquentes et intenses en France dans le futur
Dans un climat qui se réchauffe, on s'attend à avoir des pluies extrêmes, plus fréquentes et plus intenses avec une tendance à l'augmentation des précipitations plutôt au nord de l'Europe : « Les récentes études d'attribution sur les tempêtes ont suggéré que les records de pluie ont été dopés dans un climat qui se réchauffe et comme on a construit en zone inondable et qu'en plus la mer monte, ce serait le moment pour évacuer l'excès d'eau sur le continent, mais c'est une fenêtre qui se réduit un peu chaque jour. Au moment des marées basses, on observe que c'est le début de configurations qui vont être plus compliquées à gérer dans le futur et qui concernent autant les habitants de la métropole, des Outre-mer et de toutes les régions du monde. »
La justice, un levier majeur pour la lutte climatique
... comme le rappelle Valérie Masson-Delmotte : « Par exemple, la semaine dernière, le Tribunal international qui porte sur le droit de la mer a posé un avis en rappelant l'obligation des États par rapport aux conséquences des émissions de gaz à effet de serre sur l'état de l'océan et son acidification qui fragilise les écosystèmes marins. Ce qui est intéressant, c'est qu'on voit que les enjeux du changement climatique percolent à travers les autres aspects du droit, de l'environnement, de la mer, et ce qui en ressort, c'est un rappel aux obligations des États. »
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