Mots clés : décès, écrivain, écrivaine, coronavirus (COVID-19) Culture
Photo: Marta Fernandez Europa News Associated Press L’écrivain d’origine chilienne Luis Sepulveda, que l’on voit ici sur une photographie datant de l’été 2017, est décédé dans le nord de l’Espagne, où il avait élu domicile, emporté par la COVID-19 qu’il a combattue durant six semaines.
Un homme de conviction, grand bourlingueur des chemins parallèles du globe, personnalité de feu et écrivain engagé, vient de nous quitter, en laissant la planète appauvrie de son énergie, de sa poésie et de son inlassable combat pour un monde meilleur. Chilien ayant fui le régime de Pinochet pour aboutir finalement en Espagne, témoin des grandes dictatures et voix puissante de la gauche pour condamner les dérives humaines, à 70 ans, Luis Sepulveda a quitté nos rives
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À travers un programme d’études parrainé par l’Unesco, Luis Sepulveda avait partagé en 1978 durant un an la vie des Indiens Shuars (Jivaros), au cœur de cette fable et témoignait de leurs modes de vie en connaissance de cause.
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Après le renversement de Salvador Allende, élu démocratiquement, le dictateur Augusto Pinochet l’avait fait arrêter et emprisonner en 1973 durant deux ans et demi, puis assigné à résidence à la suite des interventions d’Amnesty International. Il s’en était évadé pour prendre le maquis un an durant.
Capturé et condamné cette fois à 28 ans de prison, sa peine avait été commuée en 8 années d’exil, toujours grâce aux pressions d’Amnesty
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En Europe depuis 1982, il avait pratiqué le journalisme en Allemagne, à Hambourg, et pris la mer plusieurs années sur les navires de Greenpeace, avant de s’établir en 1996 à Gijon en Espagne aux côtés de sa première épouse, la poétesse Carmen Yanez, torturée sous le règne de Pinochet. Sepulveda y avait fondé le Salon du livre ibéro-américain de Gijon et milité à la Fédération internationale des droits de l’homme. Depuis la chute du tyran, il retournait au Chili, mais ne recouvra sa citoyenneté première qu’en 2017.
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Connu / mel de OCR
https://www.youtube.com/watch?v=0UY-ZDoPIfw
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François Cavanna est mort à 91 ans le 29 janvier 2014 au moment où Denis Robert terminait son documentaire sur l’auteur des Ritals et des Russkofs, deux des livres les plus connus de l’écrivain.
Le film reprenait pour titre un propos de Cavanna : « Jusqu’à l’ultime seconde j’écrirai ». Auteur de 55 livres et recueils, fondateur d’Hara Kiri et Charlie Hebdo, Cavanna s’est toujours battu contre toutes les censures. Il souffrait à la fin de sa vie d’une maladie de Parkinson et Virginie Vernay, dite « la petite Virginie » était sans doute la seule à pouvoir déchiffrer ses pattes de mouche.
Elle est l’invitée de ce 24e numéro de TPA car elle l’héroïne et la scribe de ce livre posthume « Crève Ducon » qui sort en ce début d’année 2020. Le « Ducon » en question c’est Cavanna lui-même qui s’apostrophe.
Jusqu’au bout, jusqu’à son lit de mort où il continuait à souffler des idées à Virginie, Cavanna a écrit, écrit. Jusqu’à son dernier souffle où il nous livre un dernier conseil « Connais-toi toi-même et aime-toi quand même ».
Il a été une importante source d’influence pour de nombreux journalistes et écrivains. S’il met tant de rage et d’énergie à raconter ses histoires, c’est pour laisser ses livres aux générations qui viennent, dont le dernier n’est pas le moins important. De son passé de rital à Nogent aux années Charlie, nous parcourons sa vie en compagnie de celle qui sans doute le connaît le plus intimement.
Les extraits d’entretien avec Cavanna inclus dans ce 24 ième numéro de TPA sont inédits et ont été réalisés un an avant sa disparition.
.#ToutPeutArriver #Cavanna
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Théophile Kouamouo reçoit l'écrivan franco-ivoirien Armand Gauz, auteur de roman "Camarade papa", qui porte un regard détonnant sur le capitalisme, le colonialisme et le racisme.
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