Présidentielles : stop aux promesses bidons sur le nucléaire !
Coûts exorbitants, pollution environnementale, risques sanitaires, manque de transparence, impossible ...
Connu / tg 10/2/22 13h02
Durée de lecture : 3 minutes
Dans son dernier rapport, l’Agence internationale de l’énergie pointe les retards de la France en matière de transition. Elle appelle notamment à plus d’investissements dans les énergies renouvelables et à clarifier ses mesures sur l’après nucléaire.
https://reporterre.net/IMG/pdf/france2021.pdf
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malgré ses multiples feuilles de route, la France accumule les retards pour atteindre son objectif d’un horizon 2050 sans carbone. Sur les énergies renouvelables, l’AIE souligne un « écart massif » entre les ambitions et la réalité. En 2020, selon ses données préliminaires, leur part dans la consommation finale brute d’énergie n’était que de 19,1 %, soit bien en deçà de l’objectif de 23,4 %, fixé par la PPE. « Pour atteindre son ambition de 2023, la France doit augmenter de 40 % sa production d’énergie éolienne et doubler sa capacité photovoltaïque en trois ans », avertit l’AIE.
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échecs de la politique française en matière d’économies d’énergie. En 2019, la consommation finale d’énergie a atteint 145,5 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP), soit près de 15 millions de plus que l’objectif annoncé dans la SNBC. Selon l’AIE, le seul espoir pour la France d’atteindre ses objectifs en 2030, soit une réduction de 20 % de la consommation d’énergie par rapport à 2012, serait de la faire baisser de 4 % chaque année. Pour l’instant, elle n’a diminué que de 4 % sur toute la décennie 2009-2019.
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Cette mise en œuvre concrète de la transition énergétique, ou en tout cas celle qui répondrait aux ambitions nationales, a été esquissée par l’Agence de la transition énergétique (Ademe) dans son rapport publié le 30 novembre https://reporterre.net/Vegetarisme-logements-renoves-technologies-vertes-les-scenarios-pour-une-neutralite. Parmi ses quatre scénarios menant à la neutralité carbone en 2050, deux sont basés sur la sobriété, qui implique des changements considérables de la société, et deux prônent l’usage des technologies, notamment « vertes » ou de manière intensive.
À l’air libre - 78 commentaires
Dans « À l’air libre » jeudi, la professeure de droit Stéphanie Hennette-Vauchez décrypte le projet de loi présenté la veille.
Au sommaire :
➡️La promesse de la ministre du logement Emmanuelle Wargon de reloger tous les migrants évacués de la place de la République : a-t-elle été tenue ? Réponse avec Célia Mebroukine qui a enquêté. NON
➡️Le projet de loi visant à conforter les principes de la République a été présenté hier. En filigrane, la laïcité à la française (lire ici notre article sur le texte de loi https://www.mediapart.fr/journal/france/091220/separatisme-le-gouvernement-detricote-les-grandes-lois-de-notre-republique). On l’analyse avec la professeure de droit Stéphanie Hennette-Vauchez.
... Émissions de gaz à effet de serre, frénétique consommation de minerais et « révolution » des mobilités sous l’emprise du « big data » et de l’intelligence artificielle, la promesse d’un monde meilleur est surtout celle d’un enfer écologique.
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La mise en données de la ville s’est accompagnée d’un récit fédérateur construit autour de l’intraduisible terme de « smart city », apparu depuis une quinzaine d’années. Ce récit s’est écrit sous le signe d’une promesse aux multiples visages : une ville plus facile à vivre, plus durable, plus résiliente, plus efficace, plus… etc. Nous avons tous voulu croire à cette promesse et nous sommes nourris de cette vision d’une ville du futur « disruptée » par le numérique.
Il y a loin de la promesse aux réalités. Plus encore, on est en droit de se demander si, dans sa mise en œuvre actuelle appliquée à l’urbain, le numérique, loin d’être « disruptif », n’est pas, à bien des égards, éminemment conservateur.
L’exemple de la congestion urbaine https://www.lafabriquedelacite.com/publications/pour-en-finir-avec-la-fin-de-la-congestion-urbaine/ est frappant : le « smart » devait résoudre ce problème inhérent à l’existence même des villes ; en réalité, il l’aggrave. Comme l’illustrent les études menées à New York ou Boston, il a ajouté de nouvelles formes de mobilités qui, loin de remplir les voitures particulières, c’est-à-dire de lutter contre l’autosolisme, ont vidé les transports en commun ou remplacé des modes actifs (vélo, marche). Osons la question : jusqu’à quel point le numérique dans nos villes ne se nourrit-il pas des failles et dysfonctionnements de nos systèmes urbains ? Or, quand on se nourrit d’un système, a-t-on intérêt à le changer ?
Conservateur, le numérique l’est aussi au regard des enjeux environnementaux. Curieusement, le récit autour de la « smart city » a postulé d’emblée qu’elle serait durable. Tel n’est pas du tout le cas aujourd’hui. D’une part, l’infrastructure physique du numérique, d’autre part la collecte des données, leur traitement et leur stockage requièrent des quantités d’énergie non seulement colossales mais surtout en croissance constante et forte, comme l’a rappelé le Shift Project https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/R%C3%A9sum%C3%A9-aux-d%C3%A9cideurs_Pour-une-sobri%C3%A9t%C3%A9-num%C3%A9rique_Rapport_The-Shift-Project.pdf. Le numérique consomme plus, bien plus d’énergie que le transport aérien et la croissance de sa consommation est à deux chiffres. La donnée est souvent qualifiée de « nouvel or noir » : le fait est que nous avons pris au mot cette analogie avec le pétrole et avons une approche très XXe siècle du numérique dans la ville. De même que l’économie des énergies fossiles requiert toujours plus de prospection, de forage et de mise en exploitation, de même, nous acceptons benoîtement l’affirmation selon laquelle il faudra toujours plus de données au numérique pour fonctionner. Ce au nom des fameuses « lois » de Moore qui, en fait de lois, sont des conjectures. « Le smart a capturé le green », nous dit Antoine Picon dans La ville rêvée des philosophes, ouvrage co-édité par La Fabrique de la Cité et Philosophie Magazine.
L’écologie du numérique reste à construire, et, avec elle, celle de la « smart city ». Attelons-nous à la tâche ! Le temps est venu d’assigner un défi au numérique, et en particulier à ses applications urbaines, alors que nos villes sont les principaux lieux de consommation d’énergie et d’émissions de CO2 : soigner son addiction au « toujours plus » – de bien-être, d’inclusion… : en un mot d’urbanité – avec moins de données. Utopie ? Pas vraiment ! D’une part, le principe de minimisation de la collecte de données est au cœur du régime de protection des données personnelles dès sa conception, repris depuispar le RGPD, qui pourrait devenir un outil de « soft law » hors de l’Union européenne si l’on en croit la stratégie d’entreprises mondiales notamment américaines. D’autre part, au-delà des données personnelles, il existe aujourd’hui un courant de recherches en intelligence artificielle sur la minimisation des données qui en souligne l’intérêt tant sur le plan économique que de la sécurité.
Pour s’urbaniser, le numérique doit travailler sur ses addictions. Et nous avec, qui avons voulu en faire un produit pour simplifier la ville, là où l’objectif est d’en faire un allié, l’indispensable outil au service de l’indispensable et riche complexité urbaine. La justification ultime du « smart » n’est pas de faire toujours plus. C’est de faire en sorte que l’on puisse se déplacer sans dégrader l’environnement pour remplir son programme d’activités quotidien à Los Angeles, Paris, Pékin ou Bogota, de faire accéder les villes indiennes à l’eau potable, de mettre fin à l’étalement urbain dans les pays occidentaux et d’électrifier sur un mode durable les mégalopoles africaines qui se développent sous nos yeux.
Connu / https://twitter.com/FabriquelaCite/status/1298268370400235525
Ndlr : la promesse de la fin est-elle réaliste ? on peut avoir des doutes... => questionner ACT
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La Fabrique de la Cité @FabriquelaCite · 25 août
La ville intelligente a-t-elle tenu ses promesses ? @CcilMaisonneuve faisait passer la #SmartCity sur le divan ce dimanche sur @franceinfo !
Casque audio
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Retrouvez également son édito Index pointant vers la droite https://bit.ly/39ZyCf2
Une ville ultra-connectée mais pas forcément plus facile à vivre
francetvinfo.fr - 0 - 8 - 6
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Haut rendement, fabrication simplifiée, rapide et moins énergivore, meilleure tenue en température : l’hétérojonction des cellules photovoltaïques confirme son potentiel. Il y a quelques jours, des lots de cellules solaires à hétérojonction de silicium, dotées d’un rendement record de 24%, ont été produits à haute cadence. Une performance qui fonde l’espoir d’une industrialisation prochaine et l’émergence d’une nouvelle filière industrielle du solaire en Europe.
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Alors que les cellules photovoltaïques du marché ont un rendement de conversion de l’énergie solaire de 19 à 20 %, les équipes du Liten (un laboratoire du CEA) sont parvenues à produire à la sortie d’une ligne pilote, des cellules affichant un rendement de 24%. Un résultat mesuré sur toute la surface de cellules de taille industrielle (244 cm2).
En termes de puissance nominale, la performance est aussi exceptionnelle : les chercheurs ont mesuré sur une surface comprenant 120 demi-cellules, une puissance de 348 W contre 320 W, au mieux, sur des cellules produites avec les procédés classiques.
Le Liten qui travaille sur le développement de la technologie depuis une quinzaine d’années, a fabriqué ces cellules avec des équipements industriels, à la cadence de 2.400 pièces par heure.
Ces résultats ont été obtenus dans des conditions certifiées comparables à celles de l’exploitation commerciale. En effet, les cellules testées sont fabriquées sur la chaîne pilote du CEA, installée à l’Institut national de l’énergie solaire (Ines). Elles ont ensuite été assemblées en modules avec les équipements industriels de l’entreprise Meyer Burger.
Fabrication simplifiée, rapide et moins énergivore
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déjà adoptée dans deux projets industriels européens. Une filiale d’Enel, le plus important producteur d’électricité en Italie, a investi l’année passée 100 millions d’euros dans son usine de panneaux photovoltaïques située à Catane (Sicile) pour en faire le premier site de production de cellules à hétérojonction.
En France, Recom-Sillia, probablement le plus important acteur européen de l’industrie solaire, projette de construire en 2020 près de Lyon une gigafactory dont la production annuelle de panneaux photovoltaïques à hétérojonction se comptera en gigawatts. ...
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Macron revient parmi les siens, à Amiens. Après deux ans d'absence, les promesses aux ex-Whirlpool, la débandade de WN. Mais pourquoi ce retour aujourd'hui ? Le dessous des cartes... N'oubliez pas de mettre un petit pouce en l'air, de partager, et on vous souhaite un bon visionnage !
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Transcription : ... macron vient instituer la maire LR d'Amiens pour les municipales 2020 au grand dam des candidats LREM comme Barbara Pompili. Ainsi, il renouvèle le mélange des genres entre candidats/parti et président de la république, intérêts partisans / intérêt général : tricherie de grande ampleur déjà condamnée quand il était au ministère de l'économie ...
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▶ UN P’TIT COUP DE BOURBON - PROMESSES AUX GILETS JAUNES : L’ARNAQUE DE MACRON
Le 10 décembre dernier Emmanuel Macron annonçait une hausse de 100 euros sur le salaire minimum. Après avoir découvert qu’il s’agissait en fait d’une simple hausse de la prime d’activité et que cette hausse était déjà prévue par le gouvernement avant le mouvement des gilets jaunes, hier nouveau rebondissement, puisqu’on a appris que cet engagement ne sera finalement pas tenu par le gouvernement. Serge Faubert nous en dit plus dans un p’tit coup de bourbon.
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174 commentaires
MarcoTrugny il y a 10 heures
En tant que citoyen, je ne veux pas seulement être associé aux décisions. C'est trop peu. Les députés, les ministres, les sénateurs et le président de la république sont tous mes employés car c'est moi qui leur verse leurs salaires. Ils ne doivent jamais prendre une décision qui va à l'encontre de ce que veut la majorité des Français qu'ils aient votés pour eux ou non. Si on veut l'ISF, vous le votez. Si on veut le RIC, vous votez la loi. UN POINT C'EST TOUT.
Depuis un tiers de siècle au bas mot, les Français sont conviés à prendre leur mal en patience devant les conséquences de plus en plus calamiteuses de la prétendue « construction européenne ».
Comment cela est-il rendu possible ?
Par le fait que tous les partis politiques français – sauf l’UPR – ont recours à la même technique manipulatoire, fondée sur la même formule de rhétorique.
À savoir que, de l’extrême droite à l’extrême gauche en passant par la droite, le centre, les écologistes et la gauche, TOUS les partis, sauf l’UPR, affirment :
– que l’Europe telle qu’elle existe – Communauté Économique Européenne (CEE) de 1957 à 1992, Union européenne (UE) depuis 1992 – fonctionne en effet de plus en plus mal et que ses résultats sont de plus en plus calamiteux ,
– mais que tout cela va se résoudre en « changeant d’Europe », ce qui permettra de déboucher sur le paradis tant attendu : une « Autre Europe ».
Rejoignez-nous avant qu’il ne soit trop tard ! Pour une France souveraine et indépendante de l’empire euro-atlantiste, solidaire de l’outre-mer et fidèle à ses amitiés mondiales, patriotique et républicaine, refusant bien sûr tout extrémisme et tout racisme.