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[Mise en garde : cet émission fait état de violences sexuelles]
François Bayrou savait. Il aurait pu agir. Avec Antton Rouget, David Perrotin et un ancien élève de Bétharram, retour sur l’affaire Bétharram-Bayrou qui dévoile un océan de violences physiques et sexuelles passées sous silence pendant des décennies.
Mardi 25 février, « À l’air libre », l’émission de Mediapart, revient sur cette affaire, sans doute la plus grande histoire de violences connue à ce jour dans l’éducation en France, qui dépasse la seule personne du premier ministre.
Pour retrouver les articles de Mediapart sur l'affaire Bétharram ➡️ https://www.mediapart.fr/journal/france/dossier/l-affaire-notre-dame-de-betharram
Tr.: ...
violence massive et systémique ... Bétharram jamais contrôlée ... c'est plus interne à l'église, ça touche les institutions, les soutiens de Fr Bayrou ... il n' JAMAIS UN MOT POUR LES VICTIMES ... revisiter la faillite institutionnelle ... établissement de Bergerac est un fait agravant ...
Éducation et enseignement supérieur Vidéo
20 février 2025 à 17h35 / Bérénice Gabriel, David Perrotin et Antton Rouget
Professeure à Notre-Dame-de-Bétharram dans les années 1990, Françoise Gullung a été longtemps stigmatisée pour avoir osé dénoncer les violences dans l’établissement. Dans un entretien vidéo à Mediapart, elle raconte avoir alerté à plusieurs reprises François Bayrou, mais aussi avoir été témoin de maltraitances avec l’épouse du ministre, qui enseignait le catéchisme et n’a pas voulu intervenir.
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Trente ans après avoir dénoncé les violences systémiques qui s’abattaient sur les élèves de Notre-Dame-de-Bétharram, la professeure de mathématiques à la retraite, qui a officié deux ans dans cet établissement catholique du Béarn (de 1994 à 1996), est enfin reconnue pour ce qu’elle a été : une lanceuse d’alerte. Une lanceuse d’alerte qui a tout tenté, alors qu’elle était en fonction, pour mettre un terme à la mécanique de violence à l’œuvre dans l’établissement.
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Françoise Gullung raconte comment elle a signalé ces faits à François Bayrou, qui était alors ministre de l’éducation nationale et président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques (chargé notamment de la protection de l’enfance). Faits dont sa propre épouse, Élisabeth Bayrou, avait été en partie témoin : Françoise Gullung explique en effet pour la première fois comment, alors qu’elle était en compagnie de celle qui enseignait à l’époque le catéchisme dans l’établissement, elles ont été témoins de coups portés à un enfant qui hurlait et suppliait pour que cela cesse.
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Tr.: ... c'était normal que les enfants soient battus ...
Énergies
Près de 100 milliards d’euros d’investissements dans le réseau d’électricité, des usines qui pourraient consommer beaucoup plus d’énergie qu’aujourd’hui et un chef d’État qui appelle les industriels à se brancher sans limite : la transition énergétique à la française dévore les électrons et ne rêve que de nucléaire.
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L’oubli des limites planétaires
« L’électricité est disponible, vous pouvez vous brancher, elle est prête ! » : la petite phrase d’Emmanuel Macron au sommet de l’IA a fait rire l’assistance ... si l’électricité est majoritairement produite par les centrales nucléaires en France (67 % en 2024) et donc très peu émettrice de CO2, un critère essentiel pour protéger le climat, ses usages ont de multiples impacts sur l’environnement.
L’électrification des transports et de l’industrie requiert énormément de ressources en minerais et métaux (cuivre, terres rares, lithium, coltan, cobalt…) – jusqu’à parfois l’accaparement dans des pays en guerre, dont les techniques d’extraction sont très polluantes. Les data centers ont des besoins colossaux en eau pour les refroidir. Les centres de données augmentent en taille avec l’essor de l’IA générative – afin de gagner en puissance, on parle d’« hyper scalers » – et consomment beaucoup de foncier.
À lire aussi
IA : un puits sans fond de dépenses en énergie, en eau et en CO2
10 février 2025 https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/100225/ia-un-puits-sans-fond-de-depenses-en-energie-en-eau-et-en-co2
Tout cela génère aussi beaucoup de déchets, sans oublier l’enjeu des rebuts nucléaires. Un boom illimité des usages électriques en France aura inévitablement pour conséquences d’augmenter les émissions de CO2 ailleurs. « Si vous électrifiez les camions sans poser la question des usages, vous risquez d’augmenter le fret de la fast fashion », remarque Hélène Gassin, présidente de négaWatt, association experte en sobriété et prospective énergétique, pour qui « électrifier pour électrifier, c’est de la pensée magique ! Si vous ne maîtrisez pas les besoins, vous allez courir derrière pour y répondre. C’est une vision carbocentrée qui ignore plein d’autres paramètres ».
Lors de la présentation de son plan d’investissements qui conduira à la construction de nouvelles lignes à haute tension impossibles à enfouir, RTE n’a pas caché que le futur réseau « aura un impact plus fort sur l’environnement ».
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Pour Yves Marignac, porte-parole de négaWatt, une telle hausse de la consommation d’électricité est une façon de « forcer la trajectoire » des besoins en électricité et de justifier les investissements dans le nucléaire. Car « si vous projetez un développement raisonnable des énergies renouvelables et une électrification raisonnable, il n’y aura pas besoin de nouveaux réacteurs nucléaires », au mieux prêts à fonctionner dans quinze ans. « La seule manière de faire de la place pour cette nouvelle production nucléaire, c’est de projeter cette abondance en poussant tous les curseurs. »
C’est ainsi que la projection de consommation d’électricité en France selon les scénarios de RTE – qui font référence – explose littéralement après le discours d’Emmanuel Macron à Belfort en février 2022 annonçant la relance du programme nucléaire, comme l’indique malicieusement un graphique de négaWatt.
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L’aveuglement budgétaire
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c’est la grande absente des prévisions officielles vers le tout-électrique, sans étude d’impact économique sur ce qu’il faudra débourser pour payer la relance du programme nucléaire : les six réacteurs EPR, mais aussi la nouvelle usine de retraitement des déchets à La Hague (Manche), le site d’enfouissement de Bure (Meuse), le programme ITER – dont le laboratoire a reçu la visite d’Emmanuel Macron et du premier ministre indien Narendra Modi en marge du sommet sur l’IA… Aucun de ces mégaprojets n’a fait l’objet d’une évaluation précise par l’État des financements nécessaires. Et encore moins de lignes budgétaires. « La question des dérapages budgétaires associés » au nucléaire « devrait trouver plus de place dans le document de la PPE » demandent les scientifiques du Haut Conseil pour le climat. Notamment pour « ne pas fragiliser le financement d’autres solutions de décarbonation ».
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La Cour des comptes s’est livrée à l’exercice pour la filière EPR : elle estime le coût total du réacteur construit à Flamanville (Manche) à 23,7 milliards d’euros ... Le coût de production de son électricité s’établirait entre 110 et 120 euros/MWh, en valeur de 2015, pour une hypothèse de rentabilité – basse – de 4 % , soit entre 132 et 144 euros en comptant l’inflation. Il monterait à 176 euros par mégawattheure pour un taux de rentabilité de 7 %.
À lire aussi
La transition énergétique n’a pas eu lieu https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/280922/la-transition-energetique-n-pas-eu-lieu 28 septembre 2022
Ces chiffres sont globalement supérieurs au coût de production des énergies renouvelables aujourd’hui en France : le parc éolien en construction au large de Dunkerque a été attribué par appel d’offres en juin 2019 pour un coût de 44 euros le mégawattheure. D’ici à 2050, il devrait être de l’ordre de 30 euros le mégawattheure pour le solaire au sol, d’environ 45 euros pour les grandes toitures et, d’ici à vingt-cinq ans, l’éolien terrestre devrait produire des électrons à un peu moins de 40 euros, selon RTE.
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La Cours des comptes en conclut qu’il faudrait « retenir la décision finale d’investissement du programme EPR2 », à savoir les réacteurs de Penly, Gravelines et du Bugey, « jusqu’à la sécurisation de son financement ».
Pour Yves Marignac, prévoir de consommer autant d’électricité que le font les modèles de l’administration correspond à « une trajectoire auto non réalisatrice » car « pour augmenter à ce point et à cette vitesse, il faudrait tout augmenter : les investissements dans les EPR, les énergies renouvelables, la construction d’usines, etc. Tout cela à toute vitesse mais en restant compétitif. On risque en réalité de perdre sur tous les tableaux : industriel, économique, social et sur le climat ».
Enfances Parti pris
Affaire Bétharram, réforme de la justice : la République contre ses enfants
Samedi, François Bayrou a rencontré des victimes de l’institution catholique pour tenter d’éteindre l’incendie. À l’arrivée, cette semaine a tout du naufrage politique pour l’exécutif. Qu’il s’agisse des violences faites aux enfants ou de son offensive sur la délinquance des mineurs, aucune de ses politiques n’est à la hauteur.
15 février 2025 à 19h12 / Mathilde Mathieu
Connu / https://mastodon.top/@petimiti/113993294861820082
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18 h Petimiti @petimiti
Le juge saisi des viols à Betharram : « En 1998, j’ai confirmé à François Bayrou que les faits étaient patents et établis »
Mediapart · 19 h
Le juge saisi des viols à Bétharram : « En 1998, j’ai confirmé à François Bayrou que les faits étaient patents et établis »
Par David Perrotin
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Violences sexistes et sexuelles Enquête
Viols à Bétharram : Bayrou a menti, Mediapart publie de nouveaux documents
Le premier ministre a déclaré, mardi 11 février à l’Assemblée, n’avoir « jamais » été informé des violences commises dans cet établissement catholique de la région de Pau. Mediapart publie un courrier avec son accusé de réception ainsi qu’une photo d’archive qui font voler en éclats sa défense.
David Perrotin et Antton Rouget - 11 février 2025 à 20h07
Connu / https://x.com/simerique2/status/1889620909331222989
Ndlr : bien documenté, crédible, appeler à signer la pétition https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?R3Jcwg ACT
Inégalités - 14 février 2022 à 20h26 / Faïza Zerouala
Un nouveau rapport de la Drees, paru le 11 février, établit qu’un tiers des foyers éligibles ne demandent pas à percevoir le revenu de solidarité active (RSA) chaque trimestre. Les chiffres sont inédits et il est ainsi établi que l’État économise 3 milliards d’euros chaque année.
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« Il y a de plus en plus de personnes en difficulté pour trouver un logement ou pour échapper à des formes indignes d’habitat qui trouvent refuge dans l’habitat léger, confirme Paul Lacoste, porte-parole de l’association Halem qui défend les habitants de logements éphémères ou mobiles. Le problème, c’est qu’elles subissent une répression continuelle. »
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L’administration est peuplée de gens de la génération des Trente Glorieuses qui ont grandi avec l’idée que le désirable, c’est le pavillon en parpaing. Geneviève Pruvost, directrice de recherche au CNRS
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La préfecture propose donc un guide pratique à destination des élus pour « sanctionner » et « obtenir la démolition » des habitats légers, semblant les mettre sur le même plan que n’importe quelle construction illégale.
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Que les préfectures s’enquièrent des risques de feu ou de pollution, c’est bien leur rôle, mais il y a, pour lui, « beaucoup de mauvaise foi dans ces arguments. Derrière, il y a des pressions très fortes de la spéculation foncière, les lobbys de la construction ou du tourisme de plein air », précise le porte-parole d’Halem.
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Dans un contexte où les élus opposent souvent leurs besoins de nouveaux logements et la loi sur le zéro artificialisation nette (ZAN), l’habitat léger est un modèle précieux
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la sociologue Geneviève Pruvost, qui vient de publier une enquête très fouillée sur les habitants d’une yourte, La Subsistance au quotidien (Seuil, 2024). « On ne réussira pas non plus à faire des ceintures maraîchères autour des villes sans l’habitat léger », plaide-t-elle, en référence à l’objectif également affiché par les pouvoirs publics de relocaliser la production agricole.
Pour elle, les blocages sont fortement culturels. « L’administration est peuplée de gens de la génération des Trente Glorieuses qui ont grandi avec l’idée que le désirable, c’est le pavillon en parpaing. Ils ont une conception complètement misérabiliste de ces habitats », regrette-t-elle.
Au pays de Galles, lorsque les habitants de ce type de constructions éphémères font la preuve que leur installation produit une empreinte carbone réduite, ils sont régularisés.
La France semble encore très loin de prendre ce chemin.
Lucie Delaporte
mercredi 11 décembre 2024 / Par Mickaël Correia - La lettre écologie - Médiapart
L’observatoire européen Copernicus l’a annoncé ce 9 décembre : 2024 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée. Et elle sera la première année au-dessus de 1,5 °C de réchauffement par rapport à la période préindustrielle. Ce franchissement de température est tout symbolique puisqu’il incarne une des limites que se sont fixées les près de 200 pays signataires de l’accord de Paris de 2015 sur le climat : maintenir la surchauffe planétaire « bien en dessous de 2 °C » et poursuivre les efforts pour la contenir à 1,5 °C.
Toutefois, jamais le fossé n’a semblé aussi béant entre la réalité du chaos climatique en cours et l’action politique nécessaire pour répondre à l’urgence.
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l’extractivisme colonial des ressources naturelles par les pays riches ayant laissé les nations les plus pauvres financièrement exsangues pour affronter le réchauffement.
Pis, pendant que la montée des températures provoque un chaos climatique, la montée des nationalismes engendre un chaos démocratique. Alors que la planète a plus que jamais besoin de justice sociale et de multilatéralisme face à l’urgence climatique qui impacte les plus vulnérables, les droites conservatrices et l’extrême droite semblent désormais de plus en plus s’agréger autour d’une même rengaine : l’anti-écologisme.
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depuis 1991, 79 % des décès enregistrés à la suite des événements climatiques extrêmes l’ont été dans les pays du Sud.
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nous dirige tout droit vers un réchauffement oscillant entre 3 °C et 3,5 °C d’ici la fin du siècle. De quoi mettre en péril l’habitabilité même de notre planète.
Face au climato-dénialisme et au repli nationaliste autour desquels se recomposent les populismes, plus que jamais l’écologie politique se doit d’être antifasciste et internationaliste.
« C’est un carnage » : scènes de dévastation à Mayotte après le passage du cyclone Chido | Mediapart
Outre-mer - 15 décembre 2024 à 19h04 / Yunnes Abzouz
Le cyclone Chido, qui a déferlé sur Mayotte samedi, a causé d’immenses dégâts et entièrement détruit les nombreux bidonvilles que compte l’archipel, département français le plus pauvre. Le cyclone a fait « certainement plusieurs centaines » de victimes, « voire quelques milliers », redoute le préfet.
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Entreprises Enquête - 15 décembre 2024 à 19h06 / Antton Rouget
L’Autorité de la concurrence s’est penchée sur un sujet explosif : les stratégies d’entente dans le domaine de l’eau, et leurs conséquences sur l’augmentation des factures payées par les usagers. Le patron d’une filiale du leader mondial Veolia vient d’être mis en examen à Paris pour corruption et pratiques anticoncurrentielles, selon nos informations.
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9 décembre 2024 à 17h27 / La rédaction de Mediapart
Présidentialisme et verticalité du pouvoir, institutions obsolètes, extrême droite qui surfe sur la défiance politique : il est grand temps d’aérer notre démocratie. Mediapart réunit une dizaine de personnalités pour en parler mardi soir à 19 heures.
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émission préparée et présentée par Mathieu Magnaudeix.
Nos invité·es :
- Féris Barkat, activiste, cofondateur de Banlieues climat ;
- Agathe Cagé, doctrice en science politique, ancienne secrétaire générale de la campagne de Benoît Hamon en 2017, directrice de Compass Label, autrice de Classes figées. Comprendre la France empêchée (Flammarion) ;
- Carolina Cerda-Guzman, maîtresse de conférences en droit public, autrice de Sortir de la Ve. Pour une fabrique citoyenne de la Constitution (Éditions du Détour) ;
- Hélène Desplanques, réalisatrice du documentaire Les Cahiers de doléances ;
- Mathilde Hignet, députée La France insoumise-NFP d’Ille-et-Vilaine ;
- Marc Joly, sociologue, chargé de recherche au CNRS, auteur de La Pensée perverse au pouvoir (Anamosa) ;
- Pouria Amirshahi, député de Paris, membre du groupe écologiste et social ;
- Chloé Ridel, députée européenne, porte-parole du Parti socialiste ;
- Clément Sénéchal, ancien porte-parole de Greenpeace, auteur de Pourquoi l’écologie perd toujours (Le Seuil).
Tr.: ... une constitution pour la stabilité mais aussi pour le respect des droits fondamentaux, la séparation des pouvoirs ... conséquence d'une politique volontaire de réduction des recettes ... les services publics sont notre avenir collectif ... symboles de la république, liberté égalité fraternité ... la parole de Macron doit tout écraser ... avoir remis l'extrême droite au centre du jeu est scandaleux ... les chaînes d'info en continu interdisent un débat de fond ... tous les mouvements (gilets jaunes, retraites) étaient tous une demande de démocratie ... explorer le tirage au sort, démocratie directe, préférendum ... c'est le bon moment pour tout remettre à plat ... pas de compromis démocratique avec le capitalisme ... les violences policières devenues la norme ... prisonniers politiques (kanaki, etc) ... changer la façon de faire la politique, laisser la place au gens populaires d'en faire ... un pied sur le terrain, un pied à l'assemblée, permanences mobiles, cafés débats ... les partis fatigués et fatigants ... combiner la rue et la loi ... la verticalité surplomb de Macron bloque ... redonner la parole aux gens ... pris dans ensemble contraignant (ue, etc) ... optimiste par le NFP ... période de transition ... 1:11:30 terminer ACT
Connu / https://framapiaf.org/@AmeliePoinssot@piaille.fr/113310074008985544
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Par Amélie Poinssot @AmeliePoinssot@piaille.fr
La pollution de l’eau potable et des eaux souterraines serait-elle sous-estimée ? La nouvelle enquête de l’association Générations futures sonde un pan méconnu de l’infiltration des #pesticides dans nos écosystèmes, puis dans nos corps : leurs métabolites.
Les métabolites de pesticides, la partie immergée de l’iceberg
Par Amélie Poinssot
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2:32:30 - 825 k abonnés - 1,1k+ - 54 977 vues
Le 7 octobre 2023, 1 200 Israélien·nes étaient tué·es par le Hamas et d’autres groupes palestiniens dans le sud d’Israël. D’autres étaient kidnappé·es. À ce jour, une centaine d’otages se trouvent encore à Gaza : leur sort reste inconnu, malgré les demandes de leurs familles, qui manifestent régulièrement contre le gouvernement d’extrême droite israélien.
Immédiatement après, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou lançait la guerre pour « éradiquer » le Hamas à Gaza. Depuis un an, des dizaines de milliers de bombes ont été larguées sur l’enclave de 360 kilomètres carrés, avec des cadences de frappes inédites par rapport à d’autres conflits.
Hôpitaux ciblés, stratégie de la famine, déplacements forcés de population : « Il n’y a pas de lieu sûr à Gaza », répètent ses habitant·es depuis un an. Selon le ministère de la santé palestinien, 42 000 habitant·es de l’enclave ont été tué·es en un an par les frappes israéliennes. Près de cent mille autres ont été blessé·es. D’autres sont morts, ou mourront de faim, de maladies ou d’absence de traitement. « Le taux de létalité à Gaza est quasiment inconnu au XXIe siècle », analysait cet été sur Mediapart la chercheuse Amélie Férey. Quant au Hamas, il n’a pas disparu de l’enclave.
Alors que Gaza a été humainement et culturellement détruite et que la colonisation violente se poursuit en Cisjordanie, c’est désormais sur le Hezbollah libanais, allié du Hamas et de l’Iran, qu’Israël porte son offensive. Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a été tué par une frappe israélienne. En un peu plus d’une semaine, 700 Libanais·es ont été tué·es, et 100 000 ont fui vers la Syrie. Après des frappes iraniennes sur Israël mercredi 1er octobre, le spectre d'une guerre régionale est chaque jour plus menaçant.
Benyamin Nétanyahou est-il engagé dans une guerre totale ? Rendra-t-il un jour des comptes devant la justice internationale ? Entrons-nous dans une guerre régionale entre Israël et l'Iran? Comment mettre un terme à une escalade alors que la négociation paraît illusoire ?
Quelles sont aujourd’hui les dynamiques sociales et politiques à l’intérieur d’une société israélienne traumatisée par le 7-octobre, où le sort des Palestiniens n’intéresse plus qu’une minorité de la société ?
Comment donner la mesure du « Gazacide » en cours, ce mot trouvé par le journaliste gazaoui Rami Abou Jamous pour décrire l’enfer de Gaza ? Dans cette émission, il nous raconte son année sous les bombes à Gaza City, Rafah et Deir el-Balah.
Nos invité·es :
- Amélie Férey, chercheuse au Centre des études de sécurité et responsable du laboratoire de recherche sur la défense de l’IFRI, chroniqueuse à Mediapart
- Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO, coordinatrice du Livre noir de Gaza (éd. Seuil), en librairie le 4 octobre
- Raphaël Pitti, médecin humanitaire
- Rami Abou Jamous, journaliste
- Ibrahim Awad, professeur de français
- Iyad Alasttal, cinéaste, animateur du projet « Gaza Stories »
- Jonathan Dagher, responsable du bureau Moyen-Orient de Reporters sans frontières
- Julia Grignon, professeure de droit humanitaire, directrice scientifique de l’IRSEM
- Nitzan Perelman, doctorante en sociologie politique, réalisatrice
- Alon-Lee Green et Rula Daood, codirecteurs de Standing Together
- Samy Cohen, politiste
- Martial Manet, chercheur en droit international
- Lamia Ziadé, artiste
100 commentaires
- @yasminesabri4789 il y a 5 jours
Ce genre de plateau serait malheureusement impossible sur une chaîne d'info mainstreem ou même sur le service public. C'est dramatique .Et cela en dit beaucoup de l'état dans lequel se trouve notre démocratie, et de l'invisibilisation totale de ce qui se passe, de l'horreur absolue que subissent les palestiniens. Je suis écoeurée et ne supporte plus du tout d'entendre les commentaires dégueulasses sur LCI, BFM et compagnie, leur double standard (vs Ukraine) me dégoûte. . merci à Mediapart de se tenir au-dessus du lot. Même si ces témoignages sont très durs à entendre
56+ - @PhHa547 il y a 5 jours
Merci pour cette émission.
Mme Julia Grignon est d'un courage extraordinaire. Après 20 ans de droit humanitaire, elle ne baisse toujours pas les bras.
Ceux qui ne veulent toujours pas employer le mot génocide , après avoir entendu tous ces témoignages ne peuvent être que de mauvaise foi.
Si après la deuxième guerre mondiale on pouvait dire "on ne savait pas" Là cest sous nos yeux, l'ONU se réunit en urgence tous les jours. Gesticulation ! C'est désespérant 😥
23+ - @achaoPSG il y a 5 jours
Pourquoi persister à tout ramener au 7 octobre. Parce que sans ça, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes ?
40+ - @lucielpr4517 il y a 5 jours
Merci Mediapart ! Une émission importante et éclairante.
17+ - @3475-m9e il y a 5 jours
Le premier plateau est très émouvant et rappelle très justement la situation à Gaza. La 2e partie ressemble aux débats que l’on voit depuis 1 an et chacun reste sur son point de vue. Merci à mediapart d’avoir organisé cette émission pour que l’on n’oublie pas Gaza.
11+ - @sergedurand7345 il y a 5 jours
bizarre tout de même que l'on évoque si peu la spoliation des palestiniens de leur terre .
"spoliation" n'est pas un mot anodin , il signifie le vol sans vergogne du bien de l'autre ...
8+ - @blacksad2049 il y a 5 jours
Merci de votre travail - Honte sur notre exécutif actif complice de cette tragédie par son soutien aux criminels fascistes
13+ - @karlcolomer5697 il y a 4 jours
Invitez Francesca Albanese, ILAN PAPPE, des membres UJFP !! Sinon bon Docu !!
6+ - @salemfathi2532 il y a 5 jours
La photo de votre présentation esr celle, je crois où une petite Palestinienne pleure la mort de son frère et dit à travers ses larmes; ' j'aimerais juste une minute pour te dire adieu" Papa est mort de mort naturelle et j'aurais tant voulu lui dire combien je l'aimais, mais je n'ai pas pu. Si ce n'est pas elle sur cette photo, il y a des milliers d'autres comme elle; Ces horreurs impunies, ce sont les notres
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Connu / https://framapiaf.org/@Greguti@pouet.chapril.org/113253866642099479
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Mediapart a partagé 3 j Greguti@pouet.chapril.org mediapart@mediapart.social Grégory Gutierez @Greguti@pouet.chapril.org
40 000 morts identifés à #Gaza (évaluation confirmée par d'autres sources que le seul Ministère de la Santé du #Hamas), dont une centaine de journalistes palestinien·nes.
Beaucoup d'autres décès dûs aux maladies et à l'extrême précarité dans laquelle est plongée la population.
Russie, Chine, Israël, Syrie : on assiste à un renoncement au droit international et à l'effondrement de la crédibilité morale de l'Occident.
Que fait la Cour Pénale Internationale ?
FF @mediapart
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Tr.: ... ghetto, camp de concentration, urbanicide, terroriser la population, détruire une culture, ... les israéliens n'ont pas protégé les populations ... volonté délibérée de massacrer la population de Gaza ... génocide ... journalistes ciblés en tant que tels, blackout médiatique d'Israël ... des centaines de journalistes assassinés ... crimes de guerre ... le pire, la perte de la dignité humaine ... il faut rappeler nos ambassadeurs d'israël ... le droit humanitaire est le seul corpus ... garder espoir, devoir moral
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cisjordanie catastrophique ... plan pour recoloniser, vrai projet politique, finir le travail de 1948 par une stratégie de la terreur.
2ème plateau
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Terminer* >1:31:39 ACT
Connu / TG le 3/10/24 à 11:37
Énergies
L’arrêt intempestif de l’EPR de Flamanville la semaine passée, quelques heures après son démarrage en grande pompe, pourrait en annoncer d’autres tant ce réacteur est marqué par les anomalies et défauts de fabrication. Les réactions nucléaires ont pu reprendre samedi matin. Mais pour combien de temps ?
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Proche et Moyen-Orient Analyse
La mobilisation populaire pour un accord de cessez-le-feu avec le Hamas a trouvé un nouveau souffle après la découverte des corps de six otages tués dans la bande de Gaza. Benyamin Nétanyahou ne semble cependant pas décidé à infléchir son intransigeance.
Gwenaelle Lenoir 2 septembre 2024 à 20h07
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