Énergies
Près de 100 milliards d’euros d’investissements dans le réseau d’électricité, des usines qui pourraient consommer beaucoup plus d’énergie qu’aujourd’hui et un chef d’État qui appelle les industriels à se brancher sans limite : la transition énergétique à la française dévore les électrons et ne rêve que de nucléaire.
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L’oubli des limites planétaires
« L’électricité est disponible, vous pouvez vous brancher, elle est prête ! » : la petite phrase d’Emmanuel Macron au sommet de l’IA a fait rire l’assistance ... si l’électricité est majoritairement produite par les centrales nucléaires en France (67 % en 2024) et donc très peu émettrice de CO2, un critère essentiel pour protéger le climat, ses usages ont de multiples impacts sur l’environnement.
L’électrification des transports et de l’industrie requiert énormément de ressources en minerais et métaux (cuivre, terres rares, lithium, coltan, cobalt…) – jusqu’à parfois l’accaparement dans des pays en guerre, dont les techniques d’extraction sont très polluantes. Les data centers ont des besoins colossaux en eau pour les refroidir. Les centres de données augmentent en taille avec l’essor de l’IA générative – afin de gagner en puissance, on parle d’« hyper scalers » – et consomment beaucoup de foncier.
À lire aussi
IA : un puits sans fond de dépenses en énergie, en eau et en CO2
10 février 2025 https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/100225/ia-un-puits-sans-fond-de-depenses-en-energie-en-eau-et-en-co2
Tout cela génère aussi beaucoup de déchets, sans oublier l’enjeu des rebuts nucléaires. Un boom illimité des usages électriques en France aura inévitablement pour conséquences d’augmenter les émissions de CO2 ailleurs. « Si vous électrifiez les camions sans poser la question des usages, vous risquez d’augmenter le fret de la fast fashion », remarque Hélène Gassin, présidente de négaWatt, association experte en sobriété et prospective énergétique, pour qui « électrifier pour électrifier, c’est de la pensée magique ! Si vous ne maîtrisez pas les besoins, vous allez courir derrière pour y répondre. C’est une vision carbocentrée qui ignore plein d’autres paramètres ».
Lors de la présentation de son plan d’investissements qui conduira à la construction de nouvelles lignes à haute tension impossibles à enfouir, RTE n’a pas caché que le futur réseau « aura un impact plus fort sur l’environnement ».
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Pour Yves Marignac, porte-parole de négaWatt, une telle hausse de la consommation d’électricité est une façon de « forcer la trajectoire » des besoins en électricité et de justifier les investissements dans le nucléaire. Car « si vous projetez un développement raisonnable des énergies renouvelables et une électrification raisonnable, il n’y aura pas besoin de nouveaux réacteurs nucléaires », au mieux prêts à fonctionner dans quinze ans. « La seule manière de faire de la place pour cette nouvelle production nucléaire, c’est de projeter cette abondance en poussant tous les curseurs. »
C’est ainsi que la projection de consommation d’électricité en France selon les scénarios de RTE – qui font référence – explose littéralement après le discours d’Emmanuel Macron à Belfort en février 2022 annonçant la relance du programme nucléaire, comme l’indique malicieusement un graphique de négaWatt.
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L’aveuglement budgétaire
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c’est la grande absente des prévisions officielles vers le tout-électrique, sans étude d’impact économique sur ce qu’il faudra débourser pour payer la relance du programme nucléaire : les six réacteurs EPR, mais aussi la nouvelle usine de retraitement des déchets à La Hague (Manche), le site d’enfouissement de Bure (Meuse), le programme ITER – dont le laboratoire a reçu la visite d’Emmanuel Macron et du premier ministre indien Narendra Modi en marge du sommet sur l’IA… Aucun de ces mégaprojets n’a fait l’objet d’une évaluation précise par l’État des financements nécessaires. Et encore moins de lignes budgétaires. « La question des dérapages budgétaires associés » au nucléaire « devrait trouver plus de place dans le document de la PPE » demandent les scientifiques du Haut Conseil pour le climat. Notamment pour « ne pas fragiliser le financement d’autres solutions de décarbonation ».
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La Cour des comptes s’est livrée à l’exercice pour la filière EPR : elle estime le coût total du réacteur construit à Flamanville (Manche) à 23,7 milliards d’euros ... Le coût de production de son électricité s’établirait entre 110 et 120 euros/MWh, en valeur de 2015, pour une hypothèse de rentabilité – basse – de 4 % , soit entre 132 et 144 euros en comptant l’inflation. Il monterait à 176 euros par mégawattheure pour un taux de rentabilité de 7 %.
À lire aussi
La transition énergétique n’a pas eu lieu https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/280922/la-transition-energetique-n-pas-eu-lieu 28 septembre 2022
Ces chiffres sont globalement supérieurs au coût de production des énergies renouvelables aujourd’hui en France : le parc éolien en construction au large de Dunkerque a été attribué par appel d’offres en juin 2019 pour un coût de 44 euros le mégawattheure. D’ici à 2050, il devrait être de l’ordre de 30 euros le mégawattheure pour le solaire au sol, d’environ 45 euros pour les grandes toitures et, d’ici à vingt-cinq ans, l’éolien terrestre devrait produire des électrons à un peu moins de 40 euros, selon RTE.
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La Cours des comptes en conclut qu’il faudrait « retenir la décision finale d’investissement du programme EPR2 », à savoir les réacteurs de Penly, Gravelines et du Bugey, « jusqu’à la sécurisation de son financement ».
Pour Yves Marignac, prévoir de consommer autant d’électricité que le font les modèles de l’administration correspond à « une trajectoire auto non réalisatrice » car « pour augmenter à ce point et à cette vitesse, il faudrait tout augmenter : les investissements dans les EPR, les énergies renouvelables, la construction d’usines, etc. Tout cela à toute vitesse mais en restant compétitif. On risque en réalité de perdre sur tous les tableaux : industriel, économique, social et sur le climat ».
Il en existe une à 16430 Balzac
22 avril 2020 - Physique
Le spin de l’électron – propriété quantique par excellence – est au cœur de la spintronique, une technologie ayant révolutionné le stockage numérique1 et qui pourrait jouer un rôle majeur dans la réalisation de nouveaux processeurs informatiques. Pour générer et détecter des courants de spin, la spintronique recourt traditionnellement à des matériaux ferromagnétiques mais dont l’utilisation entraîne une forte consommation d’énergie. Des chercheurs du laboratoire Spintec (CNRS/CEA/Université Grenoble Alpes) et de l’Unité mixte de physique CNRS/Thales décrivent dans Nature le 22 avril 2020, un dispositif permettant une détection de spin à faible puissance, grâce à un système non magnétique. Leurs travaux ouvrent la voie à des dispositifs spintroniques dans lesquels la détection des spins des électrons serait permise, non plus par le ferromagnétisme, mais par la ferroélectricité, ce qui consommerait 1000 fois moins d’énergie.
Pour en savoir plus sur la spintronique : https://lejournal.cnrs.fr/articles/les-nouveaux-defis-de-la-spintronique
CHRONIQUE. Oubliée la sobriété énergétique ? Les prix de l’électricité retrouvent leurs niveaux d’avant ...
Connu / TG le 12/12/24 à 15:01
Article pro Nuke de Nicolas Goldberg selon TG
En bref :
— Pourquoi convertir les consommations énergétiques en énergie primaire ?
« Le but de tout rapporter en énergie primaire est de comparer les consommations des énergies entre elles, en prenant en compte des pertes liées à la transformation et à l’acheminement. Cela est particulièrement important, notamment pour la réglementation thermique, qui doit être égale pour tous les types d'énergie. »
D’où l’intérêt des CEP (Coefficients d’Energie Primaire) qui expriment les taux de conversion pour différentes énergies primiaires :
Exemples CEP
Électricité 2,3
Gaz 1
Soleil 1
— Pourquoi l’électricité a un si mauvais taux de conversion ?
À cause du mauvais rendement (33%) de la production électrique des centrales nucléaires.
Mais le taux a été ramené de 2,58 (ancienne règlementation) à 2,3 pour tenir compte du développement des EnR, dont le taux =1
— Quel est l’enjeu ?
Une baisse de ce taux de conversion signifie concrètement qu’une maison respectant la nouvelle norme RE2020 (CEP de 2,3) aura le droit de consommer davantage d’électricité qu’un logement construit lors de la précédente réglementation (CEP de 2,58).
« Dans les faits, les calculs considérés pour la RE2020 favorisent davantage l’électricité par rapport à la réglementation précédente. »
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Après deux ans de forte hausse des prix de l’électricité (+40 % pour les particuliers, doublement en moyenne pour les entreprises et les administrations), la France et l’Union européenne sont en train de réformer le marché de cette source d’énergie indispensable. Au-delà des factures, c’est aussi le financement des investissements nécessaires pour le parc de production et l’avenir d’EDF qui sont en jeu. Or, la réforme en cours est bien moins rassurante que ce qu’annonce le gouvernement. Les prix continueront à fluctuer en fonction de la spéculation et le risque d’une plainte pour “concurrence déloyale” devant la Commission européenne n’est pas exclu.
Par ailleurs, les menaces sur EDF restent nombreuses : projets risqués à l’étranger dont les coûts s’envolent, absence de souveraineté sur les turbines Arabelle rachetées à General Electric, concurrence des acteurs privés dans les énergies renouvelables…
Alors que le gouvernement s’obstine à vouloir transformer ce bien public en un marché, syndicalistes et politiques se battent pour un vrai monopole public de l’énergie et des tarifs corrects pour tous les usagers. Une loi votée le 29 février à l’Assemblée nationale est un premier pas en ce sens. Après cette première victoire, comment transformer l’essai ?
Pour comprendre tous ces enjeux, Le Vent Se Lève recevait le 11 mars dernier Anne Debrégeas, syndicaliste Sud-Énergie et économiste spécialiste du marché de l’électricité et Gwenaël Plagne, syndicaliste FNME-CGT et secrétaire du CSE-C d’EDF. La conférence était animée par William Bouchardon, directeur de la rubrique économie.
➜ Quelques articles récents publiés dans nos colonnes sur ces questions :
– Réforme des prix de l’électricité : tout changer pour ne rien changer : https://lvsl.fr/reforme-des-prix-de-lelectricite-tout-changer-pour-ne-rien-changer
– Électricité : « C’est le marché qui a fait exploser les prix » – entretien avec Anne Debrégeas : https://lvsl.fr/electricite-cest-le-marche-qui-a-fait-exploser-les-prix-entretien-avec-anne-debregeas
– Rachat des turbines Arabelle : la soumission française aux États-Unis continue : https://lvsl.fr/rachat-des-turbines-arabelle-la-soumission-francaise-aux-etats-unis-continue
FLAMBÉES DES FACTURES D’ÉLÉCTRICITÉ : ET SI ON DÉBRANCHAIT LE MARCHÉ ?
Le groupe parlementaire LFI-NUPES a fait le choix d’organiser le 26 octobre 2023 un colloque sur la question
L'île de La Réunion fait office de laboratoire de la transition énergétique française. D'ici cet été, la production de l'électricité sera presque entièrement renouvelable.
Article rédigé par Lauriane Delanoë - édité par franceinfo
Radio France
Publié le 10/04/2024 08:22 Mis à jour le 10/04/2024 10:37
Temps de lecture : 5 min
Ndlr : un investissement inutile car il diffère l'avènement de solutions VRAIMENT durables :-(
comme l'énergie de la mer, éoliennes, etc. Dénoncer ACT
BIEN PLUS QUE DE L'ÉLECTRICITÉ
ENERCOOP EST UN PROJET DE SOCIÉTÉ, PLUS HUMAIN, ÉCOLOGIQUE ET LOCAL.
Choisir une marque responsable, c'est choisir un autre mode de production. Plus vertueux, traçable et qui rémunère mieux ses producteurs. Consommer plus durable, c'est consommer mieux, à un prix plus juste sur toute la ligne. Quand vous choisissez Enercoop, c'est le même engagement que vous retrouvez, avec :
- une électricité vraiment verte, 100 % renouvelable,
- un circuit court durable et éthique avec nos 440 producteurs,
- une transition énergétique par et pour les citoyens,
- des services énergétiques pour répondre à tous vos besoins,
- des coopératives proches de vous,
- un service client à l'écoute,
- un fonctionnement transparent et démocratique,
- une démarche sociale et solidaire.
nDLR : COMMENCENT à être moins chers que l'opérateur historique ACT
7 674 Signatures
Lancée le 19 novembre 2023 / par STOP BARRAGE RHONERGIA
Cette pétition dit NON à la construction du barrage RHONERGIA sur le RHÔNE entre les villages de Saint Romain de Jalionas et Loyettes en région Auvergne Rhône-Alpes !
La CNR projette de construire un barrage gigantesque pour générer de l’énergie dite ‘’verte’’.
Cet ouvrage pharaonique bétonné d'une hauteur de 12 mètres et de 200 mètres de large en travers du dernier tronçon naturel du Rhône sauvage va artificialiser les derniers 26 km naturels de ce beau fleuve (22 km en amont et 4 km en aval).
Ces énormes travaux engendreront de graves dégâts sur les deux rives du Rhône au niveau du sol, du sous-sol et des nappes phréatiques proches...
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Jules César a traversé le Rhône ici au gué de Saint Oyan pour mener sa guerre des Gaules contre les Helvètes ! 150 tombes Gauloises et des tombes de princes Celtes vont être profanées pour aménager un barrage.
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Après avoir signé cette pétition, nous vous invitons à venir sur le site www.stopbarrage.fr pour déposer votre contribution à la concertation publique contre ce projet avant le 29 février 2024
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Eramet, groupe minier et métallurgique français, et Électricité de Strasbourg, énergéticien alsacien et producteur ...
Connu / TG le 5/03/24 à 16:25
Connu / TG le 14/03/24 à 16:34
Notre vision
rassemble plus de 300 membres, professionnels des énergies renouvelables électriques et du stockage en France et porte des solutions systémiques pour accélérer leur déploiement.
L’éolien et les énergie renouvelables sont en forte croissance partout dans le monde et les perspectives des prochaines années sont immenses. Les opportunités sont formidables pour les énergies renouvelables électriques en France qui constituent un véritable réservoir de croissance et d’emplois pour notre pays. Rien que pour l’éolien le tissu industriel éolien c’est plus de 900 entreprises et plus de 22 600 emplois en France en 2021 qui irriguent l’ensemble du territoire français.
Les énergies renouvelables sont la clé de la transition énergétique. Elles permettent de diversifier le mix électrique français, d’accroître l’indépendance énergétique et de lutter contre le changement climatique pour un coût maîtrisé pour la collectivité.
76%
des riverains vivant à proximité d'un parc éolien en ont une image positive
68% des Français déclarent que l’installation d’éoliennes près de chez eux serait une bonne chose. Plus de 3 Français sur 4 ont une bonne image de l’éolien (76%), ce chiffre est le même lorsque la population habite près d’un parc éolien selon la dernière enquête 2020 d’Harris Interactive.
Notre histoire
Porte-parole des professionnels de l’éolien
Créée en 1996, l’association France Energie Eolienne (FEE) représente, promeut et défend l’énergie éolienne en France. Elle est devenue France Renouvelable en septembre 2023.
Plus de 20 ans d’engagements, de convictions et de défis
D’une belle idée, l’énergie éolienne est devenue une véritable énergie de transition, propre, renouvelable et compétitive, couvrant 6% de la consommation d’électricité française. Aujourd’hui, tous les scénarios prospectifs de transition énergétique (RTE, ADEME, négaWatt) ou de prévisions d’investissements à moyen-long terme pour les énergies renouvelables intègrent l’éolien comme élément clef, incontournable. L’éolien est plébiscité par nos décideurs et les Français (77% d’opinions favorables en septembre 2016) qui sont convaincus de la nécessité de la transition énergétique
Ces 20 dernières années, les énergies renouvelables ont donné naissance à une véritable filière industrielle, du sous-traitant au développeur-exploitant en passant par les bureaux d’études, l’ingénierie, les constructeurs de turbines, et ce à l’échelle locale : c’est l’énergie des territoires par excellence. Elle a progressivement apporté des réponses économiques (énergie compétitive), industrielles (création d’emplois locaux et opportunités de diversification), écologiques (énergie bas-carbone, sûre et contribuant à lutter contre le réchauffement climatique) et stratégiques (utilisation des ressources locales, sécurité d’approvisionnement, énergie décentralisée), les EnR électriques s’inscrivent dans l’évolution vers un système de production d’électricité décentralisé et constituent une réponse locale plus adaptée au défi global de la transition écologique. Leur développement conduit à penser l’énergie différemment, en s’adaptant à une société en mutation rapide, imprégnée par les nouvelles technologies et le numérique.
Fonctionnement
Conseil d’administration
Le Conseil d’administration détermine les orientations stratégiques de France Renouvelables. Il est, composé de 19 membres élus par l’Assemblée générale (7 décembre 2021). Celui-ci est actuellement présidé par Anne-Catherine DE TOURTIER, par ailleurs Présidente de NORDEX France SAS.
Les membres du conseil d’administration assurent les responsabilités administratives et président les commissions de travail qui élaborent réflexions et propositions.
Commissions thématiques
France Energie Eolienne, s’appuie sur les connaissances et l’expertise de l’ensemble de ses membres, issus de diverses activités du secteur éolien.
L’association est organisée en commissions, elles-mêmes subdivisées en groupes de travail spécifiques.
Les groupes régionaux
Les Groupes régionaux sont constitués des membres de FEE présents en régions. Ils sont les interlocuteurs des préfets, des élus et de la presse régionale sur des problématiques locales et assurent un ancrage de FEE dans le territoire.
Équipe opérationelle
L’équipe de France Énergie Éolienne oeuvre chaque jour pour faire de l’éolien un pilier de la transition énergétique.
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Le colloque national
Chaque année France Énergie Éolienne organise l’évènement majeur de l’éolien en France en réunissant les acteurs majeurs de la profession et les décideurs publics !
Autour d’un village d’exposants, de conférences, d’ateliers thématiques, et de rendez-vous d’affaires, cet événement annuel spécialisé permet :
- aux professionnels de l’éolien de s’informer « à la source » sur les évolutions techniques et réglementaires de leur activité
- d’aborder les questions de l’avenir économique et écologique de notre pays, et de la planète
- de parler différemment de l’éolien, de revenir sur les idées reçues et de rappeler et illustrer les bénéfices qu’apportent l’énergie éolienne
- De partager avec les différents parties prenantes les questions posées par le développement et l’exploitation des parcs éoliens, les réponses à apporter.
Pour sa 11ème édition, le Colloque National Eolien, aura lieux les 13 et 14 octobre 2021 au Parc Floral de Paris.
France Renouvelables
5 Avenue de la République 75011 Paris Contact : 01 42 60 07 41 / contact@fee.asso.fr
site hébergé par la société OVH - Technique : Site réalisé par Marco Pierrard
Charte éthique
Charte données personnelles
CONSEIL D’ADMINISTRATION
- Anne-Catherine DE TOURTIER, NORDEX
- Fabrice CASSIN, CGR Légal
- Yara CHAKHTOURA, VATTENFALL
- Dominique DARNE, EUROWATT
- Benoît GILBERT, VESTAS FRANCE
- Nicolas GIULIANO, ENGIE GREEN
- Ralf GRASS, ENERGIE TEAM
- Antoine GUIHEUX, Volta Avocats
- Loëtitia HUREZ, RWE Renouvelables France
- Raphaël LANCE, MIROVA
- Frédéric MAENHAUT, ENERCON
- Roy MAHFOUZ, H2AIR
- Vincent MASUREEL, ENERTRAG
- Pierre MÜLLER, RP GLOBAL
- Jean-François PETIT, QENERGY FRANCE
- Frédéric PETIT, SIEMENS
- Stéphane PASQUIER, BPCE ENERGECO
- Grégoire SIMON, WPD ONSHORE FRANCE
- Nicolas WOLFF, BORALEX
Connu / https://twitter.com/f_renouvelables/status/1727582754710376783
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France Renouvelables @f_renouvelables · 23 nov. 2023
[#Climat] Qu’est-ce qu’on attend ? Pour ne pas se retrouver dans le rouge à l'horizon 2035, nous n'avons pas le choix : plus d'énergies #renouvelables, c’est moins d'énergies #fossiles !
Sans changement, nous paierons tous l’addition. Nous devons accélérer.
#EnR #énergie #COP28
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Le panorama de La Mailleraye-sur-Seine, dans les Boucles de la Seine. • © Stéphane L'Hôte / France Télévisions
Dans le parc naturel des Boucles de la Seine, 33 kilomètres de lignes à très haute tension pourraient bientôt voir le jour. Encore en concertation, le projet fait réagir les riverains, qui ont lancé une pétition pour s'opposer aux tracés proposés.
=> signer pétition https://www.change.org/p/sauver-la-for%C3%AAt-de-brotonne-et-les-marais-de-norville-d-un-saccage-rte
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Isabelle Delisle réside à Vatteville-la-Rue (Seine-Maritime), proche de la future installation électrique. "Je ne suis pas opposée au fait qu'il y ait besoin d'infrastructures électriques. Mais on va saccager toute la forêt, là", relève-t-elle. ... détruire inutilement des espaces très préservés, parfois classés Natura 2000, alors qu'il y a d'autres solutions
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Un collectif de 25 habitants du secteur s'est ainsi constitué, coordonné énergiquement par Jean-Pierre Hergibo, pour contester le projet
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le tracé qui passe par Norville et la forêt de Brotonne nous met devant un paradoxe : comment parler de transition énergétique d'un côté, et de l'autre, raser une partie de la forêt ? Le deuxième tracé va aussi poser des problèmes, car il va impacter les joyaux que sont les villages de Vieux-Port et d'Aizier, portant une atteinte évidente au paysage."
"Le dernier tracé est celui qui a indéniablement le plus d'avis favorables", souligne le riverain, "car il reprend une ligne existante", le long de l'autoroute. "Nous souhaitons que le tracé passant par la presqu'île soit rayé des options pour des raisons liées aux paysages, à la forêt, aux prairies humides, aux écosystèmes. C'est aussi le plus long, le plus coûteux et le plus dommageable pour le patrimoine naturel et bâti."
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Propriétaire du château d'Etelan, qui surplombe la dernière boucle de la Seine et bénéficie d'une vue imprenable sur le fleuve, Marc Boudier s'oppose lui aussi au projet
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aussi, de nombreux élus des villages concernés par les tracés : les maires de Vatteville-la-Rue, Norville ou encore Aizier ont ainsi fait part de leur opposition. Le conseil municipal de Norville a voté une délibération pour contester cette implantation.
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Du côté de RTE, l'heure est à l'apaisement. Directeur du projet, Benoît Facq assure que rien n'est totalement défini pour le moment : "on en est au début du projet", rappelle-t-il.
"Le besoin d'acheminer davantage d'électricité dans le territoire de l'Eure et de la Seine-Maritime a été validé par le ministère de la Transition écologique. Aujourd'hui, nous avons une aire d'étude, un périmètre qui comprend 44 communes, dans lequel nous devrons insérer nos futurs ouvrages. Et nous avons trois propositions, mais elles sont toujours soumises à la concertation." ... ligne de 400 000 volts, le plus haut niveau de tension, qui doit transporter 3 000 mégawatts, c'est colossal", explique Benoît Facq. "Cette puissance est à transporter sur une distance de 25 km. Aujourd'hui, la seule possibilité technique envisageable, c'est l'aérien
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Si rien n'aboutit, le militant se dit prêt à prendre contact avec des organisations plus radicales, "rompues aux combats de terrain", comme Les Soulèvements de la Terre. "On veut qu'il y ait un consensus, que l'on marche tous ensemble, et que RTE comprenne qu'ils ont des opposants aux trousses et qu'on ne lâchera rien !", conclut-il.
Pour aller plus loin : énergie ; environnement ; polémique ; société
792 Signatures (11 766 au 20/01/2024)
En 2023, les tarifs de l’électricité ont augmenté successivement de 15% puis de 10%. Cela représente une hausse moyenne d’environ 425 euros dans l’année.
Mais ce n'est pas tout : en 2024, la facture d'électricité doit de nouveau augmenter. Une hausse de 10% (environ 200 euros dans l’année) est prévue le 1er février car le gouvernement a pris la décision de réintroduire une taxe sur l’électricité.
Ça suffit !
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Connue / https://lafranceinsoumise.fr/2024/01/15/tarifs-de-lelectricite-la-france-insoumise-lance-une-petition-pour-lannulation-de-laugmentation-de-10/