À en croire les porteurs du projet, cette invention serait très simple à utiliser et pourrait révolutionner le coût de production de l'énergie.
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Des panneaux solaires à imprimer pour moins de 10€ le m2 ? Telle est la promesse folle d’une équipe de chercheurs australiens dirigée par le professeur Paul Dastoor. De quoi, possiblement, redonner un grand coup de fouet au développement de l’énergie solaire. Explications.
Source : The University of Newcastle Australia
L’impression de ces panneaux solaires aurait été rendue possible grâce à l’utilisation d’une imprimante classique, d’une encre « intelligente » conductrice d’électricité et de simples films en plastique d’une épaisseur de moins d’un dixième de millimètre.
Avantage de tels panneaux ? Ils couteraient peu, s’appliqueraient presque partout (toitures, murs, fenêtres, voitures) et seraient plus performants que les panneaux classique, notamment en cas de faible lumière.
Source : The University of Newcastle Australia
Pour l’heure, ces panneaux imprimables seraient toujours en phase de test à l’université de Newcastle (Australie) mais une commercialisation auprès du grand public serait d’ores et déjà envisagée…
Dans une vidéo postée en août dernier par cette université, les concepteurs du projet promettent que ces panneaux imprimables pourraient « fournir de l’électricité à votre maison dans moins de deux ans. » Cette vidéo, la voici :
« Oubliez tout ce que vous savez sur les factures d’électricité. »
Trop beau pour être vrai ? Seul l’avenir nous le dira mais, avouons-le, cela laisse rêveur !
.#ZOOM sur... LES ÉNERGIES RENOUVELABLES
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SOURCE The University of Newcastle
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Axel Leclercq
Responsable de Rédaction Associé, POSITIVR - Journaliste issu de la presse écrite, j'ai été formé par ESJ Médias. J'ai rejoint POSITIVR en avril 2015 pour donner la parole à ceux qui croient en l'avenir, à ceux qui résistent au fatalisme, à ceux qui nous inspirent, à ceux qui nous amusent et à ceux qui nous montrent le chemin de la transition à venir.
(A. Méjean et O. Ploux, Equipe Métabolisme secondaire des cyanobactéries »)
Ce projet (responsable scientifique A. Méjean) fait partie du programme interdisciplinaire SPC « Les énergies de demain » coordonné par H. Peerhossaini et s’achève à la fin de l’année 2017. Il intègre des chercheurs de trois laboratoires : le LIED (UMR 8236), le laboratoire APC (UMR 7164) et le laboratoire MSC (UMR 7057).
Les cyanobactéries sont des organismes photosynthétiques apparus sur Terre il y a 3.5 milliards d’années ayant développés une extraordinaire diversité. Ces microorganismes puisent leur propre source d’énergie dans la lumière et le CO2 et produisent de très nombreux métabolites secondaires dont certains possèdent une haute valeur ajoutée.
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Si cette production ne dépend ni du genre de cyanobactérie, ni de l’origine géographique de l’organisme ou de la voie de biosynthèse utilisée, elle reste modeste (0.2-0.3 g alcane/alcène pour 100 g de matière sèche) et n’a pas pu être optimisée dans différentes conditions de culture malgré de nombreux efforts des différentes équipes investies dans ces recherches.
Une des raisons de cette production relativement modeste pourrait tenir au rôle de ces alcanes/alcènes à longue chaîne dans la composition des membranes photosynthétiques des cyanobactéries (thylacoïdes). En effet, la production excessive d’alcanes à longues chaînes déstabiliserait les membranes en modifiant leur fluidité et entamerait la capacité photosynthétique de l’organisme et donc sa survie.
ndlr : est-ce considéré comme une énergie renouvelable ? y a-t-il une suite à ce programme ? ACT