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La découverte a été faite en Equateur le long de la rivière Upano. Sur près de 300 kilomètres carrés, sous l’épais feuillage des arbres de la forêt amazonienne, sommeillaient les vestiges de cités perdues vieilles de 2 500 ans. Pour cartographier cette vaste zone urbanisée, les archéologues ont scanné depuis le ciel la forêt avec un Lidar, un appareil qui utilise un laser capable de passer à travers la végétation pour observer le sol comme s’il était nu. Sur les images sont apparus : des emplacements d’anciens bâtiments, des places, des rues entrelacées avec des parcelles cultivées, des systèmes de canaux et des larges routes en ligne droite reliant les différentes cités.
Au moins 10 000 et peut-être même 30 000 personnes vivaient sur ce site selon les chercheurs. Il s'agit de la plus ancienne et la plus grande agglomération urbaine découverte en Amazonie. Elle a vu le jour 500 ans avant notre ère et a prospéré pendant près d’un millénaire. Autrement dit la forêt amazonienne que l’on dit vierge ne l’est pas. Des civilisations antiques s’y sont développées. C’est ce que s’évertue à démontrer depuis plus d’une vingtaine d’années l’archéologue français Stephen Rostain, principal auteur de cette étude publiée dans la revue Science.
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360 756 personnes ont signé
Au président équatorien Daniel Noboa et à tous les dirigeants de l'Amazonie:
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La science est claire : nous devons protéger la forêt amazonienne encore intacte pour sauvegarder la biodiversité mondiale et garantir un climat vivable pour tous.
C’était pourtant une victoire retentissante: 59% des Équatoriens avaient dit NON à l’exploitation pétrolière dans le parc national de Yasuní abritant une biodiversité florissante, au cours d’un référendum en août dernier. Ce résultat nous avait redonné espoir pour la démocratie et la planète partout.
Mais moins de 6 mois plus tard, le nouveau président du pays Daniel Noboa déclare qu’il veut laisser les puits de pétrole ouverts.
Les responsables autochtones de toute l’Amazonie se mobilisent pour protéger la démocratie et la forêt. Et ils ont besoin de nous pour montrer au président que continuer à exploiter le pétrole contre la décision du peuple va déclencher un tollé international.
Signons pour être solidaires des Équatoriens et demander la fin des forages en Amazonie.
Après avoir passé près de 40 ans à observer les us et coutumes du peuple Wari’ en Amazonie, l’anthropologue brésilienne Aparecida Vilaça revient dans cet entretien sur leur relation au vivant, particulièrement éloignée des conceptions occidentales, et sur leur rapport au changement climatique, imprégné de mythologie.
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Ndlr : repris par https://twitter.com/USBEKetRICA/status/1750473533778543023
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Usbek & Rica @USBEKetRICA · 25 janv.
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TRIBUNE. Dans une tribune au « Monde », à l’initiative de la Jeunesse autochtone de Guyane, de la Fondation Danielle Mitterrand, ...
Pour ce premier épisode de d'Un monde nouveau spécial "2022, l'année de la bascule", l'anthropologue Philippe Descola nous explique comment notre perception de la crise écologique s'est radicalisée, quand Redcar fait peau neuve avec son nouvel album "Les Adorables étoiles".
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2022 : année de la bascule environnementale : analyse de Philippe Descola
2022 année de la bascule « environnementale », « écologique », « climatique » https://reporterre.net/Climat-Nous-sommes-proches-de-plusieurs-points-de-bascule ... Hausses des températures, canicules à répétition, sécheresse… 2022, c'est l'année la plus chaude jamais enregistrée en France ? Comment pourrait-on la nommer ? Après 6 rapports du GIEC et 27 COP depuis le premier Sommet de la Terre à Rio en 1992, une chose est sûre : cette année notre perception a (enfin) changé. Et si ce monde devenait inhabitable ? La question s’impose désormais au plus grand nombre. Pour analyser ce point de bascule, qui mieux que vous Philippe Descola à qui l’on doit tout simplement l’une des dernières révolutions de la pensée moderne : la fin de l’opposition entre nature et culture. Début décembre, il était présent au forum organisé par l'Ademe, l'Agence nationale pour la transition écologique et le Centre Pompidou à Paris autour de la nécessité de s'engager dans la transition écologique comme une transition culturelle est nécessaire.
Une conscience écologique à la peine
L'anthropologue est quelque eu perplexe quant à cette nouvelle conscience écologique de notre monde occidental qui peine à s'imposer selon lui puisqu'il considère que le bouleversement d'affect nécessaire à un tel changement n'est pas encore là, et correspond encore à une fraction de la population : "Cette transition écologique qualifie le passage d'un État à un autre que je ne vois pas encore, puisqu'on assiste encore à une perpétuation d'un État qui n'a pas beaucoup changé depuis la COP 21. Les résultats de la COP 27 n'ont pas apporté grand chose. Je suis plutôt inquiet, même si les chaleurs exceptionnelles de l'été de l'automne font prendre conscience qu'il y a quelque chose qui se passe, il demeure un fossé entre cette prise de conscience et les réactions véritables. Tant que les Etats auront des intérêts à défendre, notamment en termes de maintien de l'exploitation des énergies fossiles, je ne pense pas qu'on fasse des progrès considérables".
Pas de transition climatique sans transition culturelle
Selon l'anthropologue, il est plus que nécessaire de repenser notre rapport au vivant pour engager cette transition de nos rapports culturels. Alors nous pourrons enfin révolutionner notre rapport à la nature qui ne repose que sur un dogme de domination, de hiérarchisation, d'exploitation dont il nous faut nous affranchir : "Cette transition culturelle suppose que nous ayons conscience de pouvoir renouer des liens avec tout ce qui nous environne, et en particulier les humains et les non-humains de notre entourage immédiat, de façon à ne pas se situer dans une position de domination de surplomb vis-à-vis de la nature. Ne pas continuer à maintenir cette situation dans laquelle nous nous sommes engagés en Europe il y a quelques siècles, qui a été le moteur de la modernité, de se considérer comme maître et possesseur de la nature et de considérer que le vivant est une ressource pour notre satisfaction". Il faut refonder notre naturalisme, repenser notre conception de la nature, non comme une chose extérieure à nous ni domesticable tel que le monde moderne nous l'enseigne depuis les grandes explorations de la Renaissance.
Renouer avec le naturalisme et l'animisme et ne faire qu'un avec le vivant
Il est particulièrement attentif aux multiples expériences sociales et culturelles menées par de nombreux peuples autochtones qui ont évolué sans techniques, sans modèle de pensées tels que le nôtre, mais qui sont autant d'inventions originales de se lier entre humains et de se lier avec des non-humains. Il s'agit de rompre avec cette pensée linéaire qui repose depuis des siècles et des générations sur le progrès absolu et qui résonne depuis comme une sorte de résolution absolue de notre société bourgeoise s'accomplissant dans le capitalisme : "En réalité, les transformations historiques qu'a connues l'humanité ne suivent pas une ligne droite, car il y a de très nombreuses expériences, des alternatives, dont certaines se sont fermées, quand d'autres se sont ouvertes et celles-ci peuvent nous permettre de penser le futur avec plus d'optimisme. Les options qui sont devant nous sont beaucoup plus vastes que celles qu'on pourrait imaginer. Ces expériences d'autres peuples plus en symbiose avec le vivant, le milieu naturel sont autant de stimulations pour penser que notre futur n'est pas condamné à être la perpétuation du présent. On peut imaginer d'autres formules puisque l'humanité n'a cessé de faire preuve d'une capacité d'imagination considérable au fil des millénaires.
C'est ce regard neuf qu'il ramène justement d'Amazonie qui lui permet d'imaginer un autrement dès lors qu'on considère que ce n'est pas le passé de l'humanité mais son contemporain tel que le rapport qu'ont les Indiens d'Amazonie aux non-humains. C'est ce qui a inspiré sa pensée du monde à venir. Ce qu'on appelle l'animisme, le fait de prêter à des non-humains, des plantes, à des animaux, à des esprits, une intériorité, une subjectivité, une âme, de façon à pouvoir échanger avec eux, sans non plus empêcher les rapports de prédation : "Cette attitude, on peut essayer de la transposer au présent. À l'intérieur du cadre naturaliste, on peut essayer d'établir par la connaissance et l'observation et l'intimité avec d'autres espèces que la nôtre, des rapports qui ne soient plus des rapports d'exploitation, de domination. Les peuples autochtones, nous offrent la polyvalence là où nous, nous sommes entrés avec la division technique du travail dans un système où chacun accomplit une tâche à l'intérieur d'un ensemble, où les responsabilités sont partagées et définies par des maîtres-d 'œuvre. Là où dans des sociétés Amazoniennes, chacun est capable de faire la totalité des opérations nécessaires à la vie quotidienne. Lorsque des opérations complexes sont menées, chacun le fait en observant ce que font les voisins. Globalement, chacun met la main à la pâte. Il y a une circulation des savoirs et des savoirs-faire".
► Ethnographies des mondes à venir, le dernier ouvrage de Philippe Descola co-écrit avec Alessandro Pignocchi, est disponible aux éditions du Seuil.
Temps de lecture : 1 min.
Article rédigé par France 2
France Télévisions
Du résultat de l'élection présidentielle au Brésil dépendra en grande partie le sort de la forêt amazonienne, soumise à la surexploitation par des firmes de l’agrobusiness soutenues par le président sortant Jair Bolsonaro...
Direction le Brésil, où se joue le second tour de l’élection présidentielle qui doit départager les deux candidats, au coude-à-coude : le président de la République sortant Jair Bolsonaro et l’ancien chef de l’Etat Luiz Inácio Lula da Silva.
Au cœur de cette campagne, un enjeu majeur : l’Amazonie et sa lente destruction. A ce jour, un quart de la forêt amazonienne est détruite, de manière irréversible. Et en cette fin d’année 2022, les firmes de l’agrobusiness ne restent pas inactives...
Des hectares de forêt qui sont la propriété des indigènes
Ces entreprises qui font fortune dans l'huile de palme, le soja, le bétail, le cacao, le café, le bois… font leur possible pour récupérer le plus de terres en les brûlant, dans l’hypothèse où le président Bolsonaro, qui les soutient, n’était pas réélu.
Pour ce document, signé Jean-Sébastien Desbordes, Mathieu Martin et Guillaume Salasca, le magazine "13h15 le dimanche" (Twitter, #13h15) s'est rendu sur ces hectares de forêt qui sont la propriété des indigènes. Des terres ancestrales que les communautés locales, aidées d’ONG comme Greenpeace Brésil, tentent de récupérer.
Les replays des magazines d'info de France Télévisions sont disponibles sur le site de Franceinfo et son application mobile (iOS & Android), rubrique "Magazines".
Les temps forts de l’émission
- 13H15 / FRANCE 2 (CAPTURE ECRAN / 13H15 / FRANCE 2) video
VIDEO. La déforestation en Amazonie a représenté l'équivalent de 600 000 terrains de football au cours des six premiers mois de 2022 Diffusé le 13/12/2022
https://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/amazonie/video-la-deforestation-en-amazonie-a-represente-l-equivalent-de-600-000-terrains-de-football-au-cours-des-six-premiers-mois-de-2022_5448700.html
Connu / mel Sujet : 🎥 [ Replay France 2 ] Visionnez le travail de Greenpeace au Brésil
Date : Thu, 3 Nov 2022 12:22:06 -0400 (EDT)
De : Greenpeace France
Découvertes il y a une vingtaine d’années, les immenses masses de vapeur d’eau qui survolent l’Amazonie, baptisées "rivières volantes", fascinent les chercheurs. Leur devenir pourrait être intimement lié à l’évolution du climat.
Poumon vert de la planète avec ses centaines de milliards d’arbres interconnectés, la forêt amazonienne est aussi, on le sait moins, un "océan vert" : depuis les racines des arbres jusqu’à la canopée, elle concentre la plus grande réserve d'eau douce de la Terre. Car la région sud-américaine est survolée par de gigantesques flux de vapeur d’eau, surnommées "rivières volantes", qui suscitent depuis une vingtaine d’années la curiosité des chercheurs. Inventeur du terme, le scientifique brésilien Antonio Donato Nobre a consacré sa carrière à étudier leur mécanisme, et à élucider le rôle complexe joué par la forêt dans le climat mondial. Deux grandes questions orientent ses recherches : pourquoi ne trouve-t-on pas de déserts sur le continent sud-américain, une exception à ces latitudes ? Et pourquoi les vents venus de l'hémisphère Nord parviennent-ils à traverser l'Équateur, qui sur le reste du globe agit comme un mur infranchissable ? Pour y répondre, le professeur Nobre s'est intéressé à la théorie récente de la "pompe biotique", selon laquelle les forêts, en créant une pression atmosphérique faible, déplacent l'air humide à l'intérieur des terres et aident à générer des précipitations. Autant de découvertes qui dddbligent à réécrire quelques chapitres des manuels scientifiques…
Énigmes géographiques
De la jungle amazonienne aux forêts boréales d’Europe du Nord, et jusqu’aux plus grands laboratoires et centres de recherche, ce film soulève de passionnantes énigmes géographiques pour révéler le fonctionnement de ces mystérieuses "rivières volantes" d’Amazonie, dont l'influence pourrait s’avérer majeure sur le climat mondial. Un argument supplémentaire pour préserver d’urgence cette région exceptionnelle, menacée par la déforestation.
Réalisation : Pascal Cuissot
Pays : France
Année : 2021
diffusé sur France 2 dimanche 30 octobre à 14h15 ?
75 106 signatures
Le temps ne fait rien à l’affaire : chaque année, de vastes zones de la forêt amazonienne continuent à être déboisées et brûlées pour les pâturages, la culture du soja et les mines. Les populations autochtones du Bassin Amazonien appellent à un pacte mondial pour la protection de 80 % de l’Amazonie d’ici 2025. Soutenons-les !
Appel
À la communauté internationale, aux Nations unies, aux gouvernements des pays, des régions et des villes, aux institutions économiques, financières et scientifiques
“La communauté internationale doit agir sans attendre et adopter un pacte mondial pour la protection de 80% de l’Amazonie d’ici 2025.”
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partout en Amazonie : bûcherons, éleveurs, producteurs de soja, spéculateurs fonciers, compagnies pétrolières et minières avancent, abattent les arbres et brûlent tout.
Au Brésil, ils n’ont même pas à craindre de poursuites judiciaires. Sous la présidence de Jair Bolsonaro, la culture sur brûlis a été systématiquement encouragée, facilitée par la réduction drastique du budget et du personnel des organismes environnementaux, indigènes et de surveillance.
Selon les données de l’Institut national de recherches spatiales INPE et d'IMAZON, la déforestation en Amazonie brésilienne augmente et atteint une moyenne annuelle de 10 000 km².
Les satellites permettent désormais de surveiller les incendies, leur durée et leur étendue. Ils montrent que des centaines de milliers d’incendies sont allumés chaque année et que la fumée couvre parfois de vastes zones de l’Amazonie. La destruction progresse sur un large front : depuis le sud, le long des fleuves et des routes nationales. Les feux de forêt touchent également les pays voisins.
La Coordination des Organisations Indigènes du Bassin Amazonien (COICA) lance un SOS à la communauté internationale. Les peuples autochtones d’Amazonie, dont le nombre dépasse 500, appellent à l’adoption d’un pacte mondial pour la protection de 80 % de l’Amazonie d’ici 2025 https://amazonia80x2025.earth/declaration/#declaration.
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Connue / https://twitter.com/GreenpeaceMans/status/1578075765698076675
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Greenpeace Montpellier a aimé
Greenpeace - Groupe local du Mans @GreenpeaceMans · 7h
#Petition Signez l’appel des indigènes pour la sauvegarde de l’Amazonie via @sauvonslaforet
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Brésil : alerte rouge sur l’Amazonie et le Cerrado
Alors que le 1er tour des élections présidentielles aura lieu au Brésil ce dimanche, l’équipe Forêts de Greenpeace France s’est rendue là-bas pour témoigner des ravages de l’agriculture industrielle sur les écosystèmes et les populations locales.
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🌱 Vidéo : Camille vous parle de l’expédition de Greenpeace au Brésil https://www.instagram.com/reel/CjDlp0OoL7s/
🌱 Vidéo : Témoignages des communautés autochtones victimes des lobbies de la viande https://www.instagram.com/p/CjIXD8jIbu0/
Reportage d'Arte https://www.arte.tv/fr/videos/111303-000-A/l-environnement-au-bresil-victime-de-bolsonaro/
La pétition https://www.greenpeace.fr/petition-proteger-foret/
To the Leaders of the World: As concerned citizens from across the world, we call on you to take urgent measures to stop all attacks against the Yanomami people in the Brazilian Amazon, including putting political and economic pressure on the Brazilian government to ensure the rights of all Indigenous peoples are duly respected. We cannot allow this massacre to continue anymore. Together, your actions can give the Yanomami the assurance that the world won't turn the back on them at this darkest hour.
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A 12-year old Yanomami Indigenous girl was allegedly raped to death by illegal miners creating a massive outrage in Brazil!
The guardians of the Amazon rainforest are being slaughtered in daylight.
Right now, at least 20,000 illegal miners are camped on Yanomami lands! Their ruthless gold rush have gutted the forest, poisoned the rivers, and waged a war against Indigenous peoples.
Soon, major global powers will kick off a series of human rights and environmental negotiations, starting with the influential Summit of the Americas -- and a huge call backed by 1 million signatures can put the Yanomami plea at the top of the agenda of this and other meetings.
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Ndlr : traduit ? ou à faire ? ACT
55 minutes
Prolongement de son travail déployé dans « Par-delà nature et culture », l’enthousiasmant et majeur livre « Les Formes du visible » explore sous le prisme anthropologique les figurations du monde par le biais des ontologies, ces différentes manières d'être au monde, établies précédemment.
L'anthropologue Philippe Descola publie "Les formes du visible" (ed. Seuil), un ouvrage majeur qui prolonge son travail fourni et développé dans "Par-delà nature et culture".
En s'appuyant sur les quatre ontologies (manière d'être au monde) définies, qui sont l’ontologie animiste (une continuité morale entre humains et non-humains et une discontinuité de leurs dimensions physiques), les cultures totémiques (humains et non-humains sont comparables par le corps et l’intériorité), les cultures analogiques (les humains et les non humains diffèrent à la fois par le corps et l’intériorité) et enfin, l’ontologie naturaliste, qui est celle de notre civilisation (une discontinuité morale et une continuité physique entre humains et non-humains), Philippe Descola s'attèle au champs des images et de ce qu'il appelle, les figurations de ce monde.
Le naturalisme est bien représenté par l’épistémologie néo-kantienne, quant à l'animisme il est représenté par l’ontologie des Achuar d’Amazonie. Elle est diamétralement opposé à notre façon de comprendre le monde. Le totémisme est représenté par l’ontologie des Aborigènes australiens.
Ainsi, il questionne comment naissent les mondes en fonction de telle ou telle ontologie.
Par cet ouvrage Philippe Descola invite à décentrer le regard, à décoloniser la sensibilité. Une manière de rappeler que la nature n'existe pas.
Ce sera aussi l'occasion de parler des luttes contemporaines qui l'intéressent, telle qu'a été Notre Dame des Landes, avec laquelle il fait un éventuel parallèle avec les luttes indigènes en Amazonie.
On en parle avec l'anthropologue Philippe Descola.
Pour aller plus loin :
- "COMPOSER LES MONDES" Un documentaire de création réalisé par Eliza Levy sur la pensée de Philippe Descola https://composerlesmondeslefilm.com/category/projections-rencontres/dates/octobre-2021/ Planétarium #5, Philippe Descola et Eliza Levy Lundi 27 septembre 2021, 18h30, Cinéma Dédié à croiser les regards que l’art et les sciences sociales portent sur les mutations du monde, le cycle Planétarium s’ouvre cette saison avec l’anthropologue Philippe Descola : autour de son nouveau livre Les Formes du visible (Seuil, 2021) et du documentaire qu’Eliza Levy consacré aux leçons écologiques de sa pensée, Composer les mondes.
- « Bolsonaro est en train de faire adopter un arsenal législatif qui démantèlera les droits des Indiens sur leurs terres » Tribune dans Le Monde https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/09/08/bolsonaro-est-en-train-de-faire-adopter-un-arsenal-legislatif-qui-demantelera-les-droits-des-indiens-sur-leurs-terres_6093832_3232.html
Les invités Philippe Descola, Anthropologue
L'équipe Thierry Dupin Programmateur musical Valérie Ayestaray Réalisatrice Chantal Le Montagner Chargée de programmes Lucie Sarfaty Chargée de programmes Anna Massardier Attachée de production Camille Crosnier Journaliste et chroniqueuse
Thèmes associés Sciences Anthropologie
160 078 signatures
Les forêts brûlent en Amazonie et un géant de l’agroalimentaire pourrait profiter de ce désastre : Cargill, responsable d’une destruction environnementale et de violations des droits humains massives, amasse des milliards via la production de soja et de viande en Amérique du Sud. Nous devons l’arrêter !
Appel
À la direction de McDonald’s, Burger King, Walmart, Unilever et autres
“Cargill est responsable d’une destruction environnementale massive et de violations des droits humains. Merci de le rayer de votre liste de fournisseurs.”
696 ont signé
Planète Amazone a lancé cette pétition adressée à Tous les chefs d'Etats et parlementaires de l'Union Européenne
Pour faire face à une urgence absolue, des chefs indigènes du Brésil, des jeunes mobilisés pour le climat et des organisations de la société civile s’associent pour appeler, notamment, à la création d’une coalition de parlementaires européens, à l’annulation de l’accord de libre-échange UE-Mercosur et au gel immédiat des importations liées à la déforestation.
Monde JUSTICE Le défenseur emblématique de la forêt amazonienne demande à la Cour pénale internationale d’enquêter pour « crimes contre l’humanité » contre le président brésilien, accusé de « persécuter » les peuples autochtones
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Cette communication à la CPI d’une cinquantaine de pages, rédigée par l’avocat français William Bourdon, rassemble les accusations portées par des dizaines d’ONG locales et internationales, des institutions internationales et par des scientifiques spécialistes du climat : suspension du démarquage des territoires autochtones, projet de loi pour ouvrir les zones protégées à l’exploitation minière et agricole, budget restreint des agences environnementales reprises en main par les militaires, meurtres impunis de sept chefs autochtones en 2019
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Deuxième demande d'enquête à la CPI contre Bolsonaro
En juillet 2020, des membres du personnel de santé au Brésil ont aussi demandé une enquête à la CPI pour « crime contre l’humanité » contre Bolsonaro, cette fois pour sa gestion de la pandémie de Covid-19. Un mois plus tôt, dans un entretien à l’AFP, le chef Raoni avait accusé le président d’extrême-droite brésilien de vouloir « profiter » de la pandémie pour éliminer son peuple.
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Connu / https://twitter.com/86Greenpeace/status/1353437992195514369
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Greenpeace Poitiers @86Greenpeace · 1h .#JairBolsonaro, président du #Brésil, accusé de #CrimesContreLhumanité par le cacique #Raoni Matuktire, défenseur de la #Forêt #Amazonie à la #CPI #CourPénaleInternationale + #Écocide #PeuplesAutochtones - 0 - 3 - 1
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0 commentaire - 2 likes - 16 vues - Actu Public dans le groupe Agriculture, Élevage & Alimentation
Image "bétail & incendies Labrea (Amazonas)
Un article scientifique dans une prestigieuse revue: PNAS (Proceedings National Academy of Siences USA) qui reprend les principaux paramètres liant déforestation, élevages, et exportations de boeuf, en Amazonie et dans le Cerrado.
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Tags géographiques : Brésil - Tags thématiques : Agriculture
Conférence & Débat Public dans le groupe Forêts
2 commentaires - 3 J'aime - 104 vues
L’Amazonie fait l’objet de beaucoup d’attention depuis plusieurs années. Notre discussion portera principalement sur l’Amazonie brésilienne, ses mythes et réalités. Est-ce véritablement le poumon de la planète ? Que font l’Europe et les autres pays importateurs de produits agricoles amazoniens pour limiter la déforestation ? Peut-on envisager un jour une volonté politique et financière “globale” visant à favoriser la conservation de la forêt amazonienne ?
Nos intervenants répondront à nos questions et nous offriront des pistes de solutions.
Intervenants :
François-Michel Le Tourneau, Géographe et Directeur de recherche au CNRS
Cécile Leuba, Chargée de campagne Forêts, Greenpeace France
Stéphane Ledentu, CEO du Groupe SLB
Jean-Francois Soussana, Vice-président International, INRAE et membre du Haut Conseil pour le Climat
Modératrice : Geneviève des Rivières, Présidente de l’Institut France-Amérique latine et Caraïbes
Débat organisé par l'association France-Amériques. https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?opYEIQ
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Tags géographiques Brésil
Tags thématiques Agriculture Amazonie Bois illégal Déforestation Déforestation importée Elevage Elevage intensif Forêt Forêts primaires Forêts tropicales Incendie SNDI Soja
Tr.: ... le groupe SLB a mis en place l'éconologie, c'est-à-dire qu'on ne conçoit pas l'écologie sans une économie forte en face. Dans l'État du Parana, ya une association qui s'est montée -climaterre parana???- qui propose à l'ensemble de tous les acteurs qui sont en face, une réglementation pour réduire leurs émissions de GES mais aussi en protégeant l'environnement. Chaque usine, chaque entité en place s'engage à réduire ses émissions. Donc on leur a attribué des labels bronze, argent, or. Nous le groupe SLB, nous sommes or+, nous sommes très fiers. Pour engager et non pas punir celui qui pollue. Nous avons élaboré un amendement biologique -le biochar- avec ??? (1:26:46) c'est le propre à chacun, tous les jours, qu'on doit faire le nécessaire ...
Le Tourneau : les services environnementaux sont la solution juste car, pour les fermiers du mato grosso, le jour où les arbres rapporteront plus que le bétail, ils garderont les arbres ! un pays qui peut nous donner des leçons, c'est la Norvège qui s'était engager à financer à hauteur de cent million de $ le fonds pour l'amazonie sur 10 ans, snobé par Bolsonaro qui trouvait que ce n'était pas assez. Mais si toute l'union européenne s'y met, on est sur d'autres montants et d'un autre côté, le soja produit en amazonie représente au cours d'aujourd'hui entre 3,5 et 4 milliards de $/an. Ce ne sont pas des sommes faramineuses, ni hors de portée de ce que peuvent faire UE et USA. Si on ne nous importe plus nos airbus car produits à l'électricité nucléaire, je voudrais bien voir notre tête ! ...
Ndlr :
- wikipédia rassemble éconologie et écolonomie https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conologie. Est-ce bien la même chose ? Manifestement non, 3 sites différents pour trois choses différentes ? ACT
- Les plantations d'eucalyptus de la société SLB sont-elles si vertueuses que le dit Mr Ledentu ? On peut avoir des doutes. Vérifier ACT