... « Contexte » s’est procuré un rapport confidentiel du gouvernement qui fait état de doutes sérieux sur la conception, la faisabilité, le coût et les délais de ce qui doit constituer la nouvelle vague de centrales nucléaires françaises. Bercy et EDF ne font aucun commentaire.
https://www.contexte.com/article/energie/info-contexte-nucleaire-pas-encore-lances-les-futurs-epr-deja-en-retard-et-plus-chers_140631.html
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doc pdf à blob:https://www.contexte.com/04a65466-9b9e-4dfc-9149-ab87890b715b
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Y parvenir suppose de pousser la durée d’exploitation de 14 réacteurs nucléaires qui, en 2050, auront plus de 50 ans pour certains et même plus de 60 ans pour d’autres. Compte tenu de l’âge du parc nucléaire français (plus de 60 ans en moyenne, pour une durée de vie initialement prévue de 40 ans), il serait également indispensable de construire trois nouvelles paires de réacteurs de 1650 à 1700 mégawatts, la même puissance que celle des réacteurs EPR vendus par EDF à la Chine, Taishan.
Mais il s’agirait, cette fois, d’EPR de nouvelle génération, les EPR2 (la première devant être construite en Normandie, à Penly). Et c’est là que les informations publiées par « Contexte » révèlent que la route s’annonce déjà cahoteuse. Notre confrère s’est effet procuré un document très détaillé de 12 pages, présenté comme...
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Connu / https://twitter.com/dorfman_p/status/1454379852333715456
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Rousselet Yannick a retweeté Dr Paul Dorfman @dorfman_p · 12h
C’est une véritable bombe que vient de publier le site d’information « Contexte » à propos de la nouvelle génération de centrales nucléaires d’EDF. Ces EPR2 qu’Emmanuel Macron s’apprête à commander... - 0 - 5 - 3"
Ndlr : couplage au réseau au plus tôt du 1er EPR2 à l'horizon 2040 (page 9) : confirme que ce serait bien trop tard :-( et donc disqualifie le nucléaire comme moyen de décarboner l'énergie en France :-(
La "messe" était déjà dite avec le scénario négaWatt, là c'est le coup de grâce porté à la filière ingénierie nucléaire française ACT
Catégories Ressources naturelles
... l’ingénieur pétrolier Jean Laherrère, connu pour avoir popularisé la notion de pic pétrolier, s’est attaqué à l’épineuse question du pic des métaux. Ses conclusions, admet-il lui-même, doivent être manipulées avec prudence, parce que les réserves mondiales de métaux demeurent mal connues et que les rares sources disponibles tendent à se contredire. Le principal intérêt de cette étude consiste au final à voir l’auteur confronter les données et les soumettre à son jugement critique.
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Dans le cas de l’uranium, l’ultime varie énormément selon les sources, mais le pic de 1981 ne semble pas devoir être dépassé et selon Laherrère, l’offre d’uranium ne répondra vraisemblablement plus à la demande dès 2040.
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On penserait qu’il existe de solides statistiques mondiales sur un enjeu aussi sérieux, mais ce n’est hélas pas le cas. Un effort international pour combler cette lacune serait très utile.
Source : Jean Laherrère, World Metals peaks, 22 mai 2021 https://aspofrance.files.wordpress.com/2021/05/metalpeaks22may.pdf.
8 commentaires
...« le fournisseur et producteur numéro 1 » d’hydrogène, grâce à un plan de 9 milliards d’euros visant à soutenir cette technologie, pour décarboner son industrie et relancer l’économie, après la pandémie de Covid-19.
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grâce à un plan de 9 milliards d’euros ... décarboner son industrie et relancer l’économie, après la pandémie de Covid-19.
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« Pour des raisons de compétitivité et surtout pour atteindre » ses « objectifs climatiques » ... dans l’hydrogène durable, a affirmé le ministre de l’Economie Peter Altmaier, lors d’une conférence de presse mercredi, à l’issue de l’adoption de ce programme en conseil des ministres.
Ce gaz, surtout utilisé aujourd’hui dans certaines industrie comme la chimie ou l’acier, permet de stocker de l’électricité, quelle que soit son origine.
Dans son programme, le gouvernement allemand ne compte développer que l’hydrogène « vert », c’est-à-dire issu d’énergies décarbonées, selon lui.
L’hydrogène peut aussi servir de carburant dans les véhicules électriques équipés de piles à combustibles, suscitant de nombreux espoirs en terme de transition écologique dans les transports.
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7 milliards pour développer le marché intérieur et 2 milliards visant à conclure des « partenariats internationaux » ... fait partie de l’immense plan de relance de 700 milliards d’euros ... relancer son économie sinistrée
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accroître les capacités de production d’hydrogène vert en Allemagne, à près de 5 gigawatts d’ici 2030 et 10 gigawatts d’ici 2040.
Le gouvernement veut également « verdir » l’hydrogène utilisé par les industriels allemands qui ont pour le moment recours massivement à de l’hydrogène issu d’énergies non renouvelable.
Un autre axe du projet est le développement des réseaux de distribution.
L’Allemagne compte également investir dans la recherche, la technologie étant pour le moment encore confrontée à de nombreuses difficultés pratiques.
Ndlr : "n°1" = compétition économique, l'anthropocène ne nécessite-t-elle pas la coopération, surtout dans ce domaine qui n'apporte aucune garantie de succès à ce jour :-( ? Donc BELLE AMBITION mais que du "marketing politique" ? Suivre ACT
Le groupe INSA, composé de 7 instituts sur le territoire national, d’un INSA international au Maroc et de 6 écoles partenaires, s’est lancé dans une démarche prospective, pensée pour avoir encore sens d’ici à 2040. Elle s’appuie sur les enjeux de transformations climat-énergie, numériques et sociales et veut répondre à de nombreuses questions pour permettre aux écoles d’innover sur une offre renouvelée de programmes et de former les ingénieurs humanistes de demain, tout en favorisant une ouverture sociale, autour d’un modèle inclusif mais néanmoins sélectif avec un taux de croissance de candidats de plus de 4 % l’an dernier.
Au cœur de la démarche prospective du groupe INSA (14 écoles d'ingénieurs post-bac) qui doit permettre de repenser la formation d’ingénieur, figure son modèle inclusif, « où les sciences, les technologies et les humanités, mieux partagées, s’hybrident et servent une société moins fragmentée et une économie plus saine dans des territoires aux environnements préservés », explique Frédéric Fotiadu, directeur de l’INSA Lyon. Pour faire face aux mutations qui s’annoncent et qui posent la question des nouvelles compétences pour l’ingénieur et le docteur, dans ses exigences de maîtrise du sens et du progrès, le groupe pense le futur du profil INSA au travers de son Institut Gaston Berger (IGB).
L’ingénieur humaniste
... fierté à construire un profil d’ingénieur équilibré, où les technologies et les humanités s’entremêlent. Mais les transformations sociales, écologiques et numériques que l’on observe nous poussent à nous questionner : comment, aujourd’hui, nous, écoles d’ingénieurs, amenons nos élèves et nos doctorants à être force de proposition en termes de technologies, pour construire un monde plus durable ? L’épaisseur culturelle de l’ingénieur aujourd’hui n’est plus une option. »
... Une prospective imaginée et créée, en son temps, par Gaston Berger, philosophe et créateur des INSA, dont la grande spécificité est d’estimer « que ce sont les acteurs eux-mêmes qui doivent penser leur futur ». Ce sont donc tous les membres du personnel des écoles et les étudiants qui sont invités à s’impliquer dans cette démarche co-constructive. « Cette démarche, qui peut s’avérer complexe dans une période où notre agilité financière est moindre, ne peut être que vertueuse : elle nous oblige à prendre le temps de nous poser, d’analyser les grandes orientations à choisir dès aujourd’hui pour commencer à faire levier. C’est un outil politique puissant et structurant pour le groupe, qui nous permet de mobiliser nos communautés. Et ces dernières répondent à l’appel », poursuit Bertrand Raquet.
9 enjeux clés pour penser #INSA2040
Après l’INSA Lyon et l’INSA Toulouse, c’est donc le groupe dans son ensemble qui entame cette réflexion profonde et structurante. Elle mènera à un nouveau plan stratégique, à l’horizon 2021.
... cinq scénarios et neuf enjeux clés ont été retenus : articuler diversité, excellence et massification ; affirmer le modèle INSA dans la stratégie à l’international ; focaliser la recherche sur des enjeux sociétaux majeurs en synergie avec la formation ; préserver autonomie et liberté dans une dynamique d’alliances stratégiques ; partager avec les entreprises des valeurs sociales, environnementales et économiques ; réinventer la formation pour accompagner le changements de société ; incarner l’humanisme scientifique ; oser l’esprit pionnier ; mettre les personnels au cœur du projet #INSA2040. « Parmi les thématiques relevées, figure en premier lieu la question de l’articulation entre diversité, excellence et démocratisation
Comment vivre dans des villes privatisées, où notre attention est contrôlée et sollicitée en permanence, et nos corps pistés à chaque instant ? Le dernier roman d’Alain Damasio, dont l’action se déroule en 2040, explore ce monde possible, avec justesse, de manière sensible et réaliste. Il nous invite à sortir d’urgence de nos « techno-cocons », à expérimenter de nouvelles manières d’être au monde et de résister, pour reprendre le contrôle sur nos vies. Attention, entretien décapant.
Photo (une) : Alain Damasio en visite sur la Zad de à Notre-Dame-des-Landes, dans l’ancienne bibliothèque du Taslu, celle qui était accessible aux handicapés / © ValK
2040, en France. Dans une société ultra-libérale où les villes ont été rachetées par des multinationales, où l’attention de chacun est sans cesse captée et sollicitée au risque de rendre fou, on découvre l’existence des Furtifs, des créatures à la vitalité hors norme, qui vivent dans l’angle mort de la vision humaine. Toujours en métamorphose, elles métabolisent les éléments sur leur passage, transformant l’espace dans lequel elles vivent – et les gens qui croisent leur route. Dans ce monde qui ressemble au nôtre dans ce qu’il peut produire de pire, Lorca Varèse, sociologue pour communes autogérées, et sa femme Sahar, proferrante dans la rue pour les enfants que l’éducation nationale a abandonné, partent à la recherche de leur fille disparue, et à la rencontre de ces créatures.
Avec Les Furtifs (La Volte, 2019), Alain Damasio signe une critique fine et acerbe du capitalisme cognitif, de notre capacité d’auto-aliénation, du confort de nos techno-cocons où l’on se sent si protégés. Avec un langage créatif qui se renouvelle sans cesse, il trace des lignes de fuite possibles, des modes de résistance, dans une grande fresque magique, magnifique et émouvante, qui invite à changer radicalement notre regard sur le monde et sur le vivant.
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Basta ! : Que pourraient incarner ces drôles de créatures, les « Furtifs », dans la société d’aujourd’hui ?
Alain Damasio : Ce sont des poches de liberté, des brèches dans un monde de plus en plus contrôlé, pas seulement par les multinationales ou les gouvernements, mais aussi par nous-mêmes : un père demandant à sa fille d’être « ami » sur Facebook pour voir ce qu’elle y poste, un enfant qui regarde l’historique de navigation de ses parents, un patron employant un hacker pour regarder quel salarié il embauche, ou réciproquement le salarié qui « googlise » le futur patron avant un entretien d’embauche… Nous sommes tous dans ces logiques de panoptique, où nous essayons d’avoir un maximum d’informations.
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Le philosophe Byung-Chul Han l’explique très bien : le stade avancé du pouvoir libéral actuel, c’est de permettre aux gens de maximiser leur auto-aliénation. L’aérodynamique du pouvoir est géniale : les gens viennent eux-mêmes prendre dans l’armurerie proposée par les GAFA.
... Bernard Stiegler, quand il parle des psychopouvoirs ... Lorsque les gens vivent un manque affectif et émotionnel, cela génère des forces réactives assez mauvaises. Le transhumanisme vient se connecter à cela, comme toutes les religions avant lui. C’est un mouvement para-religieux très fort ... la prophétie, le moment où les machines vont faire advenir l’intelligence artificielle (IA) ... Le mythe de « l’IA toute-puissante » vient répondre à un bordel que nous avons créé : aujourd’hui, la technostructure est tellement dense que personne ne comprend ce que font réellement les IA, même ceux qui en créent la boîte noire. Et aucun être humain n’est évidemment capable de traiter les données du « big data ». On crée des systèmes qui échappent complètement à l’être humain, que personne n’arrive à maîtriser. C’est une dépossession. Une fois que ça a bien purulé et bien enflé, qu’on est noyé sous tout ça, intervient le mythe. Les mythes sont des symptômes.
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comprendre comment le vivant s’interconnecte et comment nous sommes en symbiose avec lui. C’est aussi renouer avec les « ancestralités animales », qui sont consubstantielles à ce que nous sommes, et communes à plein d’espèces.
L’humain est habité par des affects, des percepts et des concepts. ... Tout ce que je décris dans mon livre est déjà là, c’est simplement hypertrophié. ... rendre furtives nos existences
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Aujourd’hui, on est en « démocrature » – c’est-à-dire avec des éléments de démocratie et des éléments de dictature, mais globalement plutôt en démocratie
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Conseil pour le maintien des occupations (CMDO)
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Les Gilets Jaunes, heureusement, ont renouvelé le mode « manifestation », qui était complètement exsangue. Ne plus déposer les trajets de manifestation en préfecture pour les rendre imprévisibles pour la police, et investir les ronds-points, c’est un coup de génie, franchement ! C’est très intuitif : un rond-point est à la fois le carrefour de tout, et en même temps c’est un symbole de l’horreur des zones péri-urbaines. ... Acter qu’ils ne voulaient pas de représentants ... Je crois que la solution, c’est l’auto-organisation
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revenir à de l’action directe, assumer une part de violence et « d’irruptivité ». La limite, c’est la mort, car je défends le vivant. Mais, à tous ces gens qui vivent dans une espèce de forteresse absolue, il faut faire retrouver un sentiment de vulnérabilité, leur faire ressentir cette violence systémique qu’ils exercent du haut vers le bas et dont ils ne voient jamais le retour…
Je ne fais pas de la lutte violente une valeur en soi. C’est conjoncturel. Mais la négociation ne suffit pas, les manifs ne changent rien : on en est à X semaines de manif des Gilets jaunes, que faut-il faire ? Macron ne bougera pas d’un iota, il s’abrite derrière la Constitution. Pendant cinq ans, il va tout massacrer : les retraites, les hôpitaux, l’éducation. Il s’en fout.
Propos recueillis par Barnabé Binctin et Agnès Rousseaux
Tags Altermondialisme ; Politique ; Surveillance et biométrie ; ZAD
Ndlr :
- Pourquoi se priver de la "carte" politique élective s'il est acté que Macron ne bougera pas en s'appuyant sur la constitution ? Ne faut-il pas AU CONTRAIRE JOUER TOUTES NOS CARTES y compris l'élection et le changement de constitution ?
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Emmanuel Macron a présenté l'avion de combat franco-germano-espagnol qui devrait entrer en service en 2040.
ARMÉE - Rendez-vous dans les airs en 2026. C’est à cet horizon que l’avion dont Emmanuel Macron a dévoilé une maquette ce lundi 17 juin effectuera son premier vol. Il faudra attendre encore 14 ans ensuite pour qu’il rejoigne les rangs de l’armée française.
Au premier jour du salon du Bourget, le président de la République a levé le voile sur le remplaçant du Rafale. Il succédera aussi à l’Eurofighter qui équipe plusieurs armées européennes.
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Commission des affaires économiques et Commission du développement durable : Présentation du rapport de l’OPECST sur les scénarios de prospective technologique pour un arrêt des ventes de véhicules thermiques à l’horizon 2040