#MeetingStEtienne
Meeting de l'Union populaire à Saint-Étienne avec U. Bernalicis, L. Chaibi et B. Lachaud
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Rendez-vous ce vendredi 21 janvier à 18h30 pour un meeting de l'Union populaire à Saint-Étienne avec les parlementaires Ugo Bernalicis, Leïla Chaibi et Bastien Lachaud. Participez et réagissez en direct avec #MeetingStEtienne.
Ndlr : terminer >1:46:00 ACT
À contre-courant
En France, c’est environ 8 millions de personnes qui ont recours à l’aide alimentaire. Un constat alarmant, surtout dans un pays riche en terres agricoles.
Odette, correspondante citoyenne du Média, nous fait découvrir un projet en réflexion depuis plus de deux ans, une sécurité sociale de l’alimentation.
Mathieu Dalmais, agronome militant nous en explique les enjeux : "Ca s'organise autour de trois piliers, l'universalité, c'est à dire de créditer tout le monde de 150 euros par mois sur la carte vitale, le conventionnement pour que démocratiquement on se mette d'accord sur les produits que l'on pourra acheter avec cette carte, en accord avec les enjeux sociaux et environnementaux, puis la cotisation, de chacun selon ses moyens et à chacun selon ses besoins."
Des citoyens et collectifs associatifs qui sont déjà mobilisés et présents sur le terrain pour servir d’exemple local. Comme l’association Terre de Liens, qui aide de jeunes agriculteurs à s’installer. Car en France, ce sont plus de 200 fermes qui disparaissent chaque semaine.
Pauline et Joachim sont installés depuis 2016 à Saint-Romain-le-Puy, à 30min de Saint-Etienne. Un projet rendu possible grâce à l’investissement de citoyens, comme Nelly, bénévole à Terre de Liens : "Je ne voulais pas placer mes économies dans une banque. Ici on sait que notre argent va pouvoir financer des projets qui protègent nos terres agricoles."
Éviter la perte du foncier agricole, mais aussi vivre de son activité et rendre les produits accessibles au plus grand nombre, un challenge compliqué d’après Joachim. "Bien sûr que c'est dur pour les gens qui sont serrés à chaque fin de mois. Pas tout le monde peut s'acheter sa mâche à 12 euros le kilo. Mais nous en tant qu'agriculteur nous ne pouvons pas jouer le rôle de rendre accessible nos produits car il faut qu'on en vive. Il faudrait organiser ça autrement pour que tout le monde puisse bien manger".
A la Fourmilière, un magasin coopératif à Saint-Etienne, la question de l’accès pour tous à des produits de qualité mais cher se pose aussi.
Des initiatives locales importantes mais insuffisantes d’après Mathieu Dalmais, d’où la nécessité d’une sécurité sociale de l’alimentation pour avoir un impact global et vertueux. Une démocratie alimentaire, pour mieux payer nos agriculteurs, mieux manger, mieux cultiver en respectant nos sols, et surtout pour toutes et tous.
Mathieu, membre d'ingénieurs sans frontières, comment institutionnaliser une démocratie alimentaire ... pour toutes et tous
Société
DOSSIER : Le projet de l'A45 entre Saint-Étienne et Lyon
Invitée samedi dans "CO² mon amour" sur France Inter, Elisabeth Borne n'enterre pas encore formellement le projet d'autoroute entre Lyon et Saint-Etienne, mais confirme sa réticence.
La ministre des Transports était l'invitée de Denis Cheissoux dans "CO2 mon amour" samedi 22 septembre.
La ministre des Transports était l'invitée de Denis Cheissoux dans "CO2 mon amour" samedi 22 septembre. © Maxppp - PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP
Saint-Étienne, France
Alors que les opposants à l'autoroute A45 se sont réunis samedi à La Talaudière (Loire) pour chercher des alternatives à ce projet d'autoroute qui relierait Brignais (Rhône) et La Fouillouse (Loire), la ministre des Transports était invitée samedi de l'émission "CO² mon amour" sur France Inter.
Interrogée par Denis Cheissoux sur l'A45, Elisabeth Borne a répondu : "Il faut améliorer les déplacements entre Lyon et Saint-Etienne, il y a beaucoup d'habitants de Saint-Etienne qui veulent travailler à Lyon et qui passent beaucoup de temps dans les embouteillages. Ce que je regrette, c'est qu'il y ait aussi peu de voyageurs sur la ligne ferroviaire entre Lyon et Saint-Etienne."
"Entretenir les réseaux existants avant de penser à faire des nouveaux projets"
Elle a détaillé "l'approche [qu'elle souhaite] développer" : "Partons des besoins, ne nous enfermons pas dans des réponses qui peuvent pour certaines dater de plusieurs décennies et essayons de trouver la réponse la plus juste."
Elisabeth Borne n'a pas officiellement mis le projet au placard mais a exprimé ses réticences : "On doit d'abord entretenir, maintenir en bon état ou remettre en bon état les réseaux existants, on doit en tirer le meilleur parti - justement avec la révolution digitale qui permet par exemple de mettre plus de trains sur une ligne ferroviaire - avant de penser à faire des nouveaux projets."
Cette interview ne risque pas de plaire aux défenseurs de l'A45. C'est un signe de plus que le projet semble au point mort. Début juillet, le préfet de région a d'ailleurs tenu une réunion à Lyon pour évoquer les alternatives au projet, provoquant la colère des élus locaux qui veulent la construction de ce nouvel axe routier, censé soulager l'A47 existante surchargée.
A lire : Les opposants à l'autoroute A45 toujours mobilisés contre un "projet inutile"
Mots-clés :
autoroute transports en commun
Par :
Marie-Jeanne Delepaul
France Bleu Nord
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