Lors d’une prise de parole au Parlement européen, Emmanuel Maurel a rappelé le calvaire du couple pakistanais chrétien Shagufta Kausar et Shafqat Emmanuel, condamnés à mort il y a 7 ans pour avoir blasphémé. Ils sont toujours en prison.
Compte-rendu de la première année de mon second mandat de député européen
... bilan d’une première année marquée par la crise du Coronavirus. Le document est en accès libre, n’hésitez pas à le partager !
Politique
...
L’œuvre législative est colossale, au moins aussi importante que celle de 1936.
...
S’il a été réélu triomphalement en 1988, ce n’est pas seulement en raison de son génie stratégique ou de la nullité et de la brutalité de la droite. C’est aussi parce que les Français les plus modestes lui savaient gré d’avoir œuvré puissamment à l’amélioration de leurs conditions de vie matérielle et morale. D’avoir tenté beaucoup en dépit des obstacles et de l’adversité. Ce n’est pas un hasard si François Mitterrand garda, jusqu’au bout, la confiance de la majorité des ouvriers et des employés.
...
Nous retenons, nous, le sérieux programmatique et la constance stratégique (l’union de la gauche, certes rompue en 1977, mais vivante encore dans la mémoire des électeurs de 81).
La plus belle façon de célébrer le 10 mai, c’est d’en isoler le principe actif. Une gauche qui sait où elle habite et où elle va. Une gauche qui sait pour qui elle se bat, et pour quoi.
... le réalisateur en tournée de présentation de Sorry We Missed You dans l’Hexagone ... Clémentine Autain ... Il faudrait un seul grand parti de la gauche.
Ndlr : bonne chance à CA...
76 commentaires
Il a suffi de quelques victoires, de Lisbonne à Madrid, pour que la renaissance de la social-démocratie soit annoncée. En France comme ailleurs, elle traîne cependant un lourd passif et de nombreuses divisions. Échange entre Pervenche Berès, ancienne eurodéputée socialiste, et Emmanuel Maurel, eurodéputé insoumis.
...
une Ligue hanséatique (Pays-Bas, Finlande, etc.) https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/10/16/en-europe-la-discrete-influence-de-la-nouvelle-ligue-hanseatique_5370189_3234.html
Redonner un avenir à l’industrie française - 13 février 2019 12 minutes de lecture - Emmanuel MAUREL
L’industrie française se porte mal. En dépit d’une productivité plutôt bonne, d’une forte diversification sectorielle (agroalimentaire, aéronautique, automobile, transports ferroviaires, armement, énergie, articles de luxe etc.) et de fers de lance mondiaux très rentables (et très convoités par leurs concurrents internationaux), sa part dans le PIB décroît.
...
S’estimant émancipées de tout cadre collectif, les multinationales utilisent la mondialisation et sa liberté de circulation des capitaux pour rémunérer les actionnaires à coups de dividendes (57,4 milliards distribués par le CAC40 en 2018) et de rachats d’actions (dont le montant, qui a dépassé celui des introductions en bourse, évoque un capitalisme autodestructeur). Au centre de ces phénomènes, la norme de 15% de rendement des capitaux propres représente une menace vitale pour l’industrie. Obligée d’accéder aux exigences des actionnaires, elle perd de vue tout horizon de long terme et les investissements d’avenir sont sacrifiés. Il faut rompre avec la financiarisation pour reprendre le contrôle du temps long. Sinon, il n’y aura jamais de transition écologique. Le premier pas sera la sécurisation des biens publics, qui devront sortir de la sphère boursière et se libérer ainsi de la dictature des « 15% de rendement ».
L’absence de vision des dirigeants français, tant du côté politique que du côté économique, se confond avec leur incapacité à saisir vraiment les enjeux de l’innovation. Les entreprises du CAC40 bénéficient pourtant de nombreux avantages. Les subventions de type CICE (20 milliards par an, aucun effet sur l’emploi) représentent des sommes considérables. L’absence de contreparties à ces subventions autorise les capitalistes à faire ce qu’ils veulent de l’argent du contribuable, mais visiblement, l’investissement ne fait pas partie de leurs plans.
Pour le patriotisme économique et le « Made in France »
...
l’Etat peut agir via les marchés publics (en passant commande aux entreprises établies en France), mais aussi via une série d’écluses protectionnistes, le temps de concevoir les produits et d’amortir les investissements. Sur ce terrain aussi, la transition écologique peut être un thème privilégié, de même que les autres industries de pointe comme le numérique, les biotechnologies ou l’intelligence artificielle. Une partie de l’argent jeté par les fenêtres du CICE pourrait être affecté à ces politiques.
Abolir l’article 63 du Traité européen
...