L’histoire de Let’s Co débute en 2008 avec la création par Jérémy Camus et Mickaël Berrebi de Xetic, une association de micro-finance sociale dont la mission était de tisser des liens entre particuliers, en France, et entrepreneurs africains. Mobilisant sa communauté, Xetic collectait des fonds afin que les entrepreneurs puissent investir et soient en mesure de rembourser leur prêt, sans intérêt, après la revente de leur production.
Pour mener à bien ce projet, l’équipe de Xetic développa sa propre plateforme de finance participative, devenant ainsi une des pionnières sur ce sujet en France. Xetic a fusionné avec l’ONG Entrepreneurs du Monde fin 2015.
La création d’une entreprise sociale du numérique en France
L’entreprise Let’s Co est créée en 2012 lorsque la Nef – première banque éthique française – perçoit dans Xetic l’expertise qui lui permettra de prendre le train du financement participatif.
Mickaël et Jérémy réalisent aussi que le financement participatif n’est qu’un moyen parmi d’autres afin d’engager une communauté dans des projets d’utilité sociale !
Incubés au sein de la seconde génération d’entrepreneurs sociaux de l’incubateur Ronalpia, puis participants au programme Accélération du Centsept, ils tissent un réseau de partenaires et développent de nouveaux outils numériques participatifs : système d’échange de biens et services, partage d’idées et de compétences, groupes projets collaboratifs etc.
Fidèles à l’idée de se mettre au service de ceux agissent, les outils Let’s Co sont développés en open source et proposés en marque blanche.
Let’s Co – Activateur de communautés
Aujourd’hui, fort de presque dix années d’expérience et de rencontres, Let’s Co travaille aux côtés d’une grande diversité d’acteurs des territoires (associations, collectivités territoriales, entreprises, collectifs citoyens, SCIC et PTCE, etc.) pour les accompagner dans le développement du volet numérique de leur projet.
Nous continuons de développer des plateformes numériques participatives, en open source et en marque blanche, qui répondent aux nouveaux enjeux de société: commerce de proximité, engagement bénévole, participation citoyenne, financement participatif, etc. Nous assurons l’évolution et la maintenance de nos outils en fonction des besoins de chaque projet.
Nous assistons également nos clients dans leur maitrise des usages numériques, en leur proposant conseils et formations.
Depuis nos bureaux au sein du tiers-lieu l’Usine Vivante, nous poursuivons notre démarche d’innovation technologique et méthodologique afin d’être un acteur de la transition numérique et écologique des territoires. Nous expérimentons cette démarche en participant activement au projet de territoire BioVallée.
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Mentions légales
... édité par la Société LET’S CO, SAS, au capital de 45 000 euros et immatriculée au RCS Romans sous le numéro 788 968 303 – Numéro APE 6202A – Numéro TVA FR 64 788968303.
Le siège social est situé au 24, Avenue Adrien Fayolle, 26 400 CREST
Le représentant légal est Jérémy Camus, son président.
Le directeur de publication de ce site Internet est Mickaël Berrebi.
L’hébergeur du site est OVH.
Ce site est soumis à la loi française.
Vous pouvez rencontrer l'équipe de Let's Co à l'Usine Vivante, au 24, Avenue Adrien Fayolle à Crest dans la Drôme.
Les Usines, tiers lieu de Ligugé - @LesUsines
A Ligugé (Vienne), sur la friche industrielle d’une ancienne filature du 19e siècle, sont réunis des artisans, entrepreneurs sociaux, associations, artistes, jardiniers et co-workers. Un tiers-lieu précurseur, créé il y a dix ans, qui s'apprête à doubler sa surface.
Ces derniers temps, on voit pousser les tiers lieu comme des champignons, partout en France. Mais celui-ci était précurseur, il a ouvert ses portes en 2013. Les Usines, à Ligugé, près de Poitiers, c'est un lieu ouvert, un pôle d’activité, à la fois économique, socio-culturel et citoyen qui accueille et donne vie à des projets d’entreprises vertueuses pour le territoire. Un lieu convivial hybride, qui encourage l’entreprise et la créativité, mais aussi des jardins familiaux et un marché de producteurs, tous les vendredis.
Cyril Chesssé est l’un des fondateurs et co-propriétaires des Usines.
lesusines.fr
Portes ouvertes à la ferme le week-end du 29 et 30 avril
Et si vous alliez à la ferme, le week-end prochain ? Les 29 et 30 avril, des portes ouvertes sont organisées un peu partout en France. L’opération "de ferme en ferme", portée par le CIVAM (Centre d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural) fête ses 30 ans cette année. Près de 600 exploitations vont jouer le jeu. Les agriculteurs et agricultrices montrent au grand public leur métier, leurs gestes, leurs bêtes, leurs champs. Et c'est la première fois que le département de la Vienne y participe : 19 fermes du Poitou sont inscrites.
Félix Drouin est l'un des référents de l’opération, il est producteur de pois chiches et de petit épeautre dans le Vaucluse
Les brèves des Carnets :
- Les gardiens de Monfaucon, chantier participatif pour restaurer le Château de Montfaucon
L'équipe Dorothée Barba Production
Enquête — Énergie
Détruite sous l’ère Merkel, l’industrie photovoltaïque retrouve des couleurs et rêve d’indépendance vis-à-vis du géant chinois. Reportage au cœur de la « Solar Valley ». [3/4]
Vous lisez la partie 3 de l’enquête « En Allemagne, la transition à tout prix ». Relisez la partie 1, la 2.
Bitterfeld-Wolfen (Allemagne), reportage
Jochen Fritsche craint l’espionnage industriel comme la peste. Dans son usine de cellules pour panneaux solaires, à Bitterfeld-Wolfen, dans l’est de l’Allemagne, les smartphones sont interdits. Pas le droit non plus de faire de larges prises de vue de la chaîne de production ou de certaines machines, protégées par des dizaines de brevets. « Nos concurrents pourraient copier notre façon de procéder », justifie-t-il.
Les concurrents de Jochen Fritsche, ce sont les entreprises chinoises qui concentrent à elles seules 98 % de la fabrication de ces cellules. Le site du groupe Meyer Burger est le seul d’Europe à produire à l’échelle industrielle ces petits carrés de métal bleu, pièce maîtresse des panneaux photovoltaïques.
Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi. En 2011, l’industrie solaire allemande était numéro 1 et comptait plus de 150 000 salariés. La première économie d’Europe était à la pointe de la recherche technologique. Une avance considérable. Las, les dirigeants allemands de l’ère Merkel ont délibérément choisi de saborder la filière.
Plus de la moitié des ouvriers et ouvrières de l’usine travaillaient dans l’industrie solaire allemande avant la crise qu’a connu la filière en 2012. © Stefanie Loos / Reporterre
Accusé de faire grimper les prix de l’électricité, le photovoltaïque est devenu à l’époque la cible du parti conservateur de la chancelière. En 2012, il a réduit drastiquement les subventions et a divisé par quatre le plafond autorisé pour de nouvelles installations solaires. « Lever le pied sur la transition énergétique » était l’objectif assumé de Peter Altmaier, le bras droit de la chancelière. Le puissant lobby du charbon l’a encouragé. « Le photovoltaïque en Allemagne, ça a autant de sens que de faire pousser des ananas en Alaska », raillait Jürgen Großmann, le patron de RWE, le plus gros énergéticien du pays, exploitant du bassin minier rhénan.
Les résultats ne se sont pas fait attendre. Les carnets de commandes des usines se sont vidés, les faillites se sont enchaînées. En quatre ans seulement, 100 000 employés se sont retrouvés au chômage. Ce qu’il restait du marché allemand fut récupéré par la Chine, qui a flairé la bonne affaire et a fait du solaire, au contraire, une priorité. L’Allemagne a perdu à la fois une industrie florissante et la dynamique de sa transition énergétique avec des conséquences qui se font encore sentir : dix ans plus tard, le déploiement du solaire dans le pays n’a jamais retrouvé son niveau d’antan.
Jochen Fritsche a connu cette époque. « Il a manqué d’une vision, de la reconnaissance que le solaire est un élément stratégique de notre approvisionnement en énergie, analyse-t-il aujourd’hui. De toute façon, c’était une époque où les politiciens ne voyaient pas le problème de laisser partir des filières clés à l’étranger, comme la pharmacie ou l’électronique. »
Jochen Fritsche, directeur de l’usine de cellules solaires Meyer Burger de Bitterfeld-Wolfen. © Stefanie Loos / Reporterre
« Nous pouvons la faire redémarrer »
Aujourd’hui, les choses ont changé. Angela Merkel a pris sa retraite politique, et la coalition qui dirige l’Allemagne depuis un an a de très grandes ambitions pour l’énergie solaire. Elle doit devenir la première source de production d’électricité avec un objectif de 215 gigawatts en 2030 et 400 gigawatts en 2045 — contre 59 installés début 2022. « Il est incompréhensible pour moi qu’on ait laissé s’effondrer notre industrie, déplore l’écologiste Robert Habeck, l’actuel vice-chancelier allemand. Mais nous pouvons la faire redémarrer. »
L’Allemagne est à la croisée des chemins. Les renouvelables n’ont jamais été aussi populaires, en particulier le solaire, à la fois bon marché et facile à installer. L’invasion russe en Ukraine et la crise des énergies fossiles ont créé un choc dans l’opinion. Au-delà de la nécessité de décarboner l’économie pour protéger le climat, « la guerre en Ukraine montre que ce sont les renouvelables qui permettent à la fois d’assurer notre approvisionnement de façon autonome et de faire baisser les prix », explique le directeur de l’Institut de Wuppertal pour le climat, Manfred Fischedick.
Le solaire doit devenir la première source d’électricité en Allemagne d’ici 2030. © Stefanie Loos / Reporterre
Certains les qualifient même d’« énergies de la liberté ». Mais le sont-elles vraiment, lorsque tout ou presque vient de Chine ? De l’extraction du silicium jusqu’au module, Pékin détient plus de 80 % des étapes nécessaires à la fabrication de panneaux solaires. « Il faut bien voir les conséquences de cette dépendance : les usines chinoises tournent massivement au charbon, et une partie d’entre elles fait appel à du travail forcé », explique Nadine Bethge, ancienne ingénieure dans le solaire, aujourd’hui experte pour l’association environnementale Deutsche Umwelthilfe. L’industrie solaire chinoise se concentre notamment dans la région du Xinjiang, où la communauté ouïghoure est victime d’une violente répression.
Volker Quaschning, de l’Université des sciences appliquées de Berlin, insiste aussi sur les incertitudes géopolitiques, en particulier avec les visées du régime de Xi Jinping sur l’île de Taïwan. « Qui nous garantit que dans cinq ans, on aura encore de bonnes relations avec la Chine ? S’ils cessent de nous fournir en cellules solaires, notre transition énergétique est morte », considère le chercheur.
Éviter de dépendre de la Chine
Ce risque taraude le pouvoir. Le photovoltaïque doit devenir synonyme de « Souveränität » — le mot est emprunté au français —, et donc être relocalisé. Il s’agit d’éviter de passer d’une dépendance à la Russie, avec les énergies fossiles, à une dépendance à la Chine, avec les renouvelables. En visitant cet été l’usine Meyer Burger de Bitterfeld-Wolfen, le vice-chancelier allemand a voulu envoyer un signal. « Je vois l’opportunité d’un retour en force de l’industrie solaire en Allemagne », a assuré Robert Habeck. Il en va, a-t-il dit, de « la sécurité nationale et européenne ».
Chez Meyer Burger justement, on connaît bien la Chine. Jusqu’en 2020, le groupe équipait l’industrie photovoltaïque de l’Empire du Milieu en appareils de découpe et de mesure. « Une machine, c’est facile à copier. Il suffit de la démonter pour comprendre comment elle est faite », dit Annegret Schneider, en charge de la communication de l’entreprise. Ainsi, lorsque les usines chinoises se sont mises à fabriquer leurs propres machines, les ventes de Meyer Burger ont décliné. La société a alors pressenti les risques pour son modèle économique, mais aussi, plus globalement, pour le succès de la transition énergétique. Elle a changé complètement de stratégie : plutôt que vendre sa dernière génération de machines-outils, elle l’a gardée pour elle, et s’est lancée dans la production de cellules et panneaux solaires. En Europe, pour le marché européen.
Son nouveau point de chute est une évidence : ce sera la « Solar Valley » de Bitterfeld-Wolfen, où ont travaillé autrefois Jochen Fritsche, mais aussi son PDG, le physicien allemand Gunter Erfurt. À son zénith en 2011, l’écosystème d’entreprises et de centres de recherche spécialisés comptait 3 500 emplois et promettait un avenir radieux à cette région désindustrialisée d’ex-Allemagne de l’Est.
La Solar Valley employait 3 500 personnes en 2012, à peine quelques centaines aujourd’hui. © Stefanie Loos / Reporterre
« Solar Valley »
Au milieu des herbes hautes et des bâtiments abandonnés, Meyer Burger a réaménagé une ancienne halle de 27 000 m2, inaugurée à l’été 2021. « On est sur un terrain fertile ici », dit Jochen Fritsche, déclinant les avantages : « les locaux adaptés », « le soutien des autorités locales » et surtout « le personnel qualifié ». Plus de la moitié des ouvriers de l’usine travaillaient il y a dix ans dans le solaire. Sous leur contrôle, les bras des robots s’agitent en cadence pour produire 300 000 cellules par jour. Elles rejoignent la deuxième usine du groupe, à 150 kilomètres de là, pour être assemblées en panneaux solaires. À Freiberg, en Saxe, Meyer Burger a, là aussi, fait revivre un ancien site industriel solaire.
En déambulant dans l’usine de Bitterfeld, Jochen Fritsche détaille le processus de fabrication des cellules, de la plaquette de silicium au produit fini, « en quatre étapes au lieu de dix habituellement ». Un nouveau procédé sans plomb, moins gourmand en énergie et en produits chimiques permet, selon les dires du patron, d’obtenir une cellule 20 % plus performante que la concurrence. Une avance technologique « made in Germany » que Meyer Burger, cette fois, ne compte pas dilapider.
La quasi-totalité de la chaîne de production a été automatisée. L’usine emploie 250 salariés. © Stefanie Loos / Reporterre
L’entreprise vend en Allemagne, mais aussi en Autriche, en Suisse, en Belgique ou en France. Le moral est bon et le carnet de commandes plein « au moins jusqu’à mi-2023 ». Depuis l’ouverture, les machines tournent 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Les Allemands seraient-ils prêts à payer un peu plus cher pour soutenir le redémarrage de la production nationale face au low cost chinois ? Oui, répond sans hésiter Kerstin Lopau, qui accompagne les particuliers dans l’installation de panneaux solaires. Son association SoLocal Energy se fournit auprès de Heckert Solar, l’un des rares fabricants qui a survécu à la crise de 2012. « La question des droits de l’Homme est importante pour nous, personne ne doit souffrir pour notre transition énergétique », explique-t-elle.
Chez Enerparc, l’un des plus gros développeurs et exploitants de parcs photovoltaïques, on observe aussi un changement de mentalité. « Nous travaillons directement pour des clients comme Ikea ou Volkswagen, qui veulent maintenant savoir d’où viennent nos installations », dit Stefan Müller, responsable du développement commercial. Il en va de la « réputation » des entreprises, dit-il, alors qu’une loi les contraignant à faire respecter des normes bien plus strictes chez leurs sous-traitants, en matière de protection de l’environnement et des droits de l’Homme, entrera en vigueur en janvier prochain.
La demande est bien là. Mais les obstacles restent nombreux. L’industrie solaire allemande compte trois fois moins d’employés qu’il y a dix ans. La chaîne de production en amont des cellules solaires est quasi inexistante, avec un seul fournisseur de polysilicium pour toute l’Europe. La filière de recyclage est balbutiante.
Or « le temps presse », s’impatiente Nadine Bethge, de la Deutsche Umwelthilfe. « Le risque d’une guerre commerciale est présent », non seulement avec la Chine, mais aussi avec les États-Unis, qui ont débloqué des aides massives pour relocaliser l’industrie solaire sur leur sol. « Ces deux pays ont besoin de panneaux solaires pour remplir leurs propres objectifs, pourquoi nous les vendraient-ils ? s’interroge Nadine Bethge. Il faut absolument inciter les usines à ouvrir en Europe. »
Les cellules de panneaux solaires sont fabriquées à partir de silicium, un matériau semi-conducteur abondamment utilisé dans l’électronique. © Stefanie Loos / Reporterre
À ce stade, seul l’objectif est clair : la Commission européenne veut atteindre 30 GW de capacité de production européenne d’ici 2025, sur l’ensemble de la chaîne de valeur. Les moyens pour y parvenir le sont moins. Lancée le 9 décembre par l’UE, l’Alliance industrielle de l’industrie solaire doit permettre d’encourager les investissements. À Berlin, le gouvernement dit réfléchir à la mise en place de « garanties d’État » pour les investissements dans la production et l’installation d’électricité verte. La proposition d’un « Buy European Act » défendue par la France, qui favoriserait la production « made in Europe », a été accueillie chaleureusement, sans que ses contours n’en soient vraiment définis.
La filière, elle, veut croire en son avenir. Meyer Burger prévoit de tripler sa production d’ici 2024 et mise sur son partenariat avec l’institut Fraunhofer, le plus grand centre de recherche solaire du monde, pour améliorer encore sa technologie. Heckert Solar vient de s’agrandir tout comme Solarwatt, un autre fabricant. En France et en Italie, deux usines géantes sont en projet. « En recherche et développement, l’Europe est toujours leader, souligne le PDG de Meyer Burger, Gunter Erfurt. Les chaînes d’approvisionnement sont petites, mais réactivables et agrandissables. » Il en est convaincu : « C’est maintenant ou jamais ! »
• La suite de notre enquête : L’Allemagne joue l’éolien marin pour sortir du charbon
12 photos - Durée de lecture : 10 minutes
La Russie possède la seule usine au monde capable de « recycler » l’uranium déchargé des réacteurs nucléaires français
Le groupe français Orano a continué à envoyer jusqu’en octobre de l’uranium en Sibérie, où se trouve une installation de conversion.
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Connu / TG du 29/11/22 à 13:28
L'usine Cycle Terre fabrique des blocs de terre crue. Elle est basée à Sevran, en Seine-Saint-Denis - Schnepp Renou
Si la terre crue a été délaissée peu à peu, au fil des ans, au profit du béton dans la construction, ce matériau ancestral est remis au goût du jour. Il est de plus en plus utilisé. Pourquoi ?
Parce qu’il répond aux enjeux environnementaux. Parce qu’il est 100 % naturel. Écologique, recyclable, durable. En phase avec nouvelle réglementation environnementale, la RE 2020. On voit sortir des sols, de plus en plus de constructions en terre crue. Bâtiments pour des logements, des écoles, des bureaux. C’est vrai que l’utilisation de la terre crue ne date pas d’hier : plutôt depuis des millénaires - muraille de Chine, villes impériales au Maroc, quelques centre villes, des maisons... en France, le béton est passé par là. On a dessiné béton, on a construit béton... Et pourtant, dans la construction, la terre crue a des qualités indéniables. Elodie Wallers, architecte, spécialiste de la terre crue :
« La terre crue apporte un confort d’été. C’est-à-dire qu’elle a la capacité d’avoir un déphasage thermique, donc elle n’est pas isolante. Elle a une inertie thermique, elle vient capturer de la chaleur pour la restituer ensuite. »
Elle régule l’humidité de l’air ambiant, pas de résonance acoustique, une très bonne résistance au feu... et elle est aussi esthétique voire sensuelle, à la vue et au toucher, la terre crue a de nombreux atouts.
La terre crue qui pourrait représenter une solution d’avenir pour la construction. Une initiative récente a été mise en place en région parisienne ?
C’est une première. Une usine fabrique des blocs de terre crue. L’usine s’appelle Cycle terre. Elle est basée à Sevran, en Seine-Saint-Denis. La matière première constituée de gravier, de sable, vient du chantier du futur métro du Grand Paris.
Le développeur urbain Quartus, (qui est impliqué avec de nombreux partenaires dans Cycle Terre) croit fortement au développement – en filière courte - de ce matériau pour bâtir autrement. Géraldine Ajax directrice de la marque Quartus :
« C’est aussi un projet qui répond au désir de trouver des solutions nouvelles aux enjeux climatiques et de bien-être. On est tous conscient qu’il faut construire différemment. Nous, notre rôle c’est d’apporter des solutions et de ne pas être dans le constat des enjeux de réchauffement climatiques. De ce point de vue là, la fabrique Cycle Terre répond à cet enjeu de pouvoir proposer de nouvelles solutions. »
Qu’est-ce qui est produit dans cette usine Cycle Terre ?
Des blocs de terre comprimés de 10 kilos qui ressemblent à de grosses briques. Pour faire des murs dans des logements, des bureaux, des collèges, des équipements publics. On peut mixer avec du bois, du chanvre, de la paille. A l’usine Cycle Terre, l’objectif est de produire 600.000 blocs chaque année. Et recycler jusqu’à 10 000 tonnes de terres par an. Fabriquer du mortier, de l’enduit. Pour bâtir des milliers de logements en Ile-de-France. Il y a aussi des commandes pour la future Arena de Paris (Porte de la Chapelle). Des projets à Rosny-sous-Bois, Montfermeil, Meulan, Tremblay... ce modèle de filière locale pourrait être dupliqué.
Quels sont les freins, les désavantages ?
C’est son coût. Environ 30 % plus cher à produire que le béton. A cause du prix de sa main d’œuvre. Son savoir-faire s’est perdu depuis des dizaines de décennies. Pour relancer la filière, il y a des centres dédiés comme en région lyonnaise qui forme, des artisans, des maçons mais également des architectes à apprendre ces techniques. Il faudrait multiplier ce type de centre. Voir aussi amaco
Il faudrait produire à grande échelle ?
On pourrait déjà transformer en ressources ce qui est considéré comme des déchets. En réemployant des terres de chantiers au lieu de les stocker, on pourrait construire des millions de mètres carrés. Les enjeux sont à la fois politiques, économiques. Reste donc à impulser un dynamique, accélérer le développement de la filière et donc produire ce matériau à grande échelle.
A ce moment, on pourrait envisager, qu’il est possible – aussi - de faire la ville de demain, avec les matériaux d’hier.
Clés : Société Arts – Divertissements Arts visuels Architecture Urbanisme Logement - Habitation
L'équipe Olivier Marin Production et Journaliste
Ce matin, 3 mai 2022, des militants ont occupé 2 poteaux électriques qui alimentent l'usine d'enrichissement ...
Connu / tg le 4/5/22 à 0h38
Malgré la guerre en Ukraine, la filière nucléaire française renforce ses liens avec le groupe nucléaire public russe Rosatom. Le Figaro a ...
Connu / tg 18/3/22 15:18
Automotive Cells Company (ACC) a inauguré ce 11 mars son usine pilote à Nersac, près d'Angoulême. C'est là que la co-entreprise entre Total Saft et Stellantis, qui associera bientôt Mercedes, va tester, roder et optimiser les lignes de production de batteries lithium-ion des futures gigafactories française et allemande. Mais plusieurs gros défis restent à surmonter.
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Sortie de terre en seulement treize mois, cette usine pilote ou "centre d'excellence industrielle" constitue la deuxième des quatre briques déployées par la co-entreprise créée en 2020. Avec déjà 450 salariés et 700 prévus fin 2022, ACC veut devenir dans quelques années rien de moins que "le leader européen des cellules et modules de batteries pour véhicules électriques", comme le martèle Yann Vincent Le directeur général d'ACC
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Valider, régler, optimiser, former
Quelques mois après le centre de R&D implanté à Bruges, dans la banlieue bordelaise, avec déjà plus de 300 collaborateurs, c'est donc au tour de l'usine pilote de Nersac d'être inaugurée. Suivront l'usine géante de Douvrain, dans le Pas-de-Calais, en 2023, puis la gigafactory jumelle à Kaiserslautern (Allemagne) en 2025. En rythme de croisière, ACC ambitionnera alors de produire suffisamment de modules pour équiper entre un et deux millions de véhicules par an pour viser 10 % d'un marché européen évalué, toutes choses égales par ailleurs, à un besoin annuel de 12 à 14 millions de batteries électriques en 2030. Pour cela, "l'Airbus des batteries" devra continuer à avancer vite au regard des nombreux projets concurrents sur le sol européen dont notamment Verkor (France), Envision ou encore Northvolt (Suède).
Durée de lecture : 5 minutes
Clés :* Déchets nucléaires Eau, rivières, océans
La filière nucléaire dégage des déchets radioactifs, mais aussi des substances polluantes telles que le nitrate. Une association compare le site de retraitement de La Hague à une mégaporcherie industrielle.
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Selon l’association Robin des bois, l’usine de retraitement de déchets radioactifs de La Hague, en Normandie, polluerait autant qu’une porcherie industrielle de 100 000 porcs. Chaque année, elle rejette 2 000 tonnes de nitrates directement dans la Manche. Ces substances chimiques sont issues de l’acide nitrique utilisé pour dissoudre les combustibles irradiés et pour séparer le plutonium, l’uranium et les produits de fission.
« La Hague peut se vanter d’être la plus grande porcherie du monde, s’exclame Jacky Bonnemains, le porte-parole de l’association joint par Reporterre. Elle dépasse même la pollution de la mégaporcherie de Nanyang, en Chine, qui va héberger plus de 84 000 truies. » Pour Robin des bois, les rejets bruts de nitrates déversés par l’usine de La Hague, ainsi que leur accumulation depuis plus de cinquante ans, contribueraient à l’eutrophisation des zones marines situées à proximité : le golfe normano-breton, la baie de Seine, la Manche Nord, etc. « L’usine de La Hague participe à la prolifération des algues vertes dans la région, assure Jacky Bonnemains. C’est une pollution ancienne, mais peu connue de la filière nucléaire. En communiquant sur ce sujet, nous avons voulu déplacer les radars et faire voler en éclats l’idée que cette énergie serait verte et durable. »
L’association écologiste s’appuie sur des documents récents. Une enquête publique est en cours jusqu’au 16 novembre pour autoriser Orano à élargir la gamme des combustibles nucléaires traités au sein de son usine. Dans ce cadre, l’Autorité environnementale vient de publier un rapport. Dans les premières pages, elle indique que l’usine déverse chaque année des milliers de tonnes de nitrates, « des flux importants, précise-t-elle, qui représentent, chaque année, plus de 1 % du rejet total d’azote » en France.
« Ces rejets représentent le lisier de 100 000 porcs »
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La situation est d’autant plus cocasse que le territoire de La Hague a candidaté en février 2021 au statut de géoparc mondial Unesco, un label créé fin 2015 qui consacre « des sites et paysages de portée géologique internationale [...] gérés selon un concept global de protection, d’éducation et de développement durable ».
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Depuis plusieurs décennies, l’évaluation des risques environnementaux et sanitaires des rejets de La Hague fait polémique. Dans les années 2000, déjà, des scientifiques du groupe Radioécologie Nord-Cotentin (GRNC), avaient été mandatés par les autorités pour étudier ces incidences. Leurs conclusions n’avaient pas fait consensus.
« C’est très compliqué d’analyser l’impact sur le long terme de ces rejets, dit à Reporterre Pierre Barbey, un ancien membre du GRNC, militant de l’Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (Acro).
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Tout dépend aussi de ce que l’on mesure. Lorsque le GRNC s’est créé, il y a vingt ans, la filière nucléaire affirmait ne rejeter à La Hague que 12 substances radioactives. Le GRNC en a compté en réalité... 72. Ses rejets chimiques sont également colossaux. « Au-delà du nitrate, chaque année, 100 tonnes de nitrite sont déversées dans la mer, 2 900 tonnes de phosphore total, 2,7 tonnes de phosphate de tributyle, sans compter aussi les métaux lourds, le plomb, le mercure, le zinc, énumère Pierre Barbey. C’est une vraie atteinte à l’environnement. On ne peut pas la nier. »
Connu / https://twitter.com/__ACRO__/status/1459125622366785540
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Tweet de Nucléaire-Sortie ACRO @ACRO · 10h
#Nitrates : l’usine #nucléaire de #LaHague pollue plus qu’une mégaporcherie de 100 000 porcs. Cela vient s'ajouter aux rejets radioactifs en mer - les plus élevés au monde - dénoncés par l'@ACRO
et autres rejets chimiques. via @Reporterre - 2 - 23 - 21
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... Depuis 2016, Ferropem est filiale Ferroglobe, groupe spécialisé dans la production de silicium ou d’alliages à base de silicium.
À lui seul, Ferroglobe produit 14 % du silicium mondial. Ce groupe est loin d’être en difficulté économique. Il a réalisé un chiffre d’affaires de 2,3 milliards de dollars en 2018. Ferropem, la filiale française, a quant à elle bénéficié de multiples aides directes de l’État sous la forme de réduction sur le coût de l’électricité, de crédits impôt recherche (CIR) ou encore de chômage partiel pour faire face à la pandémie de covid-19. Pourtant, fin mars 2021, le groupe hispano-américain Ferroglobe a annoncé la fermeture de deux usines et 352 licenciements en Rhône-Alpes dans sa filiale française. 221 emplois sont concernés à l’usine de Château-Feuillet (73) et 131 emplois au sein de l’usine de Livet-et-Gavet (38).
L’industrie du silicium est implantée en Rhône-Alpes depuis le milieu du XXe siècle. Ce matériau est l’élément principal de la fabrication de cellules solaires photovoltaïques ou encore de composants telles que les puces électroniques. La disparition de ces deux sites aux savoir-faire centenaires aurait des conséquences majeures sur plusieurs chaînes industrielles stratégiques, notamment celle du photovoltaïque. Elles sont donc essentielles autant à la souveraineté industrielle qu’à la bifurcation écologique de l’économie française. Il aimerait donc savoir quand il compte prendre position pour défendre les sites industriels de Ferropem.
Connu / https://framasphere.org/posts/11859539
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Dom - il y a environ 6 jours / Basta ! - il y a environ 6 jours
Un collectif d’associations et de syndicats a saisi le Conseil constitutionnel, ce 29 avril, contre l’article 1°bis A de la #LoiSecuriteGlobale. Cette disposition élargit le périmètre des sanctions contre les occupations, notamment militantes.
... article de la loi « Sécurité globale » passé sous les radars. Il constitue pourtant « une porte étroite, par laquelle la loi “Sécurité globale” ouvre tout un champ de déploiement des pouvoirs de police » introduit Anthony Ikni, délégué général du collectif Romeurope. Alertées, plusieurs associations de solidarité, parmi lesquelles Droit au logement (DAL), la Fondation Abbé Pierre, Médecins du Monde ou encore le Secours Catholique ont saisi collectivement le Conseil constitutionnel, hier, pour tenter de le faire invalider.
Cet article, issu d’un amendement déposé par Les Républicains, n’est apparu dans le projet de loi qu’à l’issue de la commission mixte paritaire, fin mars. Il fait monter d’un cran la législation anti-squat. Le code pénal punissait déjà, via son article 226-4, l’intrusion dans le domicile d’autrui, par un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende. L’article 1°bis A de la loi de sécurité globale triple les sanctions : trois ans d’emprisonnement, 45 000 euros d’amende.
Surtout, l’article 1bis-A élargit la définition de «domicile d’autrui» contenue dans le code pénal. Les sanctions s’appliqueront bien au-delà des seules personnes sans domicile squattant un lieu vacant. Les occupations de locaux professionnels mais aussi les #ZAD sont visées.
... décryptage ...
#stoploisécuritéglobale #libertespubliques #logement #droitsaulogement #Repression #Occupation #Squat #Zad #Greve #Manifestation #sansdomicilefixe #vulnerable #Inegalites #Mobilisation #MouvementSocial
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Rousselet Yannick @plutonyck 4h
#Nucléaire : à l'usine de #LaHague, la « supercherie » d'une entreprise de soudure démasquée via @actufr
Une entreprise sous-traitante, implantée en Croatie, a falsifié des documents afin que trois soudeurs puissent intervenir sur l’un des plus gros chantiers actuels de La Hague.
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François BOCQUET a retweeté
Siemens_France @Siemens_France ·27 avr.
#Google Cloud s’associe à #Siemens
Main OK Index pointant vers la droite
Objectif : utiliser les technologies d’#IA et plus particulièrement celles de #MachineLearning, de #cloud computing et de #BigData afin d’automatiser les ateliers d’usines
Flèche vers la droite
https://sie.ag/3axPcEt
#Industrie40
Google Cloud s'associe à Siemens afin de proposer des solutions d'IA dans les ateliers d'usines
Afin d'optimiser les processus d'usine et améliorer la productivité dans les ateliers, le groupe Siemens a annoncé un partenariat avec Google Cloud.
actuia.com
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En Russie, sept salariés d’une usine de volailles ont été contaminés par la souche H5N8. Les épidémies se succèdent, au rythme d’une industrialisation affolante de l’aviculture.
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Selon l’agence sanitaire Rospotrebnadzor, les sept personnes contaminées sont des salariés d’une usine de volailles du sud du pays, où l’épidémie avait sévi en décembre. " Les malades se sentent bien. Le variant du virus ne se transmet pas d’une personne à l’autre, à l’heure actuelle " , a détaillé Anna Popova, la cheffe de Rospotrebnadzor.
« Pas de risque » en France
La Russie a informé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de sa découverte. Le gouvernement français a assuré, samedi, que le virus présent sur des volailles en France ne présentait, à ce jour, " pas de risque de transmission à l’Homme " . Les experts santé de l’Anses feront toutefois des comparaisons avec les résultats russes.
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Un système de production qui « favorise la propagation »
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" Leurs systèmes de production intégrés, avec des échanges de matériels et d’animaux sur toute la planète, favorisent la propagation des virus ", estime la vétérinaire Manuelle Miller, de l’ONG Agronomes et vétérinaires sans frontières.
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Clés : Grippe aviaire Virus Santé Monde Agriculture Russie Agroalimentaire Actualité en continu
Le groupe Ciments Calcia a annoncé son intention d’investir une somme colossale pour reconstruire toute la ligne de cuisson airvaudaise et en faire une usine en pointe.
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investir près de 400 millions d’euros sur l’ensemble de ses dix usines françaises. Et la cimenterie airvaudaise se taille la part du lion, concentrant à elle seule les trois-quarts de ces dépenses, puisque près de 300 millions lui seront consacrés. ... Emmanuel Rambault, syndicaliste CSE-CGC, basé à Airvault ... Elle passera en procédé voie sèche, ce qui implique de reconstruire toute la ligne de cuisson pour en faire une usine de dernière génération, la plus performante du groupe au niveau européen ... diminution de notre empreinte carbone ... « Même si, avec l’automatisation, nous avons des craintes qu’à moyen terme, ils réduisent les effectifs », objecte Bertrand Moreau, syndicaliste CGT ... c’est l’arbre qui cache la forêt. « C’est bien pour Airvault, mais en parallèle, on annonce la suppression de 162 postes au niveau national, soit environ 13 % du personnel. C’est difficile de se réjouir » ...
https://twitter.com/AndreJoffre2/status/1340950377244585985
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Andre Joffre🎗@AndreJoffre2 · 1h
Mégaprojet industriel photovoltaïque en vue à Hambach en Moselle. Le norvégien @RECGroupMedia compte implanter l'une des plus grosses usines de panneaux d'Europe. Investissement 1Mrd € / 2.500 emplois. Confirmation en mars 2021.
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... à Hambach (Moselle), créatrice d'au moins 1 500 emplois à partir de 2022, ... sur la zone d'accueil de l'usine automobile Smart, vendue en début de semaine par le groupe Daimler au Britannique Ineos.
... décision définitive mi-mars 2021 ...
L'usine se complèterait d'un centre de recherche et développement, autour de la technologie "innovante" de fabrication, "l'hétérojonction", que Rec Group développe avec le Commissariat à l'énergie atomique français, a précisé M.Semer.
Quotidien des Usines , Investissements industriels , Nouvelle-Aquitaine , Charente , Chimie
Made in France Spécialiste français des solutions à base de collagène, pour le marché des compléments alimentaires, Rousselot renforce ses capacités en France avec un investissement de 26 millions d’euros. A Angoulême, une seconde unité, centralisée sur les peptides de collagène d’origine marine, est en phase de qualification. 15 postes ont été créés sur ce site recensant désormais 123 salariés.
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Détenu depuis 2014 par le groupe américain Darling Ingredients, Rousselot se présente comme l’un des leaders mondiaux des solutions à base de collagène.
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La première unité se consacrera désormais uniquement aux peptides de collagène d’origine bovine. "Le profil et les marchés sont assez similaires pour les deux origines, mais la demande pour l’origine marine est en forte croissance, notamment en Asie", décrit Gaëtan Noiret. Le directeur commercial Nutrition santé Europe-Afrique-Moyen-Orient de Rousselot explique que cette unité permet, en plus d’augmenter les capacités de l’usine d’Angoulême, de "diversifier nos sources d’approvisionnement en matières premières". Et précise "qu’aucun animal n’est élevé pour la production de peptides de collagène. Nous sommes un des supports de recyclage de l’industrie agro-alimentaire". Rousselot collabore ainsi avec les filières bovine et de la pêche pour récupérer des peaux, notamment, à partir desquelles sont extraites les matières premières pour ses peptides de collagène.
Whirlpool, Goodyear, Michelin, GM&S, Continental, Honeywell, Metaleurop, la liste est longue. Toujours le même scénario, toujours les mêmes reportages, toujours la même fatalité, toujours les mêmes genres de gens jetés comme des chiens. Le plus obscène, c’est chaque fois les larmes d’indignation des crocodiles politiques.
Pourtant, c’est le résultat de leur politique de libre-échange et de délocalisation depuis près de quarante ans. Avec leurs fidèles médias, ils nous ont fait avaler la certitude qu’il n’y a pas d’alternative et que nous sommes impuissants. Vraiment ? Ancien reporter à LÀ-BAS, le député FRANÇOIS RUFFIN croit au protectionnisme. Explications à Béthune avec Dillah Teibi [PODCAST : 24’14].
reportage : Dillah Teibi - réalisation : Sylvain Richard
Voir aussi
- François Ruffin, Leur grande trouille : journal intime de mes « pulsions protectionnistes », Les liens qui libèrent, 2011 http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Leur_grande_trouille-593-1-1-0-1.html