Bertrand Tavernier ©Getty - Camilla Morandi - Corbis
Résumé
Tout jeune, le spectateur Tavernier a cultivé l’art d’aimer le cinéma en allant au cinéma tous les jours. Puis l'ancien attaché de presse devenu cinéaste aura vécu avec et pour les films, ceux des autres autant que les siens.
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Pour cette ultime ballade dans l’univers cinématographique de Bertrand Tavernier, un retour aux sources s’imposait : un retour à Lyon, la capitale du cinéma. De l’invention des frères Lumière à la création de l’Institut Lumière, la ville natale de Bertrand Tavernier entretient avec le 7ème Art une relation particulière. Et toute sa vie, le cinéaste cinéphile aura dévoré des films avec le même appétit que le Lyonnais gourmand qu’il était.
Comme son ami américain Martin Scorsese, il considère qu’il n’y pas les vieux films d’un côté et les nouveaux de l’autre et que tous appartiennent à une Histoire qu’il convient de célébrer, raconter et faire redécouvrir.
La cinéphilie dévorante de Tavernier a produit des œuvres majeures qui resteront aux côtés de ses propres films, faisant de lui ce « Monsieur Cinéma » à la culture aussi vertigineuse que joyeuse et communicative.
Il a célébré le cinéma américain avec des livres et le cinéma français sous la forme d'un documentaire fleuve : Voyage à travers le cinéma français
"La cinéphilie, c'est une famille que l'on se créé" Bertrand Tavernier
Extraits de films
- Voyage à travers le cinéma français
- L'Horloger de Saint-Paul
- Des enfants gâtés
- Une semaine de vacances
Invité Thierry Frémaux, Directeur de l'Institut Lumière de Lyon, directeur général du festival de Cannes
Archives
- Bertrand Tavernier au sujet de sa cinéphilie : Extrait de sa Masterclass, sur France culture le 01/08/2017 par Arnaud Laporte
- Extrait de Le Masque et la plume du 20/01/74
- Radioscopie de Jacques Chancel avec B.Tavernier le 16/05/80 sur France Inter
- Radio Canada, émission “En toute liberté” par Isabelle Albert, le 26 mars 1995
- Tavernier parle du film "Les Raisins de la colère" dans L’Humeur vagabonde de Kathleen Evin le 14/01/2015
Pour aller plus loin
- Cinquante ans de cinéma américain avec Jean-Pierre Coursodon (Omnibus)
- Amis américains, entretiens avec les grands auteurs d'Hollywood (Ates-sud)
- DVD "Voyage à travers le cinéma français" (Gaumont)
- Coffret Bertrand Tavernier - La Collection par Studio Canal (18 DVD)
Mixage : Manon Houssin
Thèmes associés Arts – Divertissements Cinéma Bertrand Tavernier
L'équipe
Laurent Delmas, Production - Irène Ménahem, Collaboration - Juliette Médevielle, Réalisation
On sort les dossiers
Toutes les deux semaines, Fabrice alias le Stagirite porte un regard décalé sur l'actualité et les stratégies de communication des puissants. L'ironie n'empêchant pas l'analyse rigoureuse.
Marine Le Pen est de nouveau sur les plateaux, pleinement mobilisée dans la bataille pour les législatives, comme candidate, et comme leader de son parti. Jean-Luc Mélenchon a pris le temps d’imposer l’idée de législatives comme match retour de la présidentielle.
Cela donne deux stratégies opposées : Mélenchon se voit comme chef de la majorité, Le Pen vise plus modestement le titre de chef de l’opposition. Mais elle croit pouvoir faire la différence sur l’image renvoyée, en dénonçant l’irréalisme et le mensonge de Mélenchon. Factuellement, elle n’a pas tort : la probabilité de voir advenir une majorité NUPES n’est pas très grande. Cependant, ce qu’elle appelle “mensonge”, c’est peut-être l’essence même de l’art politique.
La rhétorique politique cherche à persuader l’auditoire que l’évènement improbable peut se produire, si les gens en sont suffisamment convaincus et agissent dans ce sens. Pour ce faire il faut se mouvoir dans une fenêtre où ce que l’on dit paraît au moins plausible : trop ambitieux et irréaliste, et les gens ne vous croient pas ; trop gagne-petit mais réaliste, et les gens ne se motivent pas. En cherchant à “hacker” une phase médiatique et électorale qui est normalement une formalité pour le parti présidentiel, Mélenchon veut faire surgir ce “cygne noir”.
9 minutes
Une rencontre avec Edith Fambuena, l’une des rares femmes à réaliser des disques. Elle fut et est aux côtés de Jacques Higelin, Etienne Daho, Marianne Faitfhull ou Alain Bashung. Et on rentre avec elle dans l’odyssée de la chanson "Ma peau va te plaire" de Bashung parue sur l’album posthume "En Amont", en 2018.
Alain Bashung © Getty
... a fait partie de l’aventure “Fantaisie militaire”, album balise dans la discographie de Bashung et dans la chanson française en général.
En 2018, Chloé Mons, femme d’Alain Bashung, sollicite Edith Fambuena pour réaliser un album posthume, d’après des maquettes de chansons laissées par Bashung. Et plusieurs fois, Edith Fambuena a dit non…
20 ans après “Fantaisie Militaire”, Edith Fambuena s’enferme avec la voix de Bashung disparu. Et il en sort notamment cette chanson : "Ma peau va te plaire", dont le texte est signé Joseph d’Anvers.
Il vient de paraître un vinyle où Bashung interprète les “Avec le temps” de Léo Ferré, “Les Mots Bleus” de Christophe ou “That’s all right mama”, rendu célèbre par Elvis. Une série de reprises réunies sous le titre “Bashung Covers”.
L'équipe Rebecca Manzoni Productrice Khoi Nguyen Réalisateur Ilinca Negulesco Attachée de production