Les trois têtes de projet Grégoire Rousseau, Élisabeth Schwal et Jean-Charles Pouyot.© H.C.
RENCONTRE. Une ex-hôtelière, un professionnel du tourisme et un cuisinier viennent d’ouvrir des hébergements forestiers et un restaurant gastronomique avec un ancrage local, au cœur du Parc naturel régional Périgord-Limousin.
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sur la commune d’Abjat. Le Domaine du Bandiat propose des cabanes forestières de luxe dans les bois et un restaurant créatif haut de gamme
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Se relier à soi, aux autres, et à la nature pour allier espoir actif et lucidité.
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Interrogé sur “comment sauver la planète ? “, la moine vietnamien Thich Nhat Hanh répondit :
“Ce dont nous avons le plus besoin c’est d’écouter en nous les échos de la Terre qui pleure.”
L'audience est en ligne
J'aime tellement entendre le nom de toutes ces organisations et, de ces habitants qui ont osé aller en justice contre Cigéo, quelle fierté d'entendre leur nom là, dans le conseil constitutionnel mais
surtout celui de l'assoc' Tomate 🤣🤣🤣😍😍😍😍
Quel plaisir aussi d'entendre l'Andra être obligée de nier le droit des générations futures, leur existence même...alors qu'elle prétend justement les protéger ! Leur avocat qui dit que que la fermeture définitive de Cigéo n'est pas irréversible et qui compare ça à vider et monter un mur de parpaings aux fenêtres et à la porte de la salle d'audience du Conseil constitutionnel .... 😳.....😂
Association Meuse nature environnement et autres [Stockage en couche géologique profonde des déchets radioactifs] Date de rendu de de la décision : 26 octobre 2023
3 épisodes
1 Agroécologie : le chemin pour préserver la biodiversité agricole
2 ADN environnemental : des « codes-barres » pour tracer la biodiversité
3 Ces animaux avec qui nous partageons nos villes
Le 17 octobre 2022 - 4 min. de lecture / Denis Couvet, président de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité et professeur au Muséum national d'histoire naturelle
En bref
- L’agriculture est la principale activité humaine qui pèse sur l’environnement et la biodiversité.
- L’agroécologie est un modèle soucieux des processus écologiques et de la biodiversité, ce qui pourrait pallier les problèmes de l’agriculture traditionnelle.
- La dégradation des sols a réduit de 23 % la productivité de l’ensemble de la surface terrestre mondiale.
- Demander à l’agriculture de fournir de l’énergie est rentable, mais peu soutenable d’un point de vue écologique.
- Il faut veiller à ce que les politiques publiques œuvrent en faveur de pratiques agricoles pertinentes, en allant plus loin que la PAC.
Ndlr : cité par P.S. le 10/4/24, avec 3 liens :
- à soi
- aux autres
- à la nature
Convier l'humanité dans l'histoire naturelle
Marc-André SELOSSE
[Actes Sud] Nature
Hors collection mars, 2024 14.00 x 20.50 cm 448 pages Prix indicatif : 25.00€
Essais, Documents
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Au fil de cette odyssée, profondément humaniste, se dessinent avec clarté l’essence et l’espoir de nos vies : notre lien aux vivants, qui pourrait nous sauver de nos errements.
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Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?lcKYsQ
Nature et préjugés - Mardi 5 mars 2024 / La terre au carré
Comment recréer notre lien aux vivants pour nous sauver de nos errements ? Dans "Nature et préjugés" le biologiste Marc André Selosse propose une balade en histoire naturelle pour déconstruire les idées reçues sur la nature.
"Nature et préjugés" est le titre du dernier essai du biologiste Marc-André Selosse. Il nous invite à replonger dans l'histoire naturelle pour comprendre et ainsi mieux penser la nature. Des idées reçues sur la nature, Il en a glanées lors des conférences et rencontres avec le public... Par exemple “L'intelligence des plantes” ou “la nature est bien faite !”, “l’entraide est une loi naturelle” ou encore “vivre, c’est être autonome ”. Mais cela nous a empêché de voir la nature telle qu'elle est. Dans "Nature et préjugés, Convier l'humanité dans l'histoire naturelle" édité chez Actes Sud, Marc-André Selosse propose d' étonner et d'émerveiller sur le vivant, d'éclairer notre avenir en transcendant des idées reçues et de dessiner l’humanité en filigrane de la nature. " En positionnant les humains dans la biosphère actuelle (grâce à l’écologie) et dans les temps passés et à venir (grâce à l’évolution biologique), je conterai une histoire naturelle qui nous enracine étroitement dans le monde vivant. Je veux montrer comment l’humanité est née en nature et combien cela donne un sens à nos existences" ajoute t il. La nature est une boite à outils dans laquelle il y a toutes les solutions pour vivre mieux en respectant notre environnement.
Il est Biologiste spécialisé en mycologie et professeur du Muséum national d’histoire naturelle, auteur de « Nature et préjugés. Convier l’humanité dans l’histoire naturelle » Actes Sud.
Le 16 mars Marc André Selosse donnera « une leçon de bio écologie "au MK2 Austerlitz à 11H et présentera « Nature et préjugés » » comme une séance de cinéma !
Chroniques Camille passe au vert - 5 min Les chauves-souris et leur pénis surdimensionné en forme de cœur : mystère élucidé ! La sexualité des chauves-souris est mystérieuse pour la science, mais des chercheurs ont découvert comment les sérotines communes se reproduisent, alors que les organes génitaux semblent incompatibles, le pénis des mâles étant énorme, et dispropotionné face à un vagin minuscule chez la femelle.
Clés : Environnement Écologie Biodiversité
Un jardin non ouvert au public dans l'enceinte du Jardin des Plantes de Paris ©Radio France - Denis Cheissoux
Un lieu tenu secret du grand public, dans l'enceinte du Jardin des Plantes de Paris, en compagnie du biologiste et naturaliste Marc-André Selosse
Avec
- Marc-André Selosse Professeur du Muséum National d'Histoire Naturelle et membre de l’institut universitaire de France.
Direction le Jardin des Plantes en bord de Seine à Paris.
Le naturaliste et biologiste Marc-André Selosse nous ouvre les portes d’un jardin qui, faute d’être extraordinaire, est écologique.
C’est un secteur clos où l'intervention humaine se fait la plus discrète possible afin de laisser place à la biodiversité naturelle.
Un petit laboratoire pour les champignons, pour mieux comprendre la vie des sols, en reconstituant différents milieux forestiers d’Ile-de-France.
Un coin de nature dans le Jardin des Plantes de Paris Un coin de nature dans le Jardin des Plantes de Paris © Radio France - Denis Cheissoux
Marc-André Selosse prône le savoir-vivre : oui, il faut savoir lire, écrire, compter … et savoir-vivre avec le vivant sous toutes ses formes.
Il milite pour plus de sciences naturelles quasi absentes à l’école primaire, faiblement enseignées au collège (1h30 maximum par semaine), et optionnelles ensuite.
Ecoutez cette ode au sol, aux microbes - car il faut se décomposer pour redonner naissance ensuite - dans un coin de nature en plein Paris.
Puis, nous avons la chance de réentendre la voix du grand Jean-Marie Pelt qui nous conte le sol, à sa manière.
À écouter : Ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations
Le temps d'un bivouac
54 min
Pour aller plus loin
"Nature et préjugés", de Marc-André Selosse (Editions Actes Sud, à paraître en mars 2024)
Fédération Biogée
Clés Environnement Sciences et Savoirs Biodiversité Sciences Sciences naturelles
Ndlr : valorise l'action de Nicole Bonnefoy, sénatrice de Charente : justifié ? Approfondir
Nous nous rebellons pour remplacer le système actuel qui mène à l’extinction du vivant par un système qui mette en son cœur le vivant et sa régénération. C’est pourquoi nous voulons créer une culture au service du vivant sous toutes ses formes et de ce qui est vivant en chacun·e de nous. Nous pensons que culture du soin et changement de système vont de pair car il ne suffit pas de demander à le changer, il faut en construire un nouveau, sain, résilient et adapté aux chocs des effondrements écologiques et sociaux à venir.
... nous travaillons ainsi à :
- Permettre à chacun‧e de se sentir inclus‧e dans le mouvement et de trouver sa place
- Prendre soin les un·es des autres
- Régénérer nos rapports au pouvoir
- Prévenir et guérir les conflits
- Encourager la reliance des un·es aux autres, à la nature et à plus grand que soi
Au sein d’XR, un groupe de travail s’attelle à faciliter l’émergence et le développement de ces cultures régénératrices.
Du développement durable aux cultures régénératrices
Le modèle du développement durable reste bloqué dans le récit du progrès technologique et de la maîtrise de la nature par les humain‧es.
... notre place est au sein de la nature, non à côté, et que nous avons notre part à faire pour permettre sa régénération, sa stabilité dans le futur.
... la croissance, les extractions des ressources naturelles, leur « consommation » inévitable dans le cadre d’un développement, qu’il soit appelé « durable » ou « vert », met en danger la capacité de la nature à se régénérer, autant que notre vie, notamment la vie de celles et ceux qui sont exploité‧es par ce modèle de développement économique.
... remplacer la notion de développement par celle de cultures, c’est-à-dire des manières radicalement différentes de vivre et de penser notre rapport à la nature, rendant possible la régénération et la stabilité des systèmes naturels.
En fondant nos cultures sur ce modèle de la régénération, nous choisissons un mode de vie en harmonie avec la nature fondé sur une économie et des techniques régénératrices, qui répondent à nos besoins essentiels dans tous les domaines d’activité humaine, de l’alimentation au transport, de l’habitat aux outils, de la santé à la sécurité, tout en prenant en compte les limites planétaires.
De la séparation à la réunion
La séparation, en nous-mêmes, et d’avec la nature est une violence que nous nous infligeons. Elle est portée et transmise par notre modèle économique, social, culturel et politique. L’opposition entre nature et culture, issue du « récit de la séparation », a été fondée par la culture occidentale et imposée au reste du monde lors des colonisations. Cette opposition stérile a abouti à une série de séparations à l’origine de notre inaction écologique, et plus largement de toutes les violences et oppressions systémiques.
... nous revendiquons la réunion de la nature et de la culture : nous ne sommes pas en dehors de la nature, nous en faisons partie. Nous ne sommes pas indépendant‧es de la nature, nous en avons un besoin vital. Nous ne sommes pas supérieur‧es à la nature, mais nous en sommes égaux‧ales, et nous y avons une responsabilité particulière. Nous sommes interdépendant‧es. Nous dépendons des autres, de la nature et réciproquement.
En nous-mêmes, la séparation est celle d’avec nos émotions, nos intuitions, nos élans, ce qui est vivant et dialogue avec le vivant en nous. Toute fermeture en nous sépare, et fait obstacle à ces cultures régénératrices qui nous invitent à nous relier à nous-mêmes, aux autres, à la nature et au monde.
Vers un militantisme relié
La culture régénératrice est un acte politique. En travaillant à prendre soin au sein même du militantisme, nous cherchons à tester et incarner une nouvelle façon de « vivre ensemble » de l’intérieur. Nous portons une attention soutenue aux moyens utilisés tout autant qu’aux buts poursuivis. Nous pensons que les sociétés durables et joyeuses que nous voulons voir advenir naîtront du soin que nous portons aux blessures de notre société actuelle.
Extinction Rébellion n’est pas un mouvement isolé de la société et souffre des mêmes maux, que ce soit le burn-out qui touche aussi les militant·e·s, les relations de domination entre groupes sociaux divers ou encore les troubles de l’éco-anxiété qui affecte les personnes sensibles à l’effondrement écologique et sociétal.
Les cultures régénératrices proposent une diversité de moyens de soigner ces maux, en posant la question de ce qui nous relie – plutôt que de ce qui nous sépare – et de comment le partager : nos émotions comme nos « communs », nos conflits comme nos besoins, nos rapports de pouvoir comme nos vulnérabilités.
Nous voulons agir maintenant, à travers une non-violence active, une culture régénératrice et un activisme radical dans le sens où il prend les problèmes à la racine.
Les 5 grandes questions auxquelles nous cherchons des réponses :
- Comment aider les personnes à s’engager dans un collectif et passer de la sidération ou de l’impuissance à l’action juste pour chacun·e ?
- Comment avoir un mouvement dont le militantisme est « soutenable », dans lequel les militant·es prennent soin d’eux et elles, sans s’épuiser, comme on épuise les ressources de cette Terre ?
- Bien que les tensions soient inévitables et normales dans un groupe, comment aider aux gestions de celles-ci pour passer des conflits interpersonnels à un apprentissage qui fait grandir et émerger l’intelligence collective ?
- Comment éviter de reproduire les systèmes d’oppression, les déconstruire et apprendre une nouvelle manière d’être ensemble ?
- Comment nous reconnecter et resserrer la toile du vivant qui a été distendue afin de pouvoir faire face aux impensables effondrements actuels et à venir ?
Connu / TG le 20/10/23 à 16:00
Ndlr : super sauf pour :
- "Prévenir et guérir les conflits" : le conflit, c'est la vie, il y a donc une contradiction avec le propos général ici centré sur la vie et sa régénérescence. Le souci ne serait-il pas "Comment accueillir les conflits en maintenant une posture non-violente ?" Je propose donc de travailler ici "Prévenir et guérir les passages à actes violents" plutôt ? PROPOSER ACT
- "Encourager la reliance" : encourager ou questionner la reliance ? avec qui être en lien et pourquoi et pour quoi ? Quel sens donner au lien que j'ai ou non avec autrui ? PROPOSER ACT
Et des questions sur :
- "L’opposition entre nature et culture, issue du « récit de la séparation », a été fondée par la culture occidentale et imposée au reste du monde lors des colonisations" : quels sont les éléments historiques qui le prouvent ? ACT
Les mégabassines, dont les premiers déploiements suscitent débats et violences, ne peuvent être la seule réponse au manque d'eau. Pour l’écologue Vincent Bretagnolle, il est urgent de ralentir le cycle de l’eau. En clair, de la retenir dans les sols en restaurant les écosystèmes, au lieu de précipiter son évacuation vers l’océan.
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Pour l’heure, deux mégabassines sont déjà creusées, à Mauzé-sur-le-Mignon et Sainte-Soline, et une troisième est actuellement en travaux à Priaires. Au total, ce sont seize de ces installations démesurées qui devraient émerger dans les prochaines années dans la plaine céréalière du sud des Deux-Sèvres – dont sept sur la Zone Atelier Plaine & Val de Sèvre2, un laboratoire transdisciplinaire à ciel ouvert où je travaille avec d’autres scientifiques et des agriculteurs volontaires à l’agroécologie de demain3. À l’échelle du centre ouest de la France, plus de 150 bassines sont déjà construites (certaines illégalement) ou en projet, pour répondre au stress hydrique...
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Ce sont les écosystèmes par leur fonctionnement et la biodiversité qu’ils hébergent qui sont garants de la ressource en eau, en ralentissant le cycle de l’eau et en conservant, par de multiples adaptations et stratagèmes, celle-ci dans les écosystèmes car elle est une ressource essentielle à la vie elle-même. Ainsi, l’eau n’est pas une ressource dont les sociétés humaines disposent et dont une part minime revient aux écosystèmes pour qu’ils subsistent ; l’eau est au contraire un produit des écosystèmes, dont nos sociétés font usage.
La gestion de la ressource en eau est aujourd’hui partagée entre collectivités, usagers (en particulier agriculteurs) et hydrogéologues. Les chances de faire face au stress hydrique, toujours plus intense sous l’effet du changement climatique, semblent bien minces si l’on n’a pas recours aux écosystèmes et aux solutions fondées sur la nature. Il faut donc associer impérativement les écologues à cette gestion. Et que les pouvoirs publics apportent l’impulsion et les financements nécessaires au déploiement de ces solutions fondées sur les écosystèmes, au-delà des seules mégabassines.
À lire sur notre site
Dans les Deux-Sèvres, un laboratoire dans les champs https://lejournal.cnrs.fr/articles/dans-les-deux-sevres-un-laboratoire-dans-les-champs
Notes
- D’autres, plus petites, ont déjà été construites en Vendée.
- Voir https://za-plaineetvaldesevre.com/
- Voir "Réconcilier nature et agriculture. Champs de recherche", Vincent Bretagnolle et Vincent Tardieu, CNRS Éditions, 288 pages, 25 euros.
- La mise en œuvre du concept des solutions fondées sur la nature à l’échelle des territoires fait l’objet d’un PEPR qui démarre (« SOLUBIOD »), et qui est porté par le CNRS et par Inrae. La Zone Atelier Plaine & Val de Sèvre fait partie des sites lauréats.
Mots-clés mégabassines crise de l'eau Deux-Sèvres Mauzé-sur-le-Mignon Sainte-Soline cycle de l'eau Marais Poitevin
Connu / TG le 14/09/23 à 11:44
Les satoyamas, ces paysages emblématiques du Japon où humains et nature vivent en harmonie, sont progressivement laissés à l’abandon. Mais depuis quelques années, les initiatives se multiplient pour les préserver."
connu / mel
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Sujet : [echanges] Biens communs, les « satoyamas » japonais unissent nature et humains - Reporterre
Date : Wed, 30 Aug 2023 09:40:10 +0200
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Qui sommes-nous ?
L’association des Journalistes-écrivains pour la nature et l’écologie (JNE) a été fondée en 1969 par Pierre Pellerin sur la base d’une sensibilité de ses membres aux problèmes d’environnement. Ce postulat n’a jamais été remis en cause, même si l’association a évolué, notamment en s’élargissant, depuis sa création. Les JNE regroupent aujourd’hui 190 professionnels de la presse écrite ou audiovisuelle, de l’information, de l’écriture, de la photo et de la vidéo, tous spécialisés dans l’environnement, l’écologie, l’éco-tourisme, la protection de la nature, le cadre de vie ou l’énergie. L’essentiel des médias nationaux et des magazines spécialisés est représenté au sein de l’association, et c’est probablement ce qui, depuis le début, constitue sa force d’intervention et de médiation.
Un annuaire, publié tous les ans, fournit les noms et les adresses de tous les membres
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Le conseil d'administration
- Président Antoine Bonfils (photographe indépendant)
- Vice-présidentes Audrey Boehly (journaliste indépendante) ; Anne-Sophie Novel (journaliste indépendante)
- Trésorière Noriko Hanyu (Journaliste indépendante)
- Secrétaire générale Carine Mayo (Journaliste indépendante)
- Conseillers
● Sandrine Boucher (Femmes ici et ailleurs)
● Claudine Gilbert (France Télévisions)
● Myriam Goldminc (journaliste indépendante)
● Suzanne Körösi (Les films du Réveil)
● Pierre Lefèvre (Journaliste indépendant)
● Frédéric Plénard (réalisateur, enseignant)
● Claire Robert (autrice)
● Agnès Sinaï (journaliste indépendante)
Comité de rédaction du site internet Laurent Samuel, Danièle Boone, Carine Mayo
Réseaux sociaux Laurent Samuel, Thomas Blosseville, Catherine Levesque-Lecointre, Anne Henry-Castelbou
Lettre interne et candidats à l’adhésion Carine Mayo, Suzanne Körösi
Candidats à l’adhésion Suzanne Körösi
Newsletter Danièle Boone
Base informatique et annuaire Christel Leca
Partenariats financiers Antoine Bonfils, Noriko Hanyu, Carine Mayo
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Mentions légales
Propriétaire du site : Association JNE
Adresse : 23 rue Henri Barbusse 94110 Arcueil - tel. fixe : 07 83 19 08 35
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Directeur de la publication : Laurent Samuel
Photographies : JNE
Site hébergé chez : OVH
Création du site internet : Tabula Rasa : Nicolas BRUNET, Concepteur et Designer Web indépendant dans les Deux-Sèvres (79).
Mis à jour le 29 mai 2023 à 14h56 - Durée de lecture : 6 minutes - Politique
Édito — Politique
L’emploi de concepts d’extrême droite par M. Macron et ses ministres révèle le vacillement du pouvoir qu’ils représentent. C’est la tentative de reprise en main d’une civilisation mortifère qui sent sa fin venir.
Emmanuel Macron et son gouvernement sont-ils en train de reprendre sans scrupule les éléments de langage de l’extrême droite ? Après une série de faits divers et la mort de plusieurs agents publics, voilà que la France plongerait selon eux, dans « un processus de décivilisation » contraire « au sens de l’histoire ».
... ce concept est également le titre d’un livre écrit en 2011 par Renaud Camus ... Il y a quelques mois, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, parlait de « l’ensauvagement » des quartiers populaires — autre terme repris à l’extrême-droite. L’usage de ces mots est un choix prémédité. Une stratégie du choc et de la sidération dans une bataille culturelle, de plus en plus acérée.
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l’ordre établi défend son modèle de société à tout prix. D’un côté, le gouvernement traite les chercheurs qui remettent en cause son hégémonie de « terroristes intellectuels », de l’autre, il vante de manière réactionnaire la civilisation occidentale et les valeurs qu’elle charrie, le progrès technique, l’individualisme ou encore la soi-disant prospérité économique.
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Aujourd’hui, les bouleversements écologiques sont tels qu’ils font voler en éclat nos certitudes et nos représentations ethnocentrées. La Terre se dérobe sous nos pieds et la Civilisation et le Progrès que l’on érigeait en emblème s’écroulent. C’est une remise en cause profonde de notre monde. Une décivilisation nécessaire. À l’ombre des catastrophes, des vérités nouvelles éclatent au grand jour. C’est notre société toxique, dans son rapport à la nature et à l’Autre, qui est profondément et imminemment violente.
On dépense des sommes gigantesques pour tuer les sols, empoisonner les gens, appauvrir les pays du Sud, abattre des milliards d’animaux ou repousser des migrants à la mer. L’historien camerounais Achille Mbembe parle de « nécropolitique » pour évoquer cette civilisation moderne jonchée de cadavres où « l’administration méthodique de la mort » mobilise la science, l’armée, l’industrie et la technique.
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« La nature selon l’homme blanc est quelque chose de dangereux, de violent, un état d’avant la société, un état que la civilisation vient recouvrir et remplacer, décrit le philosophe Baptiste Lanaspeze
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Il y a 50 ans, Claude Levi-Strauss pourfendait « les tenants de l’évolutionnisme culturel » dans Race et histoire. Toutes les sociétés ne suivent pas la même trajectoire linéaire. Il n’y a pas de fin de l’histoire ou d’aboutissement logique qui nous entraînerait inévitablement vers la démocratie libérale. Après lui, son disciple Philippe Descola faisait voler en éclat la séparation entre nature et culture, cette frontière hermétique érigée par la civilisation moderne, qui nous a coupé du reste du vivant.
L’anthropologie anarchiste n’est pas non plus en reste. Dans Archéologie de la violence, Pierre Clastres relativise l’idée que les sociétés autochtones, dites proches de la nature seraient sans foi ni loi, brutales ou barbares — une manière pour les colonisateurs d’asseoir et de justifier symboliquement leur domination. Dans Homo Domesticus, James C. Scott, montre, au contraire, que c’est l’avènement des grandes civilisations qui a entraîné une régression massive de la qualité de vie, avec une montée de l’esclavage et de la faim.
David Graeber, dans son livre posthume Au commencement était… révèle que l’époque des Lumières, dont on se targue tant, n’est en rien une invention occidentale. Ses théories sur l’Égalité et la Liberté ont été nourries par le contact avec des peuples indigènes, et notamment les communautés iroquoises ou Algonquins
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Nous devons apprendre à « Rester barbare » (Louisa Yousfi) pour ne pas être écrasés par le rouleau compresseur de l’uniformité ... La décivilisation est une chance, elle nous ouvre aux autres, humains et non-humains. « Le monde que nous voulons est fait de beaucoup de mondes », affirment les zapatistes. À la Civilisation, préférons donc le « Plurivers » !
Connu / https://mastodon.top/@redfrog@mamot.fr/110451038273810933
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Jean Gautier a partagé 6 h redfrog@mamot.fr Neoresistant@mamot.fr redfrog @redfrog@mamot.fr
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Protéger les arbres, végétaliser les toits, développer les friches, restaurer les rivières... Pour ramener la nature en ville, chercheurs et élus ont développé des solutions. Exemples à Lille, Rungis, Saint-Rémy-lès-Chevreuse...
Connu / TG le 08/04/23 à 10:57
2m37 - Dispo 5j
Élastique, résistant, imperméable, rien d'étonnant pour du caoutchouc, mais celui-ci n'a pas été fabriqué à partir de pétrole, loin de là. Au départ, c'est une tomate. Plus exactement, il vient de la peau de la tomate, comme l'explique Johnny Beaugrand, directeur de recherche à l'INRAE Nantes (Loire-Atlantique). Chaque année, l'industrie agroalimentaire jette des tonnes de peaux de tomate. Ce qui constitue une mine verte pour la recherche. Le travail des chercheurs consiste à décortiquer la matière, séparer les molécules pour en faire de nouveaux produits. Des bouts de plastique ou une mixture, qui une fois versée sur les plantes, les protège de certaines maladies. L'objectif est de limiter au maximum l'utilisation des pesticides. Leur dernière découverte concerne le lin et pourrait bien bouleverser le travail d'une PME normand, qui fabrique des garnitures de voiture. Les matières premières que cette société utilise actuellement pourraient être remplacées par le lin, un produit local. Il est moins polluant à produire, moins dangereux à manipuler et plus facilement recyclable. Autre innovation, une chercheuse de l'INRAE et son équipe travaillent actuellement sur une sorte de vinaigrette. Pour que l'huile et l'eau se mélangent, il faut de la moutarde, pour faire du bitume, du cosmétique ou de la peinture, l'ingrédient qui stabilise le mélange est à base de pétrole. Mais elles ont réussi à remplacer ce pétrole par de la cellulose. Une PME française s'est emparée de cette découverte et commercialise déjà des crèmes pour la peau, plus respectueuse de l'environnement. TF1 | Reportage T. Jarrion, M. Simon
Tr.: ... biostimulation ... Isabelle Capron, directrice de recherche INRAE NANTES
La maison du vice-président de Nature Environnement 17 , à la Laigne, à la limite des Deux-Sèvres ...
Connu / TG le 23/03/23 à 14:55
Agriculture - Pêche - Cramchaban
Après 14 ans de combat judiciaire, la cour administrative d'appel de Bordeaux a confirmé mardi l'annulation de l'autorisation pour cinq réserves de substitution à Cram-Chaban, La Laigne et La Grève-sur-Mignon (Charente-Maritime). Les irrigants devront sans doute reprendre le dossier de zéro.
...
L'une des cinq bassines du secteur de Cram-Chaban. Si les agriculteurs peuvent les remplir, c'est uniquement comme réserve "tampon", car leurs systèmes d'irrigation partent de là. En revanche, pas le droit de "stocker" l'eau l'hiver. © Radio France - Julien Fleury
Clap de fin pour 14 ans de bataille judiciaire à Cram-Chaban (Charente-Maritime), aux confins du Marais poitevin et de la plaine d'Aunis. Mardi 17 mai, la cour administrative de Bordeaux a confirmé l'annulation de l'autorisation d'exploiter cinq bassines accordée par la préfecture sur les communes de Cram-Chaban, La Laigne et La Grève sur Mignon. Des réserves de substitution dont l'étude d'impact sur les milieux est toujours jugée défaillante, malgré les compléments apportés l'an dernier à l'occasion d'une nouvelle enquête publique.
L'an dernier, deux de ces cinq ouvrages avaient par ailleurs fait l'objet de dégradations dans le cadre de la mobilisation citoyenne contre d'autres projets de bassines dans le Marais poitevin. Si la justice confirme que ces bassines sont bien illégales, les irrigants eux soulignent que leur construction s'est déroulée dans les clous, avec un permis d'aménager délivré en 2009 par le préfet malgré une première décision négative de la justice pour leur exploitation.
Pendant ce temps, la sécheresse fait des ravages
"On perd sur des détails !", fulmine Thierry Boucard, l'agriculteur de La Laigne qui porte ce projet depuis une vingtaine d'années, et qui hésite encore à porter l'affaire devant le Conseil d'État.
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Pour Nature Environnement 17 qui a porté le combat contre ces bassines durant plus d'une décennie, c'est surtout le résultat d'un modèle agricole inadapté à l'eau disponible dans notre région. "Nous étions en cellule sécheresse lundi, et on a découvert que les agriculteurs ont encore planté énormément de maïs", soupire Patrick Picaud de NE17, habitant lui aussi le secteur, et pourfendeur impitoyable de ce projet démesuré selon lui. Patrick Picaud qui ne se fait pourtant pas trop d'illusions pour la suite : "l'Etat a renouvelé son soutien aux bassines en général, la réglementation est en train de changer pour les faciliter". Et même si ce projet de Cram-Chaban repart de zéro et que la procédure prend des années, ces géants de terre qui barrent l'entrée du Marais poitevin finiront sans doute un jour par entrer en fonction.
...
Déclarée le : 25 mars 1970.
Affiliée à : FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT (F.N.E.)
Reconnue d’intérêt général.
Membre de :
- G.R.A.I.N.E. POITOU-CHARENTES (Groupe Régional d’Animation et d’Initiation à la Nature et à l’Environnement).
- POITOU-CHARENTES NATURE (Fédération Régionale des associations de Protection de la Nature et de l’Environnement).
Agréée :
- Au titre de l’article 40 de la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature (Arrêté du 7 avril 1978).
- Au titre des articles L 121-8 et L 160-1 du code de l’urbanisme (Arrêtés du 27 décembre 1989).
- Au titre du décret n°92-1200 du 6 novembre 1992 relatif aux relations du Ministère de l’Education Nationale avec les associations qui prolongent l’action de l’Enseignement Public (Arrêté du fin 2017).
- Par la Direction départementale de la Jeunesse et des Sports
Missions : Charente Nature a pour objectif de concourir à la protection et à la mise en valeur de la nature et de l’environnement en Charente (en collaboration avec de nombreux partenaires : Direction Régionale de l’Environnement de Poitou-Charentes, Préfecture de la Charente et administrations rattachées, collectivités territoriales et locales, organismes publics, industriels, organismes associatifs…).
Ses missions concernent, pour l’essentiel, des expertises et inventaires portant sur la connaissances du patrimoine naturel charentais et régional, la préservation et l’amélioration de la qualité de l’environnement et du cadre de vie (gestion des transports, des déchets, de l’eau, des espaces boisés, de la faune…), la sauvegarde de la faune sauvage (l’association gère le Centre régional de la faune sauvage), l’éducation des publics (animations scolaires, formations de bénévoles et de professionnels, sensibilisation du grand public…), l’information sur l’actualité environnementale (par l’édition de revues), la concertation et la participation institutionnelles (Charente Nature est représentée dans une quarantaine de commissions administratives de niveau régional, départemental ou local).
Edite :
- La publication "CHARENTE NATURE", revue départementale de protection de la nature.
- La publication "PICA" , revue naturaliste.
- Des Ouvrages naturalistes.
Gère :
- Le Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage à Torsac (16).
Se structure :
- 1 secteur éducation
- 1 secteur expertises/inventaires
- 4 sections naturalistes (ornithologie/faune, mycologique, botanique et géologique)
- 8 commissions environnementales : Carrières, Développement soutenable, Eau, Energie/Eco-habitat, Espaces boisés/Paysages, Pollution/Juridique, Prévention/Déchets, Transports/Déplacement
Est administrée par :
1 Conseil d’Administration composé de 23 membres bénévoles.
Emploie : 14 salariés
Adhérents : 480 adhérents individuels (au 31 décembre 2018)
12 personnes morales dont 11 associations (au 31 décembre 2018)
Membre des instances administratives : Voir la rubrique "représentations"
Conseil d’Administration 2019-2020 : EN COURS ?
49ème Assemblée Générale - 4 mai 2019 - Châteauneuf-sur-Charente
BERNABEN Jean ; BLANCHET Maxime ; BOUSSARIE Alain ; BOUTINON Marie-José ; BOUYSSOU Hervé ; BRIE Jacques ; CADILLON Fabrice ; CARAIRE Jean-Claude ; CHAVE Pierre ; DELALEX Anne-Marie ; DELUCHE Olivia ; DOUET François ; DUFOUR Nicole ; HORTOLAN Michel ; HORTOLAN Jean-Christophe ; LAFITTE Jean-Pierre ; LEVEQUE Pierre ; LOULMET Isabelle ; MATHE Jean-Michel ; MESNARD Claude ; SARDIN Jean-Pierre ; THOMAS Jean-Pierre ; VIGIER Michel ; VINCENT Annie
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Adresse : Charente Nature Impasse Lautrette - 16000 ANGOULEME
Courriel : charentenature@charente-nature.org
Téléphone "Administration" 05-45-91-89-70
Téléphone secteur "Education" 05-45-23-08-83
Téléphone Centre de Sauvegarde 05-45-24-81-39
Table ronde : samedi 12 mars 17h30 – 19h30
Existe-il une bonne ou une mauvaise nature ?
Dans le cadre du festival nature la chevêche à Nontron, Julia Zimmerlich, journaliste freelance pour Le Monde et Socialter, interrogera plusieurs invités :
- Christian Clot, célèbre explorateur et expérimentateur de l’adaptation humaine aux conditions extrêmes au travers de son Human Adaptation Institute. Il est aussi chercheur, conférencier, réalisateur et même écrivain.
- Marie-Josephe Menozzi, sociologue et enquêtrice sur les représentations du vivant.
- Florence Devers, semeuse des sciences participatives Vigie Nature et actrice de la sensibilisation à l’environnement.
- Farid Benhammou, géographe et observateur des grands prédateurs.
- François Lasserre, ami des insectes et défenseur du vivant.
A travers ces regards, nous nous questionnerons sur notre vision de l’humain dans la nature. En faisons-nous toujours partie ? Quelle sera notre contribution dans le monde de demain ? Rendez-vous samedi 12 mars pour construire ensemble un nouveau rapport à la nature !
Et en plus, chaque invité aura un espace dédicaces par l’Autre librairie d’Angoulême au forum de la nature.
Quelques remarques de Jean-Louis Jollivet (Vienne Nature) sur le communiqué instructif (en bas de cet article) de l’ « Association des Irrigants de la Vienne » (ADIV) :
La liste des « personnes contactées et qui soutiennent » éclaire bien la débâcle des défenseurs du programme de bassines ; sur 18 entités ou personnalités citées, SIX sont des « coopératives » agricoles sans liens particuliers avec le territoire ; une seule (La Tricherie) a son siège social en Vienne. Se rajoutent une Compagnie d’Assurances (Groupama) une Banque (le Crédit Agricole) et un représentant du « Négoce ».
... le projet est dicté par l’agro-industrie et ses géants déguisés en « coopératives », notamment TERRENA, en synergie avec Maïs Adour qui vient d’absorber le semencier Jouffray-Drillaud (Cissé).