17 février 2025 - Ecologie, Europe
Depuis quelques jours, des castors tchèques sont devenus les stars internationales de la défense des zones humides
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Dans le même registre, la réintroduction de loups dans le parc de Yellowstone, dans le nord des USA, a profondément restauré l’écosystème en 30 ans. Jean-Marc Landry, éthologue
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Il arrive même parfois que la faune sauvage joue des tours au capitalisme. Par exemple dans l’un des plus prestigieux quartiers privés de Buenos Aires, la capitale de l’Argentine. Pour entrer dans cette zone privée nommée Nordelta, il faut être invité, passer des contrôles de sécurité, traverser des murs et des barbelés. À l’intérieur, les riches vivent dans des résidences de luxe, avec des bureaux, un centre commercial, des lacs artificiels et entourés de terrains de golf. Cet enclos de privilégiés a été construit sur une zone humide il y a 20 ans. En septembre 2021, des centaines de capybaras ont envahi la zone, détruisant les parterres de fleurs, déféquant dans les jardins et causant des accidents de la route.
... animal typique de l’Amérique du Sud qui peut peser plus de 50 kilos pour 1 mètre de longueur : c’est le plus gros rongeur du monde, qui fait penser à nos ragondins européens
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En Europe, régulièrement, des sangliers dévastent des terrains de golf
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Il arrive même que la nature sabote la surveillance. Les goélands sont la première menace pour les drones policiers, notamment à Paris
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D’autres attaques, par des corneilles
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Connu / https://diaspora-fr.org/posts/10837048
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Emmanuel Florac - il y a 26 minutes
Eric Libertad - il y a 34 minutes
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#nature #castor #zonehumide #republiquetcheque 1 J'aime
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Par Rémi Brancato ⸱ Publié le jeudi 23 janvier 2025 à 07:13
L'étang du Grand Albert, dans le Nord Isère, fait l'objet d'une "obligation réelle environnementale" depuis 2018 ©Radio France - Rémi Brancato
C'est une disposition méconnue de la loi biodiversité adoptée en 2016 : les obligations réelles environnementales. Elles obligent certaines entreprises à compenser leurs atteintes à l'environnement. Des particuliers s'en saisissent aussi pour protéger des terres jusqu'à 99 ans. Reportage en Isère.
C'est une maison accompagnée de deux hectares de terrain à Gillonnay, entre Lyon et Grenoble au nord de l'Isère. Claire Jeudy n'y vit plus, depuis qu'elle a vendu il y a plus de deux ans, mais elle y revient régulièrement pour monter sa jument, restée en pension chez Simon et Garance, les nouveaux propriétaires.
"Vertigineux de se dire que cette biodiversité me survivra"
Avant de partir, la fonctionnaire territoriale a voulu absolument protéger ce terrain et les aménagements qu'elle avait pu y faire. "Ce n'était pas envisageable d'abandonner cette propriété, riche de biodiversité : j'ai vu des renards, des chevreuils, des lièvres et beaucoup, beaucoup d'oiseaux "
Alors sur l'annonce immobilière, elle précise que la propriété sera visée par une O.R.E., une obligation réelle environnementale, qui fixe de nombreux critères de préservation de la nature, "jusqu'en 2121" sourit Claire. "C'était assez vertigineux de se dire que cette biodiversité me survivra, quels que soient les propriétaires suivants". Elle impose d'entretenir et de ne pas couper plus de 500 arbres et près de 300 mètres de haies.
Claire Jeudy a vendu sa maison et son terrain à Simon Bolla sous la contrainte d'une ORE pour 99 ans Claire Jeudy a vendu sa maison et son terrain à Simon Bolla sous la contrainte d'une ORE pour 99 ans © Radio France - Rémi Brancato
Ainsi, l'ORE écarte d'emblée les acquéreurs potentiels, comme ceux qui voulaient "creuser une piscine" ! "Cela correspondait à nos valeurs écologiques, environnementales, c'est venu naturellement" commente aujourd'hui Simon Bolla, propriétaire de la maison et de deux chevaux, avec sa compagne, même s'il reconnait une "inquiétude" administrative au départ.
Des associations garantes des contrats chez le notaire
Pour formaliser ce contrat, signé chez le notaire avant la vente, la loi prévoit qu'un garant y figure aussi. A Gillonnay, c'est la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO). "Depuis 2018, nous avons eu une cinquantaine de demandes, et actuellement j'en ai une presque chaque semaine : il y a un vrai intérêt" s'enthousiasme Jean Deschâtres, bénévole en charge des ORE à la LPO Auvergne-Rhône-Alpes, qui a déjà contractualisé 13 obligations en 6 ans.
Parmi elles, la toute première fait figure de modèle. Dans le massig de Bonneveau, c'est Myriam Lenoël qui nous y guide. Médecin retraitée, elle a hérité avec sa famille d'un vaste étang de 17 hectares en eau, le Grand Albert.
Avec un frère et une tante, elle décide de protéger et de restaurer cette zone naturelle. Car la digue cet ancien étang de pêche et de loisir a cédé en 2008. "On a pris conscience de l'intérêt environnemental du site, du fait que les zones humides sont en danger dans le monde et nous, nous étions propriétaires d'une zone humide" raconte-t-elle.
Au Grand Albert, un étang de 17 hectares privé, désormais protégé par une ORE depuis 2018 © Radio France - Rémi Brancato
Avec l'aide de la LPO, elle découvre l'outil juridique qu'est l'ORE, car aucune protection environnementale des pouvoirs publics ne s'applique sur ce site. "C'était compliqué de faire soit une réserve naturelle régionale soit un espace naturel sensible" précise Myriam. Alors depuis l'ORE, le site est juridiquement protégé "et pour 99 ans", jusqu'en 2117. "Ici, par exemple, la butte à castor vise à les accueillir et les protéger et cet aménagement comme les autres doivent être respectés, c'est gravé dans le marbre" sourit la retraitée. Interdiction aussi de pêcher ou d'embarquer sur le lac : "si quelqu'un vient couper un arbre, il peut être inquiété".
Un moyen de remplir un "devoir de citoyen" : protéger la biodiversité
L'ORE, ouverte aussi aux entreprises, séduit de plus en plus de particuliers, même si elle reste confidentielle. "Dans la loi de 2016, il est indiqué que les individus ont un devoir de protection de la biodiversité et cet instrument est un des moyens de remplir ce devoir" estime Jean Deschâtres.
Entre mi 2022 et septembre 2024, une soixantaine d'ORE dites "patrimoniales", signées par des particuliers ont été dénombrées par le ministère de la transition écologique, contre 40 ORE de compensation, signées par des entreprises. Un nombre largement sous-estimé de l'avis des acteurs du secteur.
Clés : Info Environnement Biodiversité Protection de la nature
Une famille autochtone pêche, à Camopi, en Guyane, en 2014 ©AFP - BRUSINI Aurélien/hemis.fr
Droits de la nature : une histoire guyanaise
Publié le jeudi 26 décembre 2024 (première diffusion le mercredi 23 octobre 2024)
La terre au carré
9 décembre 1984, Awara, Guyane. Félix Tiouka, prononce un discours face aux officiels de l‘État français qui lancera la lutte pour la défense des droits des peuples autochtones. Le droit à leurs coutumes, basé sur l’équité entre humains et non humains, un droit du vivant, un droit de la nature.
Avec Marine Calmet Juriste
Dès le XVIe siècle, la Guyane subit les tentatives de colonisation par les Hollandais, les Portugais, les Anglais et les Français. Malgré une farouche résistance des populations autochtones, qui conduit un grand nombre de ces missions à l’échec, un véritable système colonial imposé par la France s’installe à partir du XVIIe siècle, et avec lui, ses codes juridiques.
Les conséquences sont nombreuses : chute démographique des populations autochtones décimées par les maladies importées par les colons, implantation d’un système esclavagiste, spoliation des terres, morcellement administratif… À l’aube du XXe siècle, en devenant un département français, la Guyane s’ouvre à un système administratif et juridique unique. Comme le veut la Constitution, les règles applicables y sont les mêmes que pour tout département ou toute région française et, même si quelques aménagements hérités des accords du passé sont possibles, les représentants garants des droits coutumiers ont, au fil du temps, été exclus de toute reconnaissance institutionnelle.
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Dans les années 1980, et alors que le recul de leurs droits s’est accéléré, les Amérindiens s’organisent. En décembre 1981, l’Association des Amérindiens de Guyane française (AAGF) est créée, devenant ainsi la première association de représentation et de promotion des droits autochtones guyanais. Félix Tiouka, alors jeune militant de la cause amérindienne, en deviendra le premier président.
"L'équité entre toutes et tous, humains et non humains"
Le 9 décembre 1984, le village d’Awara accueille le premier rassemblement des Amérindiens de Guyane organisé par l’AAGF, qui donne le coup d’envoi des luttes amérindiennes. Présentant le rassemblement comme une grande fête culturelle, avec chants et danses folkloriques, l’association invite les représentants de l'État (élus locaux, député de la Guyane, président du conseil régional, etc). Après ce premier temps festif, ils en profitent pour prononcer un discours politique, par la voix de Félix Tiouka, réclamant une restitution du territoire, une reconnaissance de l'identité amérindienne, et la possibilité pour les peuples amérindiens de développer leurs propres institutions. Ce discours marque l’histoire des relations entre la France et le département de la Guyane.
Pour Marine Calmet, juriste engagée dans les droits de la nature et présidente de Wild Legal, qui s’est rendue plusieurs fois sur place et connait très bien le dossier guyanais, Félix Tiouka « exprime le fait que notre modèle fondé sur la propriété privée et l’exploitation de la terre et des êtres ne peut dériver que vers des inégalités et des injustices, et vers l’appropriation par un petit nombre des richesses de la terre. Il y dit que tout leur modèle social autochtone repose sur l’équité entre toutes et tous, humains et non humains. C’est au cœur de la réflexion des droits de la nature : quelle société construit-on avec le droit ? »
Car pour la juriste, il s’agit bien d'établir un droit de la nature qui pourrait empêcher l'application sans limites de législations héritées de la période coloniale. « Ce sont les acteurs économiques qui définissent ce qui est important ou pas, ce qui existe ou pas, dans le mépris de ce qui existe déjà. »
À écouter
Prospérité et résistance autochtone en Guyane / C'est bientôt demain - 16 min
Les intérêts de l’environnement
Utopie jusqu’à il y a peu, l’idée commence à faire son chemin. Des événements comme la suspension du projet de la Montagne d’or, en Guyane, montre que la mise en avant des intérêts de l’environnement peut être un frein à l’utilisation de différentes législations – le Code minier ou le Droit des affaires –, contre les intérêts des populations autochtones et de leur territoire. Pour Marine Calmet, il est tout à fait nécessaire qu’émerge un droit de la nature, « un droit ou l’axiome de base n’est pas l’individu, mais le milieu. Car l’idée au fond, c’est bien celle d‘un droit fondé sur la réalité des écosystèmes et des modes de vie, et non pas sur une fiction, celle d’un individu abstrait placé au bout de la chaine alimentaire isolément et de façon artificielle.
En somme, un droit de la nature qui permettrait un meilleur équilibre dans les rapports de force entre intérêts du monde du vivant et intérêts économiques et stratégiques.
À écouter
Christopher Stone : la nature reprend ses droits / Sciences chrono - 29 min
Nature Climat Luttes Alternatives Monde
Reportages Enquêtes Idées
Le 17 octobre 2024 à Annonay, en Ardèche. © Pauline De Deus / Reporterre
Le péril écologique n’est pas un concept.
Ce n’est pas un problème pour demain.
C’est ici et c’est aujourd’hui.
En bref — Luttes
Licenciements dans l’industrie : organisations écologistes et CGT font front commun
« La lutte contre les licenciements est aussi une lutte écologiste », affirment dans un communiqué unitaire la CGT TotalEnergies Grandpuits, les Soulèvements de la Terre, les Amis de la Terre France et Extinction Rebellion. Face à la menace qui pèse sur 300 000 emplois, « notamment dans les secteurs de la chimie, la métallurgie et le commerce », le syndicat et les organisations écologistes appellent à la convergence des luttes.
À l’automne, les annonces de plans de licenciements massifs se sont succédé en France : Arcelor Mittal, Auchan, Michelin, Airbus et même les secteurs de l’emploi public. De la métallurgie au commerce, des milliers d’emplois sont concernés.
« Les mêmes qui licencient en masse et qui ravagent le monde »
Refusant l’indifférence, des collectifs écologistes ont décidé de s’allier à la CGT pour mettre fin au récit d’opposition entre travailleurs et écologistes. Un récit entretenu par le patronat pour brouiller les pistes de la responsabilité, selon les auteurs du communiqué. TotalEnergies s’est d’ailleurs servi de l’argument de l’écologie pour justifier les 700 licenciements à la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne) en 2021, au nom d’une « reconversion verte du site ».
« Ce sont les mêmes qui licencient en masse et qui ravagent le monde, exposant au passage les travailleurs et leur santé aux pollutions les pires », écrivent les organisations signataires. Elles rappellent le cas de l’usine Solvay de Salindres (Gard) : des travailleurs à la santé dégradée, des PFAS répandus dans l’environnement, une fermeture d’usine annoncée.
À la crise sociale et écologique, les auteurs répondent par l’union du monde du travail et des écologistes contre les intérêts patronaux. Le communiqué suggère une série d’actions concrètes pour mener ce combat : soutenir les grèves, redonner aux travailleurs le contrôle des moyens de production en socialisant les usines condamnées à fermer. De quoi colorer de rouge et de vert les luttes à venir.
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?jHCIuQ
Vidéo de lancement https://www.youtube.com/live/ikmTTTBequI
Chiffres :
>50% : Proportion du PIB mondial annuel généré par des activités économiques
modérément à fortement dépendantes de la nature, s'élevant à 58 000 milliards de dollars.
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Illustration du réchauffement climatique ©Getty - VICTOR de SCHWANBERG/SCIENCE PHOTO LIBRARY
Publié le vendredi 20 décembre 2024 / Planète verte
Cette semaine, dans mon rétroviseur, il y a deux rapports très importants qui émanent de l'IPBES, un groupe d'une centaine de scientifiques du monde entier, mandatés par l'ONU, l'équivalent du Giec pour la biodiversité. Ils nous invitent à repenser profondément notre rapport à la nature.
Avec Célia Quilleret Journaliste Environnement à France Inter
Tous les décideurs de la planète devraient lire ces deux rapports. Peut-être pas en entier, faut pas rêver, il y a des milliers de pages, mais ils peuvent au moins parcourir le résumé, rédigé pour eux par les scientifiques. Le fruit de trois ans de travail.
Une phrase est particulièrement marquante : "nous dépensons plus d'argent pour détruire la nature que pour la protéger". Vous le saviez ? On se dit comment est-ce possible ? Ce sont des mécanismes complexes, les subventions néfastes à la biodiversité, de l'argent public investi pour les énergies fossiles, les pesticides, les engrais.
La facture est loin d'être négligeable : 1700 milliards de dollars, l'équivalent du déficit public américain est dépensé chaque année par les États pour abîmer la nature !
Si le premier rapport de l'IPBES, intitulé "Nexus", évoque l'interconnexion entre différents enjeux, le climat, la biodiversité, la santé, l'alimentation, le deuxième rapport, intitulé "La planète en péril" va beaucoup plus loin dans la critique de notre modèle de société actuel.
Selon ce rapport, un Terrien sur deux vit dans une zone en déclin, où la nature s'abîme, où il n'y a pas d'eau, pas de sécurité alimentaire, sanitaire, une zone vulnérable aux effets du changement climatique. Cela ne vous fait pas penser à quelque chose ? Si, Mayotte qui vit en ce moment le chaos climatique. Les cyclones sont des phénomènes météo, qui deviennent plus intenses avec le réchauffement, mais on peut aider la nature à une certaine forme de résilience pour limiter les dégâts.
Changer notre relation avec la nature, un changement complet de paradigme
Ces rapports ouvrent de nouvelles perspectives. Leçon numéro 1, issue du premier rapport : ne jamais négliger la nature, quand on veut régler un problème climatique ou alimentaire. Tous les enjeux étant liés, inutile, voire dangereux, de construire un gros barrage hydroélectrique ou un champ de panneaux solaires dans une forêt à préserver.
Leçon numéro 2 : changer notre relation avec la nature, se reconnecter, ne pas vouloir la dominer. Et au contraire la restaurer, la conserver, en évitant la confiscation des richesses par quelques-uns ou le court-termisme. Mesurer le progrès par la croissance du PIB est une autre erreur, selon ces scientifiques. C'est un changement de paradigme qui est proposé, une réconciliation.
Sinon, on risque de perdre définitivement nos coraux ou nos forêts. Car les solutions mises en place jusqu'à présent n'ont pas été efficaces. Or, il manque 1000 milliards de dollars par an pour réparer les dégâts. Vous vous souvenez des 1700 milliards qui vont dans le mauvais sens ? Eh bien, si vous me suivez, on pourrait jouer avec ces vases communicants, prendre des milliards dans le mauvais vase et les reverser dans le bon.... D'ailleurs, si on agit tout de suite, ça pourrait rapporter 10.000 milliards de dollars d'ici 2030.
Dans le viseur, quel avenir pour les bassines du Poitou ?
Et notamment à Sainte-Soline ? Mercredi, c'était Noël avant l'heure pour les opposants à ces retenues d'eau. La justice administrative a tranché en leur faveur, en appel. Quatre bassines ne sont plus autorisées en l'état car les promoteurs de ces ouvrages n'ont pas pensé à demander une dérogation pour espèce protégée. Dommage, ils avaient oublié un oiseau en particulier, l'outarde canepetière, un oiseau marcheur qui vole comme un canard.
Deux cas de figure, soit les défenseurs des bassines obtiennent la dérogation et la bassine de Sainte-Soline pourra fonctionner, dès cet été, soit ce sera un coût d'arrêt et elle ne pourra plus être remplie à l'avenir !
L'oiseau aura sifflé la fin de la récré. Tiens, cela nous ramène au premier sujet, et si on écoutait davantage la nature ?
Les deux rapports à :
https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Mxa07Q
et
https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?REBQ7A changement transformateur nécessaire de toute urgence pour mettre fin à l'effondrement de la biodiversité
Publiée le 21 novembre 2024
Et si le mieux pour protéger la nature était… de ne rien faire. La recette est simple : laissez reposer et après… laissez reposer encore, encore et encore.
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Lundi 18 novembre Édition du soir Mediapart
Habitat Entretien
Avec ses cycles ravageurs d’inondations et de sécheresses, le dérèglement climatique rend certains territoires de moins en moins habitables. Pour Christophe Millet, nouveau président du conseil national de l’ordre des architectes, il est urgent de passer de « l’aménagement » au « ménagement » du territoire.
18 novembre 2024 à 19h06 / Lucie Delaporte
Les inondations meurtrières à Valence en Espagne, qui ont fait plus de deux cents morts, celles à répétition dans le Pas-de-Calais, ou tout récemment en Seine-et-Marne comme en Ardèche, sont venues rappeler la grande fragilité de nos villes et villages face au dérèglement climatique.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es
Les trois têtes de projet Grégoire Rousseau, Élisabeth Schwal et Jean-Charles Pouyot.© H.C.
RENCONTRE. Une ex-hôtelière, un professionnel du tourisme et un cuisinier viennent d’ouvrir des hébergements forestiers et un restaurant gastronomique avec un ancrage local, au cœur du Parc naturel régional Périgord-Limousin.
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sur la commune d’Abjat. Le Domaine du Bandiat propose des cabanes forestières de luxe dans les bois et un restaurant créatif haut de gamme
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Se relier à soi, aux autres, et à la nature pour allier espoir actif et lucidité.
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Interrogé sur “comment sauver la planète ? “, la moine vietnamien Thich Nhat Hanh répondit :
“Ce dont nous avons le plus besoin c’est d’écouter en nous les échos de la Terre qui pleure.”
L'audience est en ligne
J'aime tellement entendre le nom de toutes ces organisations et, de ces habitants qui ont osé aller en justice contre Cigéo, quelle fierté d'entendre leur nom là, dans le conseil constitutionnel mais
surtout celui de l'assoc' Tomate 🤣🤣🤣😍😍😍😍
Quel plaisir aussi d'entendre l'Andra être obligée de nier le droit des générations futures, leur existence même...alors qu'elle prétend justement les protéger ! Leur avocat qui dit que que la fermeture définitive de Cigéo n'est pas irréversible et qui compare ça à vider et monter un mur de parpaings aux fenêtres et à la porte de la salle d'audience du Conseil constitutionnel .... 😳.....😂
Association Meuse nature environnement et autres [Stockage en couche géologique profonde des déchets radioactifs] Date de rendu de de la décision : 26 octobre 2023
3 épisodes
1 Agroécologie : le chemin pour préserver la biodiversité agricole
2 ADN environnemental : des « codes-barres » pour tracer la biodiversité
3 Ces animaux avec qui nous partageons nos villes
Le 17 octobre 2022 - 4 min. de lecture / Denis Couvet, président de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité et professeur au Muséum national d'histoire naturelle
En bref
- L’agriculture est la principale activité humaine qui pèse sur l’environnement et la biodiversité.
- L’agroécologie est un modèle soucieux des processus écologiques et de la biodiversité, ce qui pourrait pallier les problèmes de l’agriculture traditionnelle.
- La dégradation des sols a réduit de 23 % la productivité de l’ensemble de la surface terrestre mondiale.
- Demander à l’agriculture de fournir de l’énergie est rentable, mais peu soutenable d’un point de vue écologique.
- Il faut veiller à ce que les politiques publiques œuvrent en faveur de pratiques agricoles pertinentes, en allant plus loin que la PAC.
Ndlr : cité par P.S. le 10/4/24, avec 3 liens :
- à soi
- aux autres
- à la nature
Convier l'humanité dans l'histoire naturelle
Marc-André SELOSSE
[Actes Sud] Nature
Hors collection mars, 2024 14.00 x 20.50 cm 448 pages Prix indicatif : 25.00€
Essais, Documents
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Au fil de cette odyssée, profondément humaniste, se dessinent avec clarté l’essence et l’espoir de nos vies : notre lien aux vivants, qui pourrait nous sauver de nos errements.
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Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?lcKYsQ
Nature et préjugés - Mardi 5 mars 2024 / La terre au carré
Comment recréer notre lien aux vivants pour nous sauver de nos errements ? Dans "Nature et préjugés" le biologiste Marc André Selosse propose une balade en histoire naturelle pour déconstruire les idées reçues sur la nature.
"Nature et préjugés" est le titre du dernier essai du biologiste Marc-André Selosse. Il nous invite à replonger dans l'histoire naturelle pour comprendre et ainsi mieux penser la nature. Des idées reçues sur la nature, Il en a glanées lors des conférences et rencontres avec le public... Par exemple “L'intelligence des plantes” ou “la nature est bien faite !”, “l’entraide est une loi naturelle” ou encore “vivre, c’est être autonome ”. Mais cela nous a empêché de voir la nature telle qu'elle est. Dans "Nature et préjugés, Convier l'humanité dans l'histoire naturelle" édité chez Actes Sud, Marc-André Selosse propose d' étonner et d'émerveiller sur le vivant, d'éclairer notre avenir en transcendant des idées reçues et de dessiner l’humanité en filigrane de la nature. " En positionnant les humains dans la biosphère actuelle (grâce à l’écologie) et dans les temps passés et à venir (grâce à l’évolution biologique), je conterai une histoire naturelle qui nous enracine étroitement dans le monde vivant. Je veux montrer comment l’humanité est née en nature et combien cela donne un sens à nos existences" ajoute t il. La nature est une boite à outils dans laquelle il y a toutes les solutions pour vivre mieux en respectant notre environnement.
Il est Biologiste spécialisé en mycologie et professeur du Muséum national d’histoire naturelle, auteur de « Nature et préjugés. Convier l’humanité dans l’histoire naturelle » Actes Sud.
Le 16 mars Marc André Selosse donnera « une leçon de bio écologie "au MK2 Austerlitz à 11H et présentera « Nature et préjugés » » comme une séance de cinéma !
Chroniques Camille passe au vert - 5 min Les chauves-souris et leur pénis surdimensionné en forme de cœur : mystère élucidé ! La sexualité des chauves-souris est mystérieuse pour la science, mais des chercheurs ont découvert comment les sérotines communes se reproduisent, alors que les organes génitaux semblent incompatibles, le pénis des mâles étant énorme, et dispropotionné face à un vagin minuscule chez la femelle.
Clés : Environnement Écologie Biodiversité
Un jardin non ouvert au public dans l'enceinte du Jardin des Plantes de Paris ©Radio France - Denis Cheissoux
Un lieu tenu secret du grand public, dans l'enceinte du Jardin des Plantes de Paris, en compagnie du biologiste et naturaliste Marc-André Selosse
Avec
- Marc-André Selosse Professeur du Muséum National d'Histoire Naturelle et membre de l’institut universitaire de France.
Direction le Jardin des Plantes en bord de Seine à Paris.
Le naturaliste et biologiste Marc-André Selosse nous ouvre les portes d’un jardin qui, faute d’être extraordinaire, est écologique.
C’est un secteur clos où l'intervention humaine se fait la plus discrète possible afin de laisser place à la biodiversité naturelle.
Un petit laboratoire pour les champignons, pour mieux comprendre la vie des sols, en reconstituant différents milieux forestiers d’Ile-de-France.
Un coin de nature dans le Jardin des Plantes de Paris Un coin de nature dans le Jardin des Plantes de Paris © Radio France - Denis Cheissoux
Marc-André Selosse prône le savoir-vivre : oui, il faut savoir lire, écrire, compter … et savoir-vivre avec le vivant sous toutes ses formes.
Il milite pour plus de sciences naturelles quasi absentes à l’école primaire, faiblement enseignées au collège (1h30 maximum par semaine), et optionnelles ensuite.
Ecoutez cette ode au sol, aux microbes - car il faut se décomposer pour redonner naissance ensuite - dans un coin de nature en plein Paris.
Puis, nous avons la chance de réentendre la voix du grand Jean-Marie Pelt qui nous conte le sol, à sa manière.
À écouter : Ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations
Le temps d'un bivouac
54 min
Pour aller plus loin
"Nature et préjugés", de Marc-André Selosse (Editions Actes Sud, à paraître en mars 2024)
Fédération Biogée
Clés Environnement Sciences et Savoirs Biodiversité Sciences Sciences naturelles
Ndlr : valorise l'action de Nicole Bonnefoy, sénatrice de Charente : justifié ? Approfondir
Nous nous rebellons pour remplacer le système actuel qui mène à l’extinction du vivant par un système qui mette en son cœur le vivant et sa régénération. C’est pourquoi nous voulons créer une culture au service du vivant sous toutes ses formes et de ce qui est vivant en chacun·e de nous. Nous pensons que culture du soin et changement de système vont de pair car il ne suffit pas de demander à le changer, il faut en construire un nouveau, sain, résilient et adapté aux chocs des effondrements écologiques et sociaux à venir.
... nous travaillons ainsi à :
- Permettre à chacun‧e de se sentir inclus‧e dans le mouvement et de trouver sa place
- Prendre soin les un·es des autres
- Régénérer nos rapports au pouvoir
- Prévenir et guérir les conflits
- Encourager la reliance des un·es aux autres, à la nature et à plus grand que soi
Au sein d’XR, un groupe de travail s’attelle à faciliter l’émergence et le développement de ces cultures régénératrices.
Du développement durable aux cultures régénératrices
Le modèle du développement durable reste bloqué dans le récit du progrès technologique et de la maîtrise de la nature par les humain‧es.
... notre place est au sein de la nature, non à côté, et que nous avons notre part à faire pour permettre sa régénération, sa stabilité dans le futur.
... la croissance, les extractions des ressources naturelles, leur « consommation » inévitable dans le cadre d’un développement, qu’il soit appelé « durable » ou « vert », met en danger la capacité de la nature à se régénérer, autant que notre vie, notamment la vie de celles et ceux qui sont exploité‧es par ce modèle de développement économique.
... remplacer la notion de développement par celle de cultures, c’est-à-dire des manières radicalement différentes de vivre et de penser notre rapport à la nature, rendant possible la régénération et la stabilité des systèmes naturels.
En fondant nos cultures sur ce modèle de la régénération, nous choisissons un mode de vie en harmonie avec la nature fondé sur une économie et des techniques régénératrices, qui répondent à nos besoins essentiels dans tous les domaines d’activité humaine, de l’alimentation au transport, de l’habitat aux outils, de la santé à la sécurité, tout en prenant en compte les limites planétaires.
De la séparation à la réunion
La séparation, en nous-mêmes, et d’avec la nature est une violence que nous nous infligeons. Elle est portée et transmise par notre modèle économique, social, culturel et politique. L’opposition entre nature et culture, issue du « récit de la séparation », a été fondée par la culture occidentale et imposée au reste du monde lors des colonisations. Cette opposition stérile a abouti à une série de séparations à l’origine de notre inaction écologique, et plus largement de toutes les violences et oppressions systémiques.
... nous revendiquons la réunion de la nature et de la culture : nous ne sommes pas en dehors de la nature, nous en faisons partie. Nous ne sommes pas indépendant‧es de la nature, nous en avons un besoin vital. Nous ne sommes pas supérieur‧es à la nature, mais nous en sommes égaux‧ales, et nous y avons une responsabilité particulière. Nous sommes interdépendant‧es. Nous dépendons des autres, de la nature et réciproquement.
En nous-mêmes, la séparation est celle d’avec nos émotions, nos intuitions, nos élans, ce qui est vivant et dialogue avec le vivant en nous. Toute fermeture en nous sépare, et fait obstacle à ces cultures régénératrices qui nous invitent à nous relier à nous-mêmes, aux autres, à la nature et au monde.
Vers un militantisme relié
La culture régénératrice est un acte politique. En travaillant à prendre soin au sein même du militantisme, nous cherchons à tester et incarner une nouvelle façon de « vivre ensemble » de l’intérieur. Nous portons une attention soutenue aux moyens utilisés tout autant qu’aux buts poursuivis. Nous pensons que les sociétés durables et joyeuses que nous voulons voir advenir naîtront du soin que nous portons aux blessures de notre société actuelle.
Extinction Rébellion n’est pas un mouvement isolé de la société et souffre des mêmes maux, que ce soit le burn-out qui touche aussi les militant·e·s, les relations de domination entre groupes sociaux divers ou encore les troubles de l’éco-anxiété qui affecte les personnes sensibles à l’effondrement écologique et sociétal.
Les cultures régénératrices proposent une diversité de moyens de soigner ces maux, en posant la question de ce qui nous relie – plutôt que de ce qui nous sépare – et de comment le partager : nos émotions comme nos « communs », nos conflits comme nos besoins, nos rapports de pouvoir comme nos vulnérabilités.
Nous voulons agir maintenant, à travers une non-violence active, une culture régénératrice et un activisme radical dans le sens où il prend les problèmes à la racine.
Les 5 grandes questions auxquelles nous cherchons des réponses :
- Comment aider les personnes à s’engager dans un collectif et passer de la sidération ou de l’impuissance à l’action juste pour chacun·e ?
- Comment avoir un mouvement dont le militantisme est « soutenable », dans lequel les militant·es prennent soin d’eux et elles, sans s’épuiser, comme on épuise les ressources de cette Terre ?
- Bien que les tensions soient inévitables et normales dans un groupe, comment aider aux gestions de celles-ci pour passer des conflits interpersonnels à un apprentissage qui fait grandir et émerger l’intelligence collective ?
- Comment éviter de reproduire les systèmes d’oppression, les déconstruire et apprendre une nouvelle manière d’être ensemble ?
- Comment nous reconnecter et resserrer la toile du vivant qui a été distendue afin de pouvoir faire face aux impensables effondrements actuels et à venir ?
Connu / TG le 20/10/23 à 16:00
Ndlr : super sauf pour :
- "Prévenir et guérir les conflits" : le conflit, c'est la vie, il y a donc une contradiction avec le propos général ici centré sur la vie et sa régénérescence. Le souci ne serait-il pas "Comment accueillir les conflits en maintenant une posture non-violente ?" Je propose donc de travailler ici "Prévenir et guérir les passages à actes violents" plutôt ? PROPOSER ACT
- "Encourager la reliance" : encourager ou questionner la reliance ? avec qui être en lien et pourquoi et pour quoi ? Quel sens donner au lien que j'ai ou non avec autrui ? PROPOSER ACT
Et des questions sur :
- "L’opposition entre nature et culture, issue du « récit de la séparation », a été fondée par la culture occidentale et imposée au reste du monde lors des colonisations" : quels sont les éléments historiques qui le prouvent ? ACT
Les mégabassines, dont les premiers déploiements suscitent débats et violences, ne peuvent être la seule réponse au manque d'eau. Pour l’écologue Vincent Bretagnolle, il est urgent de ralentir le cycle de l’eau. En clair, de la retenir dans les sols en restaurant les écosystèmes, au lieu de précipiter son évacuation vers l’océan.
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Pour l’heure, deux mégabassines sont déjà creusées, à Mauzé-sur-le-Mignon et Sainte-Soline, et une troisième est actuellement en travaux à Priaires. Au total, ce sont seize de ces installations démesurées qui devraient émerger dans les prochaines années dans la plaine céréalière du sud des Deux-Sèvres – dont sept sur la Zone Atelier Plaine & Val de Sèvre2, un laboratoire transdisciplinaire à ciel ouvert où je travaille avec d’autres scientifiques et des agriculteurs volontaires à l’agroécologie de demain3. À l’échelle du centre ouest de la France, plus de 150 bassines sont déjà construites (certaines illégalement) ou en projet, pour répondre au stress hydrique...
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Ce sont les écosystèmes par leur fonctionnement et la biodiversité qu’ils hébergent qui sont garants de la ressource en eau, en ralentissant le cycle de l’eau et en conservant, par de multiples adaptations et stratagèmes, celle-ci dans les écosystèmes car elle est une ressource essentielle à la vie elle-même. Ainsi, l’eau n’est pas une ressource dont les sociétés humaines disposent et dont une part minime revient aux écosystèmes pour qu’ils subsistent ; l’eau est au contraire un produit des écosystèmes, dont nos sociétés font usage.
La gestion de la ressource en eau est aujourd’hui partagée entre collectivités, usagers (en particulier agriculteurs) et hydrogéologues. Les chances de faire face au stress hydrique, toujours plus intense sous l’effet du changement climatique, semblent bien minces si l’on n’a pas recours aux écosystèmes et aux solutions fondées sur la nature. Il faut donc associer impérativement les écologues à cette gestion. Et que les pouvoirs publics apportent l’impulsion et les financements nécessaires au déploiement de ces solutions fondées sur les écosystèmes, au-delà des seules mégabassines.
À lire sur notre site
Dans les Deux-Sèvres, un laboratoire dans les champs https://lejournal.cnrs.fr/articles/dans-les-deux-sevres-un-laboratoire-dans-les-champs
Notes
- D’autres, plus petites, ont déjà été construites en Vendée.
- Voir https://za-plaineetvaldesevre.com/
- Voir "Réconcilier nature et agriculture. Champs de recherche", Vincent Bretagnolle et Vincent Tardieu, CNRS Éditions, 288 pages, 25 euros.
- La mise en œuvre du concept des solutions fondées sur la nature à l’échelle des territoires fait l’objet d’un PEPR qui démarre (« SOLUBIOD »), et qui est porté par le CNRS et par Inrae. La Zone Atelier Plaine & Val de Sèvre fait partie des sites lauréats.
Mots-clés mégabassines crise de l'eau Deux-Sèvres Mauzé-sur-le-Mignon Sainte-Soline cycle de l'eau Marais Poitevin
Connu / TG le 14/09/23 à 11:44
Les satoyamas, ces paysages emblématiques du Japon où humains et nature vivent en harmonie, sont progressivement laissés à l’abandon. Mais depuis quelques années, les initiatives se multiplient pour les préserver."
connu / mel
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Sujet : [echanges] Biens communs, les « satoyamas » japonais unissent nature et humains - Reporterre
Date : Wed, 30 Aug 2023 09:40:10 +0200
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Qui sommes-nous ?
L’association des Journalistes-écrivains pour la nature et l’écologie (JNE) a été fondée en 1969 par Pierre Pellerin sur la base d’une sensibilité de ses membres aux problèmes d’environnement. Ce postulat n’a jamais été remis en cause, même si l’association a évolué, notamment en s’élargissant, depuis sa création. Les JNE regroupent aujourd’hui 190 professionnels de la presse écrite ou audiovisuelle, de l’information, de l’écriture, de la photo et de la vidéo, tous spécialisés dans l’environnement, l’écologie, l’éco-tourisme, la protection de la nature, le cadre de vie ou l’énergie. L’essentiel des médias nationaux et des magazines spécialisés est représenté au sein de l’association, et c’est probablement ce qui, depuis le début, constitue sa force d’intervention et de médiation.
Un annuaire, publié tous les ans, fournit les noms et les adresses de tous les membres
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Le conseil d'administration
- Président Antoine Bonfils (photographe indépendant)
- Vice-présidentes Audrey Boehly (journaliste indépendante) ; Anne-Sophie Novel (journaliste indépendante)
- Trésorière Noriko Hanyu (Journaliste indépendante)
- Secrétaire générale Carine Mayo (Journaliste indépendante)
- Conseillers
● Sandrine Boucher (Femmes ici et ailleurs)
● Claudine Gilbert (France Télévisions)
● Myriam Goldminc (journaliste indépendante)
● Suzanne Körösi (Les films du Réveil)
● Pierre Lefèvre (Journaliste indépendant)
● Frédéric Plénard (réalisateur, enseignant)
● Claire Robert (autrice)
● Agnès Sinaï (journaliste indépendante)
Comité de rédaction du site internet Laurent Samuel, Danièle Boone, Carine Mayo
Réseaux sociaux Laurent Samuel, Thomas Blosseville, Catherine Levesque-Lecointre, Anne Henry-Castelbou
Lettre interne et candidats à l’adhésion Carine Mayo, Suzanne Körösi
Candidats à l’adhésion Suzanne Körösi
Newsletter Danièle Boone
Base informatique et annuaire Christel Leca
Partenariats financiers Antoine Bonfils, Noriko Hanyu, Carine Mayo
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