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Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Charlène Descollonges, est une hybride, à la fois hydrologue, ingénieure territoriale, elle adopte une dimension stratégique et politique de l'eau.
L’eau est notre bien commun, indispensable aux humains, à tous les écosystèmes et à l’ensemble du vivant. Naturellement, l’eau chemine à l’intérieur d’un grand cycle fermé et infini. Mais ça, c’était avant que les humains ne mettent à leur service l’eau douce partout sur la planète, l’eau pour boire, l’eau pour irriguer, l’eau pour produire de l’énergie, l’eau pour transformer ou fabriquer…
Alors, pour faire fonctionner notre système économique, on a transformé totalement le cycle de l'eau, on pompe massivement et on rejette là où ça nous arrange, on détourne les cours de l’eau, on endigue les rivières, on construit des barrages et des retenues, on bétonne les zones humides, on déforeste à tour de bras, on pollue, on modifie le climat…
Il est urgent de regarder l’eau douce autrement que comme une ressource à contrôler, éternellement disponible. Enjeu politique, la gestion de l’eau doit devenir collective et démocratique, sous peine de multiplier les conflits d’usage, voire des guerres de l’eau.
*CE TALK A ÉTÉ ENREGISTRÉ AVANT QU'ON AI DÉPASSÉ LA LIMITE PLANÉTAIRE SUR L'EAU BLEUE.
Son Livre : FAKE OR NOT, L'EAU
https://www.fnac.com/a17866088/Isabelle-Brokman-Fake-or-not-L-eau
0:00 - Introduction
1:30 - Qui est Charlène ?
3:49 - L'eau dans l'histoire des civilisation
7:00 - Le cycle de l'eau qu'on connaît est faux
12:39 - Changement climatique et l'augmentation de l'eau dans l'atmosphère
18:50 - La Sécheresse
25:45 - Gestion de l'eau
28:55 - L'Eau, abondante ?
32:28 - Consommation d'eau potable
38:15 - L'importance de la gestion de l'eau dans la réduction de l'empreinte écologique mondiale.
44:43 - Problèmes environnementaux
45:14 - Nucléaire & Eau
51:23 - Gestion de l'eau & souveraineté énergétique & alimentaire.
57:33 - Impact de la surpompe sur l'orbite terrestre.
1:03:59 - Impact potentiel des changements climatiques sur l'eau et les conflits.
1:10:30 - L'agro-écologie
1:17:28 - La reconnaissance des droits juridiques des rivières et des zones humides comme entités à part entière est en cours.
Présentation : Vinz Kanté
Tr.: ... 40% du réchauffement climatique est lié à la vapeur d'eau ... 1990 - 2000 baisse de 14% en France de l'eau verte (les 2 ers m du sol) ... 2016-2017 : de plus en plus de sécheresses intenses comme à l'hiver 2023 ... sécheresse anthropique (surconso des hommes) ... conflits de l'eau ... migrations de populations par manque d'eau ... clé : la gouvernance. A Bruxelles, ... commission spéciale de coordination ... les pollutions rendent les nappes indisponibles pendant 10 ans (nitrates norme de 50mg/l, etc) ... coopération ... moins de 1% de l'eau douce sur terre est disponible aux hommes (3/4 dans les glaciers, 22% trop en profondeur) ... résidus de médicaments, etc se retrouvent en aval ... 2 milliards de personnes n'ont pas accès à l'eau potable ... dessaler l'eau de mer pollue trop, pas la solution ... plus le pétrole est non conventionnel plus il nécessite d'eau pour l'extraire, et ça pollue ... la moitié de l'eau refroidit les centrales en France ... garantir un minimum d'eau pour la sûreté de la centrale ... le rhône s'est réchauffé de +3°C dt 1/2 /centrales ... tous les grands réservoirs perdent des giga tonnes d'eau par évaporation ... stocker l'eau n'est pas la meilleure solution ... solutions, espoir : prendre soin de l'eau, prévention, régénérer l’hydrosystème, les forêts génèrent de la pluie, ralentir l'écoulement de l'eau de pluie, eau-sol-arbres, sols vivants riches en matières organiques, couverts végétaux, mégabassines non, hydrogénération - livre "the new water paradigme" ... sobriété ... système mondial, gouvernance de l'eau, engager les citoyens dans la vie de l'eau ... communautés apprenantes ... de démocratie représentative à participative et directe ... la place aux autres qu'humains ... delatour?, scientifiques, meilleurs médiateurs, savoirs ancestraux comme sur la loire ...
La mondialisation engagée après la chute du mur de Berlin a souvent été perçue comme un gage de paix, de démocratie et de progrès en termes de gouvernance mondiale. Mais la fragmentation, les rivalités de puissance et le retour de la guerre en Europe nous ont fait entrer dans un nouvel âge. De la protection du climat à la prévention des pandémies, le besoin d’action collective internationale n’a jamais été aussi pressant qu’aujourd’hui. Pourtant, les obstacles géopolitiques n’ont jamais été aussi nombreux. C’est à cette contradiction – et aux moyens de la résoudre – qu’est consacré ce livre. Dans un monde désormais multipolaire et de plus en plus chaotique, il est urgent de réinventer la coopération internationale, pour soutenir la prospérité économique et préserver les biens communs mondiaux.
George Papaconstantinou, ancien ministre des Finances en Grèce, est titulaire de la chaire d’économie politique internationale à l’Institut universitaire européen de Florence.
Jean Pisani-Ferry est senior fellow à Bruegel (Bruxelles) et au Peterson Institute for International Economics (Washington). Il enseigne à Sciences Po.
Ndlr : il est urgent de réinventer la coopération internationale. Mais est-ce pour soutenir la prospérité économique, c'est-à-dire ne pas remettre à plat l'économie ?
Le climat fait partie des biens communs mondiaux à préserver... C'est le point majeur. Que dit ce livre ? Lire ACT
Mais https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?emI8mw n'amène pas d'éléments très convaincants :-(
Samedi 16 novembre 2024
Quels sont les clivages qui traversent notre société ? Et comment faire société ? Débat avec le philosophe, Pierre-Henri Tavoillot, maître de conférence à la Sorbonne Université, président du Collège de philosophie, auteur de “Voulons-nous encore vivre ensemble ?" (Odile Jacob).
7 novembre 2024 par Emma Bougerol
Les journalistes Pierre Plottu et Maxime Macé enquêtent depuis des années sur l’extrême droite radicale. Leur premier livre s’intitule Pop fascisme. Comment l’extrême droite a gagné la bataille culturelle sur Internet. Entretien avec Pierre Plottu.
Démocratie Temps de lecture : 11 minutes #entretiens #comprendre le vote #droites extrêmes
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Internet a cet avantage indispensable pour eux : la désintermédiation. C’est-à-dire le fait d’enlever le filtre du journalisme, notamment, entre l’émetteur et le récepteur. Ils ont un crédo précis : le lifestyle. Ils vont parler de sport, du physique, du bien-être… En surfant sur la fable que le bien-être physique apporte le bien-être mental, mais aussi sur « l’ambiance entre copains »
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présenter l’image non pas de quelqu’un qui va vous parler de politique, mais de quelqu’un qui va vous dire « les vraies choses » ... commencent leurs vidéos en appelant leur communauté « les amis ». C’est un gimmick qui revient énormément parce qu’appartenir à une communauté, c’est appartenir à un entre-soi
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Le racisme, l’anti-progressisme, le masculinisme, l’anti-« wokisme »… Une vision réactionnaire qui transparaît très vite à travers le discours
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en termes de communautés, ce sont des millions et des millions de gens abonnés. Selon moi, il faut prendre le problème à l’envers. Plutôt que de savoir quel poids pèse untel ou untel, puisqu’on parle de personnes qui prônent des idées et mènent un combat culturel et politique, il faut analyser comment infusent leurs idées racistes, y compris antisémites, et anti-progressistes.
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élargit à grands coups de pieds la fenêtre d’Overton [les discours considérés comme acceptables ou non choquants par une majorité de l’opinion publique, ndlr] ... L’absence du journaliste, l’absence de questions qui fâchent, l’absence de mise en perspective, l’absence du moindre obstacle qui permettrait d’éviter de sortir des insanités ou de se contredire d’une phrase à l’autre pendant une vidéo de deux heures… Tout ça, c’est du pain béni pour des gens dont le combat ne réside pas dans le travail, mais dans le discours.
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appâter les gens sans parler de politique, mais en leur parlant in fine de politique ... caricaturer pour ne surtout pas avoir à débattre et créer une figure repoussoir ... des stratégies. La première, c’est le featuring. Par exemple, quand Alain Soral était ultra dominant, c’était important de s’y référer. Et sinon, il y a la stratégie du clash. Le but, c’est de faire parler de soi, en bien ou en mal.
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le renversement sémantique, le fait d’user de codes – la pilule rouge [qui représente l’éveil à une prétendue vérité, ndlr], le « qui ? » [sous-entendu antisémite qui fait référence à un « complot juif »], les golems [créatures de la mythologie juive utilisée par l’extrême droite antisémite en ligne pour désigner des personnes obéissantes et dociles]… Utiliser des périphrases pour ne pas se faire toper par les algorithmes
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chercher d’autres plateformes. Désormais, ils sont tous sur Telegram, sur Twitter, sur Instagram, sur Deezer et Spotify pour leurs podcasts…
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Ces élections législatives ont tout bousculé ... il y a eu une espèce de 21 avril 2002 sur Internet. Pour la première fois, la brique principale de la contestation a été en ligne. C’est là qu’on a vu des influenceurs se mobiliser – dont il faut saluer le courage – et des collectifs se créer pour dire « non » au RN et prendre position, malgré le fait que leurs contenus sont pour beaucoup très éloignés de la politique. On s’est rendu compte que ça marchait, que les jeunes qui suivent ces influenceurs de gauche ont répondu à l’appel.
La fachosphère, c’est un objet presque physique. Ce sont des réseaux, une stratégie, des personnalités-clés, des événements physiques, des objets, des business, etc. La sphère de gauche n’existe pas vraiment. Malgré cela, elle est quand même plus puissante que la fachosphère. Si, en vue d’une prochaine élection présidentielle, la gauche arrive déjà à comprendre sa force de frappe, sa puissance, son potentiel de force de frappe et qu’elle essaye de mettre en musique, de créer une sphère équivalente pour contrecarrer l’extrême droite, alors, elle peut gagner.
Clément Sénéchal (à droite), au Climat Libé Tour de Marseille, ce samedi. (Patrick Gherdoussi/Libération)
publié le 19 octobre 2024 à 19h09 par Maud Mathias
Auteur d’un essai fustigeant notamment l’écologie du spectacle, le spécialiste des questions climatiques Clément Sénéchal revient sur l’urgence de retravailler la question écologique à partir des inégalités réelles.
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Responsable pendant plusieurs années du plaidoyer chez GreenPeace France, Clément Sénéchal, expert des enjeux climatiques, milite pour une écologie révolutionnaire qui tranche radicalement avec celle «du spectacle» dans laquelle s’embourbent les ONG depuis des années. Auteur de l’essai Pourquoi l’écologie perd toujours (Seuil, octobre 2024), il décrypte les causes politiques qui conduisent systématiquement l’écologie dominante à l’échec. Présent au Climat Libé Tour à Marseille pour débattre de la question «La justice peut-elle sauver la nature ?», il revient sur la nécessité d’une écologie populaire, les inégalités subies par les populations vulnérables face à la catastrophe climatique et la passivité complaisante des «professionnels de l’écologie».
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Il faut une écologie de la lutte des classes et que la bourgeoisie sensibilisée accepte de se mettre au service des classes populaires. L’écologie doit devenir antifasciste, parce que l’un des principaux freins à la transformation sociale, c’est la fragmentation des classes populaires par le racisme. Or il y a toute une écologie bourgeoise qui fait basculer des parties entières des classes populaires vers l’extrême droite, parce qu’elles se sentent victimes d’une forme de violence symbolique de l’écologie officielle. Il faut ensuite consolider les alliances de classe possibles pour massifier le mouvement de contestation contre l’ordre établi.
D'Or et d'oreillers, rue de Sèvres. Extrait de la couverture. - © Mayalen Goust et Flore Vesco, rue de Sèvres.
La dessinatrice Mayalen Goust a adapté D’Or et d’Oreillers, le roman de Flore Vesco paru en 2021. Roman dont elle avait déjà signé la couverture, et l’on est ravi de d’avoir 180 pages supplémentaires pour admirer son trait et son regard enchantés.
C’est somptueux, dès la couverture, sombre et envoûtante… Elle représente une jeune femme vêtue d’une robe rouge, chevelure brune, le regard noir, la bouche entrouverte. Au premier plan, on reconnaît l’ombre inquiétante d’un château. La jeune femme et le château, deux personnages de cette histoire.
D’Or et d’oreillers est une réécriture de la princesse au petit pois, le conte d’Andersen
Je vous le remets en mémoire, c’est l’histoire de cette princesse si sensible qu’elle ne parvient pas à trouver le sommeil à cause d’un petit pois enfoui sous une pile de matelas.
Mais dans notre version, de petit pois…
Il n'y en avait pas ! Pas plus que de citrouille ou de haricot magique. Cette manie de cacher la réalité derrière les légumes ! L'histoire réelle n'est pas pour les enfants. Il est des vérités sur l'amour, les nuits des jeunes filles et ce qu'elles font en leur lit qu'on apprend en grandissant. Ce sont ces secrets que je m'en vais vous révéler…
Voilà la promesse alléchante du roman de Flore Vesco et de la bande dessinée de Mayalen Goust.
Nous sommes dans l’Angleterre du 19e, Madame Watkins veut absolument marier ses trois filles. Imaginez son excitation quand elle apprend que le jeune Lord Handerson, doté de 80 000 livres de rente, cherche une épouse…
Elle va déchanter en discutant avec une amie…
- Avez-vous reçu une invitation de Blenkinsop Castel ?
- Ne me parlez plus de ce lord ! Jamais je ne lui présenterai ma fille. Et surtout, n'envoyez jamais les vôtres là-bas ! Jamais !
- Mais enfin très chère, pourquoi ?
- Si vous saviez ! Oh ! On raconte... qu'il exige de recevoir les prétendantes seul. Seul ! Sans parent ni chaperon... Qu'il les force à passer une nuit au château... et si vous saviez les rumeurs qui circulent à son sujet...
- Hors de question que mes filles participent à une telle goujaterie !
Hors de question… Enfin, Madame Watkins est rusée
Il faut ce qu’il faut pour marier sa progéniture. Telle Mrs Bennett, la peu subtile mère de famille d’Orgueil et préjugés, elle prépare un stratagème pour envoyer ses filles et leur servante Sadima séjourner en tout bien tout honneur chez Lord Handerson.
À leur arrivée, les quatre jeunes femmes ont le souffle coupé par le château immense et richement décoré. Le propriétaire, lui, est joli garçon, pas spécialement aimable. Il leur confirme qu’il cherche épouse… Si elles sont intéressées, il leur faudra passer une nuit, seule, dans une chambre du manoir.
Les trois sœurs tentent leur chance, mais échouent. Au moment de rentrer chez elles, Lord Handerson rappelle qu’il reste encore une candidate : la servante, Sadima ! Malgré l’incrédulité de ses maîtresses, Sadima décide de rester. Et passe la nuit seule dans la fameuse chambre où trône un lit surmonté d’une dizaine de matelas. Elle découvre au matin qu’elle a réussi ce premier test.
Lord Handerson en a prévu d’autres. Sadima reste donc au château, décidément très énigmatique. Il semble n’y avoir qu’un seul serviteur mais tout est parfaitement propre et rangé, la nourriture généreusement servie…
Piquée dans sa curiosité, Sadima va tenter de percer le mystère de la bâtisse et de son occupant, à ses risques et périls.
Une aventure magnifiquement mise en scène dans les dessins de Mayalen Goust. Avec des doubles pages superbes, un travail de la couleur qui souligne cette ambiance fantastique, inquiétante et sensuelle à la fois. Eh oui, pensez à tous les fils qu’on peut tirer d’un conte dont l’héroïne est jaugée sur sa sensibilité, la nuit, dans un lit… Sadima explore le château, explore aussi son corps et son désir. Et c’est raconté avec beaucoup de grâce, dans cette bande dessinée qui se lit comme un roman gothique.
D’Or et d’Oreillers fait partie de la sélection du prix BD Fnac-France Inter, dont le ou la lauréate sera annoncé.e en janvier !
Une bande dessinée de Mayalen Goust, adapté du roman de Flore Vesco, c’est publié aux éditions Rue de Sèvres.
Clés : Livres Vie quotidienne Arts et Divertissement Vie de famille Adolescence
L'équipe Mahaut de Butler Production
Samedi 19 octobre 2024
Comment caractériser la crise démocratique actuelle? Pourquoi notre système ne parvient-il plus à vaincre cette tension historique entre individu et collectif? Débat avec le philosophe et historien Marcel Gauchet. Il publie “Le nœud démocratique. Aux origines de la crise néolibérale” (Gallimard).
Sous-titre Se nourrir sans pesticides, faire revivre la biodiversité
Xavier POUX
Marielle COURT
Pierre-Marie AUBERT
Olivier DE SCHUTTER Préfacier
Le temps est venu pour l’agroécologie de changer d’échelle : une production intégralement agroécologique, exempte de pesticides et d ’engrais de synthèse, est aujourd’hui envisageable à travers toute l’Europe. Au cœur de ce modèle porté par une nouvelle génération d’agriculteurs et d’agronomes : la disparition de l’élevage industriel qui rend possible l’autonomie fourragère et améliore la contribution de l’Europe aux équilibres alimentaires mondiaux. Loin d’être réservée à quelques fermes pionnières, l’agroécologie peut transformer en profondeur nos paysages pour le plus grand bénéfice du climat, de notre santé ainsi que celle de la faune et de la flore. Appuyant son propos sur une modélisation quantifiée, cet ouvrage explore également les modes d’organisation sociale et économique et les choix politiques qui peuvent rendre ce scénario plausible et désirable.
On a dix ans pour lancer l’Europe sur les rails de l’agroécologie afin qu’en 2050 l’hypothèse devienne réalité.
...
Ndlr : connu / son intervention au FORUM EAU à Angoulême le 5/10/24
- Valoriser ACT
- a pris le parti de l'anthropocène ? Vérifier mais hypothèse OUI ACT
par Pierre-Olivier Monteil Editions Erès, 2023, 416 p., 19,50 €.
Par Christophe Fourel
Pierre-Olivier Monteil n’en est pas à son coup d’essai. Il est déjà l’auteur en 2016 d’un remarqué Ethique et philosophie du management. Mais reconnaissons que cette fois il traite avec beaucoup plus de profondeur son sujet de prédilection. Il s’agit du premier ouvrage d’envergure à traiter du travail, du management et de la démocratie dans un monde dont le commun n’est plus celui de la fabrique d’antan. Car depuis quarante ans, nos sociétés connaissent une crise du travail majeure. Si à l’ouvrier broyé par un travail mécanique et répétitif s’est peu à peu substitué le salarié du tertiaire, les promesses d’épanouissement et d’innovation faites à ce dernier sont devenues « carrément mensongères ». A un premier tryptique « produire-coopérer-innover » qui structure son livre, l’auteur propose un second, « ingratitude-indifférence-insensibilité » qui lui permet de poser son diagnostic. Il condense tous les maux du management à l’ère néolibérale. Pour en sortir, Monteil préconise de substituer au management par les résultats un management centré (enfin) sur le travail et son contenu. Et sa démarche est convaincante.
Tr.: ... nos attachements sont clés ex oursons adoptés par tous ou que par les aristocrates (puissance) accumulation de liens ... l'enfant est une personne pas tout à fait humaine ... reconnaissance d'une altérité humaine ... lenteur de maturation ... on a créé des façons de parler ... un pied dans l'au-delà ... langage / physique, tactile, olfaction contact plus fort que parentalité distantielle ... Charles Stépanoff Livre "Attachements - Enquête sur nos liens aux éditions de La Découverte -> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?tniR2g
Publié : 4 juillet 2024 à 6 h 30 min
Auteur : entreleslignesentrelesmots
Catégories : Extrême droite
Un outil au service de l’antifascismeIntrouvable en librairie depuis une quinzaine d’années, le recueil d’articles de Maurice, intitulé En gros et en détail, Le Pen au quotidien 1987-1997, était paru initialement aux éditionsParis-Méditerranée en 1998. Nous le mettons de nouveau à disposition, dans un format numérique, téléchargeable gratuitement, dans le cadre de la Collection Maurice Rajsfus […]
Guillaume Faburel défend la thèse d'une nécessaire "fin des villes", au sens des métropoles tentaculaires que nous connaissons aujourd'hui et dont la subsistance quotidienne n'est possible que par la dépendance avec les espaces environnants qu'elles vident de leurs ressources.
Avec Guillaume Faburel Professeur à l'Institut d'Urbanisme de Lyon - Université Lumière Lyon 2
Guillaume Faburel est géographe et professeur à l'Université Lyon 2, il défend la thèse d'une nécessaire "fin des villes", au sens des métropoles tentaculaires que nous connaissons aujourd'hui et dont la subsistance quotidienne n'est possible que par la dépendance avec les espaces environnants qu'elles vident de leurs ressources.
Auteur de Indécence urbaine - Pour un nouveau pacte avec le vivant (Climats – essai), pour lui les grandes villes sont responsables des crises majeures de notre temps. Elles imposent des rapports consuméristes et productivistes au monde sans offrir en retour une écologie à la hauteur de la dévastation orchestrée par l’idéologie urbaine. Pour enrayer ce mouvement mortifère, il ne s’agit pas seulement de changer de civilisation, mais de changer ce qu’est la civilisation, de développer la recherche d’autonomie comme mode de vie, dans ce qu’elle recrée de proximité et de solidarités, en faisant le choix d’une autre abondance, celle de la vie. Le monde d’après est là.
Co-organisateur et participant aux états généraux du post-urbain, de la Fondation de l’Écologie Politique, il participera aux rencontres de l'An III qui se tient les 14, 15 et 16 juin. Ces rencontres accompagnent le travail sur les perspectives du post-urbain et poursuivront le travail engagé depuis maintenant quatre années autour d’une géographie alternative, désurbanisée et réempaysannée, déconcentrée et poly-centralisée, démarchandisée et relocalisée, avec un peu de décroissance à la clef, proposant une autre façon d’habiter, autonome et écologique cette fois-ci, affrontant toutes les oppressions, toutes les dominations.
La ville comme moteur du changement ?
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Pendant les états généraux du post urbain qui commence le 14 juin 2024, Guillaume Faburel co-organise notamment un atelier Se soigner avec la nature ou comment préserver les savoirs grâce aux herboristes.
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tr.: ... bifurcation écologique ... les résultats de européennes étaient attendues ... depuis 50 ans de métropolisation ... enjeu de retisser du lien ... l'avenir de l'humanité se joue dans la ruralité ... réunir, mettre en partage ...
Manouk Borzakian @BorzakianM
1/n "Les faibles sont écartés."
Image 1:03 PM · 9 avr. 2024 · 4 022 vues
- 10 avr.
2/n "...le véritable héros olympique est l'adulte mâle individuel..."
Image - 11 avr.
3/n "Le sport doit précéder l'entrée dans l'armée moderne." #Coubertin #JO2024
Image - 12 avr.
4/n "Le sport est un facteur éminent des entreprises coloniales..."
#Coubertin #JO2024 - 13 avr.
5/ Coubertin ou l'eugénisme décontracté: "mettre au monde et élever des êtres aussi fortement constitués que possible" 🥇 - 14 avr.
6/n "M. Hitler, un des plus grands esprits constructeurs de son temps". - 15 avr.
7/n Le sport doit détourner la jeunesse de la dépravation (penser au sexe, c'est sale) 🥇 - 16 avr.
8/8 Une dernière coubertinade pour la route: le sport divertit les masses de leurs désirs de changer le monde 🥇
... - 14 avr.
Tous les extraits que je cite (et la sélection fut rude...) sont tirés du livre de Jean-Marie Brohm, "Pierre de Coubertin, le seigneur des anneaux" réédité en 2023 par les éditions QS? (http://quelsport.org)
Entretien — Idées - Durée de lecture : 11 minutes - Mis à jour le 22 avril 2024 à 13h33
Idées Numérique Grands entretiens
L’écrivain Alain Damasio sort Vallée du silicium, chroniques inspirées d’un voyage dans la Silicon Valley californienne. « Les technocapitalistes visent la libération individuelle, ils vivent dans un élitisme absolu », dit-il.
Alain Damasio, écrivain, publie Vallée du silicium (Seuil), des chroniques et une nouvelle science-fiction inspirées de son séjour dans la Silicon Valley, aux États-Unis. « La matérialité du monde est une mélancolie désormais », annonce le bandeau du livre.
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Alain Damasio — Un avenir où l’innovation technologique continuera à constituer la norme, quel que soit son impact sur nos ressources terrestres. Un avenir où le désirable pour l’humain serait son augmentation (cognitive, physique) au sens du transhumanisme. Un avenir où l’épanouissement individuel par la technologie doit primer sur les liens aux autres et aux vivants.
Ton livre se présente comme une démarche anthropologique. Pourquoi ?
À l’origine, je ne l’ai pas intentionnellement construit comme ça mais dès que tu t’interroges sur ce que la technologie fait à l’homme, tu déploies nécessairement des réflexions sur l’espèce humaine et son évolution, sur la manière dont le numérique nous transforme et dont la Silicon Valley nous façonne. Un champ crucial reste celui du corps. Les transhumanistes ont ce mot terrible pour le désigner : meat. La viande. C’est une chair morte, non irriguée. Seul le système nerveux central compte. Le reste, la chair frissonnante, les muscles, toutes nos sensations, notre sensualité fine, ne les intéressent pas, parce que cela ne véhicule pas d’information exploitable dans le régime de la trace. Ce corps est maintenu en forme par le fitness ou la course dans le seul but que le cerveau et le système d’informations puissent fonctionner.
Le corps est conçu et vécu comme une machine. La nourriture est énergie. Le sport est une hygiène. Le cerveau s’optimise. Le bien-être s’algorithme. Ce corps est désaffecté, désinvesti. C’est un corps qu’on ne sent plus, qui n’a plus d’existence et qui ne te sollicite plus parce qu’il est maintenu dans un environnement climatisé, souvent assis, et dans une absence de mobilisation émotionnelle et affective.
Cette vision machinique du corps peut être reliée à celle de la planète. Quelle conception les gens de la Silicon Valley ont-ils de la planète Terre ?
La façon dont ils traitent les corps fait écho à la façon dont ils traitent la planète. Dans les deux cas, ils se vivent comme maître et possesseur de la nature — de ma nature pour le corps. Leur degré de conscience écologique très faible m’a frappé : le peu de magasins bios par rapport à la France, par exemple. L’alimentation reste un sujet dépolitisé chez eux. La prise de conscience de l’élevage, de ce qu’il faut pour produire la malbouffe m’a semblé inexistante. Les Californiens vivent sous une climatisation constante, et ne supportent plus que le corps sorte d’une fourchette entre 20 et 25 °C, ce qui devient aussi la norme en Europe. Maintenir un corps humain à ces températures en permanence représente une dépense énergétique énorme. Pour que ce corps n’ait plus besoin de faire le moindre effort, le climat a été domestiqué. Autant, en France, nous sommes en retard de dix ans sur leurs usages quotidiens de la technologie, autant, dans cette Californie techie [passionnée de technologie], la prise de conscience écologique m’a paru très « arriérée ».
« Il faut sortir de la peur de l’autre : se confronter à l’altérité entraîne forcément de l’imprévisibilité, de l’inattendu, de la menace. » © Patrice Normand / Reporterre
Dans « Homo deus », Yuval Noah Harari parle de « surhommes » et de « castes inférieures », à propos de la société future créée par le développement des technologies. Penses-tu que cela décrit la vision des technocapitalistes ?
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vision de sociopathe.
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l’impact de la Tech est d’abord anthropologique et « souple » avant d’être militaire ou sécuritaire.
« La logique immunitaire hygiéniste appliquée au corps aboutit à la sensation que tout devient dangereux. » © Patrice Normand / Reporterre
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tension entre peur et liberté
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les logiques sécuritaires l’ont emporté, ce qui explique ce grave décalage du spectre politique vers la droite, en Europe et ailleurs. Selon moi, ce phénomène a aussi une origine anthropotechnique : la logique immunitaire hygiéniste appliquée au corps aboutit à la sensation que tout devient dangereux. Plus tu es protégé et plus tu te protèges, plus le technococon devient épais et plus tu filtres tes rapports aux autres, si bien que la moindre intrusion, agression, harcèlement ou confrontation à l’altérité te paraît problématique et difficile. Et donc, tu vas demander encore plus de sécurité et de protection. Ce cercle vicieux tend vers quelque chose qu’il faut appeler l’immunité. Mais immunité partout, humanité nulle part !
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se confronter à l’altérité entraîne forcément de se confronter à l’inattendu, à l’imprévisible, à ce qui peut te déstabiliser. La principale critique que je forme envers nos technologies quotidiennes est qu’elles conjurent l’altérité. Elles sont construites pour fabriquer de l’identique. Home est son biotope : le petit chez-moi, familier, le cocooné, le confortable, le cajolé. Sauf que cette vision, et les pratiques de rejet qui l’accompagnent nécessairement, sont d’une grande violence pour les gens qui n’ont pas la possibilité de bénéficier de ce technococon égocentré.
Dans Le ministère du futur, Kim Stanley Robinson décrit la situation écologique et inégalitaire actuelle et imagine des écologistes tuer, prendre des milliardaires en otage, faire exploser des avions. Qu’en penses-tu ?
C’est la bonne solution aussi, à mes yeux. Je suis un partisan de l’action directe. On subit de façon trop molle et complaisante des actes d’une violence et d’une agressivité absolues. Les technocapitalistes ne se posent pas la question de ce que leur vision du monde produit sur nos vies ordinaires. Les actions directes, comme le sabotage, le brouillage, le piratage des chaînes de production, le boycott des produits, me semblent très souhaitables. Lorsqu’on dit ça, on donne l’impression d’être radical et hystérique alors qu’on énonce une banalité lucide. Ce qui est radical est ce que la Tech fait : ne pas s’interroger sur l’impact de la production d’une voiture électrique sur le travail des enfants en Afrique, par exemple, ou le pillage minier. Il faut stopper, invalider et inverser cette violence, la retourner. Et utiliser tous les moyens dont on dispose : le hacking [pénétrer illégalement dans un système informatique], les blocages, les occupations, la lutte des imaginaires, l’artivisme, les zad, etc. Il y a toujours des failles et il faut les utiliser. Mais aujourd’hui, très peu de militants sont prêts à prendre des risques parce que…
Parce qu’en face, il y a des appareils de répression de plus en plus élaborés et sophistiqués…
Complétement. C’est très intéressant de revoir l’histoire du mouvement Action directe dans les années 1970-1980. Ils pouvaient faire dix ou quinze actions avant que la police se mobilise ou qu’ils soient mis en prison. Aujourd’hui, des gens taguent une usine Lafarge et ils subissent une surveillance colossale, des peines de prison disproportionnées, quatre-vingt-seize heures de garde à vue. Le système répressif est d’autant plus féroce que les actions sont rares et modestes, c’est un paradoxe qui traduit un étouffement dans l’œuf de toute contestation. À nous d’être fins.
Lire aussi : Dans les sous-sols de l’antiterrorisme, l’enfer de militants écologistes
Cette surveillance est permise par l’intelligence artificielle et les instruments numériques.
On ne parle pas assez du couplage entre le régime de contrôle et le régime numérique.
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Je n’aime pas le terme de résistance parce qu’il revient à considérer que malgré tout, le système va continuer à opérer, qu’il sera toujours dominant et que notre capacité est seulement d’en limiter les effets négatifs. Je pense qu’il faut construire des alternatives, proposer d’autres façons d’exister, de s’alimenter, d’habiter. Puis de montrer que ça marche et surtout que ça nous rend heureux et libre. Il faut battre le capitalisme sur le terrain du désir.
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la paresse plaisante, le pouvoir octroyé, la conjuration des peurs et des incertitudes et l’imaginaire du transhumain, cet antique désir « d’être dieu », d’échapper à notre finitude. Il faut ressusciter un désir qui fasse pièce à cette économie de désir qu’accomplit magistralement la consommation numérique. C’est un sacré défi, c’est un sacré combat.
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plutôt dans les zones rurales : campagnes, montagnes. Il y a un vrai retour à la terre, à l’image des années 1970. Beaucoup de communautés, d’oasis, de tiers lieux, de quarts lieux, de zones d’expérimentation, de zad se développent. Ça se passe sous les radars des médias urbains qui constituent la majorité des médias. Mais ça existe et ça résonne très au-delà des sites où ça naît, comme la zad de Notre-Dame l’a fait. ... par ces expériences : maraîchage de montagne, économie du gratuit, intelligence collective, renouement aux forces du vivant, techniques de subsistance, fluidité de genres.
Je trouve l’idée de « zone » très forte. Il ne s’agit ni d’un domaine clos, ni d’une communauté autarcique, ni seulement d’un habitat partagé. C’est plus ouvert, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de frontières, ça rayonne et s’étend. On ne changera pas ce monde fondé sur les désirs individualisés et les échanges immatériels sans expérimenter en collectif, éprouver d’autres modes de vie qui destituent les effets de pouvoir, s’alimenter en bio, local et frais, trouver une autonomie énergétique, pratiquer le low-tech qui t’empuissante dans ton rapport à la techno, etc. Et surtout sans réactiver des liens au monde, au vivant et aux autres, qui te rendent plus vaste, plus joyeux et plus vif. On a besoin de lieux, d’espaces concrets pour ça et de pratiques incarnées, on a besoin de créer aussi, sans cesse, pour déjouer les machines de pouvoir qui nous pilotent.
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Le texte de l’entretien écrit a été repris par Alain Damasio, il est donc adapté de l’entretien oral.
Faire ensemble... un livre
PARUTION : 21 FÉVRIER 2024
Collection Manuels
272 pages • 22,95 €
L'intelligence collective et la gouvernance partagée au service d'une transformation individuelle et sociale - Éd. Jouvence
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Cet ouvrage pratique, issu des séminaires de l'Université du Nous et enrichi par le partage de nos expériences, apporte, à travers des éclairages philosophiques et des outils pédagogiques, des éléments de réponse à ces enjeux et des solutions pour un « mieux-vivre » collectif.
Généreusement illustré, il explore le « faire ensemble » en quatre parties distinctes :
• 1_Le voyage du Je au Nous ;
• 2_L’art de décider de manière collective ;
• 3_Une organisation vivante ;
• 4_L’Université du Nous labo interne.
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Une aventure de 15 mois qui a impliqué 17 personnes en interne pour rédiger, synthétiser et illustrer ce manuel. Merci particulier à François PIRANDA pour l'illustration et le lead du projet, Romain Vignes, Marion Cremona, Camille Lambert, Lydia Pizzoglio (she/her), Laurent Burget, Yves Abanda, Laurent van Ditzhuyzen. Merci pour les contributions à Martine Ditzhuyzen, Guillaume DORVAUX, Dimitri Biot, Cécile Carceles, Samuel Allebe, Louise Boyer, Emmanuelle Faye, Louise Ollier, Adrien 'Monkey' Delval.
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Merci aux organisations et personnes qui produisent des outils et réflexions libres (et désolé de ne pas citer tout le monde que nous avons pu relayer dans ce livre : IGI PARTNERS LLP, Outils-Reseaux, Jean-François Noubel, collectiv:a, instant Z , Imfusio, Gouvernance Cellulaire, HolacracyOne, HappyWork, SCOP Sémawé, Centre Français de Sociocratie, Yannis Camus, Patrice Levallois et l'Académie du Tao, Pablo Servigne.
Ndlr : cité par P.S. le 10/4/24, avec 3 liens :
- à soi
- aux autres
- à la nature
Nature et préjugés - Mardi 5 mars 2024 / La terre au carré
Comment recréer notre lien aux vivants pour nous sauver de nos errements ? Dans "Nature et préjugés" le biologiste Marc André Selosse propose une balade en histoire naturelle pour déconstruire les idées reçues sur la nature.
"Nature et préjugés" est le titre du dernier essai du biologiste Marc-André Selosse. Il nous invite à replonger dans l'histoire naturelle pour comprendre et ainsi mieux penser la nature. Des idées reçues sur la nature, Il en a glanées lors des conférences et rencontres avec le public... Par exemple “L'intelligence des plantes” ou “la nature est bien faite !”, “l’entraide est une loi naturelle” ou encore “vivre, c’est être autonome ”. Mais cela nous a empêché de voir la nature telle qu'elle est. Dans "Nature et préjugés, Convier l'humanité dans l'histoire naturelle" édité chez Actes Sud, Marc-André Selosse propose d' étonner et d'émerveiller sur le vivant, d'éclairer notre avenir en transcendant des idées reçues et de dessiner l’humanité en filigrane de la nature. " En positionnant les humains dans la biosphère actuelle (grâce à l’écologie) et dans les temps passés et à venir (grâce à l’évolution biologique), je conterai une histoire naturelle qui nous enracine étroitement dans le monde vivant. Je veux montrer comment l’humanité est née en nature et combien cela donne un sens à nos existences" ajoute t il. La nature est une boite à outils dans laquelle il y a toutes les solutions pour vivre mieux en respectant notre environnement.
Il est Biologiste spécialisé en mycologie et professeur du Muséum national d’histoire naturelle, auteur de « Nature et préjugés. Convier l’humanité dans l’histoire naturelle » Actes Sud.
Le 16 mars Marc André Selosse donnera « une leçon de bio écologie "au MK2 Austerlitz à 11H et présentera « Nature et préjugés » » comme une séance de cinéma !
Chroniques Camille passe au vert - 5 min Les chauves-souris et leur pénis surdimensionné en forme de cœur : mystère élucidé ! La sexualité des chauves-souris est mystérieuse pour la science, mais des chercheurs ont découvert comment les sérotines communes se reproduisent, alors que les organes génitaux semblent incompatibles, le pénis des mâles étant énorme, et dispropotionné face à un vagin minuscule chez la femelle.
Clés : Environnement Écologie Biodiversité
Le manque, synonyme d’absence, est-il vertueux ? Débat avec la romancière et philosophe Mazarine M. Pingeot qui signe "Vivre sans - Une philosophie du manque" chez Flammarion.
Avec Mazarine Pingeot Ecrivain
Derrière le concept d'Occident se cache une vision non pas géographique mais politique d’un monde dans lequel un certain nombre de puissances ont réussi pendant des décennies à imposer leurs valeurs et leurs intérêts. Aujourd'hui, cet ordre mondial est remis en cause de toutes parts. Que signifie la désoccidentalisation du monde ? Les puissances occidentales mènent-elles une politique de "double standard" ? Peut-on parler d'un "Sud global" ? Pourquoi les mouvements sociaux sont-ils l'angle mort de la géopolitique ? Autant de questions que Pascal Boniface à Didier Billion à l'occasion de la publication de son livre "Désoccidentalisation, repenser l'ordre du monde", coécrit avec Christophe Ventura et publié aux éditions Agona.