Comment aider nos enfants et ados à alléger leur charge mentale ? ©Getty - kali9
Comment repérer et remédier à la charge mentale qui peut épuiser les enfants ? Ne viendrait-elle pas, aussi, de la pression et des peurs des parents ?
Avec
- Fabrice Midal Philosophe, auteur et enseignant
- Marie Costa Coach Parentale
- Angélique Kosinski psychologue clinicienne
Comment aider nos enfants et nos ados à alléger leur charge mentale ? Il suffit d’échanger quelques minutes avec un collégien ou un enfant de primaire pour apprendre qu’il lutte parfois pour ne pas s’endormir en classe, qu’il a aussi parfois le sentiment de ne plus avoir de place dans son cerveau, ou bien qu’il a la flemme d’aller à son cours de guitare juste après son match de basket. Eh oui, la charge mentale ne concerne pas seulement les adultes. Les enfants et les ados aussi peuvent parfois être épuisés et se sentir au bout du rouleau. Alléger leur charge mentale devient alors crucial pour leur bien-être général et leur développement.
Alors, comment repérer et remédier à cette charge mentale qui les épuise ? Quelles sont les conséquences de ce trouble encore tabou dans notre société ? Comment communiquer avec nos enfants sans les stresser ? Mais aussi, et avant toute chose : comment apprendre à leur laisser le temps de tout simplement « grandir » ?
Marie Costa est coach parentale, elle rappelle ce qu'est la notion de charge mentale comme tout ce qui galope dans la tête et organiser la journée, la semaine, les vacances, etc. C'est pareil avec les enfants quoi entendent dès les matin les parents leur dire de ne pas oublier le sac, de penser à tes leçons, et le sport demain et la musique samedi et l'anniversaire etc.
Fabrice Midal est philosophe et adepte du bouddhisme, il ajoute que la pression n'est pas tant la multiplication des tâches "ou le fait d'avoir beaucoup de choses à faire mais le fait d'avoir une pression qui m'empêche de faire ce que j'ai à faire avec joie". Pour lui l'enjeu est de se foutre la paix, pas pour ne rien faire mais retrouver de la joie, du plaisir et de l'engagement. "Car ce qui est surprenant est qu'on peut avoir de la charge mentale en ne travaillant pas beaucoup mais vous êtes écrasé par la peur de ne pas réussir, par la pression, par la norme."
Ne pas chercher à gérer absolument les émotions
En revanche, le philosophe ne parle pas de "gérer ses émotions " et rejette ce verbe, gérer, pour les émotions. Pour lui on gère un compte en banque mais pas des émotions : "les émotions ne sont pas de l'ordre de la gestion, les émotions ça s'écoute, ça se partage et on peut aider l'enfant à partager ses émotions, à apaiser ses émotions".
Il poursuit : "Quand on a le discours qu'il faut gérer ses émotions, on est dans la perspective domaine du contrôle, or ma théorie, c'est que la pression mentale vient de l'illusion qu'on va tout contrôler, or la vie ça ne se contrôle pas".
On peut aussi aller chez un psychologue avec son enfant. Les parents ont souvent un tabou sur cela et trompe leur vision sur le problème : Angélique Kosinski est clinicienne et voit beaucoup de parents venir avec leurs enfants pour "troubles de l'opposition", en d'autres mots quand l'une et l'autre a du mal à échanger, "et tout simplement en demandant le planning de l'enfant, on se rend compte que même nous, en tant qu'adultes, c'est infaisable !". L'école, les devoirs, le sport, la musique, les sorties culturelles, ces activités qui devraient rester un plaisir et ne le sont plus, car trop nombreuses, trop présentes.
N'oublions pas que les enfants doivent aussi avoir le temps de jouer, et de s'ennuyer pour pouvoir apprendre à créer et à imaginer.
Charge mentale des bambins, et pression des parents
Et la boucle est bouclée : on rejoint ici la charge mentale des parents, et cette conséquence de fixer trop d'objectifs à ses enfants par ce qu'ils veulent tout simplement le mieux. Pour Marie Costa, les parents chargent la mule, car "aujourd'hui, les parents ont peur". On peut ici faire un parallèle avec le burn-out au travail : à vouloir trop bien faire, on pressurise trop, et ici, on met la pression sur les enfants.
Ensuite, quand on s'en aperçoit, il faut calmer le jeu, et se déculpabiliser d'avoir voulu trop bien faire, la pression doit retomber de toute part. Fabrice Midal appuie l'idée de la coach parentale : "La pression, ce n'est pas les parents, c'est l'atmosphère (...) On est tous pris dedans." Se mettre la pression, ça ne marche pas.
La psychologue ajoute ici que l'enfant a avant tout une pression universelle et intrinsèque : "il doit grandir". C'est ainsi double pression pour lui qui n'a pas le développement du cerveau, des émotions, etc pour appréhender tout cela. D'autant plus qu'un enfant ne le dira pas, ne saura pas dire qu'il a trop de choses à faire, lui n'a pas le choix. Ceci s'accompagnera par autre chose comme se ronger les ongles, mal dormir, ou encore la chute brutale des notes. "C'est là qu'il faut savoir observer son enfant et savoir lui dire aussi que s'il y a quoi que ce soit, je suis à ta disposition pour verbaliser."
Et surtout ne pas être intrusif, on laisse venir, on dit plutôt "J'ai passé une bonne journée aujourd'hui, et toi comment vas-tu ?", que "Qu'est-ce que tu as fait aujourd'hui" , ou pire, "Personne ne t'a embêté, dis-moi ?".
La suite, avec observations et conseils des invités, est à écouter ici.
Trois invité.e.s pour répondre à toutes ces questions et confier tous leurs observations et leurs conseils :
- Marie Costa, coach parentale, autrice de Mon enfant ne veut plus aller à l'école aux éditions De Boeck Supérieur
- Fabrice Midal, philosophe, auteur de Foutez-vous la paix ! Et commencez à vivre aux éditions Flammarion / Versilio
- Angélique Kosinski, psychologue clinicienne
Tr.: ... On doit tout gérer / émotions => les accueillir ... on les vit ! ... burn out ... Foutez-vous la paix ... 3R (Repérer, Réduire, Réengager) ... C'est quand on s'ennuit qu'on apprend ...
Eva Illouz, sociologue, directrice d’études à l’EHESS, auteure de “Les émotions contre la démocratie” (Premier Parallèle) - James Startt
Un peu partout dans le monde, les démocraties sont attaquées par le populisme nationaliste. Point commun de toutes ces situations : des émotions travaillent la vie politique. Décryptage avec la sociologue Eva Illouz, auteure de "Les émotions contre la démocratie" (Premier Parallèle).
Avec Eva Illouz Sociologue
*Clés : Info Politique Partis politiques Eva Illouz
L'équipe Ali Baddou ; Natacha Polony ; Gilles Finchelstein ; Mathilde Khlat ; Marie Merier
Tr.: ... la peur ... le dégout, émotion du racisme ... le ressentiment ... l'amour de la patrie, cette émotion affirmative synthétise les trois précédentes négatives... distingue patriotisme inclusif (Reagan) au patriotisme exclusif (un seul groupe) ... l'amour de dieu ... Israël beau cas d'étude du nationalisme religieux, forme qui a pour obsession le corps des femmes et l'homosexualité, exclure les étrangers, introduire une dimension cosmique à la politique, sacraliser l'élu, transforme l'opinion politique en identité, ex USA, blancs, chrétiens, rend moins négociable les différentes opinions. ...Houellebecq/Onfray ... Une émotion submerge notre conscience, notre intérêt ... on se sent lié à des symboles, un groupe de gens, un leader ... Mélenchon devenu populiste pour recruter un électorat ... Nous pouvons alors voter contre notre propre intérêt ... Vote selon identité plus que selon classe sociale ...
Les raisons de la colère ©Getty - Westend61
Résumé
Et si l'on réhabilitait la colère, en tant qu'émotion ressentie face à l'injustice, au mépris, à la domination... Y a-t-il de bonnes colères ?
En savoir plus
Il y a la colère du quotidien, le mouvement brusque, l'exclamation excédée. Il y a aussi les colères profondes, mues par la révolte et le sentiment d'injustice. De quoi est faite la colère ? Quelles en sont les racines ? Et vous, qu'est-ce qui vous met en colère ? Racontez-nous au standard, 01 45 24 70 00, par mail ou laissez-nous une note vocale.
Les invité.e.s
Sophie Galabru est philosophe. Elle a publié cette année Les visages de nos colères chez Flammarion.
Benjamin Buhot, alias Till the Cat, est auteur de livres pour les enfants et pour les parents. Il signe la série des Martin, éditée chez Hachette Jeunesse et illustrée par Carine Hinder, avec notamment Martin et la Grosse colère.
Fred Blin est comédien. Son dernier spectacle « A-t-on toujours raison ? Which witch are you ? » reprend au mois de novembre au théâtre du petit Saint-Martin à Paris. Il fait partie de la troupe des Chiche Capon.
"Martin et la grosse colère", par Till the Cat et Carine Hinder, publié chez Hachette Jeunesse. - Carine Hinder
Thèmes associés Vie quotidienne Société
L'équipe
Eva Roque : Production, Étienne Bertin : Réalisation, Mahaut de Butler : Collaboration, Anna Massardier : Collaboration
L'audio à https://rf.proxycast.org/47c42157-8354-433b-8140-7956d4c0923b/21203-02.08.2022-ITEMA_23098395-2022F40011S0214-22.mp3
Tr.: ... la violence n'est pas la colère, expression de son corps ...
mardi 24 mai 2022 par Ali Rebeihi - Grand bien vous fasse !
Comment être heureux et en bonne santé avec Montaigne ?
52 minutes
Et si ce bon vieux Montaigne nous aidait à prendre soin de notre santé psychologique ? L’auteur des Essais meurt dans son manoir à cinquante-neuf ans, le 13 septembre 1592. Et comme le rappelle l’écrivain Frédéric Schiffter, dans Le plafond de Montaigne, « Il était temps ».
La statue de Michel de Montaigne, à deux pas de la Sorbonne, Paris © AFP / SERGE ATTAL / ONLY FRANCE
« Depuis des années, la santé désertait ses reins et la joie son cœur. Il souffrait de crises de goutte et de poussée de mélancolie, qui jour après jour, le rendaient inapte aux brefs plaisirs de l’existence ».
Et c’est peut-être pour cette raison que nous pouvons encore tirer de sa vie et de ses pensées ondoyantes, des enseignements pour mener notre barque dans l’océan instable et incertain qu’est la vie.
Montaigne et Proust
À écouter - Culture
Proust & Montaigne
19 min
Et si l’œuvre de Montaigne était également une médecine, une thérapeutique pour prendre soin de sa santé ? C’est en tous cas la thèse audacieuse du psychiatre Michel Lejoyeux que nous allons explorer…
Au fil de notre conversation, je vous invite à nous appeler pour poser vos questions, que vous soyez lecteur ou non de Montaigne…
01 45 24 7000 ou en utilisant l’appli France Inter.
Invités :
Pr Michel Lejoyeux : professeur de psychiatrie à l’Université de Paris. Travaille en psychiatrie et addictologie à l’Hôpital Bichat. Livre : « En bonne santé avec Montaigne », Robert Laffont, 12 mai 2022.
Frédéric Schiffter : philosophe. Livre : « Lassitudes », éd. Louise Bottu, décembre 2021
Christilla Pellé-Douël : journaliste chez Psychologies Magazine.
Christophe André : Chronique Les choses vues :écrivain, psychiatre et psychothérapeute
Extraits de l'entretien
Montaigne a souffert d'une très mauvaise santé et n'aimait pas beaucoup les médecins. Michel Lejoyeux répond : « Oui, mais en le lisant, je me suis dit que nous faisions à peu près le même métier. Il l'a fait évidemment avant moi. Qu’est-ce la médecine aujourd'hui ?
C'est essayer de trouver des bons comportements à table, dans la vie, ou avec des amis. C'est aussi trouver des bonnes croyances. Montaigne dit : « Se croire brave, c'est être brave. La seule façon qu'on a d'être courageux, c'est de se croire courageux. Quand on se bagarre contre quelqu'un qui se croit invincible, il est à peu près impossible à battre. En revanche, se croire fragile, c'est être fragile. » Montaigne initie un travail sur les croyances et les cognitions.
Et puis, je trouve très utile dans une époque où il y a eu beaucoup de médecins prescripteurs, un peu autoritaires à cause de la crise de la pandémie, d’écouter Montaigne vous dire : venez avec vos défauts, vos faiblesses… « Vous n'aimez pas vos enfants ? Ce n’est pas naturel le fait d'aimer ses enfants. » « Vous êtes en colère ? Moi aussi, je le suis». Cette acceptation de ses faiblesses, ce changement de croyances et de comportement, est vraiment la base de ce qu'on essaie de faire au quotidien.
Montaigne a beaucoup souffert de sa mauvaise santé et des traitements. Sur cette vie de souffrance, il disait qu’aux opérations, il préférait aller prendre des bains en Italie, se confronter à une autre culture, et se nourrir de cette civilisation italienne de musique. Au fond, on est dans cette idée d'une médecine véritablement douce.
Il n’aimait pas la médecine violente de son époque, mais il disait que s’il en rencontrait un, il lui demandait conseil sur les vins et qu’il le rémunèrerait pour ça. »
L’exercice physique
«Très en avance sur son temps, Montaigne pressent que le corps et l'esprit ne font qu'un. Montaigne, explique Michel Lejoyeux dit : « Quelque chose qui aujourd'hui choquerait un peu, mais qui est validé par la neurobiologie. Si vous avez le choix entre faire uniquement un exercice spirituel ou uniquement un exercice corporel, faites plutôt un exercice corporel. Ça fera du bien à l'esprit. L'inverse n'est pas sûr. »
Un meilleur ami
Michel Lejoyeux : « Parce que c'était lui. Parce que c'était moi » cette phrase connue célèbre l'amitié de Montaigne avec La Boétie. Le philosophe considère qu’il faut avoir un vrai ami. Il faut que « les cœurs, soient tellement cousus qu'on ne voit plus la couture ». Et que dit une étude qui vient de sortir ? Plus on a des relations en ligne, de relations superficielles qui peuvent se fâcher du jour au lendemain, plus on est exposé à la maladie. Mais plus on a un vrai ami à La Boétie, plus finalement, on est protégés. »
Mais il faut un vrai bon ami. Plus on est triste, moins on a confiance en soi, plus on va avoir besoin de multiplier des signes extérieurs de narcissisme. Comme sur les réseaux sociaux. Ce qui nous étaye, ce ne sont pas les personnes croisées avec lesquelles on est sympathique, mais les vraies relations, qui sont de véritables tuteurs de résilience. Ce bon ami doit être capable d'avoir une conversation avec nous. La conversation étant un grand antidépresseur naturel. Mais cette personne doit être capable de vous contredire. »
Les fausses croyances
« Aaron Beck, grand monsieur de la thérapie comportementale est mort l'an dernier à 100 ans. Et il avait donné quelques pistes pour lutter contre les pensées toxiques dans la lignée Montaigne. Il avait repéré trois erreurs.
La surgénéralisation : Il m'arrive un petit souci. Je considère que ma vie est définitivement ruinée.
L'abstraction sélective. On le fait tous. On repense à un moment : et on se dit qu’il y a eu un moment où on n’a pas été très bons. On a une tendance naturelle à se souvenir du tout petit moment où ça a un peu patiné. Montaigne nous dit : "Cette chose n'est qu'un détail. Les choses négatives sont bouffies et enflées de manière artificielle. C'est ce que je fais au quotidien avec les anxieux. Nous avons des moments ratés dans la vie, mais ce n’est pas toute la vie, qui est ratée.
L'inférence. On l'a vu pendant la pandémie, c’est de tirer une conclusion fausse. Si je ne comprends pas quelque chose, c’est qu’il doit y avoir une part de juste. Montaigne dit : « Je connais des gens qui ont le derrière galeux, sans avoir lu dans leur dictionnaire les définitions du derrière et de la gale ! »
Et aussi
Montaigne distingue la dépression de la tristesse. Il tient un discours très moderne proche de celui sur les traitements par thérapies comportementales. Et face aux moments de découragement, et de peur, il préconise la distraction.
Montaigne était un médecin amateur génial. Une professeure de l'université de Floride dénommée Kelly Island, s’inspire des écrits de Montaigne pour son programme thérapeutique. Il donne pour mission de développer chez ses patients quatre qualités : le plaisir de l'instant présent, l'acceptation des désagréments mineurs, la régulation des émotions et la souplesse de l'esprit. »
La suite est à écouter...
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Dossier sur l'éco-anxiété, cette angoisse liée à la crise climatique ...
Connu / https://wegreen.fr/post/195208
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Sophie M a partagé un post dans le groupe Climat - Il y a 4 heures Public - 1 like
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25:50 - 29 514 vues - 2,7 k - 182 k abonnés - 323 commentaires
C'est pas le moment, on me dit ? Mais pour Jeannette, pour Hayat, pour Assia, pour Martine, pour les premières de cordée, c'est jamais le moment ! Il y a toujours plus "noble", plus "urgent", plus "élevé", alors tant pis on y va, malgré la déprime, malgré l'Ukraine, samedi on se retrouve à Paris pour dire : pas de présidentielle sans les essentielles !
Tr.: ... aller vers une économie de guerre climatique, dirigée vers des buts à atteindre, comme l'a fait Roosevelt pour gagner la 2ème guerre mondiale. L'état est l'instrument pour canaliser ... alors que Macron, état autoritaire contre les citoyens et laxiste avec les entreprises. les taux de pauvreté diminués / 2 en GB pendant la guerre ... dépression installée dans le pays ... Le Front populaire a fait une explosion de joie alors que guerre d'espagne, etc. Il faut agir. Remettre le plaisir à gauche. Miser sur les émotions qui rendent heureux sans être satisfaits pour l'acton. ...
54 minutes
Comment se libérer de notre dépendance au numérique ? Après le succès de « La civilisation du poisson rouge », Bruno Patino, président d'Arte, poursuit sa réflexion sur nos vies à l’ère numérique et publie « Tempête dans le bocal » (Grasset).
Photo Bruno Patino, président de la chaîne franco-allemande Arte, spécialiste des médias et des questions numériques © JF Paga
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*Tr.: ... cinquième pouvoir qui privilégie l'émotion sur la raison ... le temps passé devant les écrans a considérablement augmenté ... réseaux sociaux ... dépendants de leur téléphone portable ... prise de conscience de cette dépendance ... accélération, fragmentation permanente ... dommages du numérique 17% des possesseurs d'airpode les gardent pour faire l'amour ... modèle économique associé à la connexion permanente ... on me maîtrise plus notre temps ... démocratie encore possible ? ... sans confiance, pas d'échanges honnêtes ... autorégulation par les plateformes, dangereux ... économie de l'attention, algorithme ... responsabilité algorithmique ... mesure indépendante des effets ... pas que fausses informations, ce que ça fait sur l'être humain ... injonctions contradictoires ... questionnaire coréen, 10 q ... captation du temps puis de l'espace ... finiront par nous implanter dans le cerveau ... extension du domaine de calcul ... neurodroits ... dark design ... hameçonnage de nos cerveaux ... autre numérique, revenir à un réseau décentralisé ... en revenir aux origines libertarienne du numérique ... un nouvel espace, économie du partage et mise en commun de l'intelligence collective nécessite une absence totale de régulation et d'effet de la collectivité sur l'organisation de cet espace. Et ça a donné appropriation, privatisation et centralisation ...
exploiter jusqu'à l'épuisement humain, il faut arriver à une écologie de l'humain et du numérique