Connu / https://mastodon.top/@technopolice@mamot.fr/113113697839239440
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Jérémy -Jeey- a partagé
19 h
technopolice@mamot.fr jeeynet@framapiaf.org Technopolice @technopolice@mamot.fr
Sur Arte, encore 9 jours pour regarder le documentaire « Total Trust » sur la surveillance des militant·es des droits humains en Chine, diffusé l'an dernier en avant-première française lors du festival TKPL à #Marseille. https://www.arte.tv/fr/videos/109848-000-A/sous-l-oeil-de-pekin-total-trust/ 🎞️
ARTE
Sous l’œil de Pékin - Total Trust - Regarder le documentaire complet | ARTE
À travers le destin d’irréductibles défenseurs des droits humains, portrait d’une Chine dont le pouvoir étouffant s’adosse aux technologies de surveillance les plus en pointe. Une immersion effarante dans l’arbitraire ultraconnecté.
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Submitted by fcouchet on 14 juillet, 2016 - 10:29 in Informatique déloyale Vie privée - données personnelles Internet
Le scandale cristallisé autour de Prism, qui a révélé l'ampleur des écoutes généralisées commises par les États-Unis et certains de ses alliés sur les communications de tous les citoyens, a rappelé à la fois que le niveau de surveillance dans nos sociétés est incompatible avec les droits humains ainsi que l'importance de maîtriser et de contrôler son système informatique. Comme nous l'indiquions déjà suite aux révélations d'Edward Snowden, la surveillance de masse devient de plus en plus le fait non pas d'un seul État mais des États, aidés en cela directement ou indirectement par de grandes entreprises. Et le problème ne fait que commencer ! Demain, une NSA chinoise aura certainement supplanté la NSA américaine, et un constat s'impose : les responsables politiques n’ont pas su tirer les leçons de ce scandale planétaire.
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L'April s'est ainsi toujours opposée à la surveillance de masse en signant notamment les 13 Principes internationaux sur l’application des droits humains à la surveillance des communications (voir un résumé des 13 principes). Ces 13 principes, élaborés avec le concours d’un groupe d’experts internationaux, ont pour objectif de créer un cadre de référence pour la société civile, les entreprises et les États, afin que la législation et les pratiques en matière de surveillance en vigueur dans un pays respectent les libertés fondamentales. L'association s'est par ailleurs maintes fois mobilisée, aux côtés de La Quadrature du Net et d'autres organisations et personnes qui refusent de céder à la logique de surveillance généralisée, pour informer et agir sur les nombreux projets de loi étendant le spectre de la surveillance de masse.
L'April rappelle aussi régulièrement que cette surveillance de masse conduit de plus en plus à la remise en cause des grands principes de l'informatique libre : liberté de comprendre, liberté de faire évoluer un logiciel ou un matériel. Des algorithmes qui nous gouvernent aux « boîtes noires » en passant par l'introduction de portes dérobées dans les logiciels ou l’interdiction des modifications sous de faux prétextes sécuritaires, l'informatique devient un champ de bataille social, et l'expression « maîtriser son informatique ou être maîtrisé par elle » acquiert une signification inquiétante. Les logiciels libres, parce qu'ils peuvent être vérifiés et améliorés par tous, demeureront pour longtemps une brique de base nécessaire à la construction d'une informatique au service des utilisateurs, et non pas un outil au service de ceux qui souhaitent les asservir.
Ndlr : lien vers le résumé des 13 principes inopérant
https://fr.necessaryandproportionate.org/about
Signaler ACT
Nous republions sur notre site la tribune d’Arthur Messaud et de Martin Drago, juristes à La Quadrature du Net, sur la loi Renseignement, publiée à l’origine par Le Monde le 29 juin – le texte…
C'est à nous de façonner le futur
La reconnaissance faciale peut être et sera utilisée par les gouvernements et les entreprises contre chacun et chacunes d'entre nous - en fonction de ce que nous sommes et de ce à quoi nous ressemblons.
Reprenons le contrôle de nos espaces publics. Interdisons la surveillance biométrique de masse !
Signez la pétition pour une nouvelle législation.
54 688 ont déjà signé
Connu / https://twitter.com/laquadrature/status/1404436464356765705
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La Quadrature du Net @laquadrature · 8h
Pour lutter contre la surveillance de masse, le réseau EDRi a lancé l'initiative @ReclaimYourFace, avec possibilité de signature pour soutenir le mouvement
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Jeudi 15 avril, Ugo Bernalicis intervenait dans l'hémicycle pour défendre la motion de rejet de la loi "sécurité globale" déposée par le groupe parlementaire de la France insoumise.
Malgré son nouveau nom, le contenu de la loi dite "pour une sécurité globale respectueuse des libertés" n'en devient pas moins liberticide, bien au contraire !
Sous couvert d'une réécriture de l'article 24, qui par son application punira les français, y compris les journalistes, qui filmeront des interventions policières, le gouvernement persiste dans la surrenchère sécuritaire en intégrant de nouvelles mesures qui figurent dans les revendications des syndicats de police les plus radicaux.
Alors que ce nouveau nom laisse penser que le texte protègera nos concitoyens de la reconnaissance faciale, il n'en est rien non plus. En revanche, il généralisera bel l'usage des drônes en maintien de l'ordre, notamment pour couvrir les manifestations.
En votant cette loi, la majorité a fait le choix de la surveillance généralisée pour combler les bilans désastreux des ministres de l'Intérieur en matière de sécurité publique.
#StopLoiSécuritéGlobale
185 commentaires
Le collectif « Reclaim your Face », lance aujourd’hui sa campagne contre la surveillance biométrique et notamment la reconnaissance faciale. « Reclaim Your Face » est composé de plus de quarante associations de défense des libertés et menée par l’organisation européenne EDRi. Cette campagne prend la forme d’une « initiative citoyenne européenne » : il s’agit d’une pétition institutionnelle visant à recueillir 1 million de signatures au sein de plusieurs pays de l’Union européenne pour demander à la Commission d’interdire les pratiques de surveillance biométrique de masse
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Organisations signataires relais de la campagne en France
Organisations membres de l’OLN :
La Quadrature du Net (LQDN),
La Ligue des Droits de l’Homme (LDH),
Le Syndicat de la Magistrature (SM).
Le Syndicat des Avocats de France (SAF),
Le CECIL,
Creis-Terminal,
Globenet,
Ainsi que :
Le Mouton Numérique, Lève les yeux, Attac.
voir aussi https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?mLlLjg
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En novembre, la France veut lancer son dispositif ALICEM de reconnaissance faciale pour accéder eux services publics en ligne. Pour la Quadrature du net, mais aussi la CNIL, ce dispositif n’est pas compatible avec le règlement général sur les données personnelles. Nos libertés sont-elles en danger ? Martin Drago, juriste et membre de la Quadrature du Net, est l’invité de #LaMidinale.
http://www.regards.fr
VERBATIM
Sur l’usage des technologies à reconnaissance faciale
« Il y en a déjà dans les aéroports et l y a eu une expérience lors du carnaval de Nice pendant trois jours - première expérimentation de reconnaissance faciale sur la voie publique ! La police peut accéder et faire de la reconnaissance faciale avec un fichier… et il y a cette expérimentation dans les lycées qui arrive. »
« Ce qui a motivé notre recours, c’est qu’il faut commencer à réfléchir à l’interdiction, voire à un moratoire sur le développement de cette technologie. »
Sur le projet ALICEM qui pourrait se déployer dès novembre en France
« ALICEM n’est pas une expérimentation, c’est un dispositif finalisé. »
« ALICEM sert à créer une identité numérique sur Internet pour accéder à certains services publics (…) et quand vous voulez créer cette identité numérique, vous êtes obligé de passer par un dispositif de reconnaissance faciale. »
« Pour l’instant, ça n’est que pour les gens qui disposent d’un téléphone Androïd et un passeport biométrique : il faut scanner avec le téléphone la puce du passeport biométrique et ensuite il faut prendre une vidéo de soi. »
« Le problème, c’est que le gouvernement nous explique que pour le faire, on a le consentement des gens (…), ce qui n’est pas le cas parce que vous êtes obligé de passer par un dispositif de reconnaissance faciale. »
Sur les dérives possibles du dispositif
« Le problème, c’est ce que veut faire le gouvernement des données liées à la reconnaissance faciale : le gouvernement ne respecte pas le RGPD [règlement général sur les données personnelles] sur cette notion de “consentement libre” car on ne peut pas contraindre les gens à utiliser leurs données personnelles. »
« Il y a le discours du gouvernement, notamment celui de Christophe Castaner qui fait le lien entre la haine, l’anonymat en ligne et le dispositif ALICEM. »
« Aujourd’hui, ALICEM n’est pas encore obligatoire pour tout le monde mais le risque c’est : que se passe-t-il demain ? »
« Avec ALICEM, la CNIL dit que le gouvernement ne respecter par le RGPD. Le gouvernement n’en a pas tenu compte et a publié le décret d’application ce qui nous a motivés à l’attaquer. »
Sur les libertés individuelles
« La reconnaissance faciale, telle qu’elle est voulue, c’est l’outil final de reconnaissance et de surveillance de masse dans la rue. »
« Contrairement l’ADN ou les empreintes, on sait quand on vous les prend. S’agissant du visage, on ne sait pas quand une caméra va vous repérer ou vous identifier. »
« C’est un dispositif qui peut être partout dans la rue et c’est une possibilité notamment dans le cadre des Jeux Olympiques de 2024 que le gouvernement voudrait mettre en place. »
« Ce dispositif a un effet énorme sur les libertés d’aller et venir, sur notre vie privée et aussi sur notre liberté d’expression et de manifester : si vous savez qu’en allant manifester, vous aller être identifié, vous n’allez peut-être pas manifester de la même façon. »
« Cette technologie est un normalisme : elle existe déjà sur certains téléphone portable et si vous l’utilisez pour accéder aux services publics ou pour entrer dans votre établissement scolaire, ça normalise la technologie et quand ça va arriver dans l’espace public, vous n’allez plus tellement réfléchir aux dangers pour les libertés. »
Sur l’acceptation sociale de cette technologie face à l’insécurité
« Le gouvernement va utiliser l’argument de la peur et du terrorisme pour pousser ces technologies. »
« On parle de reconnaissance faciale mais il y existe aussi une assemblée de nouveaux outils, de nouvelles technologies de surveillance qui se développent, comme la vidéo de surveillance intelligente - qui va repérer certains comportements dans la foule - ou des micros - comme à Saint-Etienne qui vont repérer certains bruits. »
« On a lancé le mouvement Technopolis qui permet de se renseigner, de bien comprendre ces technologies, de les analyser, de voir les dangers sur les libertés. »
« C’est pas parce qu’on est frappé par un attentat qu’on a envie d’avoir ces technologies. »
Sur le modèle chinois
« Il ne faut pas faire la comparaison avec le modèle chinois parce qu’en France, il se passe déjà des choses assez graves : la vidéo surveillance intelligente a déjà lieu à Valenciennes et à Toulouse. La reconnaissance faciale ainsi que des micros sont déjà en place dans certaines rues. »
« On a tendance à dire qu’en France, on n’en est pas encore comme en Chine. Alors que si, en France, il se passe des choses très graves. »
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