@GrandeLibrairie · 23 oct.
✍️Pour conclure l'émission, Luz a écrit un texte bouleversant en hommage à Simon Fieschi, webmaster du journal Charlie Hebdo, survivant de l’attentat du 7 janvier 2015, qui est mort à l'âge de 40 ans, il y a quelques jours. Il vous le lit, droit dans les yeux.
Complété de
https://x.com/search?q=luz%20Simon%20Fieschi&src=typed_query&f=top
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Matthieu Suc @MatthieuSuc · 19 oct.
Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de connaître Simon Fieschi, trois instants de procès qui disent tout de l’intelligence, de l’humour et du courage de cet homme si grièvement atteint par les balles des terroristes et qui, debout, nous administrait des leçons d’humanité. 1/
- Simon Fieschi, c'est @CharlieHebdo qui en parle le mieux, ce portait est hilarant et, semble-t-il, très juste.
charliehebdo.fr
Articles & dessins de Simon Fieschi - Charlie Hebdo
Découvrez l'ensemble des articles et dessins de Simon Fieschi publiés dans Charlie Hebdo - Quand à ce qu'il a traversé, c'est lui qui en parlait le mieux. Attention texte bouleversant (et drôle).
charliehebdo.fr
Se réveiller dans un sarcophage en janvier 2015 - Charlie Hebdo
Simon Fieschi est le premier sur lequel les Kouachi ont tiré en entrant dans les locaux de Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015. - "De nombreux médias ont annoncé dans la matinée la mort de Simon Fieschi. En ma qualité de conseil de la famille je tiens à souligner que contrairement à ce qui a été annoncé par certains médias, il n’y a aucun élément en faveur d’un geste volontaire à ce stade...
- ... des investigations et les causes de la mort sont encore actuellement ignorées.
Nous appelons chacun à être particulièrement vigilants avant le rendu définitif de l’enquête." Nathalie Senyk, Avocat
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https://x.com/MartaEsperti/status/1847610959428280375
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RIP Simon Fieschi 🤍 (entretien d’il y a 10 jours), très intelligent, sensible, drôle
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Alexandre Quiec @AlexQuiec · 19 oct.
"Une liberté n’est jamais acquise et n’est jamais donnée, elle coûte très cher.
Et une liberté dont on vous dit comment il faut s’en servir n’est pas une liberté, c’est autre chose."
C’était il y a seulement quelques jours… Hommage à #SimonFieschi qui vient de nous quitter 🕊️
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Daniel Leflament @leflament54019 · 23 oct.
Merci Luz ! Merci Simon Fieschi. Merci de dire pour nous la résistance. Merci de dire LA LIBERTÉ !
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Jean-Paul Salomé @celeriremoulade · 20 oct.
Simon Fieschi était mon voisin. Il habitait l’immeuble où je vis. Je le croisais souvent mais je ne le connaissais pas bien. Récemment j’ai appris qui il était, ce qu’il avait vécu. Aujourd’hui je suis sous le choc. Je pense à sa famille, à sa femme et à sa petite fille
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https://x.com/RaquelGarridoFr/status/1847620634928390348
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Raquel Garrido @RaquelGarridoFr
Nous nous souviendrons de Simon Fieschi 🖤
Citation Matthieu Suc
2:47 PM · 19 oct. 2024 · 5 677 vues
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https://x.com/ovojetta/status/1849201973717012639
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Olivier Vojetta @ovojetta · 23 oct.
En réponse à @AlexQuiec et @JulienDelalande
Merci pour ce partage, cher @AlexQuiec. J’ai eu l’honneur de réaliser la dernière interview de Simon. Pour ceux qui te suivent, voici le lien vers l’interview complète
https://m.youtube.com/watch?v=Oe7Qw604AQ8
Source: Interview “philo bistro”, @AFdeSydney
Philo Bistro - Simon Fieschi Life after Charlie Hebdo
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Lorsque les deux Boeing 767 frappent les tours jumelles du World Trade Center, personne n'imagine qu'elles puissent s'effondrer. L'incroyable s'est pourtant produit quelques dizaines de minutes plus tard. En cause, la conception très particulière des deux tours.
PS: merci à Thierry Perrain pour le modèle de Manhattan.
"L'école n'est évidemment l'adversaire de personne, elle est un cadre commun", rappelle Frédéric Worms
vidéo
Enseigner : mais comment ? ©Maxppp - Emma Buoncristiani
"L'école n'est évidemment l'adversaire de personne, elle est un cadre commun", rappelle Frédéric Worms - Mercredi 18 octobre 2023 / L'invité de 8h20 : le grand entretien
8h20 - Demorand - Salamé
Dans le cadre de la journée spéciale "Enseigner : mais comment ?" sur France Inter, Léa Salamé et Nicolas Demorand reçoivent Frédéric Worms, directeur de l'École normale supérieure, le philosophe Pierre-Henri Tavoillot ainsi que Marie Cuirot, professeure d'histoire-géographie.
Avec
- Frédéric Worms Professeur de philosophie contemporaine, directeur de l’Ecole Normale Supérieure, philosophe spécialiste de philosophie contemporaine, producteur à France Culture
- Pierre-Henri Tavoillot Maître de conférences à Sorbonne Université, président du Collège de philosophie
- Marie Cuirot Professeure d'histoire-géographie
"Hélas, l'Histoire bégaie", assène Marie Cuirot, professeure depuis 25 ans, lorsqu'on évoque la mort de Dominique Bernard. "Il y a eu beaucoup de peine, de larmes, puis la volonté d'en découdre, de se relever très vite et de continuer le combat. Je n'ai pas peur, parce qu'avoir peur c'est donner raison aux terroristes."
Pierre-Henri Tavoillot dit, lui, "sa colère". "C'était un coup, mais on a aussi vu qu'il y avait des gens formidables sur le terrain, dans l'Éducation nationale mais aussi dans d'autres domaines. Il y avait collectivement ce sentiment qu'il y avait des forces, de la clarté, de la détermination pour mener ce combat." Pour Frédéric Worms, "le mot sidération est très juste. Finalement, tous les Français sont touchés : c'est un crime très précis, le deuxième qui vise quelque chose de très précis. C'est un hommage du crime à ce qui peut lui résister."
"C'est pas un loup solitaire, c'est une stratégie"
L'islamisme "est une idéologie qui a explicitement pour but la destruction de l'école", assure Pierre-Henri Tavoillot. "Pour eux, l'éducation occidentale est un péché. C'est une idéologie cohérente qui considère que toute l'éducation, toute l'émancipation, les Lumières, la rationalité, sont les ennemis à abattre. C'est pas un accident, c'est pas un loup solitaire, c'est une stratégie de conquête."
"Un petit élève de 6e m'a demandé pourquoi on s'en prenait à l'école", raconte Marie Cuirot. "Ce qu'on vise, c'est à la fois ce que l'école représente et ce qu'on y fait. C'est un pilier de la République, en s'attaquant à l'école on s'attaque à la République. Et ce qu'on y fait, c’est la transmission de connaissances, et non pas de croyances. Des choses démontrées, vérifiées. Et on les transmet avec une méthode, un apprentissage de l'esprit critique."
"En général, c'est nous les commentateurs qui disons : on s'en prend à l'école de la République. Et là, [chez le terroriste d'Arras] c’est revendiqué", analyse Frédéric Worms. "Il y a quelque chose de terrible, et une idéologie effectivement très cohérente. Il faut résister d'abord par le savoir, le savoir historique, qui est l'ennemi de l'idéologie par définition."
"Il y a un petit danger, c'est de laisser se répandre l'idée que l'école serait partiale, serait l'adversaire de X ou Y", ajoute-t-il. "Elle n'est évidemment l'adversaire de personne, elle est un cadre commun."
Clés : Société Éducation Collèges – Lycées École maternelle et élémentaire Terrorisme
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Ce mercredi 8 septembre 2021 s'ouvre à Paris le procès des attentats du 13 novembre 2015. À cette occasion, Jean-Luc Mélenchon adresse un message aux Français. Il explique que ce procès peut permettre d'étendre la lumière de la vérité sur ces actes terroristes.
Le président du groupe «La France insoumise» espère ainsi que ce procès permettra d'éclairer les causes et les complices qui ont rendu possible cet attentat et notamment : ses financements et ses financeurs, mais aussi la provenance des armes qui ont été utilisées.
Plus largement, Jean-Luc Mélenchon appelle à renforcer le renseignement humain. Il explique également qu'il faut renforcer la surveillance des parlementaires sur ces sujets et sur les décisions de politique internationale.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon appelle à ne pas laisser la peur l'emporter. Et en particulier à ne jamais donner le point aux islamistes en acceptant qu'ils soient la représentation politique des musulmans dans notre pays.
Ndlr : Tenue politique, valeurs morales, compréhension: JLM me semble exemplaire Valoriser ACT
30 min - Disponible du 28/01/2021 au 27/07/2021
Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, un psychanalyste (Frédéric Pierrot) reçoit cinq patients, comme lui en plein désarroi. Avec des interprètes au sommet, Éric Toledano et Olivier Nakache adaptent la série israélienne "Betipul" pour sonder avec autant d'intensité que d'humanité un pays en état de choc. Premier épisode, avec Mélanie Thierry.
Ariane – Lundi 16 novembre 2015, 9 h
Un cabinet de psychanalyse dans le 11e arrondissement de Paris. Ariane, jeune chirurgienne, est depuis un an la patiente de Philippe Dayan. Après les attentats, elle s’est retrouvée en première ligne à l’hôpital et a passé un week-end cauchemardesque. Pourtant, aujourd’hui, elle n’est pas là que pour ça : elle se sent enfin prête à partager un lourd secret avec son thérapeute…
De l’intime au collectif
Le concept créé par la série israélienne Betipul, à la fois simple et puissant, a fait ses preuves : un psy qu’on suit en séance, semaine après semaine, dans son cabinet, en relation avec plusieurs patients choisis. Éric Toledano et Olivier Nakache en ont imaginé, avec les productrices Yaël Fogiel et Laetitia Gonzalez, l’adaptation française, lui trouvant un ancrage fort dans le traumatisme collectif des attentats de Paris, en novembre 2015. Même si les histoires personnelles d’Ariane, d’Adel, de Camille, de Léonora et Damien n’y font pas toutes référence, leur ensemble reflète l’image d’une société fragilisée, déboussolée, en quête de nouveaux repères. Ces tranches de vie se dévoilent dans des face-à-face tantôt libres, tantôt tendus, où la parole et l’écoute finissent presque toujours par apaiser. Épaulés par une fine équipe de scénaristes (David Elkaïm et Vincent Poymiro, créateurs d’Ainsi soient-ils) et de réalisateurs (Pierre Salvadori, Nicolas Pariser et Mathieu Vadepied, également directeur artistique), Toledano et Nakache proposent une œuvre collective, dont le cœur repose principalement sur le jeu des comédiens "en séance". On les regarde, on les écoute faire vivre leurs personnages, tous remarquables autour de Frédéric Pierrot, exceptionnel en thérapeute aussi investi que vulnérable.
Réalisation : Olivier Nakache Eric Toledano
Scénario : David Elkaïm Vincent Poymiro Pauline Guéna Alexandre Manneville Nacim Mehtar Olivier Nakache Eric Toledano
Production : Les Films du Poisson Federation Entertainment Ten Cinéma ARTE F
Producteur/-trice : Yaël Fogiel Laetitia Gonzalez Eric Toledano Olivier Nakache Lionel Uzan Pascal Breton
Image : Quentin de Lamarzelle
Montage : Thomas Marchand
Musique : Yuksek
Avec : Frédéric Pierrot (Philippe Dayan) Mélanie Thierry (Ariane)
Costumes : Anne-Sophie Gledhill
Décors de film : Mathieu Menut
Chargé(e) de programme : Adrienne Fréjacques
Son : Pascal Armant
Pays : France Année : 2020
Ndlr : ++
LIBERTÉS PUBLIQUES - 274 commentaires
Comment défendre les droits humains et faire entendre la voix de la raison dans un pays sous état d’urgence sanitaire, traumatisé par une série d’attaques terroristes, et où règne un débat public nauséabond ? Mediapart a posé la question à plusieurs défenseurs des libertés publiques.
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Mots-clés antiterrorisme Covid 19 droits humains état d'urgence Gérald Darmanin islamo-gauchisme islamophobie Libertés
Connu / https://twitter.com/Mediapart/status/1325206646927323137
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corinne morel darleux a retweeté Mediapart @Mediapart · 7 nov.
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On a entendu cette semaine, à la suite de l'assassinat de Samuel Paty, un concert de propositions fascisantes. Toutes avancées au nom d’une “République” qu’on ne prendra jamais le soin de définir. Il est nécessaire, dans ces circonstances, de faire un pas de côté historique et philosophique pour réfléchir au sens du mot qui est dans toutes les bouches : "République".
Qu'est-ce que "la République" ? Si l'on devait se plier à l'exercice du micro-trottoir cela mettrait assurément en évidence le flou qui entoure cette notion pour la plupart d'entre nous. On parlera de démocratie, on citera la devise, on évoquera la laïcité. On sera probablement en peine de formuler la différence avec d'autres concepts comme la Nation ou l'Etat. Mais quoique difficile à définir, l'idée est perçue comme positive : il faut être républicain. La « République » est le concept consensuel par excellence, elle est vue comme un cadre qui organise la libre coexistence des individus.
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Au fond la meilleure manière de rendre hommage à Samuel Paty, c'est de prendre au sérieux son métier de professeur d'histoire-géographie dans l'Education nationale. En rappelant la conflictualité passée et présente entre les républicanismes, au lieu de tenter soigner les fractures de la société française en rabâchant mécaniquement un cathéchisme républicain creux et dépolitisé.
Publié il y a 1 jour • 33 vues Avatar du compte Le Média Par lemediatv
Après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), où le professeur Samuel Paty a été assassiné après avoir montré des caricatures de Mahomet, le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé une série d’actions répressives, parmi lesquelles la volonté de dissoudre le Collectif contre l’islamophobie (CCIF). Qualifié de “ennemi de la République”, selon Darmanin, le CCIF serait “manifestement impliqué” dans le meurtre de Samuel Paty, ce que l’association dément.
A gauche comme à droite, plusieurs personnalités ont salué cette initiative, en accusant le CCIF d’être un relais de l’islamisme, voire de soutenir des imams rigoristes ou impliqués dans des procès pour terrorisme. Nombre d’associations, elles, soulignent le fait que le CCIF est une organisation laïque qui participe à des nombreuses initiatives anti-racistes, et s’inquiètent pour les attaques portées à la liberté associative. Nous avons invité Marwan Muhammad, ancien directeur du CCIF et fondateur de la plateforme L.E.S. Musulmans, pour discuter de la répression qui s’abat sur l’association et des accusations dont elle fait l’objet.
.#CCIF #SamuelPaty #Darmanin
Vie privéePublique Publié originellement 25 octobre 2020 CatégorieActualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu Étiquettes : Actualité ; Attentat ; CCIF ; France ; Samuel Paty
Durée19 min 12 sec 1 Commentaire
Analyse
Le chef de file de la France insoumise s'en est pris frontalement aux Tchétchènes en marge de l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine. Appelant à l'unité nationale, il est sous le feu des critiques, accusé de compromissions avec l'islamisme.
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"Moi, je pense qu'il y a un problème avec la communauté tchétchène en France", a lâché le député de Marseille, faisant référence à l'attentat perpétré par Abdouallakh Anzorov ce vendredi 16 octobre mais aussi aux incidents à Dijon en juin dernier https://www.marianne.net/societe/exclusif-dijon-entre-les-communautes-tchetchene-et-maghrebine-armistice-surrealiste-la. "Il faut reprendre un par un tous les dossiers des Tchétchènes présents en France et tous ceux qui ont une activité sur les réseaux sociaux, comme c'était le cas de l'assassin ou d'autres, qui ont des activités de l'islamisme politique (...), doivent être capturés et expulsés", a ajouté Jean-Luc Mélenchon.
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"Ce que je veux que les islamistes politiques sachent, c'est que je reste leur ennemi, comme je l'ai été quand il y avait le FIS [en Algérie], quand il y avait Ennahda au pouvoir en Tunisie."
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En février dernier, lorsque le ministre Jean-Michel Blanquer avait évoqué le séparatisme islamiste, la députée Insoumise Danièle Obono avait dénoncé le "racisme d'État"
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Jean-Luc Mélenchon lui-même s'en prenait directement à Charlie Hebdo (et à Marianne au passage) le 28 août, accusant le journal de se livrer à un "harcèlement nauséabond" envers Danièle Obono pour avoir simplement critiqué ses idées politiques.
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cohabitation au sein du mouvement entre des laïques et des défenseurs de l'indigénisme, s'est matérialisé par de bruyants exemples : en novembre 2018, un groupe de militants insoumis du nord de Paris était radié de LFI pour avoir voulu organiser un débat sur "l'entrisme islamiste" dans les syndicats.
Début octobre, en marge d'une perquisition à la mosquée salafiste Omar dans le XIe arrondissement de Paris, le ban et l'arrière-ban de La France insoumise protestaient bruyamment contre l'opération policière, qualifiée par Jean-Luc Mélenchon de "honteuse incitation à la haine de l'État". Mais le précédent le plus marquant est bien sûr la participation de la France insoumise et de la plupart de ses élus à la marche contre l'islamophobie, le 10 novembre 2019. Cette manifestation dénonçant des "lois liberticides" contre les musulmans en France, et lors de laquelle des laïques furent hués par la foule
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"On a affaire à des fous et des assassins qui pratiquent des actes de terrorisme islamiste, qui salissent leur religion et nous pourrissent la vie" a affirmé Jean-Luc Mélenchon, appelant à la répression des islamistes et à l'unité nationale dans ce combat : "C'est notre devoir à tous républicains d'être présents dans ces moments. Il faut savoir se regrouper, passer outre tout." Mais pour mener au mieux le combat contre l'islamisme, il peut être utile de pointer les dérives qui minent des mouvements comme la France insoumise.
Ndlr :
- le pb tchétchène est-il réel ? Manifestement oui. Mais contesté aussi par Thomas Legrand https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-politique/l-edito-politique-20-octobre-2020 => questionner remis en ordre par JLM à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?SR4NvQ
- sur la marche du 10/11/20, JLM a précisé sa position à de nombreuses reprises, elle n'est pas indiquée ici et quand on écoute Sara Legrain https://twitter.com/L_insoumission/status/1318873668991242242 on est sûrs de la bonne foi de LFI :-(
- JLM dénonce-t-il clairement et systématiquement l'islamisme ? OUI
- JLM soutien D.Obono, c'est bien naturel. Les critiques à son endroit sont-elles fondées ou ne sont-elles que des attaques de politique politicienne ? ACT
- qui est HM ? https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?88mEFw il n'est pas irréprochable comme ici https://twitter.com/Marianne_TVoff/status/1318804450987958272 où il fait preuve d'une mauvais foi caractérisée en attaquant le CCIF ACT
- y a-t-il EFFECTIVEMENT des dérives à LFI sur ces questions ou ne sont-ce que des accusations de basse politique politicienne ? LFI est-elle "minée" ? Déjà, LFI est diverse, ensuite les dégâts du colonialisme sont-ils digérés ? Approfondir ACT
France
Contre le CCIF et BarakaCity, Gérald Darmanin manie la menace de dissolution
19 octobre 2020 Par Camille Polloni
Après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine, le ministre de l’intérieur met gravement en cause deux associations musulmanes. Et propose d’utiliser l’arme administrative plutôt que d’en débattre devant la justice.
Mots-clés associations ; attentat de Conflans-Sainte-Honorine ; BarakaCity ; CCIF ; dissolution ; Gérald Darmanin ; islam ; islamisme ; séparatisme
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Face aux rumeurs d’implication du CCIF dans les appels à la haine contre Samuel Paty, le collectif s’est livré dès samedi à une mise au point, à travers un communiqué https://www.islamophobie.net/2020/10/17/communique-du-17-octobre-limpasse/. S’il confirme avoir été « saisi » par le père de famille aujourd’hui en garde à vue, le collectif déclare qu’au moment de l’attentat « aucune action n’avait été entamée » par son équipe, qui en était encore « à l’étape des vérifications d’informations ».
« C’est l’occasion pour nous de rappeler notre premier principe dans la lutte contre l’islamophobie : la médiation se basant sur le droit », écrit encore le CCIF. « Aujourd’hui, il est trop tard pour cela, et l’horreur qui a touché cet enseignant nous bouleverse au plus haut point. » Dans Le Monde, le collectif précise par ailleurs https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/10/19/apres-l-attentat-de-conflans-le-collectif-contre-l-islamophobie-en-france-dans-la-ligne-de-mire_6056529_3224.html avoir « recommandé au déclarant de supprimer sa vidéo pour permettre que sa saisine puisse être traitée sereinement ».
Un homme a tiré plusieurs coups de feu devant la mosquée de Bayonne lundi, blessant deux fidèles. L’attaque a été unanimement condamnée par la classe politique.
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Intervention de Jean-Luc Mélenchon le 29 octobre 2019 à l'Assemblée nationale après l'attentat contre la mosquée de Bayonne. Voici la retranscription de sa question au gouvernement :
« L’attentat contre la mosquée de Bayonne est un terrible signal pour la France. Disons d’abord que nos pensées et nos vœux se tournent vers les malheureuses victimes et leurs familles. Disons ensuite qu’elles vont aussi à tous les musulmans en France à qui nous devons renouveler solennellement la promesse républicaine de la totale liberté de culte.
Disons enfin que la France ne veut ni du racisme ni de l’intolérance. Notre longue Histoire, des siècles de violences ouvertes ou larvées contre l’athéisme ou contre les juifs ou entre catholiques et protestants nous en ont enseigné l’inhumanité et l’absurdité.
La France sait que la liberté de conscience est la mère de toutes les libertés.
Alors l’attentat de Bayonne est une alerte fondatrice. Il est le résultat évident d’une écoeurante et odieuse séquence de stigmatisation des musulmans. La parole raciste contre les musulmans s’est déchaînée. Et, délibérément, elle aura été banalisée. C’est une odieuse diversion face aux problèmes centraux de notre pays.
Nous redoutons que cet attentat résulte d’une action banalisée de longue date venant de certains milieux d’extrême droite et nous redoutons qu’ils soient prêt à pire encore.
Devant cet attentat comme devant tous les autres, la France doit réagir concrètement et moralement. Spirituellement, oserai-je dire.
- La parole officielle doit être débarrassée de toute forme de stigmatisation des musulmans ;
- Il ne faut plus permettre que la propagande pour la haine des musulmans soit diffusée par des organes audio-visuels à qui l’Etat a donné un canal d’émission ;
- Les groupuscules d’extrême droite repérés par la commission [d’enquête de l’Assemblée] doivent être interdits.
Êtes-vous prêt à me suivre sur ce terrain, monsieur le Premier ministre ?
Catégorie Actualités et politique 893 commentaires
138 986 ont signé
90 PERSONNALITES CONTRE L'ISLAMOPHOBIE a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron (Président de la République française.)
L’image a fait le tour des réseaux sociaux : celle d’une femme réconfortant dans ses bras son propre fils, en pleine assemblée plénière du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, à Dijon, après son agression verbale par un élu d’extrême droite.
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Ce vendredi 11 octobre, Julien Odoul, président du groupe d’extrême droite Rassemblement national, s’en est pris violemment en public à cette dame en s’adressant à la présidente de région, la socialiste Marie-Guite Dufay. « Madame la Présidente, je vais vous demander, s’il vous plaît, au nom de nos principes laïcs, de bien vouloir demander à l’accompagnatrice qui vient d’entrer dans cette salle de bien vouloir retirer son voile islamique. Nous sommes dans un bâtiment public, nous sommes dans une enceinte démocratique. Madame a tout le loisir de garder son voile chez elle, dans la rue, mais pas ici, pas aujourd’hui. (…) C’est la République, c’est la laïcité. C’est la loi de la République, pas de signe ostentatoire. (…) C’est une provocation insupportable, la vigilance citoyenne, c’est aussi ça, madame la Présidente. » Juste avant de quitter l’assemblée comme il avait menacé de le faire, l’élu d’extrême droite a lancé : « On ne peut pas débuter la session par une minute de silence pour les victimes de la Préfecture de police et accepter ça. »
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rien, ni dans le règlement ni dans la loi, ne justifiait que cette femme soit poussée vers la sortie de l’assemblée régionale. Elle avait tout à fait le droit d’y être, vêtue de son foulard. ... d’une violence et d’une haine inouïes pour tous ces enfants de CM2, âgés d’à peine 10 ans, venus assister à cette assemblée plénière de rentrée du conseil régional dans le cadre de l’opération Ma République et moi. Objectif de la démarche : initier les enfants à la vie publique. ... d’une violence et d’une haine inouïes pour cette femme, victime d’un amalgame inacceptable associant la pratique de sa religion à l’attentat de la Préfecture de police de Paris. Une femme publiquement piétinée, chosifiée, déshumanisée, devant le groupe d’enfants qu’elle accompagnait bénévolement. Comme si elle pouvait être écrasée, bafouée dans sa dignité, sans que cela ne suscite la moindre indignation collective digne de ce nom. C’est pourtant ce qu’il s’est produit.
Où est l’indignation générale ?
... La laïcité, consacrée par la loi de 1905, c’est certes la séparation de l’Etat et du religieux, mais c’est aussi la liberté de croire ou de ne pas croire, la liberté d’exercer sa foi ou de ne pas l’exercer, la liberté de manifester ses convictions dans les limites du respect de l’ordre public. Malgré les nombreuses alertes des associations et des militants, malgré le travail de déconstruction des universitaires, nous avons trop longtemps laissé la voie libre aux interprétations dévoyées du principe de laïcité, semant la division et la haine. ... Hier, Latifa Ibn Ziaten, mère du militaire Imad Ibn Ziaten, victime des attentats de Mohamed Merah, huée lors d’un colloque à l’Assemblée nationale en raison de son foulard ; hier encore, une femme de 24 ans, portant elle aussi un foulard, poignardée devant son conjoint et leurs enfants à Sury-le-Comtal (Loire). Aujourd’hui, cette femme humiliée dans une assemblée de la République française. Aujourd’hui encore, l’université de Cergy-Pontoise qui demande à son personnel de lui faire remonter les « signaux faibles » de détection de radicalisation d’étudiants ou de collègues, ciblant uniquement les personnes de confession musulmane.
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Premiers signataires : Mouloud Achour, journaliste et animateur TV, Leïla Alaouf, journaliste ; Zahra Ali, sociologue ; Sarah Al-Matary, maîtresse de conférences en littérature française ; Hakim et Mustapha Amokrane, artistes membres du groupe Zebda ; Salah Amokrane, responsable associatif ; Rebecca Amsellem, fondatrice de la newsletter « Les Glorieuses » ; Chadia Arab, géographe, chercheuse au CNRS ; Meziane Azaïche, directeur du Cabaret sauvage ; Pénélope Bagieu, dessinatrice ; Béatrice Barbusse, sociologue ; Lauren Bastide, journaliste et productrice ; Julie Billy, productrice ; Isabelle Boni-Claverie, réalisatrice et scénariste ; Yassine Bouzrou, avocat ; Samira Brahmia, chanteuse et comédienne ; Isabelle Cambourakis, éditrice et enseignante ; Casey, artiste ; Samia Chabani, responsable associative ; Amelle Chahbi, comédienne, réalisatrice ; Chadia Chaibi-Loueslati, dessinatrice ; Hugues Charbonneau, producteur ; Aya Cissoko, auteure, triple championne du monde de boxe ; Valérie Damidot, animatrice TV, Laurence De Cock, historienne ; Cécile Delarue, Journaliste ; Christine Delphy, sociologue et directrice de recherches CNRS ; Vikash Dhorasoo, ancien footballeur, parrain d’Oxfam ; Rokhaya Diallo, journaliste et réalisatrice ; Karima Dirèche, historienne, directrice de recherche au CNRS ; DJ Snake, artiste ; Nassira El Moaddem, journaliste ; Jules Falquet, sociologue, féministe ; Eric Fassin, sociologue, professeur à l’université Paris-8 ; Marina Foïs, actrice ; Sébastien Fontenelle, journaliste ; Geneviève Garrigos, défenseure des droits humains ; Florence Gastaud, productrice ; Romain Gavras, Réalisateur, Amandine Gay, réalisatrice ; Sébastien-Abdelhamid Godelu, journaliste, animateur TV ; Alain Gresh, journaliste ; Faïza Guène, autrice ; Nora Hamadi, journaliste ; Kaoutar Harchi, Sociologue et écrivaine, Nadia Hathroubi-Safsaf, rédactrice en chef du Courrier de l’Atlas, auteure, élue locale ; Jérôme Jarre, influenceur humanitaire ; Marion Jobert, juriste ; Georgi Joseph, basketteur professionnel ; Léopold Lambert, rédacteur en chef de The Funambulist ; Laurence Lascary, productrice ; Michel Leclerc, réalisateur ; Titiou Lecoq, journaliste et autrice ; Gwenaëlle Lenoir, journaliste ; Matthieu Longatte, humoriste ; Baya Kasmi, scénariste, réalisatrice ; Raphaël Kempf, avocat ; Kyan Khojandi, auteur ; Sofia Manseri, conseillère municipale d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) ; Tonie Marshall, réalisatrice, productrice ; Madjid Messaoudene, élu de Saint-Denis ; Guillaume Meurice, humoriste ; Marwan Mohammed, sociologue ; Rosa Moussaoui, grand reporter au journal L’Humanité ; Ron Mvouika, basketteur professionnel ; Géraldine Nakache, actrice et réalisatrice ; Nekfeu, artiste ; Judith Nora, productrice ; Danièle Obono, députée (La France insoumise) ; Océan, auteur et comédien ; Ugo Palheta, sociologue ; Cyril Pedrosa, auteur ; Matt Pokora, Artiste, Mabrouck Rachedi, écrivain ; Elisa Rojas, avocate ; Marina Rollman, humoriste ; Aurélie Saada, chanteuse ; Ludivine Sagnier, actrice, Eros Sana, militant des quartiers populaires ; Céline Sciamma, réalisatrice, scénariste ; Fabienne Servan-Schreiber, productrice ; Patrick Simon, sociodémographe à l’INED ; Maboula Soumahoro, enseignante-chercheuse à l’université de Tours ; John Sulo, animateur TV ; Hélène Sy, présidente de l’association Cekedubonheur ; Omar Sy, acteur ; Amara Sy, basketteur professionnel ; Syra Sylla, journaliste sportive ; Ilhame Taoufiqi, grand reporter TV5 Monde ; Sylvie Tissot, sociologue, université Paris-8 ; Aïda Touihri, journaliste et productrice ; Shahin Vallée, économiste ; Naïma Yahi, historienne ; Raphäl Yem, animateur TV ; Camille Zabka, autrice ; Rébecca Zlotowski, réalisatrice.
France Enquête - 105 commentaires
Au sein de la RATP, depuis les attentats de 2015, plusieurs agents de sûreté musulmans, ou supposés tels, ont connu des difficultés de renouvellement de leur autorisation de port d’armes, pouvant aller jusqu’à provoquer leur révocation sans qu’ils puissent se défendre.
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