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« Cette répression judiciaire est un carnage. On condamne des jeunes à de la prison ferme dans des audiences expéditives, pour des faits mineurs de "recel" de fromage ou de simple "groupement en vue de commettre des dégradations". C’est une offensive très politique »
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L'avocate Elsa Marcel était sur le plateau très hostile de BFM pour dénoncer la répression judiciaire sans précédent de la jeunesse qui s'est révolté suite au meurtre de Nahel
magazines 65 min tous publics
Si Jean Castex sera en poste "au moins" jusqu'à vendredi soir comme l'a expliqué il y a quelques jours le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, le Premier ministre prépare bien son départ. Hier soir, il a convié à Matignon ses 41 ministres et secrétaires d’État pour un dîner d’adieu après vingt-deux mois de gouvernement. Et l'heure est à l'incertitude pour bon nombre d'entre eux. Plusieurs figures du quinquennat, à l'instar de Bruno Le Maire ou Gérald Darmanin, souhaiteraient faire partie du second mandat d'Emmanuel Macron. Dix-huit ministres sont par ailleurs candidats aux législatives. Jean Castex a fait savoir de son côté qu'il ne souhaitait pas entrer dans le prochain gouvernement ni être candidat aux législatives et a déjà fait ses cartons. Mais le nom de son successeur n’est toujours pas dévoilé. Le chef de l’Etat qui avait promis que la personne nommée serait attachée "à la question sociale, environnementale et productive" a affirmé lundi avoir arrêté son choix sans en dire plus. Et préfère s’engager dans la campagne des législatives en ciblant Jean-Luc Mélenchon.
Mardi, lors d’un discours visant à mobiliser ses troupes pour les élections des 12 et 19 juin, Emmanuel Macron a multiplié les attaques contre le leader de la France insoumise qui a réussi à prendre la tête d’une union de la gauche dans l’optique des législatives et ambitionne d’être Premier ministre. "Un troisième tour ? Cela n’existe pas. Il ne faut pas vous laisser intimider par ceux qui voudraient rejouer aux législatives ce qui a été tranché à la présidentielle", a-t-il lancé aux candidats de la majorité, réunis aux Docks d’Aubervilliers, avant de dénoncer une "extrême gauche", qui serait "unie sur une seule chose, la décroissance", "pas même d’accord sur le nucléaire" et "qui a choisi le communautarisme plutôt que l’universalisme".
Un ton offensif contre celui qui est devenu le deuxième personnage politique le plus apprécié des Français et le premier opposant au président (37 %), devant Marine Le Pen (33 %) d’après les dernières enquêtes d’Elabe. À la tête de la Nouvelle union populaire écologique et sociale, Jean-Luc Mélenchon rêve d’une majorité à l’Assemblée nationale et d’une cohabitation où il tiendrait le premier rôle. Le parti est en train de finaliser la liste de ses candidats aux législatives, non sans remous, et doit gérer une première crise. La France insoumise a annoncé mercredi avoir ouvert une enquête interne après des accusations de violences sexuelles à l’encontre du journaliste controversé Taha Bouhafs. Le jeune homme avait retiré sa candidature, la veille, aux législatives à Vénissieux en dénonçant des "attaques sans précédent" et des "calomnies" récurrentes.
Invités :
- Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique - Paris Match
- Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique - France Télévisions
- Caroline Vigoureux, journaliste et auteure de "Le mystère Taubira" - l’Opinion
- Mathieu Plane, économiste - Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE)