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Etrange. Le RN a préféré faire campagne aux législatives sur la bonne mine de Jordan Bardella, avec ses flous et ses hésitations, plutôt que sur ce livret de 66 pages, tout entier dédié aux patrons et aux marchés, sous le titre : « La France entreprend ».
D’ailleurs la mesure phare de la campagne Bardella, celle qui figurait en tête de sa profession de foi, a purement disparu : c’était la baisse de TVA de 20 à 5,5 pour les carburants, l’électricité, le gaz et le fioul domestique. Mesure qui aurait coûté 17 milliards € annuels. Le RN maintient quand même une baisse immédiate de 30% des prix de l’électricité et promet -je cite- de « refaire de la France un paradis énergétique au service des entreprises ». Mais quand et avec quelle énergie la France a-t-elle déjà été un paradis ?
Quel serait ce paradis énergétique décrit par le RN ?
Tout nucléaire
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En disant stop à l’énergie solaire. Et stop aux éoliennes, dont certaines seraient démantelées. Le livret présidentiel de Marine Le Pen l’exprimait clairement : « L’urgence est de rompre avec une écologie dévoyée par un terrorisme climatique ».
Et pour les entreprises ? Le paradis également. Noël toute l’année :
Suppression de la cotisation foncière des entreprises, CFE, qui a rapporté 9 milliards € l’an dernier.
Suppression partielle de la cotisation sociale de solidarité des sociétés, C3S, 5 milliards.
Exonération des cotisations patronales sur les hausses de salaires de 10%, au moins 10 milliards.
Exonération d’impôt sur le revenu des moins de 30 ans, l’idée semblait enterrée, elle revient : une exonération sans plafond, pour tous les moins de 30 ans, y compris les traders, les stars du foot et Jordan Bardella. 3 milliards et demi. Mais pas sûr que ça tienne la route juridiquement.
Exonération d’impôt sur les sociétés créées par les moins de 30 ans. Même chose.
Et suppression de l’impôt sur la fortune immobilière, au profit d’un impôt sur la fortune financière, qui exonèrerait la résidence principale.
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Tout pour les patrons et les plus riches ?
Non, pour les retraites, Marine Le Pen fait miroiter un âge minimum de départ variant entre 58 et 62 ans, selon l’entrée dans la vie active, avec une durée de cotisations de 40 à 42 ans. Là encore, une fortune : plus de 30 milliards annuels !
Comment le RN finance tout cela ? Avec toujours les mêmes recettes : une hypothétique chasse à la fraude, avec un ministère dédié. Et une incontestable chasse aux immigrés. Ce que le RN appelle priorité nationale. Qui rendrait obligatoire « d’inscrire la nationalité parmi les critères de choix d’un candidat » à un emploi. Et supprimerait les aides sociales aux étrangers.
Des mesures qui feraient basculer des centaines de milliers de familles dans la pauvreté, qui ne rapporteraient que quelques milliards, au cas improbable où elles ne seraient pas jugées contraires à la Constitution (principe d’égalité de traitement) et aux traités européens.
Là, pas besoin de livret actualisé, sur ce principe de ségrégation, le parti d’extrême-droite n’a pas varié depuis plus de 40 ans .
À écouter aussi : Édito. Rassemblement national : après chaque scrutin, local ou national, Marine Le Pen annonce un grand ménage
L'édito politique 2 min
Clés : Politique Rassemblement national Jordan Bardella
Ndlr : le RN MANIPULE et MENT aux français avec duplicité. Dénoncer ACT
Voir aussi https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?M-2Q0Q
Le climatoscepticisme du Rassemblement national nous mène tout droit vers le chaos, alors que « nous n’avons que quelques années devant nous pour opérer la transition », alerte Aurélien Boutaud, chercheur spécialiste des limites planétaires.
Aurélien Boutaud est docteur en sciences de la terre et de l’environnement. Consultant indépendant, il est l’auteur de Déclarer l’état d’urgence climatique, Et s’il était trop tard pour la transition ? (éditions rue de l’Échiquier, mai 2024). Il a aussi publié précédemment aux éditions La Découverte deux ouvrages sur les enjeux environnementaux planétaires avec Natacha Gondran : L’Empreinte écologique et Les limites planétaires.
©DR
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Le RN ne s’est jamais vraiment intéressé à l’écologie, encore moins au climat. Certains élus RN sont climatosceptiques, d’autres considèrent que les membres du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) « exagèrent » alors que c’est exactement le contraire. Ce qu’on peut reprocher au Giec, c’est sans doute d’avoir été trop prudent et précautionneux dans ses messages par le passé.
Le discours du RN consiste à dire : « même s’il y a un problème, ce n’est pas si grave ni si urgent que ça ». Cela participe à relativiser l’urgence en prétendant qu’« on a le temps ». C’est ce que j’appelle le gradualisme climatique, qui est très fort au sein du RN.
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seuil critique au-delà duquel un système peut changer de manière abrupte et irréversible, comme la disparition de la calotte glaciaire du Groenland et de celle de l’Antarctique de l’Ouest ; le dégel des sols gelés en permanence ; la disparition des coraux ; et la perturbation de la circulation océanique dans l’Atlantique Nord.
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des centaines de millions de personnes seraient obligées de migrer car leurs territoires ne seraient plus vivables ... nouvelle injustice puisque les gens qui ont la plus faible responsabilité historique dans le changement climatique vont être les premières victimes.
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diviser par deux les émissions mondiales en quelques années. Or, nous n’avons toujours pas même commencé à réduire les émissions mondiales. Il faut donc un changement radical et rapide dans notre organisation sociétale pour aller vers la neutralité carbone.
C’est la raison pour laquelle il est pertinent de parler d’urgence climatique d’un point de vue scientifique. Nous n’avons pas 30 ans devant nous pour faire cette transition. On a tout au plus 5 ou 6 ans. Après, ce sera trop tard
Eric Coquerel détaille le programme économique et fiscal du Nouveau Front populaire - 23 juin 2024 / Eric Coquerel
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Eric Coquerel était l’invité du grand rendez-vous sur Cnews et Europe 1 le dimanche 23 juin 2024 à propos du programme économique du #nouveauFrontPopulaire.
Face à chaque dépenses, des recettes !
92% des personnes imposables ne seront pas impactés, ou en mieux, par nos réformes fiscales.
Notre programme prévoit d'aider les chefs d'entreprises de PME et TPE qui ont besoin d'argent pour garder les emplois et augmenter les salaires. Pas celles obsédées par la rente capitaliste.
Déficit : nous ne ferons pas pire, et même mieux, que ce gouvernement dont la politique est actuellement tancée par l'UE.Notre approche sera différente vis à vis des critères austéritaires de Bruxelles.
La France n'est pas en faillite. Sur ce sujet, M. Bardella reprend les mêmes éléments de langage que les macronistes. Pourquoi il faut cesser d'agiter cet épouvantail ?
Comment envisager de financer les mesures du Nouveau Front Populaire ? - 15 juin 2024 / Eric Coquerel
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Eric Coquerel était invité de France Info TV le vendredi 14 juin 2024 à propos du financement des mesures économiques du Nouveau Front Populaire.
1,06 M d’abonnés - 7,1k+ - 80 783 vues - 1 495 commentaires #NouveauFrontPopulaire
Jean-Luc Mélenchon revient sur le programme économique du #NouveauFrontPopulaire le 20 juin 2024.
Ndlr : quel est le but de JLM de présenter à l'avance le programme économique la veille de la conférence de presse ? Se poser en premier ministre potentiel ?
Y aura-t-il une différence avec la présentation officielle du NFP ?
Approfondir.
Commentaire : il n'a pas perdu la main... Il est convaincant comme jamais sur l'économie qui part des besoins ! VALORISER
LE PROGRAMME DU NOUVEAU FRONT POPULAIRE VA-T-IL "MENER LE PAYS À LA RUINE" ?
BLAST, Le souffle de l'info
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19 juin 2024 #NouveauFrontPopulaire #Economie #MichaelZemmour
Le programme économique du Nouveau Front populaire a provoqué une véritable levée de boucliers médiatiques et politiques. Dès le lendemain de l’annonce des réformes promises par le front populaire, de nombreux médias enchaînaient les gros titres : “une catastrophe économique”, “un retour de l’argent magique”, “des dépenses folles”, “un programme pas du tout adapté”, “une insulte à notre intelligence”, “un contrat de dupes” voire carrément “un délire total” pour le ministre de l’économie Bruno Le Maire.
Bref, que ce soit dans la bouche du ministre de l’économie, où dans celle des nombreux journalistes, éditorialistes et analystes, dans beaucoup de médias la rengaine est la même : le programme économique du NFP ne serait pas rationnel, applicable ou sérieux, il même serait carrément dangereux et mènerait à l’effondrement de toute l’économie.
Pourtant, il est soutenu par plusieurs économistes de renom à l’image de Julia Cagé ou Thomas Piketty, qui estiment qu’il est cohérent et rationnel.
Entre autres mesures :
→ augmentation du SMIC de 200 euros, pour atteindre 1 600 euros.
→ indexation des salaires sur l’inflation
→ abrogation de la dernière réforme des retraites puis objectif de retraites à 60 ans
→ blocage des prix des produits première nécessité (énergie et alimentation notamment)
→ augmentation du minimum vieillesse au niveau du seuil de pauvreté
→ hausse de 10 % du point d’indice des fonctionnaires.
→ dans l’agriculture, négociations commerciales en garantissant un prix plancher et rémunérateur aux agriculteurs et en taxant les superprofits des agro-industriels et de la grande distribution.
→ rétablissement de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) « renforcé avec un volet climatique » qui pourrait venir frapper les activités les plus écocides
→ rétablissement de l’« exit tax », venant taxer les plus-values de cession des entreprises délocalisées, annulée par Emmanuel Macron.
→ suppression des « niches fiscales inefficaces, injustes et polluantes ».
→ réforme de l’impôt sur l’héritage, en instaurant un héritage maximal et en rendant cet impôt plus progressif pour mettre à contribution les très hauts patrimoines, de plus en plus concentrés.
Alors tout ceci est-il faisable ? Réponse avec l'un des plus grands spécialistes français du financement de l'État social, l'économiste Michaël Zemmour.
Journaliste : Salomé Saqué
Image : RE - 4 commentaires
Les élections européennes se dérouleront le 9 juin prochain. Quelles sont les propositions des candidats en matière d’énergie ? Nous avons passé au crible les programmes des principaux partis politiques pour le savoir. Et comme on peut s’y attendre, les positions divergent fortement d’une liste à l’autre.
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Ndlr : le programme de LFI est de loin le plus détaillé et le plus précis. Valoriser ACT
Entretien
Floriane Zaslavsky, Journaliste
Travailler trois heures par jour pour enfin pouvoir se reposer, voici le programme d’Emilien Long pour les élections présidentielles. Dans son roman, Hadrien Klent imagine l’aventure de ce candidat de la paresse.
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un candidat à la présidence de la République, Nobel d’économie, place au cœur de son programme une idée originale : « le droit à la paresse » pour tous, rendu possible par l’abaissement du temps de travail à 3h/jour. Cette proposition est réduite par ses opposants politiques à de la « flemme ».
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reprise en main de la vie : ne plus subir (tant les injonctions productives que les assauts de la consommation passive), décider de ce qu’on fait de son temps. La « paresse » pour Émilien Long, c’est prendre enfin le temps de vivre : ne plus être rivé à son travail, à ses écrans, à la consommation. Une forme de temps libre où l’on est obligés de s’interroger sur ce qu’on a envie de faire, ce qu’on aime, ceux qu’on peut aider, et ainsi de suite — tout simplement parce que tous les jours, après trois heures du travail, on est libre ! Cette liberté oblige à se reposer : se reposer la question de ce qui est bon pour nous.
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cette histoire de « monde d’après », c’est de l’esbroufe. Et ça sera toujours de l’esbroufe tant qu’on ne s’interrogera pas sur la toute-puissance de la société de consommation dans nos vies quotidiennes, depuis maintenant quelques décennies. Car il faut être clair : alors que la productivité a énormément augmenté depuis un siècle et demi, le temps de travail ne diminue plus, ou presque plus, depuis près d’un siècle. Pourquoi ? Tout simplement parce que le capitalisme a su inventer des nouveaux « besoins » que le consommateur va ensuite chercher à combler (et donc a besoin de travailler plus pour gagner de quoi s’acheter ce « plus »). Et la spirale ne s’arrête jamais
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tout un programme ... agglomérer, l’air de rien, pas mal de petites luttes qui peuvent se mener de manière quotidienne, ... connues par beaucoup de gens qui ne veulent pas subir le capitalisme triomphant ... :
— utiliser son vélo plutôt que n’importe quel véhicule motorisé dès qu’on fait des trajets de moins de 8 kilomètres, et ce quel que soit le climat ou la saison : c’est bon pour le corps, c’est bon pour l’esprit, et c’est bon pour la planète ! Et ça donne le juste rapport au temps : certes c’est un peu plus long, mais on perçoit mieux le trajet qu’on fait. Pareil à pied évidemment !
— refuser d’utiliser au maximum les outils numériques des GAFAM, soit en s’en passant purement et simplement (posologie idéale) soit en les remplaçant par des équivalents ouverts (ordinateurs sous Linux, logiciels libres, téléphones Android « dé-googlisés », applications de communications ouvertes, adresses email surtout pas chez gmail, etc.).
— faire, dès que l’on peut, ses propres productions vivrières : soit sur balcon, soit si l’on a chance d’avoir un jardin en pleine terre. Soit si c’est possible (et c’est souvent possible au moins de s’inscrire sur une liste d’attente) dans un jardin partagé pas loin de chez soi.
— évidemment acheter des produits bio, locaux, etc. Moins de viande (ou pas du tout !).
— refuser de parvenir : ne pas s’obliger à devenir ce que les autres ou la « société » voudraient qu’on soit (réussite sociale, matérielle). Considérer, comme Albert Thierry en son temps, qu’on est plus utile à une place qui nous semble juste qu’à une place qui « leur » semble bonne.
— ne pas accepter un boulot « qu’on n’aime pas mais qui est bien payé », ni « participer un système qu’on déteste », ni encore « bien savoir qu’on n’est pas cohérent là-dessus mais que veux-tu ? », et ainsi de suite. En gros, cesser au maximum d’être complice ; se rappeler que le monde aura du mal à aller mieux si soi-même on l’aide à aller mal.
— et enfin, cerise sur le gâteau, défendre un modèle de société qui diminuerait fortement le temps de travail : et pour cela, voter pour Émilien Long à la prochaine élection présidentielle !
Le 11 Février 1975 dans les colonnes du Monde, 400 scientifiques invitaient la population française à refuser l’installation des centrales nucléaires « tant qu’elle n’aura pas une claire conscience des risques et des conséquences ». Rappelant le caractère potentiellement effroyable d’un accident nucléaire, ils constataient que « le problème des déchets est traité avec légèreté », et que : « systématiquement, on minimise les risques, on cache les conséquences possibles, on rassure ».
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Connu / TG le 08/06/23 à 18:35
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Madame Le Pen, j’ai apporté ici votre programme « M La France », votre projet présidentiel. Et j’ai apporté également le programme d’Emmanuel Macron. Pourquoi ? Parce qu’entre vous deux, il y a un énorme point commun. Entre vous et Emmanuel Macron, il y a plus qu’un trait d’union : vous êtes d’accord sur l’essentiel.
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1. Blâmer les Etats plutôt que les COP, épisode 1
C'est l'élément le plus saillant d'avant COP27 : les rapports publiés par les différentes agences internationales sont catastrophiques. Selon les dernières données de synthèse de l'ONU https://unfccc.int/news/climate-plans-remain-insufficient-more-ambitious-action-needed-now, les plans climats des Etats vont encore augmenter les émissions mondiales de 10,6% d'ici à 2030 alors qu'il faudrait qu'elles baissent de 45% (par rapport à 2010). La faute en revient aux gouvernements des Etats – aucun n'est à la hauteur des enjeux – et non aux COP elles-mêmes.
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Pour le Programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE), 2022 aura été une « année gachée »
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cet écart abyssal entre le réel et le souhaitable n'est pas nouveau : il puise sa source dans l'Accord de Paris lui-même et dans le fait que les Etats n'aient pas prévu de mécanisme pour nous garantir que cet écart soit résorbé ... Les promesses de « neutralité carbone » d'ici à 2050 des Etats et des entreprises multinationales sont donc aujourd'hui sans consistance
2. Blâmer les Etats plutôt que les COP, épisode 2
... nous font honte ... promettre 100 milliards d'euros par an ... seuls 83,3 milliards de dollars ont été comptabilisés par l'OCDE pour l'année 2020. Certes en hausse de 4% par rapport à 2019 mais il manque encore près de 20% des financements promis ... les pays pauvres, qui ne sont pas responsables du changement climatique actuel, paient donc le prix fort
3. Peut-on dès lors disculper les COP de toute responsabilité ?
... Non ... les utiliser pour ce qu'elles permettent, tout en mettant en lumière les décisions qu'il faudrait prendre par ailleurs ...
a. les COP n'ont pas mandat, et ont même l'interdiction, d'édifier des règles et institutions qui auraient pour fonction de réguler l'économie mondiale
... l'incroyable machine à réchauffer la planète que sont l'économie mondiale et les entreprises multinationales ...
b. Est-il possible de contenir le réchauffement climatique en deçà de 1,5 °C ou 2 °C sans ne jamais mettre à l’index les énergies fossiles pourtant à l’origine de près de 90 % des émissions mondiales de C02 ? Non, c'est évident. C’est pourtant ce qu'ont fait les négociations climatiques internationales depuis près de trente ans
... discuter des symptômes ... sans traiter les causes, ces quantités astronomiques d’énergies fossiles (charbon, gaz et pétrole) qui alimentent notre insoutenable économie mondiale. C’est insensé. Extravagant même. Mais une réalité implacable : depuis la première COP organisée en 1995 à Berlin, il n’a jamais été question de limiter à la source la production de charbon, de gaz et de pétrole ... la COP26 à Glasgow pour que les énergies fossiles soient mentionnés dans un texte de décision de COP, dans une version totalement édulcorée et vidée de sa substance. Décider d'un moratoire ou interdire l'exploitation de nouveaux gisements d'énergies fossiles est pourtant requis tant par le dernier rapport du GIEC que par l'Agence internationale de l'énergie ...
c. les COP ne peuvent pas réaliser ce que l'Accord de Paris a exclu qu'elles puissent faire
... contributions volontaires et déterminées au niveau national ... course de lenteur, chacun retardant autant que possible des engagements supplémentaires ...
4. Que peut-on attendre de la COP27 ?
... résumé ... :
- maintenir les enjeux climatiques dans l'arène internationale à l'heure où les conflits géopolitiques (Ukraine, Corées et Asie en général, etc) s'intensifient et la crise économique pointe son nez ;
- renforcer la pression sur les pays riches pour la reconnaissance et la mise en œuvre d'un dispositif de pertes et dommages qui permette aux pays pauvres victimes des conséquences du réchauffement climatique d'obtenir des financements et soutiens adéquats ;
- augmenter les financements des politiques et mesures d'adaptation, jusqu'ici trop souvent oubliées des priorités des négociations climatiques ;
- atteindre enfin les 100 milliards de dollars par an de financements climat pour les pays du Sud, avec une primauté pour les dons plutôt que pour les prêts tels qu'actuellement (71%)
- obtenir des débuts de négociation sur la mise en œuvre de l'article 2.1(c) de l’Accord de Paris, laissé en suspend jusqu'ici, qui promet de rendre “les flux financiers compatibles avec un profil d'évolution vers un développement à faible émission de gaz à effet de serre et résilient aux changements climatiques” ;
- peser pour empêcher au maximum que les dispositifs de finance et de compensation carbone s'étendent encore ;
- concrétiser les engagements des Etats en matière de fin des subventions aux énergies fossiles ;
- commencer à préparer la COP28 en 2023 qui est celle visée par l'Accord de Paris pour établir un « bilan Mondial » des politiques climatiques et, à cette occasion, concourir à augmenter la pression sur les Etats pour qu'ils donnent plus d'ambition à leurs politiques climatiques
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une COP d'entre-deux, entre une COP26 à Glasgow en 2021 qui aurait du permettre de plus grandes avancées et une COP28 en 2023 qui doit faire la démonstration que les mécanismes de l'Accord de Paris permettent effectivement une progression des politiques climatiques nationales. Ce qui n'est pas gagné.
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Pour ce qui concerne la France, je vois trois débats :
- puisque l'année 2022 s'annonce comme la plus chaude ... accroître la pression sur l'exécutif français pour obtenir des politiques climatiques bien plus ambitieuses (financement des mobilités collectives et douces ; politiques d'isolation du bâti ; mesure de réduction des « inégalités-carbone », etc) ;
- ... continuer à mettre à l'index les insoutenables investissements de TotalEnergies, Engie & co dans le pétrole et le gaz ;
- puisque Emmanuel Macron vient d'annoncer que la France allait se retirer du Traité sur la charte de l’énergie ... l'une des toutes premières fois que des règles ou institutions nés avec la mondialisation sont officiellement reconnues comme antinomiques avec la lutte contre le réchauffement climatique ... revoir de fond en comble les institutions et les règles qui organisent la mondialisation et l'économie mondiales.
Le programme partagé de gouvernement ici présenté est le fruit d’un travail collectif associant plusieurs organisations politiques, sur la base de programmes eux-mêmes élaborés en associant des milliers de citoyennes et citoyens, acteurs associatifs, syndicaux, environnementaux, politiques.
Sommaire
Introduction de Jean-Luc Mélenchon
Un programme partagé de gouvernement
Chapitre 1 : Progrès social, emplois et retraites
Chapitre 2 : Écologie, biodiversité, climat, biens communs et énergie
Chapitre 3 : Partage des richesses et justice fiscale
Chapitre 4 : Services publics : santé, éducation, culture, sport
Chapitre 5 : 6e République et démocratie
Chapitre 6 : Sûreté et justice
Chapitre 7 : Égalité et lutte contre les discriminations
Chapitre 8 : Union européenne et international
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Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?y42sXg
et vidéo à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Zg26bw
Durée de lecture : 4 minutes - Politique
650 mesures composent le programme de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), présenté le 19 mai. Les questions climatiques et les libertés y sont au cœur. Le nucléaire, lui, est l’un des points de divergence.
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Composée du groupe de La France insoumise (LFI), des écologistes, du Parti socialiste (PS) et du Parti communiste français (PCF), la Nupes souhaite en premier lieu reconquérir les droits des travailleurs, avec la défense d’un Smic à 1 500 euros, une retraite à 60 ans ou encore l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.
L’écologie au centre
... baisse de 65 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. » Un objectif bien au-delà de celui de la Commission européenne (-55 %) et de la France (-40 %).
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Si le programme de la Nupes confirme vouloir « planifier le passage à 100 % d’énergies renouvelables et la sortie du nucléaire », avec un abandon des projets d’EPR et un démantèlement des sites nucléaires — des positions soutenues par LFI et les écologistes —, le PCF, lui, propose une trajectoire qui combinerait les énergies renouvelables à l’énergie nucléaire. Quant au PS, il aimerait optimiser la durée de vie des centrales, et ce, sous le contrôle de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et du Parlement.
Justice sociale et liberté
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Sur l’Union européenne et l’international, dernier chapitre du programme, LFI et le PCF sont « héritiers du non de gauche au Traité constitutionnel européen en 2005 », le PS est « attaché à la construction européenne et ses acquis » et EELV est « historiquement favorable à la construction d’une Europe fédérale ».
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Mardi 19 avril, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, était l’invité de franceinfo. Il est revenu sur certaines mesures phares, comme l’interdiction du port du voile dans l’espace public et l’interdiction de l’abattage rituel. Des propositions fortes… mais qui ne sont pas exemptes de contradictions.
Dans "Entre les lignes", Clément Viktorovitch décrypte les discours, analyse les paroles des politiques qui font l'actualité.
Dans cette élection, Macron incarne le capitaliste décomplexé dont la première mesure sera de nous faire tous bosser plus, et plus longtemps. Zemmour quant à lui a pris avec joie le rôle de l’obsédé de la race et de la haine des arabes. Marine Le Pen a fait nettement moins parler d’elle, son programme ou ses idées sont peu commentées, ou alors sous l’angle de son “sérieux” et de son assagissement. Pourtant, cette femme appartenant à la bourgeoisie défend un programme politique permettant d’enrichir sa classe sociale, comme ses deux rivaux. Et elle ne renonce en rien à ses idées racistes. Elle a changé, dit-on ? Oui, elle a laissé de côté les quelques idées sociales de son programme de 2017. A Frustration, contrairement à Léa Salamé, on s’en fout de ce que Marine Le Pen a pu ressentir quand sa nièce l’a trahie. Par contre, on aimerait savoir quel est son programme.
1 – Pouvoir de vivre : Marine ne vous aiderait pas à sortir la tête de l’eau
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Aucune mesure de « pouvoir d’achat » de son programme ne concerne les indépendants, les fonctionnaires, les chômeurs et les allocataires des minima sociaux.
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2 – Une bourgeoisie enrichie et confortée
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3 – La lutte contre le réchauffement climatique est carrément abandonnée
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4 – Les étrangers, les réfugiés et les quartiers populaires comme bouc émissaires
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Connu / https://twitter.com/NicolasFramont/status/1512111613268144130
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Quel est le programme de Jean-Luc Mélenchon ?
Le candidat de La France insoumise est bien décidé à se qualifier dimanche 10 avril pour le deuxième tour de la présidentielle. La rédaction interroge Manuel Bompard et Clémence Guetté, respectivement directeur de la campagne de Jean-Luc Mélenchon et co-responsable de son programme.
EXCLUSIF. Crise climatique : on a épluché les programmes des candidats à la présidentielle pour voir s'ils respectent l'accord de Paris
Celui ou celle qui remportera l'élection présidentielle devra prendre des décisions importantes pour limiter le réchauffement climatique. En collaboration avec l'association Les Shifters, franceinfo vous propose une analyse détaillée des mesures proposées par les prétendants à l'Elysée.
Article rédigé par
franceinfo
Temps de lecture : 9 min.
Connu / https://twitter.com/Cha_de_L/status/1508727604089659393
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Charles de Lacombe @Cha_de_L
Intéressant passage de Jancovici ce matin sur @franceinfo
. À retenir :
- selon @theShiftPR0JECT, le programme "L'avenir en commun" de @JLMelenchon
est le plus en adéquation avec les enjeux environnementaux - le débat ne doit pas être restreint à la seule question énergétique
10:47 AM · 29 mars 2022· - 282 Retweets 35 Tweets cités 497 J'aime
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Charles de Lacombe @Cha_de_L · 7h À noter que @theShiftPR0JECT
arrive globalement à la même conclusion que le @RACFrance : à part ceux de Jadot et Mélenchon, les programmes sont terriblement déconnectés des enjeux environnementaux.
Ce qui est nouveau c'est que Jancovici assume préférer celui de @JLMelenchon
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