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À l'occasion du quarantième anniversaire de l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République, le 10 mai 1981, cet événement en ligne permet de revisiter l'ensemble des actions réalisées sous ses deux septennats à travers des table-rondes aux thématiques interrogeant précisément un aspect de sa politique mais aussi de mesurer le poids de l'héritage qu'a laissé François Mitterrand dans l'opinion. La présence de grands témoins et acteurs de l'époque est aussi l'occasion de tenter un parallèle et de formuler des propositions pour un exercice du pouvoir plus fluide.
• Mot d’accueil
Didier Le Bret, Henri Nallet
• Introduction, « 40 ans après, les Français et François Mitterrand »
Frédéric Dabi
• Les jeunes et l’héritage de François Mitterrand / Mathilde Imer
• Démocratie : changer la vie, changer de régime ?
Jacques Attali, Gilles Finchelstein, Myriam Revault d’Allonnes, Chloé Morin
Animation : Chloé Ridel
• Du Sommet de Rio à la Cop 21 : peut-on encore sauver la planète ?
Emmanuelle Cosse, Mathilde Imer, Jean Jouzel, Ségolène Royal
Animation : Thierry Keller
• L’Europe en quête d’union : quel projet fédérateur pour l’Union européenne ?
Bernard Guetta, Élisabeth Guigou, Emmanuel Maurel, Hubert Védrine
Animation : Didier Le Bret
• Le capitalisme est-il réformable ?
Bernard Guetta, Ariane Delmas, Valérie Rabault, Louis Gallois, Jérôme Saddier
Animation : Adrienne Brotons
• Quatre Premiers ministres de gauche témoignent : les leçons du pouvoir
Édith Cresson, Lionel Jospin, Jean-Marc Ayrault, Bernard Cazeneuve
Animation : Jean-Michel Djian
Clôture par Anne Hidalgo
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Terminer >4:21:24 ACT
#Mitterrand1981 - 22 454 vues - 2,5 k - 78 - 521 k abonnés
Lundi 10 mai à 18h, suivez en direct la conférence de Jean-Luc Mélenchon à l'invitation de l'Institut La Boétie : « 1981, la révolution suspendue » pour la date anniversaire des 40 ans de l’élection de François Mitterrand.
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Tr.: ... 1968 grève générale de 10 millions de salariés ... 1981 convergence de catégories sociales unies, programme commun possible ... les communistes, les plus ardents ... dominants jusqu'en 1973 ... révolution suspendue en 1983 (parenthèse de la rigueur) ... énumère les avancées dont les nationalisations (39 banques, électricité, téléphonie, matériaux st-gobin, métallurgie, chimie, pharmacie, etc) montée au capital de dassault aviation, etc. En 1983, sincérité de la pause suite à 3 dévaluations du franc, emprunt forcé, etc. Affollement économique, action de la droite, un mort dans la rue, cotterie, bloc à l'intérieur et les autres sans alternative à proposer. La Fr était dans le serpent monétaire. Obnubilés par l'allemagne avec les 2 guerres mondiales. Faire le socialisme à l'échelle européenne. Le + important, inactivité populaire, vue par les dirigeants comme contre-productives.
...
Il n'y a plus de cohérences entre forces de gauche à présent.Ce qui était premier c'était le programme, c'est lui qui a imposé l'union. C'est ce qu'il faut faire. Le PS a choisi la politique de l'offre. C'est dépassé car productivisme sans fin, donc la social-démocratie est morte. Ils refusent de changer les traités. EELV parie sur l'europe des régions, ce qui revient au même. +Atlantisme de principe. Et le PCF, les plus lucides en 1992, sortie des traités et révolutiion citoyenne. on peut reprendre ce fil de l'histoire. C'est la volonté d'agir, de contrôler le futur de son peuple. Motifs + : reconstituer l'indépendance est plus facile maintenant que sous Mitterrand. L'indépendantisme fr est plus facile à porter. La sortie des traités est donc plus facile. Le cap économique est plus facile à tenir. Biens communs. Du service public dt transport. C'est plus facile à faire comprendre qu'en 1981. Réflexion, raison. Optimisme. Même si le danger est terrible (extrême droite). Il nous faut clairvoyance, discernement.
Autour du programme. Cesser la monarchie présidentielle. A encore la force de la chaleur de ce jour de 1981.
"La fin de la gauche n'est pas inéluctable" - Entretien avec François Morin - •11 févr. 2021 / Denis Robert
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Cet été j'ai réalisé plusieurs entretiens qui n'ont jamais été diffusés dont celui-ci avec l'économiste François Morin. C'est long comme souvent quand je suis passionné parce que je découvre. C'est aussi pas mal inquiétant. J'ai hâte de m'y remettre.
En revenant sur son parcours d’économiste et ses débuts dans le premier gouvernement de François Mitterrand comme conseiller très spécial, François Morin détricote l’histoire de l’échec de la gauche et revient sur un danger qui guette et risque de tout emporter, une crise bancaire systémique…
Professeur émérite de sciences économiques à l’université de Toulouse, François Morin a été membre du conseil général de la Banque de France et du Conseil d’analyse économique. Keynésien, spécialiste de l’industrie bancaire, dénonciateur des dangers des banques dites systémiques, il est l’auteur de plusieurs ouvrages remarqués et remarquables dont Un monde sans Wall Street (Seuil 2011), l’Hydre mondiale (Lux 2015), l’Économie politique du XXIe siècle (Lux 2017) et le dernier : « Quand la gauche essayait encore » (Lux 2020). C’est principalement de ce dernier récit dont il est question ici.
En mai 1981, juste après la victoire de François Mitterrand, François Morin publie une opportune tribune dans le Monde titrée « Nationaliser ? » que les leadeurs socialistes et communistes, juste arrivés au pouvoir, vont lire et adorer. Mal préparés sur la question centrale des nationalisations, le texte va leur donner des idées. Le jeune professeur d’économie de 36 ans se retrouve débauché pour devenir conseiller auprès du nouveau gouvernement, chargé de mettre en pratique et en action la question clé du programme commun de la gauche : les nationalisations des banques et des grandes entreprises.
La première partie du livre se lit comme un polar politique. La seconde propose des solutions et met en perspective le témoignage du jeune Morin d’alors. « La période que je vais aborder est exceptionnelle, puisqu’elle correspond au moment où le gouvernement prendrait enfin, de façon définitive, position sur des sujets qui taraudaient la gauche depuis près d’une dizaine d’années. L’affrontement fut rude, intense, néanmoins, il restera très largement ignoré de l’opinion publique… » écrit l’auteur, décrivant en détails la lutte à mort que se sont livrés ceux que Morin appelle les réformistes rassemblés autour de Jacques Delors, Michel Rocard et Jacques Attali le jeune sherpa du Président et les radicaux comme Pierre Mauroy, Jean Pierre Chevènement et l’oublié Jean Le Garrec. On lit Morin avec délectation et effarement et on se rend compte que les affres et fractures de la gauche d’aujourd’hui sont nés dans ces années-là. Morin explique implacablement comment, influencés par le lobby bancaire, en particulier la banque d’affaires Lazard, la (vraie) gauche a perdu la bataille. Et pourquoi quarante ans plus tard, elle ne s’en est toujours pas remise.
Ce n’est pas le seul intérêt de ce formidable et instructif entretien où François Morin dit aussi sa terrible inquiétude face à la crise systémique qui, pandémie aidant, pointe à l’horizon plus tôt que prévu. Un an, deux ans, quelques mois : selon l’universitaire toulousain, il fait peu de doute que les trente banques systémiques – dont quatre françaises- to big to fail, surendettées, ne vont pas pouvoir tenir longtemps en abusant de crédits et de créances douteuses. A côté du chaos qui vient, la crise des subprimes et la chute de Lehman brothers pourrait n’être qu’une aimable plaisanterie.
Notre conseil boursier du jour : vendez tout, achetez de l’or mais surtout des conserves…
Cet entretien a été réalisé le 27 juillet dernier. Désolé du délai de diffusion indépendant de ma volonté. Mais à vrai dire, les vérités de François Morin sont intemporelles…
Clés : #Entretien #Économie #Politique 135 commentaires
Tr.:* ... crises financières en : 1987 - 1997 - 2007-2008 - la prochaine arrive.
... Blackrock est le principal investisseur américain ... épargne-retraite USA fonds de pension ... 30 banques systémiques dont 4 chinoises ... Au dernier moment sur interv de j attali on n'a nationalisé que 30 banques sur 120, avec un arbitrage de 1 milliard. La banque Lazar a échappé à la nationalisation. Nationalisation, démocratisation, décisions citoyennes, Or la loi de démocratisation n'est pas allée loin. /Loi d'expropriation au nom de l'intérêt général est tout à fait possible. Il faut indemniser. On contrôle à 51% des actions. Nationaliser à 100% coûte moins cher car par les actions, les actionnaires font monter le cours des actions. J'ai discuté avec Lionel Jospin. Échec. Si une crise survient, on rachète à bon compte par nationalisation intégrale. Sinon, pour quoi faire ? Toucher à la décision du crédit. Codétermination entre capital et force de travail. Olivier Favreau est aussi au MNR. Montebourg reprend cette idée de codétermination. Ya donc au moins deux parties constituantes. Organisons la co-décision. [cocoricos en fond !!] IMportante pour les banques pour distribuer le crédit surtout en matière de transition écologique.
/Visa boite USA veut la suppr de la monnaie papier. 1 monnaie mondiale, on peut bloquer tous les comptes. Donc garder du liquide. Souveraineté nationale.
Inquiet ? Oui, milite pour faire passer la démocratie économique, croit à la force du mouvement social. On ne peut pas souhaiter une crise, mais si elle advient, on s'y prépare et les instrumentaliser.
Temps de lecture 2 min
Alors que le chef de l’Etat va rendre hommage à François Mitterrand ce vendredi, vingt-cinq ans après sa mort, le leader de La France insoumise l’exhorte à « foutre la paix » au héros de la gauche, dont il se souvient pour « l’Obs ».
Il n’a pas été un compagnon de route historique, mais il avait une relation singulière avec François Mitterrand, « le Vieux » comme il l’appelle encore avec affection et une pointe de nostalgie. Jean-Luc Mélenchon l’avoue en souriant : « Je dois être un des derniers qui garde un portrait du “Vieux” chez lui. J’aime bien capter son regard. » Comme si ce président qui croyait aux forces de l’esprit l’accompagnait encore un peu.
Macron rend hommage à Mitterrand : l’impossible coup de Jarnac ? https://www.nouvelobs.com/chroniques/20210108.OBS38551/macron-rend-hommage-a-mitterrand-l-impossible-coup-de-jarnac.html
Pour le vingt-cinquième anniversaire de la mort de François Mitterrand, ce vendredi 8 janvier, Emmanuel Macron a choisi de se rendre sur sa tombe à Jarnac et d’aller visiter sa maison natale, à quelques mètres du cimetière des Grands-Maisons. L’« insoumis » ne cache pas sa colère contre ce pèlerinage d’un président dont la politique est si éloignée de celle de son lointain prédécesseur : "« Sa présence à Jarnac est écœurante. Je ne trouve pas d’autre mot. Ça dégoûte. C"
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Connu / https://twitter.com/JLMelenchon/status/1347471690117345281
"
Jean-Luc Mélenchon @JLMelenchon · 16h #Mitterrand - 535 - 419 -733
"
diffusé le dim. 03.01.21 à 22h36
disponible jusqu'au 11.01.21
histoire 111 min 2015 tous publics réalisé par Hugues Nancy, Fabien Béziat
Vingt ans après sa disparition, François Mitterrand reste une énigme. Jamais un homme politique français n'a suscité autant de commentaires contraditoires, de son vivant comme après sa mort. Au-delà de sa carrière politique, sa personnalité complexe et mystérieuse ne cesse de fasciner. Pour lever un coin du voile, Jean-Christophe et Gilbert Mitterrand ainsi que Mazarine Pingeot ont accepté de partager quelques souvenirs privés de leur père. En feuilletant les albums photographiques constitués par François Mitterrand, il est possible de reconstituer son cheminement personnel, depuis ses années d'enfance jusqu'à sa vie avec Anne Pingeot et sa fille Mazarine.
*Transcr.: ... agnostique ...