AFAS @AfasParis · 30 nov.
Le béton de chanvre, les matériaux fibres-ciment et le béton d’argile sont des alternatives possibles au #béton classique. Leur emploi permettrait de diminuer l’#empreintecarbone du secteur du bâtiment.
via @actu_ETI
techniques-ingenieur.fr
Trois alternatives durables au béton | Techniques de l'Ingénieur
À l’échelle mondiale, le secteur du bâtiment et de la construction est l’un des principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines. Cette empreinte carbone est... - 0 - 0 - 1
Ndlr : fibro-ciment idem que fibres-ciment ? questionner ACT
AFAS : sérieux ? ACT
Clés : Économie ; Travail
Dans une époque où l’actualité et la pertinence de la question de la pénibilité au travail est remise en cause, Le Média a choisi de documenter un sujet plus précis, qui fait l’objet d’un quasi black-out en France : les morts au travail. Et pourtant !
29 décembre 2020 - 20H00
Steven, 27 ans, couvreur, mort au travail
Le 17 septembre, Steven Jaubert chute mortellement du toit en éverite qu'il était en train de repeindre. L'inspection du travail ouvre une enquête, peu de temps après, pour éclairer les circonstances autour de sa mort. Le Média a enquêté et révèle un témoignage qui semble confirmer qu'aucune mesure de protection anti-chute n'aurait été mise en place sur le chantier par l'employeur de Steven et ce malgré les risques et la fragilité des plaques fibrociments de la toiture. À cause du confinement, les accidents du travail dans le secteur du BTP sont en forte augmentation.
Enquête et reportage 85 min
L'amiante n'en finit pas de tuer. Tournée en Italie, au Brésil et en Inde, cette enquête remarquable plonge au coeur d'une catastrophe industrielle et raconte son procès historique à Turin.
Pendant des décennies, Monferrato Casale, ville piémontaise, a vécu sous l'emprise de l'amiante. Dans l'immense usine Eternit, spécialisée dans la fabrication de fibrociment, les ouvriers manipulaient ce minéral toxique sans protection. Le soir, ils ramenaient dans leur famille un bleu de travail couvert de poussière blanche. Constellée de morceaux de fibrociment fournis par l'entreprise, qui garnissaient les toitures ou les murs des maisons, la ville entière respirait un air vicié. L'usine a fermé en 1986, mais l'amiante continue ses ravages. En respirant ses fibres minuscules, on risque en effet deux maladies mortelles : l'asbestose, qui tue par étouffement, et le mésothéliome, cancer de la plèvre qui se déclare parfois trente ans après.
Un procès majeur
Grâce à la ténacité de simples citoyens et du procureur Raffaele Guariniello, le plus grand procès pénal jamais intenté en Europe pour une catastrophe environnementale s'est ouvert à Turin, en 2009. Pour la première fois, ce sont les propriétaires de la multinationale eux-mêmes – le Suisse Stephan Schmidheiny et le Belge Jean-Louis de Cartier de Marchienne – et non pas les responsables locaux, qui ont dû répondre de la mort d'environ 3 000 personnes, à Casale et ailleurs. Cette procédure de grande ampleur constitue l'ossature du film. Les réalisateurs en montrent les coulisses, les comparutions clés et les témoignages poignants. Il suivent aussi le parcours de Luisa Minazzi, directrice d'école de Casale, militante anti-amiante, qui, depuis 2006, lutte avec vaillance contre le mésothéliome dont elle est atteinte. Le film enquête aussi en Inde ou au Brésil où l'amiante continue d'être produite et commercialisée, parfois au mépris de la légalité. Sur le mode du cinéma direct, il capte la réalité d'un drame industriel qui perdure, donnant chair à une enquête très complète. Le film observe avec une profonde humanité les simples citoyens pris dans cet étau, recueillant leur témoignage, captant les gestes quotidiens, les moments de convivialité – les repas partagés, la chorale qui redonne le moral –, émouvant hommage à leur combat.
Réalisation : Niccolò Bruna ; Andrea Prandstraller
Pays : Suisse Italie Belgique
Année : 2010