Auditionnés au Sénat, les dirigeants d’EDF, du CEA et d’Orano ainsi que le gendarme du nucléaire ont alerté sur la nécessité de préparer
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Connu / TG le 25/12/23 à 14:29
La science et les technologies se mobilisent pour contribuer à la décarbonation des activités humaines. Parmi les solutions au rayon de l’énergie, l’hydrogène a le vent en poupe. Tiendra-t-il ses promesses ?
Dans ce deuxième numéro du 3,14, nous vous proposons une sélection d’articles et d'infographies qui permettront d’éclairer les enjeux de l’hydrogène, avec un coup de projecteur particulier sur les transports, à travers la parole de chercheurs et d’experts internationaux.
Au sommaire de ce numéro :
Cadrage
L'hydrogène est à la mode, mais pourquoi ?
(Dé)Carboné ?
Est-il la solution
pour la transition énergétique ?
Carburant?
Hydrogène et transports : où en sommes-nous ?
Connu / https://mailchi.mp/polytechnique-insights/hydrogene/ connu / https://twitter.com/Poly_InsightsFR/status/1628329247625580544 / TG 4/06/23 à 9:07
dont
"’l'hydrogène ne doit pas être utilisé comme un prétexte pour cacher l’urgence de la sobriété dans les transports afin de réduire rapidement ses émissions... un argument abondamment utilisé par exemple par le secteur aérien avec l’avion à hydrogène, afin de faire diversion à la nécessaire modération de son trafic.
Sans ces précautions, l’hydrogène pourrait faire plus de mal que de bien à la transition énergétique des transports...
Aurélien Bigo"
Photos Blocage de l'AG de Total par des militants climat / Corinne Morel Darleux / Exposition Urgence Climatique à la Cité des Sciences ©AFP
Le 25 mai 2022 plus de 300 manifestants avaient bloqué l’AG de TotalEnergies, qui avait finalement été annulée et reportée pour se tenir à huis clos en distanciel Le 26 avril dernier, une coalition d’associations réunissant 350.org, Alternatiba, Amis de la Terre France, ANV-COP21, Attac France, Extinction Rebellion France, Greenpeace France, Scientifiques en Rebellion, publiait un communiqué sous forme d’avertissement à l’attention des actionnaires de TotalEnergies conviés aujourd'hui :
« Le vendredi 26 mai, Total s’apprête une fois de plus à célébrer ses bénéfices record, à coup de champagne et de petits fours, alors que 2023 s’annonce déjà comme une des années les plus chaudes jamais enregistrées sur Terre. »
Juliette Renaud, responsable de campagne sur la régulation des multinationales pour les Amis de la Terre et Gabriel Mazzolini, chargé de mobilisation pour les Amis de la Terre depuis 2015.
Publicité omniprésente, influenceurs sous contrat, milliardaires érigés en modèles, profits records et jets privés... À l’ère du « toujours plus », la bataille contre le consumérisme semble perdue. Pourtant les activités humaines créent des dégâts à un rythme effréné. Et de plus en plus de personnes prônent une décroissance énergétique et matérielle.
Dans un texte incisif et nécessaire, "Être heureux avec moins ?", Corinne Morel Darleux s’interroge sur la possibilité d’être heureux en possédant moins. Dans un monde absurde qui détruit la biosphère, prendre conscience de notre dépendance à la consommation est un premier pas crucial pour limiter le superflu et vivre mieux. Les deux caps à tenir : l'éthique et le discernement, quand on a la possibilité de pouvoir limiter sa consommation, il faut le faire. Mais au-delà du niveau individuel, une bataille culturelle doit être menée, et la jeunesse a un rôle à jouer dans ce discernement.
Comment être heureux avec moins ? Comment réussir à limiter sa consommation, à discerner l'utile du superflu ?
Corinne Morel Darleux essayiste et romancière, elle est très impliquée dans les réseaux militants. Son essai "Être heureux avec moins ?" est publié aux éditions La Martinière, dans la collection ALT.
L’exposition Urgence Climatique est la nouvelle exposition permanente de la Cité des Sciences. Elle présente une vue d’ensemble des dispositifs qui permettent la décarbonation et la résilience de nos sociétés. L’objectif est double : atténuation et adaptation, le tout centré sur la sobriété. Avec les rapports et les alertes qui se multiplient, l’objectif de l’exposition n’est pas tant d’informer le public sur les mécaniques du réchauffement climatique, déjà largement documentées, que sur les actions et engagements nécessaires pour réinventer notre façon de vivre. “Les solutions nous les avons, nous les connaissons et nous devons désormais les mettre en pratique”, affirme Jean Jouzel, paléoclimatologue et commissaire scientifique de l'exposition. C’est là le ton de l’exposition : inspirer le passage à l’action chez les visiteurs, en montrant ce qu’il se fait déjà de manière complète et complexe, qu’il s’agisse de nos modes de déplacement, de nos pratiques agricoles ou de nos habitudes alimentaires. Divisée en trois pôles complémentaires (Décarbonons, Anticipons, Agissons), l’exposition traite frontalement le sujet : elle explique non seulement le phénomène scientifique de la crise climatique, mais parle surtout des choix de société que nous devons prendre dès maintenant pour créer des futurs possibles, vivables et désirables.
Comment habiter la Terre ? Comment préparer les jeunes d’aujourd’hui au monde de demain ? Comment transformer nos sociétés et faire face durablement aux changements climatiques ?
Pour en parler, Adrien Stalter, muséographe et Co commissaire de l’expo Urgence climatique.
Ground Control était en direct. Hier, à 09:49 ·
Rencontre avec Jean-Marc Jancovici et l’équipe du Shift Project
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Vidéo complète à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Tf4eSA
Commentaires
Gaston Prunier, Noémie Segol, Joseph Le et 104 autres personnes aiment ça.
Transcription :
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1:20:00 impact du secteur culturel sur le bilan carbone. Les événements culturels émettent énormément. L'impact de la culture sur les usages du numérique est énorme. Enlever la viande fait baisser l'impact d'un festival. YA 100 mesures dans le PTER. Relocaliser, réduire les échelles (jauges, niveaux de diffusion). Ralentir. Approche systémique...
1:34:00 L'ESR (enseignement supérieur recherche) assez proche de la culture, secteur serviciel. 3 sujets :
- enseignement = former les étudiants, la formation continue. Évaluation difficile à faire.
- recherche, important car alimente les autres secteurs.
- l'infrastructure, importante. Patrimoine immobilier, 130 000 personnels, erasmus, etc 1 ordi, du numérique, ...
L'intervention de JMJancovici seul est à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?xAUu-w
Terminer >1:40:00 ACT
.#AMFiS2020
Conférence « Décarboner le secteur du bâtiment : une urgence sociale et écologique, du Green New Deal aux Jours Heureux » avec :
- Jean Pascal François (Fédération nationale des salariés de la construction, du bois et de l’ameublement CGT)
- Michel Philippo (groupe planification écologique LFI)
- Marina Mesure (secrétaire générale de la Délégation France insoumise au Parlement européen)
- Mathilde Panot (vice-présidente du groupe parlementaire LFI)
Sciences & Prospectives - Chronique
A l'approche des élections municipales, les candidats font assaut de propositions sur le climat. Leurs prérogatives, notamment dans l'urbanisme et l'aménagement du territoire, ont jusqu'à présent plutôt desservi la cause climatique, écrit Jean-Marc Janvovici.
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le temps des promesses d'un monde meilleur, et, contexte aidant, une partie des engagements des candidats portera nécessairement sur la question du climat.
Que peuvent les maires dans ce difficile combat que nous n'avons toujours pas vraiment commencé à mener, si l'on en juge par l'évolution des émissions nationales et importées ?
Depuis la décentralisation de 1983, le premier domaine dans lequel les élus locaux ont un large pouvoir de décision est celui de l'urbanisme. L'aménagement du territoire, le nombre de constructions et le mode constructif sont désormais largement de leur responsabilité.
Etalement urbain
Or, ces décisions ont un impact majeur sur les émissions. D'abord, la localisation et le nombre des logements, des commerces et des activités pilotent le besoin en transport. Ces dernières années, force est de reconnaître que les élus locaux ont plutôt poussé du mauvais côté, en favorisant l'étalement urbain et la spécialisation géographique (les logements ici, les emplois là, et des routes entre les deux), dont l'exemple le plus emblématique est la multiplication des commerces de périphérie accessibles essentiellement en voiture.
Sur la mobilité du quotidien, les élus locaux ont aussi du pouvoir : ils peuvent décider de la plus ou moins grande place de la voirie accordée aux modes « doux » ( zones piétonnes , pistes cyclables), aux transports collectifs et au stationnement. Et là où passent voitures et camions, les limitations de vitesse - et donc la consommation de carburant - sont aussi de leur ressort.
Compter correctement le carbone
Le maire peut aussi oeuvrer pour le bas carbone en discriminant via ce critère tous les achats de la collectivité, de la cantine scolaire au chauffage de la piscine. Mais encore faut-il qu'il soit doté d'une compétence pour comprendre le problème à traiter et correctement compter le carbone, et, d'expérience, rien n'est moins sûr !
En matière d'énergie, ce sont les ENR permettant de substituer pétrole et gaz qui sont pertinentes (pompe à chaleur, bois de chauffage, biogaz pour transports). L'éolien et le solaire, très souvent invoqués pour revendiquer une « autonomie énergétique » qui est en fait illusoire, sont sans effet pour éviter des émissions : grâce au nucléaire, nos électrons sont déjà bas carbone.
Actualités Décryptage Energies Fossiles Energies renouvelables Politiques énergétiques
Lors de la signature de l’Accord de Paris sur le climat, en 2015, la communauté internationale s’est engagée à définir un cadre d’action concret permettant de contenir le réchauffement des températures terrestres en dessous de 1,5 ou 2°C d’ici la fin du siècle
Pour y parvenir, les États ont notamment souligné la nécessité de diminuer de 40 à 70% les émissions mondiales de dioxyde de carbone d’ici l’horizon 2050.
En France, la stratégie énergie-climat dans le bâtiment, premier consommateur d’énergie et deuxième émetteur de CO2, est ambitieuse. Problème, et surtout gros paradoxe : les énergies décarbonées sont pénalisées au détriment des énergies fossiles… Explications.
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Le paradoxe énergétique français
1 kWh d’électricité correspond donc à 2,58 kWhep. Selon les conventions établies par la RT2012, une consommation maximale de 50kWhep/m²/an équivaut donc à une consommation maximale d’électricité de 19 kWh/m²/an d’électricité. Toujours selon les mêmes conventions, les énergies fossiles ne subissent aucune majoration. En d’autres termes, la RT2012 autorise un logement fossile à consommer 50kWhep/m²/an d’énergies fossiles pour couvrir ses besoins thermiques (chauffage, eau chaude)… soit 2,58 fois plus qu’un logement électrique.
Ce mode de calcul peut paraitre particulièrement paradoxal dans un pays comme le nôtre. La RT2012 pénalise en effet l’électricité renouvelable, hydraulique et nucléaire malgré ses avantages indéniables (pas ou peu polluantes, produites sur le territoire national ce qui renforce notre indépendance énergétique et qui affichent un coût compétitif).
Pire, la RT2012 favorise le recours aux énergies fossiles qui, en plus d’être néfastes dans la lutte contre le réchauffement climatique, ne permet pas aux citoyens d’optimiser le coût de leur facture énergétique (énergie importée, prix de marché variable, taxe carbone…). Un comble lorsqu’on sait que le gouvernement encourage la fin des chaudières au fioul dans l’habitat d’ici 10 ans.
“Quand on veut sortir des énergies fossiles, il est paradoxal de demander plus d’efforts à l’électricité décarbonée produite sur le territoire national qu’aux énergies fossiles importées”, déplore Brice Lalonde, ancien ministre et président de l’association Equilibre des énergies.
“C’est pourquoi, dans une logique aussi bien climatique qu’économique, j’appelle à revoir le coefficient de conversion de l’électricité en énergie primaire à la baisse (…). Grâce à cette mesure, un ensemble de solutions propres et économes, allant de la pompe à chaleur aux radiateurs connectés et intelligents, seront davantage accessibles aux Français, leur permettant ainsi de se désintoxiquer des énergies fossiles, tout en participant à la réussite des objectifs climatiques”.
Clés : efficacité énergétique ; électricité ; énergie ; énergie finale ; énergie primaire ; énergies décarbonées ; énergies fossiles ; kWhep ; mix électrique RT2012
Connu/ https://twitter.com/JMJancovici/status/1119139031374131201
connue /
https://twitter.com/EnergyInsiders/status/1051778959627735040
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Yves Marignac a retweeté EnergyInsiders @EnergyInsiders 15 oct. En réponse à @YvesMarignac
De fait, la majorité des experts du secteur électrique partagent déjà largement votre analyse et ne croient plus trop en l'avenir du nucléaire face aux renouvelables : cf par exemple http://fichiers.cre.fr/Etude-perspectives-strategiques/3Theses/2_These_Systemes_decarbones.pdf …
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