Un Commentaire
... le fait d’être experts donne-t-il plus d’écho auprès du gouvernement ? Pour y répondre, Olivier Fontan, directeur exécutif du Haut Conseil pour le Climat, a pris le temps de répondre à mes questions.
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organisme indépendant, fonctionnellement rattaché à France Stratégie et donc aux Services du Premier ministre. Il est chargé d’émettre des avis et des recommandations sur la mise en œuvre des politiques publiques et des mesures prises pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de la France. Il a été dans un premier temps créé par décret puis inscrit dans la loi Energie climat. Il ne peut recevoir aucune instruction, d’aucune institution qu’elle soit publique ou privée.
Le HCC est composé de treize personnes représentant un éventail d’expertise dans les domaines directement ou indirectement liés au climat. Elles se réunissent une fois par mois
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l’équilibre entre les émissions anthropiques et les absorptions anthropiques dans la deuxième moitié du XXème siècle. Globalement c’est l’idée que pour stabiliser le climat on n’émette pas plus de gaz à effet de serre que le système-terre ne peut en absorber – on trouve aussi des scénarios dits ZEN pour « zéro émissions nettes ». Après, le diable est dans les détails et on peut trouver beaucoup de détails dans la neutralité carbone : gaz à effet de serre concernés, rôle des technologies ou de la compensation carbone, etc. Il reste que c’est à la fois un mot-obus, qui remplit son office de déclencheur du débat, et un concept à la fois clair et souple qui peut être utilisé par tous les acteurs.
En France, la loi nous engage à atteindre la neutralité carbone en 2050 ... La France s’est interdite de compenser ses émissions, elle doit donc les réduire ou les absorber. ... Sur les dernières décennies on a eu le développement humain dans les années 80, puis le développement durable dont les objectifs officiels ont été adoptés par les Nations unies il y a cinq ans, peu de temps avant l’accord de Paris. Et donc sa variante croissance verte. Tout cela reste fondé sur une accumulation matérielle sans fin.
Derrière le discours de la croissance verte il y a la théorie qu’on peut découpler la croissance du PIB de ses conséquences environnementales négatives, en premier lieu les émissions de gaz à effet de serre. ... l’essentiel dépend de l’organisation systémique de notre pays, de l’économie, des infrastructures, donc de choix collectifs ... La politique, ce sont d’abord les rapports de force et le MTE n’est pas en position surplombante des autres ministères. Tout cela doit donc être articulé et porté à Matignon. ... il va falloir réduire la voilure, en bon ordre, par l’efficacité ou la sobriété ... être efficace, c’est aussi en parler, faire changer les regards et les mentalités.
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Le Haut conseil pour le climat publie son second rapport Neutralité carbone 2020 « Redresser le cap, relancer la transition ».
Ce rapport fait le point sur l’évolution des émissions de gaz à effet de serre en France et sur les politiques climatiques mises en place. Il constate des progrès dans la gouvernance, un accroissement des annonces mais pas d’avancée structurelle quant au rythme de baisse des émissions.
Retrouvez les travaux du HCC sur: www.hautconseilclimat.fr @hc_climat 1 commentaire
Connue / https://twitter.com/JMJancovici/status/1283693462345457670
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« Redresser le cap, relancer la transition » 17 Retweets 35 J'aime
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Conversation
corinne morel darleux a répondu
Corinne Le Quéré
@clequere
Voici donc le gros travail de l’équipe @hc_climat
sur l’évaluation de la stratégie #climat du Gouvernement
qui inclut le rôle des #régions et la transition juste ainsi que des propositions pour que le plan de relance entre bien dans les limites du climat
Rapport annuel 2020 - Reprendre le cap, relancer la transition — Haut Conseil pour le Climat
hautconseilclimat.fr
9:54 AM · 8 juil. 2020·Twitter Web App
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corinne morel darleux
@cmoreldarleux
·
8 juil.
En réponse à
@clequere
@olivier_fontan
et
@hc_climat
Malheureusement que ce soit sur le caractère prescriptif du SRADDET, la formation professionnelle, l'agroécologie, les GPII ou la conditionnalité des aides économiques, voilà des années que nous nous heurtons à un mur en Auvergne Rhône Alpes : rapport ++ mais très étonnée page 92
Accélérer la transition juste pour renforcer notre résilience aux risques sanitaires et climatiques
La réponse du Gouvernement à la crise sanitaire du COVID-19 doit soutenir la transition bas-carbone juste pour renforcer notre résilience aux risques sanitaires et climatiques. C’est le constat du rapport spécial, « Climat, santé : mieux prévenir, mieux guérir – Accélérer la transition juste pour renforcer notre résilience aux risques sanitaires et climatiques » consacré aux enseignements à tirer de la crise du COVID-19 pour le climat, et aux suites à donner vers la neutralité carbone.
La baisse radicale des émissions de gaz à effet de serre constatée en France pendant la crise sanitaire reste marginale face aux enjeux climatiques et ne répond pas aux attentes de la transition juste. Elle n’est ni durable, ni souhaitable, car elle n’est pas le résultat d’un changement structurel organisé.
La crise du COVID-19 souligne de façon brutale le besoin urgent de réduire les risques de catastrophes sanitaires et climatiques, notamment par le renforcement des systèmes d’alerte précoce. Les vulnérabilités de nos sociétés, aggravées par les inégalités, doivent être réduites pour renforcer la résilience de l’ensemble de la population et ses capacités d’adaptation.
Il est essentiel de placer les enjeux climatiques au cœur des plans post crise du COVID-19. La reconstruction économique et sociale devra notamment réduire nos vulnérabilités, privilégier la décarbonation et transformer plutôt que de sauvegarder à tout prix. Les mesures budgétaires et fiscales devront être subordonnées à des perspectives compatibles avec la transition bas-carbone, s’éloigner des énergies fossiles et favoriser des approches innovantes des déficits et dettes publiques, et privilégier les secteurs structurants et porteurs d’emplois en lien avec une transition bas-carbone juste.
Dans son rapport, le Haut conseil pour le climat suggère dix-huit recommandations qui peuvent soutenir une sortie de crise qui nous reconstruira plus résilients face à l’avenir.
Télécharger le communiqué de presse https://www.hautconseilclimat.fr/wp-content/uploads/2020/04/communiqu-de-presse_haut-conseil-pour-le-climat.pdf
Lire le rapport du Haut conseil pour le climat https://www.hautconseilclimat.fr/wp-content/uploads/2020/04/rapport_haut-conseil-pour-le-climat.pdf
https://twitter.com/OlivierSchneid/status/1209403182423695360
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Olivier Schneid @OlivierSchneid · 24 déc.
"Prochainement" étant un terme à entendre comme "un jour viendra" en matière de politique publique #énergie #climat #SNBC #PPE
Citer le Tweet Anne Bringault @AnneBringault · 23 déc.
Le gouvernement doit également répondre avant le 25 décembre à la recommandation du @hc_climat de baisser le budget carbone prévu pour la période 2019-2023 pour être cohérent avec la neutralité carbone.
Sachant que la SNBC doit être publiée prochainement.
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Vous allez suivre un moment inédit de démocratie participative avec les travaux de la Convention citoyenne pour le climat. Cette convention, souhaitée par Emmanuel Macron, réunit 150 citoyens qui doivent faire des propositions pour baisser de 40% les émissions de gaz à effet de serre de la France d’ici à 2030. Des citoyens qui travaillent alors que la France vient d’être condamnée par la Cour de justice européenne pour ne pas avoir assez protégé ses citoyens de la pollution de l’air. Les travaux de la convention citoyenne pour le climat c’est tout de suite.
Présenté par Alexandre POUSSART : -.
Catégorie Actualités et politique 4 commentaires
Transcription : JMJ : le haut conseil pour le climat ; 3 axes: cohérence, planification, justice
Quentin Perrier chef de projet - industrie, énergie, climat à l'institute for climate economics I4CE
Kateline Schubert professeure d'économie de Paris
révolte / taxe carbone
Le Haut Conseil pour le Climat frise la Révolution - Publié le 3 juillet 2019 par huet – {Sciences²}
Le premier rapport du tout neuf Haut Conseil pour le Climat n’a pas reçu l’accueil qu’il mérite. Sous son vocabulaire châtié et son style technocratico-compatible, il cache des propositions qui frisent la Révolution.
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Rendre les budgets carbone de la SNBC (stratégie nationale bas carbone
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La loi de finance est-elle climato-compatible par les impôts qu’elle organise ? Non, répond dans son langage châtié le HCC avec sa recommandation n°4 : «la transition bas-carbone doit être juste et perçue comme telle pour que les actions soient durablement soutenues par l’ensemble de la société». Or, l’une des causes du changement climatique est le consumérisme qui ravage notre société, sous les coups de boutoirs d’une publicité qui colonise les imaginaires. Ce consumérisme est alimenté par un moteur rugissant : les inégalités indécentes de revenus et de patrimoine. Il faut donc supprimer les plus élevés.
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Le rapport du HCC tient un langage de vérité sur la responsabilité de la France dans les émissions de gaz à effet de serre à l’origine du changement climatique. Il rompt avec l’hypocrite présentation qui ne tient compte que des émissions territoriales, ou nationales.
Extrait du rapport du Haut conseil pour le climat.
Hypocrite car elle permet d’afficher une vertu inexistante : selon cette présentation, la France a en effet diminué d’environ 15% ses émissions de GES depuis 1990. Mais, souligne le HCC, ce qui compte vraiment c’est l’empreinte carbone, c’est à dire une comptabilité des émissions qui tient compte de celles induites par tous les objets importés, déduction faites de celles liées aux objets exportés. Or, la désindustrialisation du pays est si profonde (la part du PIB consacré à l’industrie a chuté à 10%), et les importations d’objets manufacturés ont si augmenté, que l’empreinte carbone des Français à augmenté de 20% entre 1995 et 2015. Les émissions dues aux importations égalent en effet désormais 60% des émissions territoriales.
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si, en fin de mandat, on constate que les émissions de GES ont dépassé les objectifs de la Stratégie nationale bas carbone, alors, les députés, sénateurs, Président de la République sont inéligibles à l’élection qui suit et les membres du gouvernement sortant sont inéligibles et interdits de nomination comme ministres. Cette mesure de salut public serait, au moins dans un premier temps, un très efficace moyen de renouvellement des élites…
Sylvestre Huet
► sur le premier bilan de la Stratégie nationale bas-carbone, lire cette note « politique climatique, erreur française, fraude des mots«. https://www.lemonde.fr/blog/huet/2018/02/22/politique-climatique-erreur-francaise-fraude-des-mots/
Connu / https://mamot.fr/@Maxeric/102529156456447720
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Facebook live #3
Jean-Marc Jancovici a répondu à certaines des questions des abonnés de sa page Facebook via un live le 14 juin 2019
Listes des questions :
00:00:30 Rôle du Haut Conseil pour le climat,
00:18:00 Discours de Politique générale du gouvernement, (déçu / Édouard Philippe clientéliste sur le nucléaire suite au résultat eelv !)
00:25:00 Investissements utiles à l'échelle individuelle,
00:33:00 C'est quoi être "vert" ou "écologique" ?
00:37:00 Investissement utiles à l'échelle communale,
00:46:30 Quid de la décroissance économique ?
00:57:30 Quel projet pour l'avenir ?
01:02:00 Quels problèmes techniques de la décroissance ?
01:15:15 Des solutions à l'Équation de Kaya ?
01:24:25 Est-ce que le nucléaire résiste à la décroissance ?
01:25:55 Quid du refroidissement des centrales nucléaires ?
01:44:40 L'état de vétusté du parc nucléaire français
01:36:05 Des petits réacteurs nucléaire, ça existe ?
01:37:14 Fusion, surgénération, l'avenir du nucléaire ?
01:40:55 L'Europe est-elle consciente du risque de diminution d'approvisionnement pétrolier ? 01:50:20 Ne devrions-nous pas profiter de la tendance et laisser faire ?
01:50:45 Quel poids JMJ a sur les décisions du Président ?
01:51:25 Est-ce que trop de catastrophisme ne fait pas baisser les bras ?
01:52:10 Est-ce que Carbone4 influence JMJ ?
01:55:20 Des conseils pour être utile face au changement climatique ?
Catégorie Science et technologie 277 commentaires
Ndlr :
- JMJ a les idées précises pour piloter la décroissance des émissions de GES afin d'éviter des guerres civiles. Il a bien intégré l'agroécologie/agroforesterie/permaculture/agriculture biologique/prix administrés. De même pour éviter les GPII (sauf Bure ?). Il préconise qu'au moins 10% des chercheurs en économie travaillent sur des modèles non calés sur la croissance du PIB qui n'est pas le bon indicateur. Il ne sait pas faire SANS le nucléaire avec un plan européen pour expérimenter la meilleure solution 4G. Il est conscient que sans l'exemplarité des élites, on n'y arrivera pas. Et sans le sens de projets collectifs, il n'y a pas de consentement à payer l'impôt. Conclusion : il prend le parti de l'anthropocène.