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Chimie biosourcée : Le Havre Développement au Plant Based Summit
14/05/2019
Territoire | Chimie
Zone industrielle portuaire du Havre
Du 22 au 24 mai, Le Havre Développement se rend à Lyon pour participer à la 5e édition du Plant Based Summit. Coorganisé par l’Association Chimie du Végétal, le pôle de compétitivité IAR et le groupe Infopro, ce congrès associe rendez-vous d’affaires, espace d’exposition et conférences autour des évolutions de la chimie à base de plantes.
Sur place, plus de 700 professionnels de toute la chaîne de valeur de l’industrie des produits chimiques biosourcés se retrouveront autour de l’innovation, le co-développement et la mise en œuvre opérationnelle des bioproduits : fabricants, start-up, chimistes, clusters, régions, agences de développement…
Plateforme chimique de 1er plan, Le Havre et sa région peuvent ainsi facilement se positionner pour des activités liées à la chimie biosourcée. A condition que les entreprises puissent s’approvisionner avec leur matière première.
Etude de gisements : des biomasses diverses mobilisables
C’est pourquoi Le Havre Développement avait lancé en 2017 – 2018 une étude autour de la biomasse non alimentaire. La 1re étape de cette étude a permis d’identifier et de quantifier les ressources durablement mobilisables, en tenant compte des coûts logistiques.
Située dans une région à la fois agricole et forestière, et pouvant importer facilement de la matière via le port, la région havraise dispose de ressources diverses et conséquentes de biomasses non alimentaires, lui permettant d’être compétitive pour des investissements industriels.
La 2e partie de l’étude interrogeait les entreprises de la filière pour connaître leurs attentes, leurs besoins pour identifier les facteurs clefs pour l’implantation d’un pilote ou d’un site industriel.
Outre les ressources accessibles de biomasse, la place havraise peut valoriser son expertise dans le secteur de la chimie, avec plusieurs arguments corollaires : des fonciers disponibles sur la zone industrielle portuaire, des infrastructures portuaires adaptées aux vrac liquides, la possibilité de s’intégrer à un écosystème qui comprend des clusters, des formations, des coopérations inter-entreprises, des laboratoires…
Résultats de l’étude de gisements accessibles sur demande auprès du Havre Développement, pour les entreprises souhaitant développer des activités dans la chimie biosourcée
Parmi les gisements étudiés : bois forêt – bocage, arbres épars, forêt urbaine – bois déchets – papiers cartons – CSR – miscanthus – taillis de saule – pailles de céréales et colza – menue paille – anas de lin – issues de silo – macroalgues.
5 raisons de choisir Le Havre pour la chimie biosourcée : https://www.havre-developpement.com/fr/filieres-marcheschimie/chimie-biosourcee
Photo : Vue aérienne d’une partie de la Zone Industrielle Portuaire du Havre © Vincent Rustuel
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Auteur Sébastien Barot Chercheur en écologie, IEES-Paris, vice-président du conseil scientifique de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), Institut de recherche pour le développement (IRD)
Déclaration d’intérêts Sébastien Barot a reçu des financements de l'ANR.
Partenaires
Institut de Recherche pour le Développement (IRD) apporte des fonds en tant que membre fondateur de The Conversation FR.
Un avantage à travailler sur les vers de terre est que tout le monde pense les connaître ! Mais cela n'empêche pas que ces humbles travailleurs du sol sont toujours un sujet de recherche, notamment pour comprendre quels sont les mécanismes divers et compliqués qu'ils mettent en oeuvre pour agir sur les sols et les plantes.
Ver de terre endogé (Allolobophora icterica) Auteur, Author provided
Rappelons tout d'abord qu’il existe une grande diversité d’espèces de vers de terre (environ 6000 mais moins de la moitié a été décrite par les scientifiques). On classe ces espèces en trois groupes écologiques : les épigés qui vivent au-dessus du sol dans les feuilles mortes et s’en nourrissent; les endogés qui vivent dans le sol et se nourrissent de la matière organique morte qu’il contient, et les anéciques qui vivent dans le sol mais se nourrissent des feuilles mortes à la surface du sol.
Ingénieurs de l'écosystème
Clés : agriculture biodiversité sols biomasse
Transition
La biomasse est-elle l’avenir de la production d’énergie ? A Gardanne, près de Marseille, l’une des deux chaudières à charbon de la centrale thermique a été convertie. Elle doit, à terme, engloutir 850 000 tonnes de bois par an, dont 50% issues de coupes forestières, pour produire de l’électricité. Mais entre les risques de pollutions ou celui d’une surexploitation de la forêt régionale, le projet soulève de nombreuses oppositions. Il interroge aussi la pertinence de la biomasse issue des forêts comme solution face au réchauffement climatique, alors que le gouvernement envisage, dans son budget 2019, de consacrer plus de 7 milliards d’euros aux énergies dites renouvelables : la consommation industrielle de bois dans ces centrales est-elle soutenable ?
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l’ancienne cité minière de Gardanne, posée au pied du massif de l’Étoile entre Aix-en-Provence et Marseille, cumule les dossiers sensibles en matière d’écologie. En premier lieu, les boues rouges de l’usine d’alumine Alteo, rejetées au large des Calanques. Ensuite, à quelques centaines de mètres à peine, la non-moins emblématique centrale thermique, forte émettrice de CO2 et dont les fumées chargées de particules fines inquiètent les riverains. Une nouvelle controverse est venue s’ajouter aux deux précédentes : la conversion récente à la biomasse de l’une des deux chaudières de cette centrale à charbon.
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Sous le terme « biomasse », on trouve toutes les énergies développées à partir de végétaux, que ce soit des agro-carburants, la méthanisation – production de gaz à partir de déchets verts – ou, comme dans le cas de Gardanne, ce qu’on appelle du bois-énergie, la production de chaleur et/ou d’électricité à partir de la combustion du bois.
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Tags : Climat Epuisement des ressources
Organisme : ADEME
Description : novembre 2017 - 2 p.
Type de contenu : Projet Lauréat IA
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https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/cibv_vf.pdf
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Le projet CIBV (Carbon Ingen’R Bugeat ViaM) propose de réaliser la première unité
préindustrielle en Europe de production de pellets torréfiés à partir de biomasse. La
torréfaction est un traitement thermique qui vise à éliminer l'eau et permet de détruire la
structure fibreuse de la biomasse avec un rendement énergétique élevé (90%). A
l'heure de la transition énergétique et d’une montée en puissance des énergies
renouvelables, le bois
énergie est en train de s'imposer comme l'une des alternatives
aux énergies fossiles. Le pellet torréfié permet une rupture technologique majeure dans
la filière du combustible bois
énergie grâce à de multiples avantages.
Objectifs
Les principaux objectifs techniques et scientifiques sont la production d'un combustible :
Biosourcé à densité énergétique élevée, proche de celle du charbon ;
Utilisable dans les installations thermiques sans aménagement spécifique ;
Facilement stockable et transportable.
Le projet CIBV s'inscrit également dans les objectifs environnementaux tels que :
La conception d'un processus industriel et d'un aménagement de site
responsables ;
La gestion forestière dynamique.
Le plan d’approvisionnement du projet est de 113 000 tonnes / an.
Déroulement
Les principales phases du projet sont :
Les études de développement et l’élaboration des dossiers règlementaires ;
La consultation des fournisseurs et des entreprises ;
L’acquisition et la préparation du site ;
L'extraction et la transport de la biomasse brute ;
les équipements de préparation de la biomasse (broyage, criblage, séchage) ;
la transformation de la biomasse (torréfaction et pelletisation) ;
La manutention et le transport ferroviaire
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