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ANNE SYLVESTRE en concert au TRIANON, à Paris
-Concert complet-
(2007)
"En septembre 2007 Anne Sylvestre a triomphé pendant 8 jours à guichets fermés au Trianon.
Elle y fêtait ses cinquante ans de carrière et toute la presse en a parlé en saluant l'une des plus grandes dames de la chanson française..."
TITRES :
- Zen
- Elle F'sait La Gueule
- Pas Difficile
- Ca N'se Voit Pas Du Tout
- Les Dames De Mon Quartier
- Partage Des Eaux
- Les Impedimenta
- Lazare Et Cécile
- Marie
- Gay Marions-Nous
- Carcasse
- Cap Au Nord
- Agressivement Vôtre
- Les Amis D'autrefois
- Après Le Théatre
- Bye Mélanco
- D'accord
- Mon Mari Est Parti
- Pause
- La Faute A Eve
- Si Mon Ame En Partant
- Ca Va M'faire Drôle
- Un Bateau Mais Demain
- Laissez Les Enfants
- La Poule Aux Oeufs D'or
- Les Rescapés Des Fabulettes
- Une Sorcière Comme Les Autres
- Ah L'amour L'amour
l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a rendu un avis portant sur la classification de substances radioactives en « matières » ou en « déchets ». La nuance entre ces deux concepts porte sur le caractère valorisable à court ou moyen terme des premières, là où les secondes, sans utilité identifiée, doivent faire l’objet de provisions financières et de recherche et développement portant sur leur gestion à long terme (stockage définitif).
...
débat de longue date : des substances non valorisées, mais théoriquement valorisables bien qu’aucun projet de valorisation ne soit mis en œuvre ... C’est à cette question que vient de répondre l’ASN, notamment concernant l’uranium appauvri. L’inventaire français de ce sous-produit du procédé d’enrichissement de l’uranium s’établit à plus de 300 000 tonnes, entreposées dans des installations de surface dans la Haute-Vienne et dans la Drôme. Cet inventaire s’enrichit de cinq à dix mille tonnes par an, et un flux d’une centaine de tonnes par an en est soutiré pour produire le combustible MOx, combustible fabriqué à partir de plutonium recyclé et d’uranium appauvri. ... l’accumulation d’uranium appauvri est plus rapide que sa consommation. La réelle perspective de l’uranium appauvri passe par les réacteurs dits « surgénérateurs de génération IV ». Dans de tels réacteurs, l’uranium 238 n’est plus un simple substrat, il est activement converti en plutonium pour à son tour devenir une source d’énergie. Ces réacteurs, encore futuristes (Phénix, Superphénix, en étaient les précurseurs en France) peuvent donc produire, grâce à cet uranium appauvri, davantage de plutonium qu’ils n’en consomment. Et libérer une considérable manne énergétique. ... En conséquence, l’ASN estime indispensable qu’une quantité substantielle d’uranium appauvri soit requalifiée, dès à présent, en déchet radioactif ... Le potentiel énergétique perdu au travers de ces cent mille tonnes d’uranium requalifiées de « déchets » atteint 200 milliards de tep, soit quelques siècles de consommation d’énergie et quelques millénaires d’électricité. ... nécessiterait la construction d’un parc de réacteurs nucléaires surgénérateurs, un parc de 4ème génération (le parc actuel appartient à la 2è, l’EPR et ses concurrents à la 3è).
Des scénarios de déploiement d’un tel parc en France existent, comme dans ce rapport exhumé du site du CEA par Alexis Quentin, dans un thread sur Twitter https://twitter.com/AStrochnis/status/1316680079703977984. -> L'avis ASN se base sur un rapport du CEA disponible ici : https://asn.fr/Media/Files/00-PNGMDR/PNGMDR-2016-2018/Inventaire-prospectif-entre-2016-et-2100-des-matieres-et-des-dechets-radioactifs-produits-par-le-parc-francais-selon-differents-scenarios-d-evolution-avec-evaluation-de-l-emprise-au-stockage
...
cette stratégie n’a pas la cote. À la fois pour des raisons techniques, économiques et politiques. ... Techniques, car l’industrie nucléaire française revient de loin et sera potentiellement déjà en peine de renouveler le parc https://www.sfen.org/sites/default/files/public/atoms/files/note_avril_renouvellement_du_parc.pdf ... Économiques, car le véritable atout des réacteurs surgénérateurs n’est pas d’utiliser l’uranium appauvri, mais de l’utiliser à la place de l’uranium naturel, avec bien plus d’énergie tirée d’une tonne de matière. Or, en raison du prix de marché de l’uranium qui demeure bas depuis une dizaine d’années, le coût élevé d’un surgénérateur est loin d’être compensé par l’économie d’uranium.
Enfin, politique, puisqu’il est difficile de promouvoir le nouveau nucléaire ... L’argument économique fut celui avancé par le CEA et EDF pour suspendre le projet ASTRID https://lenergeek.com/2019/08/30/astrid-nucleaire-dechets-raphael-schellenberger/, et l’argument politique explique l’absence de soutien… politique, pour ce projet. Or, si l’on désire un jour profiter de ce gisement d’énergie déjà sur étagère (énergie très peu carbonée, rappelleront des gens soucieux du climat !) que représente cet uranium que l’on veut rebaptiser « déchet », il faudra en venir aux surgénérateurs. Il faudra une ambition des acteurs industriels et un soutien des acteurs institutionnels et politiques. À courte échéance ou dans 50 ans, il n’est pas question ici d’en juger, mais elle sera nécessaire. Sans cela, l’ASN aura eu raison de tourner le dos à ces ressources ; et plus on attendra, plus risque de s’installer dans les esprits l’idée que l’uranium appauvri est un déchet que l’on ne valorisera jamais – en dépit de son potentiel.
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demander à ce que soit garantie la réversibilité d’un entreposage de longue durée ou d’un stockage de l’uranium appauvri. Ou, pourquoi pas, pour appeler politiques et industriels à plus d’ambition dans la surgénération !
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 27/10/20 à 14:53 de Elisa S. (livret espace/défense) (livret énergie de LFI)
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l'EPR de Flamanville (démarré en 2007 et dont le démarrage était annoncé pour 2012, puis 2018 et maintenant 2023). Alors vous comprendrez que je préfère ne pas miser plus que ça sur cette technologie car même en considérant votre point de vue (on installe du nuk) je suis peu optimiste quant aux capacités de la France de remplacer les 14 réacteurs de 2eme génération qu'elle va fermer d'ici 2035 par des EPR... Enfin, les règles de trois ce n'est pas suffisant et vous le savez j'en suis sûre.
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... Fondée en 2000 ... emploie entre autres Linus Torvalds, le créateur de Linux et Andrew Tridgell, créateur de Samba. Andrew Morton faisait partie de l'OSDL avant de rejoindre Google.
En janvier 2007 l'OSDL se regroupe avec La Free Standards Group (FSG) pour former la Linux Foundation, une organisation qui se donne pour objectif d’accélérer la croissance de Linux en fournissant un ensemble complet de services pour concurrencer efficacement les plates-formes propriétaires.
Entretien
C'est en habits d'apparat que les peuples indigènes d'Amazonie ont assisté au Forum social mondial de Belem, au Brésil, en 2009. Reuters
Les 6 000 peuples autochtones, qui tentent de survivre et de préserver leurs cultures à travers le monde, font partie des populations les plus vulnérables de la planète. Confrontés aux menaces sanitaires et à de multiples autres pressions, ces peuples, dont les droits ont été internationalement reconnus, sont toujours marginalisés. Explications de Patrick Bernard sur ceux qu’on nomme aussi « les peuples racines ».
Patrick Bernard est ethnographe, auteur, réalisateur et conférencier engagé depuis plus de quarante ans aux côtés des ethnies minoritaires et des « peuples racines » à travers le monde. Avec Visier Sanyü, historien naga, il fonde l’Icra International http://www.icrainternational.org/, un mouvement international de solidarité avec les peuples autochtones, puis il crée le Fonds mondial pour la sauvegarde des cultures autochtones, et la Fondation Anako http://fondation-anako.org/.
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environ 200 millions de personnes, soit 4% de la population mondiale, comprenant 6 000 peuples disséminés à travers la planète. Ils sont comme des touches de couleurs rebelles à l’uniformisation du monde dont l’existence est menacée et les droits bafoués. Ils sont victimes de la colonisation des terres, de la destruction des forêts nourricières, des pollutions environnementales, de la négation des cultures, des spiritualités et des identités socio-politiques. Une multitude de peuples oubliés qui subissent aujourd’hui le prosélytisme de religions qui n’acceptent pas la différence, l’invasion de leurs territoires par des colons, des firmes exploitant or, bois, pétrole, uranium, énergies hydroélectriques, détruisant l’environnement dont ils dépendent.
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Un petit village autochtone en Amazonie péruvienne. AFP PHOTO/Ministère péruvien de la Culture
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En Guyane française, un Amérindien arawak de la communauté de Cécilia est décédé dès le début de la pandémie. Un grand nombre de cas a été également décelé chez les Wayampi du village de Camopi et chez les habitants de Saint Georges de l’Oyapock sur la frontière brésilienne. Selon Radio Canada, 40 personnes des communautés des Premières Nations, dont 4 en Saskatchewan, 11 en Ontario et 25 au Québec, ont été déclarées positives dès le 9 avril, et 5 cas sont aussi à déplorer chez les Inuits du Nunavik.
Des indiens d'Amazonie à Manaus, au Brésil, le 26 août 2009. Reuters
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les menaces qui affectent durablement leurs territoires et leurs environnements naturels avec lesquels ils vivent en harmonie depuis des temps immémoriaux. Ces écosystèmes sont garants de leur identité, de leurs croyances et de leurs modes de vie aujourd’hui marginalisés (chasseurs-cueilleurs-ramasseurs, cultivateurs sur brûlis, éleveurs transhumants). De plus, ces peuples sont particulièrement vulnérables aux maladies nouvelles, car leur isolement ne leur a pas permis de développer les résistances suffisantes aux maladies apportées de l’extérieur.
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Un chef indigène sur des terres brûlées, dans l'État du Mato Grosso, au Brésil, le 28 août 2019. (Image d'illustration) REUTERS/Amanda Perobelli
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►À lire aussi : Coronavirus : la protection des peuples d'Amazonie au programme des politiques http://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20200515-coronavirus-amazonie-protection-indiens-travail-politiques
Un Amérindien d'Amazonie. Getty Images/Luoman
Ces peuples disposent de droits reconnus sur le plan international mais souvent peu respectés. ... les droits autochtones sont reconnus par la Convention 169 de l'OIT et par la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones de l'ONU adoptée en 2007.
La Convention 169 a été adoptée en 1989 par l'OIT mais elle n'a été ratifiée depuis que par 23 pays, essentiellement latino-américains. Cette convention est le seul instrument juridique international contraignant relatif aux peuples indigènes et tribaux, reconnaissant notamment leurs droits collectifs à la terre et leur droit à l'autodétermination. La France ne l'a pas ratifiée, car elle ne veut pas que soit reconnue à certaines communautés la prévalence des droits collectifs sur les droits individuels. Par ailleurs, la notion de peuples autochtones est incompatible avec la Constitution française.
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L’ensemble de l’Humanité aurait beaucoup à apprendre des derniers peuples sages. Leur message aux autres hommes pourrait consister à conseiller un retour à un peu plus de modestie face au monde qui nous entoure et à reconsidérer l’indispensable respect de nos différences qui doivent être cultivées plutôt qu’effacées systématiquement car, la vraie richesse n’étant pas matérielle, ce sont de nos différences que naissent nos véritables richesses et valeurs. En guise de conclusion, je dirais que ce sont ces hommes que certains qualifient de « primitifs » qui m’ont appris le sens du mot « civilisé ». S’il faut se ressembler un peu pour se comprendre, il faut être différents pour s’aimer.
►À écouter aussi : Amazonie : les indigènes confrontés au Covid-19 et à l’invasion des orpailleurs illégaux http://www.rfi.fr/fr/podcasts/20200512-amazonie-les-indig%C3%A8nes-confront%C3%A9s-covid-19-et-%C3%A0-linvasion-orpailleurs-ill%C3%A9gaux
Clés : Brésil Afrique Amazonie Droits de l’homme Société Environnement Notre sélection Coronavirus
Connu / https://twitter.com/JMJancovici/status/1269715815525482498
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Jean-Marc Jancovici @JMJancovici · 5h
Les «peuples racines» face au monde et au coronavirus
Ce sont des sociétés de l’autosuffisance dont la devise pourrait être : « puiser sans épuiser », au contraire des sociétés de l’accumulation. - 3 - 11 - 27
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Ndlr :
- Si JMJ soutien AUSSI les peuples premiers, tous les espoirs sont permis :-) => Valoriser ACT
- contribuer à faire reconnaître au plus vite les droits des peuples autochtones notamment en Guyane ACT
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Led Zeppelin took the stage at London’s O2 Arena on December 10, 2007 for the band’s first headline show in 27 years and one of the most wildly anticipated concerts in rock ‘n’ roll history. From May 30 at 8pm UK time and for 3 days until June 2, enjoy the concert film of this historic live performance right here on the official Led Zeppelin YouTube channel.
Subscribe to the channel http://bit.ly/LedZeppelinYouTube
Listen to more Led Zeppelin https://lnk.to/LZxLZ
Official Store: https://store.ledzeppelin.com
Set List
- Good Times Bad Times
- Ramble On
- Black Dog
- In My Time Of Dying
- For Your Life
- Trampled Under Foot
- Nobody’s Fault But Mine
- No Quarter
- Since I’ve Been Loving You
- Dazed And Confused
- Stairway To Heaven
- The Song Remains The Same
- Misty Mountain Hop
- Kashmir
- Whole Lotta Love
- Rock And Roll
The Official Led Zeppelin Playlists...
The Music Videos http://bit.ly/ZeppelinMusicVideos
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Led Zeppelin Off-Stage http://bit.ly/ZeppelinOffStage
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Alternative Mixes & Deep Cuts http://bit.ly/ZeppelinDeepCuts
Stay Connected with Led Zeppelin... http://www.ledzeppelin.com
Led Zeppelin formed in 1968 and went on to become one of the most influential, innovative, and successful groups in modern music, having sold more than 300 million albums worldwide. The band rose from the ashes of The Yardbirds, when Jimmy Page brought in John Bonham, John Paul Jones, and Robert Plant to tour as The New Yardbirds. In 1969, Led Zeppelin released its self-titled debut which was produced by Page, as were all the subsequent albums. It marked the beginning of a 12-year reign, during which the group was widely considered to be the biggest and most innovative rock band in the world.
.#Rock #WithMe
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(2014), “La fabrique de pauvres” (2015) aux Éditions Ixelles et « La rage de l’impôt » (2019) aux Éditions Larousse ; Stéphane Montabert est fondateur de l'UDC Renens et blogueur ; Le Parisien Libéral est un blogueur français ; Patrick Aulnas ; Vincent Bénard est économiste et ingénieur en aménagement du territoire. Il écrit régulièrement des articles remettant en cause la logique des politiques publiques. Spécialiste du logement, il a également consacré de nombreux textes à la problématique du changement climatique ; L’aleps, présidée par le Professeur Jacques Garello, est l’Association pour la Liberté Économique et le Progrès social, fondée il y a quarante ans sous l’autorité de Jacques Rueff, dans la tradition intellectuelle française de Jean Baptiste Say et Frédéric Bastiat ; Trop Libre est le blog de la Fondation pour l'innovation politique, dirigée par Dominique Reynié. Il ambitionne de devenir le « hub » des idées innovantes en France, une tête de prospection des pratiques réformistes, des débats intellectuels, des innovations politiques et économiques à travers le monde ; ... Jean Baptiste est étudiant en mathématiques et en statistiques à Lyon ainsi que coordinateur local pour le réseau international European Students For Liberty ; filibert Minarchiste de 28 ans et statisticien-économiste ; Baptiste Fraïsse est élève ingénieur à l'Ecole nationale des Ponts et chaussées. Il est membre de Students for Liberty et coordinateur local ESFL. Récompensé du Prix Razel récompensant le meilleur projet internet en 2010 et du Templeton Freedom Award en 2012 (catégorie Media Innovant) décerné par l’Atlas Economic Research Foundation. ... Benoît Ameil est professionnel dans le secteur ciné/TV ...
Une revue de presse détaillée est disponible en ligne, ainsi qu’un dossier de presse : http://www.wikiberal.org/wiki/Wikib%C3%A9ral:Revue_de_presse
Le nom du site est une allusion à la première revue fondée par Raymond Aron, Contrepoint. Fondé en 2007, Contrepoints existe sous le format actuel de journal d’actualité depuis fin 2009.
Frédéric Mas est le rédacteur en chef
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Depuis 2007, le secteur de l'énergie est entièrement ouvert à la concurrence. Mais il faut remonter encore dans le temps, à la fin des années 90, pour connaître une série de lois libérales qui va démembrer pierre après pierre le service public incarné par EDF et GDF.
Faute d'information, le citoyen lambda mesure mal les conséquences de cette dérégulation.
Un film de Gilles Balbastre.
.#Énergie #EDF #Macron
Catégorie Actualités et politique 190 commentaires
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Marc Endeweld a enquêté pour le Média sur une vaste affaire de surfacturation à l'échelle internationale visant Aéroport de Paris. Une affaire de caisse noire aux relents de corruption qui pourrait remettre en cause la privatisation d’ADP et ennuie considérablement le pouvoir qui retarde depuis de longs mois l’ouverture d’une information judiciaire.
"Dans cette histoire tentaculaire, c’est toute la classe politique notamment de droite qui s’est intéressée à Aéroports de Paris par le passé qui pourrait être impactée par ces nouvelles révélations."
L'article complet : https://www.lemediatv.fr/articles/enquetes/exclusif-une-caisse-noire-et-un-parfum-de-corruption-remettent-en-cause-la-privatisation-dadp-27VL8hDsRxyakd-rBbNY5w
.#AéroportsDeParis #Révélations #Sarkozy
Catégorie Actualités et politique 470 commentaires
Transcription : ... Liban, 3 contrats tripoli en 2007, ADPI adp international 900 millions d'€ dépensés alors que les 3 aéroports n'ont pas été construits; Saadi Kadafi a touché des commissions corruption,
Association loi 1901, reconnue d'intérêt général
18-20 rue Euryale Dehaynin - 75019 Paris
SIRET : 494 678 857 000 33
Hébergeur Hetzner Online AG
Pour nous contacter : contact@colibris-lemouvement.org
En cas de difficulté pour accéder aux formations, merci d'écrire à support@colibris-universite.org
1. Colibris, un mouvement citoyen:
Partout en France, ... preuve quʼun autre mode de vie plus écologique et solidaire est possible : mutualisation et échange de biens et de services, éducation positive et bienveillante, sobriété énergétique, agriculture vivrière et biologique, éco-construction, création de lieux de vie ou de transmission de savoir-faire…
Ces initiatives expérimentent de nouveaux modèles et dessinent la société de demain. Crée en 2007 ... mission accompagner tous ces citoyens qui font leur part au travers de 3 missions clés : les inspirer, les relier et les soutenir. L'Université des colibris est l'un des projets qu'elle développe, aux côtés de La Fabrique des colibris, du projet Outils libres, ou encore du projet Oasis.
... une communauté > 300 000 citoyens, >100 groupes locaux et de nombreuses communautés de porteurs de projet.
2. Une université pour donner du pouvoir d’agir
... donner des clés soutenir chacun ... développer 4 types de formations :
- parcours en ligne
- MOOCs créer de véritables communautés d’apprentissages pendant plusieurs semaines et demandent en tout une vingtaine d’heures pour être suivis
- recensement ou la création de stages et de formations courtes en présentiel
- mise en place de cursus longs à visée professionnalisante, notamment le T-Camp http://tcamp.fr/.
Aujourd’hui se concentre principalement sur les formations numériques /faciliter l’accès au plus grand nombre aux savoirs liés à la transitions écologique. /experts ou collectifs très sollicités rendre leurs compétences accessibles au plus grand nombre.
...proposées gratuitement participation consciente, chacun pouvant faire un don en fonction de ses moyens et de la valeur qu’il attribue à ce qu’il a reçu.
...mis en bien commun licence CC BY SA.
L'Université en quelques chiffres clés :
+120 000 participants, 4 niveaux, 17 formations, +500 000 de formation depuis 2016
3. Un projet collaboratif
...moyens d’agir pour une société plus écologique et humaine. ...servent les acteurs de la transition et structurent des communautés thématiques sur le long terme.
360Learning partenaire technique nous accompagne /formations en ligne en mettant à disposition gratuitement sa plateforme. Nous bénéficions de toutes les mises à jour, de la maintenance de la plateforme et avons accès à leur support technique.
L’ACDV, organisation représentative de la filière Chimie du végétal
Créée fin 2007 à l’initiative des acteurs de la chimie en France, l’Association Chimie du Végétal (ACDV) compte une cinquantaine d’adhérents. Sa vocation est de promouvoir la chimie du végétal et de soutenir son essor économique en France comme en Europe.
...
Plastiques, cosmétiques, produits ménagers, emballages, peintures, stylos, jouets, chaussures de sport, skis, médicaments (glucose pour les perfusions, enrobage des cachets…)… contiennent des matières premières d’origine végétale. Ils sont dits “biosourcés”.
Les produits biosourcés représentent un marché mondial évalué à 130 milliards d’euros (source : Etude cabinet McKinsey, 2011).
5 marchés utilisateurs identifiés : la construction, l’automobile, les cosmétiques, la détergence et l’emballage.
... Le Momos de la Grèce antique – Mỗmos signifie raillerie – était un dieu prétendument mineur, lié familialement, inextricablement à Thanatos, la mort et à Hypnos, le Grand sommeil. Dormir, mourir, la piste paraît intéressante.
Le mot lui-même nous vient de l’italien buffone, tiré d’une onomatopée qui indique le gonflement des joues. Monsieur Didier Guillaume, toutes joues dilatées.
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Monsieur Guillaume, de passage au Salon de l’Agriculture le 25 février 2019, a apposé sa signature ministérielle sur le «préambule» d’un «contrat de solutions» imaginé par la FNSEA, le grand «syndicat» de l’agriculture industrielle. Le texte, assez lourdaud, affirme nécessaire «la sortie [du glyphosate] pour une majorité d’usages pour lesquels il existe des alternatives accessibles et viables d’ici fin 2020». Dans le détail de 100 pages que je suis allé regarder, on trouve également cet engagement rigoureusement sic: «Réduire fortement les herbicides et se passer à moyen terme de glyphosate dans une majorité de situation sans perte de revenu».
Il me semble moi que chaque mot compte. Réduire. Moyen terme. Majorité de situations. Sans perte de revenu.
Momos, l’éternel retour? En 1993 surgit des limbes un petit nouveau, le Forum pour une agriculture raisonnée respectueuse de l’environnement, ou FARRE. Son adresse? 2 rue Denfert-Rochereau, à Boulogne Billancourt. La même, un peu plus tard, que celle de l’UIPP, qui regroupe toute l’industrie des pesticides en France. Faux-nez de l’agrochimie, FARRE va réunir des chambres d’agriculture, la FNSEA bien sûr, Bayer, Monsanto, BASF, l’UIPP. Commence la saison enchantée de la propagande.
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Parle-t-on encore d’agriculture raisonnée? Non. A-t-elle donné le moindre résultat? Non. Vint ensuite le funeste Grenelle de l’Environnement de septembre 2007. Notre merveilleux Nicolas Sarkozy y avait promis une réduction de l’usage des pesticides de 50% en dix ans, mais nos amis de la FNSEA, codécisionnaires en toute chose, étaient alors parvenus à faire rajouter: «si c’est possible».
Et cela ne fut pas possible. Malgré les centaines de millions d’euros jetés au vent par le Plan Ecophyto et la réapparition de fermes Potemkine, la consommation de pesticides n’a pas baissé. Elle a au contraire augmenté de plus de 20%. ...
Cinq ans après sa fondation,
Trois ans après le déclenchement de la crise économique mondiale,
Ars Industrialis publie un nouveau manifeste
MANISFESTE 2010
- Au mois d’avril 2005, au moment de la fondation d’Ars Industrialis, nous soutenions dans notre premier Manifeste 1 que le détournement systématique du désir vers les marchandises – organisé par le marketing à travers les industries culturelles – , et la soumission totale de la vie de l’esprit aux impératifs de l'économie de marché, qui en résultait, conduisaient « inévitablement, à terme, à une crise économique mondiale sans précédent » – au cours de laquelle le système présent du capitalisme se révèlerait être structurellement « autodestructeur ».
Cinq ans plus tard, la crise planétaire déclenchée en 2007 par l’effondrement du système des subprimes n’en finit plus d’étendre ses conséquences calamiteuses. Si la titrisation et les techniques financières de dilution de la responsabilitéauront été le catalyseur de la crise, celle-ci n’est pourtant pas seulement celle du capitalisme financier devenu essentiellement spéculatif, c’est à dire toxique – parce que jouant systématiquement le court terme contre le long terme. Bien plus largement, et bien plus gravement, c’est la crise du modèle consumériste tel que, reposant dès le début du XXè siècle sur l’instrumentalisation du désir (pensée par Edward Bernays qui instrumentalisait ainsi la théorie de l’inconscient de Freud, son oncle), il conduit irrésistiblement à la destructionde ce désir.
Ce que révèle la crise planétaire, qui marque la fin de la mondialisation entendue comme planétarisation du modèle consumériste, c’estque la destruction du désir par son exploitation consumériste conduit inévitablement à la ruine de l’investissement sous toutes ses formes– et en particulier, sous les formes de l’investissement économique, politique et social qui fondent l’économie politique – et qu’il y a un lien systémiqueentre le comportement pulsionneldu spéculateur et celui, tout aussi pulsionnel, du consommateur. Le désinvestissement est la conséquence massive du court-termisme néolibéral dont la crise révèle depuis trois ans les effets mortifères.
Comme le comportement du spéculateur – qui est un capitaliste qui n’investit plus – , le comportement du consommateur est devenu structurellement pulsionnel . Son rapport aux objets de consommation est intrinsèquement destructeur : il est fondé sur la jetabilité, c’est à dire sur le désinvestissement. Ce désinvestissement libère une pulsion de destruction dont la conséquence – en tant que destruction de la fidélité aux objets du désir, la fidélité mesurant la réalité de l’investissement dans les objets de ce désir – est la généralisation et l’articulation systémique et destructrice des comportements pulsionnels des consommateurs aussi bien que des spéculateurs telle qu’elle engendre une bêtise systémique2.
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Fin du monde. Chaque midi, « Les Jours » vous offrent une mauvaise nouvelle. Aujourd’hui, une étude explosive.
20 février 2019
Épisode n° 39
Texte François Meurisse Photo James Estrin/The New York Times/Redux/Réa
« Au pire, la rupture environnementale pourrait déclencher une rupture catastrophique des systèmes humains, entraînant rapidement un effondrement incontrôlé dans lequel les chocs économiques, sociaux et politiques s’enchaîneraient au sein du système global »
Voilà un extrait d’une étude publiée le 12 février dernier par le think tank britannique IPPR (Institute for Public Policy Research), proche du parti travailliste
Et, histoire de préciser le scénario, les auteurs ajoutent qu’il ressemble « à ce qui s’est passé à la suite de la crise financière mondiale de 2007-2008 »
Mais que signifie d’abord « rupture environnementale » ?
Oh, presque rien : un savant mélange de changement climatique, d’acidification des océans, d’épuisement des terres, de cycles biogéochimiques perturbés…
et extinction de la biodiversité, couche d’ozone fragilisée, pollutions…
« Combinés, ces facteurs créent un nouveau “domaine de risque”, complexe et interconnecté », assure l’étude
Pour quelles conséquences ? Là encore, des broutilles : instabilité financière généralisée, migrations forcées, guerres, famines… et éventuel effondrement global, donc
Tout cela ne vous rappellerait-il pas quelque chose ? Oui, Comment tout peut s’effondrer (Le Seuil, 2015), l’ouvrage coécrit par Pablo Servigne et évoqué dans l’épisode 1
En somme, l’Institute for Public Policy Research réactualise – brièvement – cet essai : une quarantaine de pages, qui s’appuient sur quelques dizaines d’études scientifiques
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Cet article est publié dans le cadre du premier festival de la Revue française de gestion, « Finance, Stratégie, Gouvernance : 40 ans de Revue Française de Gestion » organisé le 17 novembre 2017 à l’IAE de Grenoble en partenariat avec le CERAG, The Conversation France et XERFI Canal Productions – Les auteurs du numéro spécial de la RFG « Concilier finance et management » publié en 2009 et coordonné par Michel Albouy, étaient invités à s’exprimer sur le thème : « Une décennie après la crise financière : quel regard, quelles évolutions… ?
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le thème de l’exemplarité, qui figurait dans le titre de l’article alors que personne ou presque n’en parlait en 2009 pour discuter de la relation entre finance et stratégie, suscite aujourd’hui pas moins de 814 000 occurrences
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La thèse défendue dans cet article peut se résumer sous la forme d’une équation simplifiée : I = C x M x E
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L’étrange défaite de la stratégie et du management
Commençons par le I, pour « Incertitude »
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L’incertitude, c’est le futur, dans sa dimension radicalement méconnaissable.
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C pour « Calcul ». Puisque le calcul, ou plus exactement la rationalité calculatoire, est celle qui nous est la plus familière. Puisque c’est elle qui érige les mathématiques au rang de reine des sciences. Puisque c’est le calcul qui donne sa crédibilité à l’hypothèse d’efficience des marchés. Puisque la propriété, c’est sans doute moins ce « vol » cher à Pierre-Joseph Proudhon que le moyen de substituer aux passions potentiellement déchaînées le souci, d’abord, de la défense des intérêts (Hirschman, 1980).
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posséder c’est aussi toujours un peu être possédé. Que l’échange marchand est bien fait d’une double dépossession, réciproque, entre un offreur et un demandeur puisque dans le cadre d’un marché les choses ne s’échangent pas, c’est la relation avec elles qui s’échangent. Par double transfert, et donc dépossession réciproque, de droits – ou titres – de propriété comme on peut le comprendre du fameux article « The problem of social cost » de Ronald Coase.
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ceci ouvre la voie à toutes les arnaques et à tous les scandales : se sentir dépossédé sans avoir le sentiment d’avoir été dédommagé en retour fait le lit de la colère. Puis de la haine. Comme un sentiment qui s’impose lorsqu’on s’estime trahi. Ou volé. Ou violé. Surtout si les fauteurs ne sont ni retrouvés, ni sanctionnés.
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en termes strictement économiques : la confiance, c’est le terreau sur lequel s’ensemencent les calculs des agents. Elle procède donc d’une dimension exogène aux calculs, puisqu’elle est une institution.
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Avec les forces de Porter par exemple et les appétits pour la marge et sa capture ; ou encore – surtout – avec le fameux conflit potentiel entre les mandants et les mandataires, les actionnaires et les dirigeants, cher à la théorie positive de l’agence.
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Voilà pourquoi Jensen (2001) a pu défendre avec la force de conviction qu’on lui connaît, en s’appuyant sur la dynamique calculatoire (Ressourceful Evaluative Maximizing Model), que la maximisation de la création de valeur pour l’actionnaire devait être l’objectif unique de l’entreprise. Une vision largement relayée par nombre de dirigeants en pratique, puisqu’elle organisait aussi mécaniquement… l’explosion de leur rémunération. Au risque de la disparition même du besoin de gestion (Denis, 2008).
LOVE/HATE. r2hox/Visual Hunt, CC BY-SA
La tension LOVE/HATE au principe d’une véritable théorie stratégique
L’article publié en 2009 dans la RFG traitait indirectement du fait que les théories dites « contractuelles de la firme », dès lors qu’elles sont toutes empreintes dans leurs gènes de l’imaginaire économique, sont bel et bien des théories du soupçon, de la défiance, du HATE.
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Il ne faut en effet jamais sous-estimer combien nos sciences du management restent imprégnées du contexte culturel américain, et combien elles en sont aussi le véhicule de l’imaginaire idéologique comme cela a été rappelé à maintes reprises dans les pages de la RFG (Denis, Martinet, 2012).
Avec une conséquence directe : la passion de la compétition, l’ambition de la fortune restent le plus petit dénominateur commun d’une société toujours en proie au déchaînement de haine entre ses communautés. C’est là d’ailleurs qu’il faut chercher cette véritable passion pour le « légal » et le « rationnel » au sens de Max Weber, dans une société américaine qui a fait sienne la célébrissime formule de Samuel Colt : « God created Man and Samuel Colt made them equal »
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la fin de l’Histoire était le signe que le C du Calcul transformait désormais de manière définitive le I de l’incertitude en R du Risque.
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Comme si l’on touchait à un tabou insupportable, le M du « Mimétisme » a donc continué à rester largement l’impensé de la crise par le courant que l’on qualifie de « dominant », celui des théories contractuelles.
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Dans un pays comme la France, ce refus de prendre en compte les dynamiques mimétiques rivales, les emballements, la façon dont les prix peuvent devenir « overvalued » et avec quelles conséquences (Jensen, 2005) trace désormais une distinction nette, entre économistes dits orthodoxes et ceux dits hétérodoxes. L’exubérance irrationnelle sous le poids des rivalités mimétiques et des désirs de monnaie a beau être toujours dénoncée (Orléan, 2009), ceci ne change rien dès lors qu’il paraît toujours rationnellement préférable d’avoir tort avec tout le monde plutôt que raison tout seul.
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aucune des démonstrations de l’inefficience à court terme des marchés à l’occasion des crises ne semblait avoir raison de la passion pour le postulat de « l’efficience des marchés » (Jorion, 2006).
La rivalité mimétique est pourtant d’évidence pour un professeur de gestion.
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l’entreprise c’est d’abord un acte créateur et en ce sens, aussi, une famille (Denis, 2014).
Famille et exemplarité : inverser la vapeur épistémologique et théorique
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une conviction épistémologique profonde, était la suivante : et si nous renversions, nous, professeurs de sciences de gestion, la vapeur ? Les phénomènes mimétiques sont d’une telle évidence empirique, ils ont été si bien théorisés en économie mais aussi en sociologie et même en gestion, qu’ils peuvent et doivent renseigner l’exercice de la raison managériale et stratégique.
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concentrons-nous plutôt sur le seul objectif épistémologique qui vaille pour les sciences du management : aider à concevoir mieux ex ante là où d’autres se donnent d’abord pour mission d’expliquer ex post (Martinet, 1997, 2009).
Focaliser sur ce qui fait tenir ensemble la « famille » plutôt que sur les motifs – technologiques, économiques, politiques, sociétaux… – qui pourraient conduire les parties à ne se réunir que pendant un temps a priori donné et en envisageant toujours cette relation comme potentiellement à termes échus, voilà le sens du renversement de vapeur que proposait l’article de 2009.
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l’aspiration au LOVE continue de diriger le monde. Un LOVE qui, bien sûr, peut toujours finir par dégénérer en HATE.
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la famille n’est pas l’espace de la liberté, puisqu’elle est précisément le lieu de son abolition.
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Avec cette famille comme lieu de dons/contre-dons perpétuellement recommencés s’est imposée l’idée d’une nécessité de remettre l’exemplarité au cœur du management, de la stratégie et même de la finance. « Montrer l’exemple », « donner l’exemple », « prendre exemple sur »… Si ce terme s’est imposé dans l’actualité et le vocabulaire politique avec une force irrésistible depuis la période 2010-2012, c’est non sans une pointe de satisfaction que je constate donc que le E de l’Exemplarité aura été introduit dans les pages de la RFG dès… 2009 ! Ce « E » qui constituait, pour moi, la variable manquante de l’équation stratégique, pour ne pas dire politique.
Introduire l’exemplarité permettait de rappeler combien la matrice d’Ansoff retrouve de la vigueur si on la voit comme une invitation à scénariser quatre « exemples » de vecteurs de croissance pour mieux ouvrir et concevoir des futurs possibles
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l’articulation avec les travaux les plus récents en gouvernance d’entreprise portant sur l’héroïne managériale, l’overvalued equity ou encore l’intégrité. Il allait aussi plus loin.
L’abus de confiance, trou noir juridico-managérial à repenser
La crise ... son paroxysme le 15 septembre 2008 avec la chute de Lehman Brothers, allait de pair avec cette ritournelle : nous étions sur le point de revivre l’exemple des années 1930.
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En conclusion, l’article RFG de 2009 s’interrogeait quant au fait de savoir si la prochaine crise ne serait pas pire, faute peut-être d’avoir su oublier l’exemple de 1929…
il n’y a pas meilleure valeur qu’une bonne information...
comment a-t-on pu réussir cette performance qu’une crise d’une telle ampleur que celle de 2007-2008 ne conduise finalement aucun coupable en prison ?
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nécessité d’une requalification jurisprudentielle du chef d’abus de confiance (Denis, 2010a ; 2010b)
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le juge n’est pas habilité à se prononcer sur la qualité des choix d’exploitation… Or, si l’on part du principe que l’incertitude (I) ne saurait être pensée – au XXIe siècle pas davantage qu’au XXe – sans la confiance, alors le calcul économique (C), seul, ne suffit plus. Parce que la confiance procède d’un processus endogène et non exogène. Elle suppose dès lors une compréhension des dynamiques mimétiques et de légitimité à l’œuvre (M). Elle requiert aussi un droit dynamique, apte à construire des jurisprudences exemplaires, au risque sinon de constater ex post la multiplication des scandales de dopage sans parvenir à jamais en sanctionner un et a fortiori à en prévenir d’autres.
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aboutissant à un arrêt de la cour d’appel de Versailles le 23 novembre 2016 qui a statué de manière très sévère sur la qualité des choix d’exploitation de l’entreprise Société Générale sur la période 2005–2008 constitue une source de profonde satisfaction.
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comment, des travaux de recherche que l’on critique si souvent pour leur absence d’utilité peuvent potentiellement ramener quelques milliards dans les poches du budget national.
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rappeler que dans nos sociétés managériales, les professeurs de « garagisme » (Denis, 2013) doivent désormais oser jouer le rôle qui aurait dû être le leur depuis bien longtemps si les inerties cognitives de nos institutions n’étaient ce qu’elles sont. A savoir, ni plus ni moins, que le premier.
Clés : management stratégie incertitude crise économique sciences de gestion crise financière risque
ndlr :
ago-antagonisme pas explicité ? ACT
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Chuck Berry, one of the creators of rock and roll, has died, according to police. He was 90.
St. Charles County, Missouri, police said they responded to a medical emergency on Buckner Road at approximately 12:40 p.m. Inside the home, first responders found an unresponsive man, but despite immediately administering lifesaving techniques, the 90-year-old man could not be revived. He was pronounced dead at 1:26 p.m., police said.,
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S'estimant victime d'une campagne d'intimidation depuis le recours contre le projet de transformation du Grand Large, la Société de protection des paysages de l'île d'Oléron a porté plainte. La maison de sa présidente, régulièrement insultée par téléphone, a été vandalisée. L'association a tenu, le 10 août, son assemblée générale, dans une ambiance pesante, et en présence d'une poignée de détracteurs.
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Sa présidente, Monique Vidalenc,... Près de 230 personnes avaient fait le déplacement pour ce compte rendu annuel des activités de l’association qui compte, à ce jour, pas moins de 420 adhérents. Dans son rapport moral, la présidente est revenue sur l’année écoulée et plus particulièrement sur «les mois qui ont certainement été les plus lourds que nous ayons connus. Les projets que nous devons combattre sont de plus en plus monstrueux : le centre aquatique et le casino de Saint-Trojan ont été les premiers exemples de la démesure qui caractérise maintenant les projets qui naissent sur Oléron, élus et promoteurs semblent ignorer que ce territoire reste une île.»
Et la présidente de revenir avec plus de précisions sur les menaces qui depuis plusieurs mois pèsent sur elle, notamment depuis que l’association a déposé un recours contre la transformation de l’hôtel du Grand Large en résidence de prestige.
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Quand un pic de consommation d’électricité intervient, il y a deux façons deux réagir au niveau du réseau. Soit augmenter la production en lâchant de l’eau dans les barrages ou en démarrant des centrales thermiques, soit essayer de réguler la consommation en demandant à certains utilisateurs de consommer un peu moins, les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, ce délestage permet d’absorber le pic. Ce dernier principe a été théorisé sous le nom d’”effacement diffus”. EDF l’a déjà plus ou moins mis en place dans certains foyers en fournissant une box qui module le tarif de l’électricité consommée en fonction de la demande nationale. Mais d’autres sociétés indépendantes des fournisseurs d’électricité commencent à se positionner aussi sur ce marché comme Voltalis.
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du fait de la complexité du marché de l’électricité désormais constitué de plusieurs fournisseurs (EDF, Poweo, Direct énergie, Enercoop).
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la commission cherche à encourager et pérenniser le dispositif d’effacement diffus mais demande à ce que ce soit l’opérateur d’effacement diffus qui s’occupe de faire payer ou de rémunérer les fournisseurs en fonction de ce qu’ils ont réellement produit et touché de leurs clients (en application de la loi). Je pense que jusqu’à présent EDF n’avait pas trop prêté attention au sujet car les quantités d’énergie en jeu étaient faibles et les opérateurs alternatifs encore peu développés. Mais la donne commençant à changer, ils cherchent à régulariser la situation pour ne pas se retrouver lésés par la mise en place du mécanisme d’effacement diffus.
Par ailleurs, la commission propose que l’opérateur d’effacement diffus soit rémunéré pour ce service sur la base d’un forfait annuel plutôt que sur la base d’une mise en concurrence par rapport au coût de production de l’électricité. Là encore, la recommandation me semble sage. Livrer l’écologie aux lois du marché n’est pas une bonne chose, on l’a constaté avec l’échec du marché des droits d’émissions. De plus on sent bien qu’en l’état actuel des choses, Voltalis profite abusivement d’une astuce financière pour se remplir les poches à bon compte. J’ajouterai un point, c’est que les kWh qui ne sont pas consommés au moment du pic ne sont pas réellement économisés, ils seront très probablement consommé dès que la consigne de Voltalis sera levée. L’effacement diffus décale la demande dans le temps plus qu’il ne la diminue durablement. Ca ne remet pas en cause son intérêt mais ça en réduit tout de même sa portée.
Sources:
Délibéré de la CRE
Communiqué de Voltalis
Discussions sur Energie 2007