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Le 27 avril 2020, Adrien Quatennens était invité sur BFM TV pour #BFMStory. #ConfinementJour42 #Déconfinement #Covid_19
Catégorie Actualités et politique 189 commentaires
Membres du Conseil scientifique associés à cet avis :
Jean-François Delfraissy, Président - Laetitia Atlani-Duault, Anthropologue - Daniel Benamouzig, Sociologue
Lila Bouadma, Réanimatrice - Jean-Laurent Casanova, Immunologie/Pédiatrie - Simon Cauchemez, Modélisateur - Franck Chauvin, Haut Conseil de la Santé Publique - Pierre Louis Druais, Médecine de Ville
Arnaud Fontanet, Epidémiologiste - Marie-Aleth Grard, Milieu associatif - Aymeril Hoang, Spécialiste du numérique - Bruno Lina, Virologue - Denis Malvy, Infectiologue - Yazdan Yazdanpanah, Infectiologue - Correspondant Santé Publique France : Jean-Claude Desenclos
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Grâce au confinement, le taux de transmission de SARS-CoV-2 dans la population française a été réduit d’au moins 70%. Cette réduction extrêmement importante de la transmission a permis de casser la dynamique d’expansion de SARS-CoV-2. Elle doit être maintenue dans la durée pour pouvoir largement résorber les admissions en réanimation pour COVID-19 et plus généralement, le nombre de cas de COVID-19 sur le territoire national.
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3 instruments :
- distanciation sociale
- protections matérielles
- immunisation
Connu / https://twitter.com/OlivierSchneid/status/1254348963001630720
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Olivier Schneid @OlivierSchneid
Passionnant avis du 16 avril du Conseil scientifique qui, outre de "proposer de maintenir crèches, écoles, collèges, lycées et universités fermés jusqu’au mois de septembre", décrit les enjeux du déconfinement
Flèche vers le bas 11:57 AM · 26 avr. 2020·Twitter Web App 3 Retweets 5 J'aime
Olivier Schneid @OlivierSchneid · 26 avr.
"Le confinement pratiqué depuis le 17 mars a permis de réduire la transmission du virus de 84%, avec un nombre de reproduction estimé à 0,5 pendant le confinement, alors qu’il était de 3,3 avant l’initiation du confinement", précise-t-il.
Olivier Schneid @OlivierSchneid ·26 avr.
En cas de non-respect de règles très strictes, qu'il détaille, "La résurgence de l’épidémie après le confinement reste possible. Dans pareil cas, un nouveau confinement ne pourra être exclu", avertit-il.
Olivier Schneid @OlivierSchneid · 26 avr.
Concernant les populations de moins de 25 ans, public à propos duquel on a pu lire tout et son contraire, voici le passage in extenso :
Olivier Schneid @OlivierSchneid 26 avr.
"En l’état actuel des connaissances, le risque de formes graves est faible. Le risque de contagiosité individuelle chez les jeunes enfants est incertain, mais parait faible. A l’inverse, le risque de transmission est important dans les lieux de regroupement massif...
Olivier Schneid @OlivierSchneid · 26 avr.
que sont les #écoles et les universités, avec des mesures barrières particulièrement difficiles à mettre en œuvre chez les plus jeunes. En conséquence, le Conseil scientifique propose de maintenir crèches, écoles, collèges, lycées et les universités fermés jusqu’en septembre."
Olivier Schneid @OlivierSchneid · 26 avr.
"Le Conseil scientifique prend acte de la décision #politique prenant en compte les enjeux #sanitaires, mais aussi #sociétaux et #économiques, de réouverture progressive et prudente des crèches, écoles, collèges et lycées", poursuit-il.
Olivier Schneid @OlivierSchneid · 26 avr.
En cas de réouverture dès maintenant, il insiste sur la mise en conformité des sanitaires dans les écoles et à disposition de solutions hydro-alcooliques, agencement des salles permettant le respect des distances interindividuelles, etc.
Olivier Schneid @OlivierSchneid · 26 avr.
ainsi que sur le nécessaire respect des mesures barrières, ""de façon raisonnable et individualisée" au domicile des enfants "pour éviter le risque de contagion dans le cadre du foyer familial".
Cleo @CleoSchweyer · 26 avr.
Compte tenu de ce que j'y ai lu, je suis plus décidée que jamais à garder mes enfants à la maison
Pouce levé 0 - 0 - 0
"
Bien que décidés à reprendre le chemin de l'école avant l'été, bon nombre de professeurs s'interrogent sur leur capacité à faire respecter les gestes barrières aux enfants. Et s'inquiètent pour leur santé.
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voir aussi https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?mLlLjg
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Le 24 avril 2020, Adrien Quatennens était l'invité de Thomas Misrachi sur BFM TV. #ConfinementJour39 #Déconfinement
Catégorie Actualités et politique 334 commentaires
aussi à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?4KvjkQ
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Francois Ruffin, député LFI de la Somme est l'invité de Questions Politiques ce dimanche 19 avril 2020.
"Pourquoi il n’y a pas de débat sur la date de déconfinement avec les parlementaires ?" sur le choix du 11 mai
Il estime également qu’ "il faut d’autres dirigeants, pour mener une autre politique".
"Soit on prend les mêmes pour la même politique, soit on se dit que le temps est venu d’une bifurcation, sinon on ira de petites catastrophes en petites catastrophes, et même vers de grandes catastrophes".
Retrouvez Questions Politiques sur France Inter : https://www.franceinter.fr/emissions/...
Catégorie Actualités et politique 455 commentaires
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Le dimanche 19 avril 2020, Jean-Luc Mélenchon était l'invité d'Apolline de Malherbe pour parler de la situation de crise sanitaire que traverse notre pays avec le coronavirus. Il a expliqué qu'il fallait planifier le déconfinement, une opération encore plus complexe que le confinement, pour éviter que le deuxième pic de l'épidémie soit un problème majeur de santé publique. Il a notamment posé la question de la réouverture des écoles et a appelé les travailleurs à constituer des collectifs pour définir les conditions sanitaires viables pour l'exercice du travail.
Le chef de file des insoumis a proposé une solution pour éviter que le mur de la dette n'asphyxie les États : que la BCE rachète les dettes d'États et les transforme en dettes perpétuelles à intérêt nul. Ainsi, la dette fondrait petit à petit sans peser sur les finances publiques. Il a également défendu le bilan de la France en matière de santé comparativement à celui de l'Allemagne.
Jean-Luc Mélenchon a dénoncé la compétition qui semble exister au niveau européen entre les États pour le déconfinement et la reprise du travail le plus vite possible. Il a, enfin, dénoncé la tendance internationale actuelle - et notamment états-unienne - à essayer de faire reposer la faute de la propagation du coronavirus sur la Chine.
Catégorie Actualités et politique 1 441 commentaires
Durée de lecture : 13 minutes
Comment et pourquoi continuer de lutter pendant la pandémie ? Passé un temps de sidération, les voix dissidentes se font à nouveau entendre, même si, mesures de mise à distance oblige, les modes d’action doivent être repensés.
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Les plaintes, les mouvements de grève, les manifestations aux fenêtres et les formes d’auto-organisation fleurissent, donnant de l’écho aux voix dissidentes. https://reporterre.net/Partout-en-France-les-manifs-de-confinement-prennent-de-l-ampleur
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Comment « déconfiner » les revendications du mouvement social ?
La mise à distance sociale, « de rigueur et totalement justifiée, est antinomique de l’action collective », pour Éric Beynel, porte-parole de l’Union syndicale Solidaires. « C’est de la rencontre des corps qu’émergent des choses concrètes, comme nous l’avons vu ces derniers mois sur les ronds-points Gilets jaunes, dans les AG, les manifs ou sur les piquets de grève », enchérit Camille [], membre du collectif Cerveaux non disponibles.
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« la pandémie ne doit pas servir à étouffer les luttes ni l’esprit critique, dit Corinne Morel Darleux, conseillère régionale en Auvergne-Rhône-Alpes. Lutter nous permet de sortir de ce sentiment de sidération et d’isolement, de réinvestir nos souverainetés individuelles, d’exercer un peu de maîtrise sur nos vies ». Pour la militante écosocialiste, le coronavirus « ne remet pas les compteurs à zéro ». Les raisons de se battre sont même décuplées par « la pérennisation de l’état d’urgence, l’avènement fulgurant d’une société de surveillance et toutes les atteintes aux libertés publiques qui pourraient perdurer une fois la crise sanitaire terminée ».
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Le 31 mars, par exemple, une manifestation de confinement était organisée à l’appel du collectif Projections Covid-19 en soutien au personnel soignant, mais aussi contre les réformes des retraites et de l’assurance-chômage. https://reporterre.net/Partout-en-France-les-manifs-de-confinement-prennent-de-l-ampleur
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Investir le terrain judiciaire
... Le parquet de Paris et la Cour de justice de la République ont reçu des dizaines de plaintes visant des décideurs publics pour mise en danger de la vie d’autrui, abstention volontaire de prendre les mesures visant à combattre un sinistre, voire homicide involontaire [1]. Une plateforme, intitulée https://plaintecovid.fr/, propose des dépôts de plainte facilités à l’aide de dossiers préremplis.
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Jeudi 9 avril, quatre-vingt douze associations et collectifs se sont même associés pour saisir conjointement sept rapporteurs des Nations unies chargés des questions de pauvreté extrême, de santé, d’accès à un logement décent, à la nourriture, à l’eau potable et à l’assainissement, ainsi que des migrants et des défenseurs des droits humains. « Les personnes vivant à la rue, dans des squats ou des bidonvilles ne bénéficient pas pleinement des mesures de prévention du Covid-19 mises en place par le gouvernement et les autorités locales », dénoncent ces organisations. https://www.lacimade.org/presse/covid-19-personnes-vivant-a-la-rue-dans-des-squats-ou-des-bidonvilles/
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Solidaires, épaulé par les Amis de la Terre, a ainsi saisi le tribunal de justice de Nanterre, le mercredi 8 avril pour demander l’arrêt total de l’activité d’Amazon, certains salariés étant tombés malades dans les entrepôts du géant du numérique. https://reporterre.net/Un-salarie-d-Amazon-en-reanimation
À l’image des salariés d’Amazon, les classes laborieuses ne connaissent pas de confinement et sont surexposées au virus : les personnels soignants, mais aussi les caissiers, les ouvriers, les éboueurs, les facteurs, les postiers et les livreurs n’ont cessé de travailler. Solidaires a mis en place un numéro vert https://solidaires.org/Solidaires-met-en-place-un-numero-vert-d-appui-syndical accessible à tous les travailleurs, syndiqués ou non, pour répondre à toutes les questions liées aux droits vis-à-vis des employeurs en matière de sécurité, de retrait, d’arrêt maladie ou encore de chômage partiel. « Des patrons utilisent les nouvelles possibilités offertes par la loi d’urgence sanitaire pour continuer d’essorer les salariés, dénonce Éric Beynel. Soixante heures de travail par semaine, journées de douze heures… Certains vont jusqu’à mettre les salariés au chômage partiel tout en continuant de les faire travailler, d’autres demandent aux malades de ne pas s’arrêter. »
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« L’État ne nous protège pas et, en plus, il nous empêche de respirer, dit Youcef Brakni. Alors nous nous débrouillons nous-mêmes : nous demandons aux gens de filmer, coûte que coûte, pour que les organisations militantes puissent lancer le plus d’alertes possible. » Tombée à point nommé, une application baptisée UVP a été lancée le 10 mars dernier par le collectif Urgence notre police assassine. Celle-ci permet de filmer les interventions des forces de l’ordre sans qu’elles ne puissent effacer les images. http://cqfd-journal.org/Deux-menaces-pesent-sur-les
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Corinne Morel-Darleux contribue au réseau Covid-Entraide France : « Dans ces groupes, nous échangeons des informations, nous organisons l’autonomie alimentaire et le soutien aux producteurs locaux, l’aide concrète aux personnes isolées, aux sans-logis, aux détenus... C’est une façon de rester debout, de mener des actions justes. » Pour la militante écosocialiste, ces mécanismes d’organisation permettent de ne pas dépendre entièrement de l’État et sont « autant d’îlots de résistance supplémentaires qui rejoignent celles préexistantes, comme la Zad de Notre-Dame-des-Landes, les collectifs contre des projets inutiles ou ceux qui viennent en aide aux personnes migrantes. »
« Réhabilitons notre colère » *
... Car le monde de l’après Covid-19 est déjà sur toutes les lèvres. Et, déjà, les propositions se multiplient https://reporterre.net/Crise-sanitaire-les-propositions-se-multiplient-pour-penser-un-apres-plus-ecologique pour penser un après plus social et plus écologique. Le jeudi 9 avril, la Convention citoyenne pour le climat a transmis à l’exécutif cinquante propositions pour « porter l’espoir d’un nouveau modèle de société » en matière de logement, de déplacement, d’alimentation, ou encore de publicité. https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/convention-citoyenne-sur-le-climat/transport-alimentation-logement-ce-qu-il-faut-retenir-des-propositions-de-la-convention-citoyenne-pour-le-climat_3910747.html
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Joël Domenjoud craint « le risque important de décompensation au moment du déconfinement, un endormissement sur le besoin de consommer et d’oublier la fragilité de notre système ». Il faut, dit-il, « absolument se prémunir de l’amnésie collective, garder un potentiel de colère entier pour dire “hors de question que ça arrive encore une fois, ce système a mis notre vie en danger” ».
Nicolas Haeringer, du mouvement 350.org, estime que ce potentiel de colère « a trop longtemps été mis de côté, voire dévalorisé au sein des luttes écologiques, où l’on a parfois cherché à mobiliser autour de récits positifs » : « Réhabilitons notre colère, cessons de construire nos mobilisations comme si nous pouvions nous permettre de négocier avec le temps. Ce que l’urgence sanitaire rappelle, c’est que chaque fois que nous acceptons de négocier avec le temps, il y a des morts. Pesons de tout notre poids pour qu’il n’y ait pas de retour au business as usual, au règne de celles et ceux qui font profit de la destruction. »
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[*] Son prénom est modifié.
[1] Les collectifs Inter-Urgences et Inter-Hôpitaux, la Coordination nationale infirmière (CNI), Act-Up Paris et l’Association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico) ont par exemple demandé au Conseil d’État de contraindre le gouvernement à réquisitionner les usines permettant de fabriquer les masques, les respirateurs, les tests et les médicaments nécessaires à la lutte contre l’épidémie.
[2] Jeudi 19 mars, Murielle Pénicaud s’était dite « scandalisée » de voir une antenne locale de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment inciter ses adhérents à ne pas aller travailler. « Les entreprises qui se disent que l’État paiera et qu’elles n’ont pas à travailler ne sont pas dans une attitude de civisme », avait-elle ajouté.
Lire aussi : Partout en France, les « manifs de confinement » prennent de l’ampleur
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Jean-Luc Mélenchon à son domicile parisien, jeudi. Photo Boby
Après une certaine retenue dans les premiers jours de l’épidémie, Jean-Luc Mélenchon repart à l’offensive contre le chef de l’Etat, qu’il estime «dépassé» par les événements. Le leader insoumis plaide pour un «déconfinement planifié» et remet en avant son programme présidentiel de 2017.
Jean-Luc Mélenchon tente de se faire entendre. Le chef des insoumis est persuadé qu’il a un «rôle à jouer» dans la période et que le monde d’après la pandémie se trouve entre ses mains, avec son programme «l’Avenir en commun». Alors il s’organise et il innove. Ce vendredi, le député des Bouches-du-Rhône est en meeting «numérique» afin d’esquisser le paysage devant ses troupes. En début de semaine, on s’est connecté sur Skype pour avoir un petit tour d’horizon.
Au début du mois de mars, lorsque la crise sanitaire a pris de l’ampleur, vous n’étiez pas très critique contre le gouvernement. Depuis, votre ton a changé…
J’adapte le ton aux circonstances. Je ne veux pas que les gens confondent notre opposition au gouvernement avec un appel à mépriser les consignes sanitaires. L’incohérence des décisions du président de la République n’aide pas. Exemple, le déconfinement hasardeux du 11 mai prochain. Nous proposons un déconfinement planifié. Pourtant pas question de créer un choc frontal qui a ...
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Le 11 avril 2020, Jean-Luc Mélenchon était l'invité d'Ali Baddou. Il a défendu l'idée d'annuler la dette, alors que Christine Lagarde, présidente de la Banque Centrale Européenne a proposé des mesures inefficaces pour faire face à la crise économique provoquée par la crise sanitaire du coronavirus. Le président du groupe « La France insoumise » à l'Assemblée nationale a quant à lui expliqué qu'au niveau où nous en sommes, la dette ne serait jamais remboursée.
Jean-Luc Mélenchon a également défendu le professeur Didier Raoult et expliqué que le débat sur la chloroquine aurait été plus clair si n'était pas intervenue une diabolisation du médecin marseillais. Le député insoumis a également de nouveau dit qu'il fallait planifier le déconfinement pour rendre plus supportable le confinement en y donnant une perspective de sortie.
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initiative 100% bénévole analyser la situation mais surtout proposer et mettre en oeuvre les solutions pour réussir le déconfinement suite à cette crise du Covid19. CovidIA associe des équipes pluridisciplinaires pour trouver les meilleures options et optimiser le retour de chacun au travail, en famille avec une vie réinventée suite à l’apparition du coronavirus et en attendant qu’un traitement curatif et préventif puisse être développé.
Les questions auxquelles CovidIA souhaite répondre
- Cartographier la propagation Quelles zones sont les plus touchées ? Par où commencer le déconfinement ?
- Identification et suivi des personnes à risque Quelle est la probabilité pour une personne de développer une forme grave de l'infection ?
- Relancer l'économie au plus vite Permettre aux personnes à très faible risque de retourner travailler pour relancer l'économie
- Eviter une deuxième vague Conserver un confinement protecteur pour les personnes à fort risque et éviter une deuxième vague
Membres fondateurs Une équipe pluridisciplinaire
- Alexandre Mignon, Sadek Beloucif, Professeurs de médecine, Anesthésistes Réanimateurs
- Patrick Berche, Professeur émarite de microbiologie
- Gilles Pialoux, Professeur de maladies infectieuses
- Patrick Joubert, Co-fondateur & CEO de Ponicode
- Didier Payen, Professeur de médecine
- Vincent Maréchal, Spécialiste en Virologie
- Eric Vicaut, Biostatisticien
La Data et l'IA au service de la Santé Publique Une solution éthique, surveillée, innovante
Une équipe d’experts bénévoles, sans conflits d’intérêts
Cette initiative participative appelle à la mobilisation des entreprises et des Français
Rencontre entre l’intelligence humaine, collective et artificielle
Email: contact@covid-ia.org
Connu / C à vous du ve 10/4/20 (France 5)
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Le 5 avril 2020, Adrien Quatennens était l'invité de Frédéric Haziza sur Radio J. #ForumRadioJ #Covid_19
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Cette tribune a été publiée dans le Journal du Dimanche (JDD) le lundi 30 mars 2020.
Donc, nous sommes confinés encore quinze jours. Comme la moitié de l’humanité. Comme partout où les dirigeants ont trop attendu pour lancer la riposte à l’épidémie. Soit. Nous serons disciplinés. Nous resterons confinés le temps qu’il faudra pour notre bien et celui des autres.
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Après le confinement et le débordement des hôpitaux, aurons-nous droit aux mêmes recettes à l’heure des catastrophes liées au changement climatique? Mais pour tous les autres, le mot d’ordre c’est «plus jamais ça»! Un gouvernement de salut commun est urgent. Mais il ne faut pas attendre demain. «Le monde d’après» doit commencer dès maintenant. Sur d’autres bases, avec d’autres principes, d’autre moyens.
Alors, penser le déconfinement, c’est penser. Ignorer la question, c’est rester sidérés par la catastrophe présente et celles qui viendront ensuite. Car le réchauffement climatique nous effleure pour l’instant. Il va bientôt nous sauter à la gorge. Pour y faire face, on ne pourra pas acheter tous nos moyens de survie sur le marché international comme dans le monde d’avant. Il va falloir relocaliser, vite et bien. Comprendre que la souveraineté sanitaire, c’est comme la souveraineté alimentaire : juste une question de survie, juste le meilleur moyen pour être libre d’aider les autres peuples moins bien préparés ; juste le moyen de pouvoir être citoyen, c’est-à-dire de pouvoir décider pour nous-mêmes sans être esclaves du bon vouloir des livraisons des autres.
Les signataires
- Le groupe LFI à l’Assemblée nationale
- La délégation insoumise au Parlement européen :
Manuel Bompard, Manon Aubry, Leila Chaibi, Emmanuel Maurel, Younous Omarjee, Anne-Sophie Pelletier - Les sénateurs : Marie-Noëlle Lienemann, Pierre Yves Colombat