Parce qu’il n’est plus possible que seuls “les milieux autorisés” soient autorisés à penser notre monde, ses réalités et ses combats. Cette émission se veut le carrefour des intellectuels, penseurs et acteurs des luttes sociales dissidents et/ou invisibilisés.
11 janvier 2021 - 18H30 / Par Théophile Kouamouo On s'autorise à penser
Comment la classe bourgeoise nous manipule
Nous vivons une période terrible. Après la Deuxième Guerre Mondiale, les pays dits occidentaux ont connu une période de prospérité, mais également de progrès social inédite dans l’histoire de l’Humanité. Mais depuis plusieurs décennies, un mouvement inverse s’est engagé. Les inégalités progressent, férocement. Les peuples se sentent oppressés. Mais qui est l’oppresseur ? Nicolas Framont et Selim Derkaoui, ont écrit l’essai La guerre des mots, édité par Le Passager Clandestin. Ils sont les animateurs du magazine en ligne Frustration. Leur thèse c’est que l’arme principale de cet oppresseur, c’est le langage. Ce sont les mots. Des mots distillés dans les médias, au sein des institutions. Et la première ruse de ceux qui nous dominent serait de nous empêcher de les nommer.
Dans cette interview avec Théophile Kouamouo, ils évoquent les mots-catégories qui disparaissent (“prolétaires”, “ouvriers”, “patronat”) et ceux qui se substituent à eux pour, selon eux, brouiller les pistes. Des mots comme “classes moyennes”, “société civile”, “France périphérique”, “égalité des chances”...
Les co-rédacteurs en chef de Frustration Magazine vont jusqu’à provoquer le débat sur la question de la lutte contre le complotisme, qui serait instrumentalisée par un pan de la bourgeoisie pour neutraliser la critique du capitalisme. Nicolas Framont va jusqu’à oser un plaidoyer en défense de Monique Pinçon-Charlot, mise en cause depuis sa participation au documentaire controversé Hold-up.
Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1423663255948517380
"
Le Média @LeMediaTV · 8h
SALARIÉS/PATRONAT : QUI PREND VRAIMENT TOUS LES RISQUES ?
Alors que Macron déclarait que "la vie d'un entrepreneur est bien souvent plus dure que celle d'un salarié", @NicolasFramont et @SelimDe réfutent avec vigueur cette fable du "patron qui galère". - 0 - 30 - 39
"
Tr.: ... les mots, les mythes ... les startuppers sont des bourgeois en grande majorité ... mythe de la prise de risque, la protection sociale est bien. ... théorie basée sur des faits, la lutte des classes, pas les théories complotistes ... Manuel de combat pour reprendre confiance en soi.
L'actu démasquée
Notre actualité est édifiante... et souvent désespérante. Cette chronique la balaie avec indignation, étonnement, délectation... et toujours un peu d’humour.
Dans cet épisode de “L’actu démasquée”, Théophile Kouamouo évoque assez longuement la récente mésaventure de Cemil, youtubeur et éditorialiste au Média TV, blessé par un tir de grenade policier samedi dernier à Nantes lors du rassemblement contre le pass sanitaire.
“On ne devrait pas s’y habituer. On ne devrait pas s’habituer à se dire : “ah merde… encore… fait chier” au moment où on nous apprend qu’une fois de plus des manifestants ont été blessés, et qu’une fois de plus des reporters ont été ciblés par des tirs policiers lors de manifestations citoyennes. (...) On en est là.
La répétition de violences assez graves pour nous indigner mais pas assez “fortes” pour obliger l’opinion publique à s’y arrêter produit au final une sorte d’accoutumance à l’inacceptable. En quelque sorte, cette ritualisation des “bavures” policières de “moyenne intensité” anesthésie le corps social. On pourrait même dire qu’elle nous “immunise”, qu’elle nous “vaccine” contre notre propre colère légitime”, constate-t-il.
Il compare le quasi black-out médiatique appliqué au “cas” Cemil et le bruit médiatique autour de l’agression, par des manifestants à Montpellier, d’un pharmacien qualifié de “collabo” parce qu’il faisait des tests antigéniques pour détecter le COVID.
“On peut toujours polémiquer sur telle ou telle sous-catégorie plus ou moins “fréquentable” qui porterait la dynamique de la mobilisation. Mais il faut admettre un fait concret : les mobilisations des anti-masques et des anti-confinement de ces derniers mois n’ont jamais eu l’ampleur de celles qui contestent le pass sanitaire.
On peut aussi, pour se convaincre de la diversité des profils des anti-pass sanitaire, consulter un sondage Harris Interactive pour TF1/LCI. Qui nous apprend que ce sont surtout les jeunes et les personnes appartenant aux classes populaires qui soutiennent les manifs. La moitié des Français comprend les protestataires, et 40% les soutient. 64% de ceux qui ont déjà reçu une première dose du vaccin, et 55% de ceux qui entendent se vacciner sont hostiles au fameux pass sanitaire”, constate-t-il.
Ce qui ne signifie pas que les dérapages délirants de certains manifestants ne sont pas problématiques...
Tr.: ... 3ème traumatisme cranien de Cemil ... le discours de la complosphère et détestable ... remarquable Barbara Stiegler / société de contrôle ... / La Martinique /chlordécone crise politique de confiance, 3è dose en israël, augm du prix du vaccin
L'actu démasquée
Clés : Coronavirus ; Gouvernement ; Macron
Pass sanitaire : non, les manifestants ne sont pas cons ! - 27 juillet 2021 - 20H47 / Par Théophile Kouamouo
Nouvel épisode de la chronique « L’actu démasquée ». Théophile Kouamouo fait aujourd’hui un focus sur le mouvement de contestation de la loi « passe sanitaire ». Pour lui, “nous sommes face à une question de fond, à une question politique.”
Théophile Kouamouo fait aujourd’hui un focus sur le mouvement de contestation de la loi « passe sanitaire ». Pour lui, “nous sommes face à une question de fond, à une question politique.”
“Pourquoi, en dépit de toutes les campagnes de sensibilisation, 16% des Français n’ont pas l’intention de se faire vacciner ? Pourquoi 35% des Français soutiennent le mouvement de contestation de la loi pass sanitaire ? (….)
Ce que nous vivons actuellement est une crise de confiance. Une crise de légitimité. Une crise politique. Ce sont les défaillances des politiques, de l’exécutif Macron notamment, qui alimentent cette défiance généralisée. Emmanuel Macron est un ancien banquier d’affaires, porté au pouvoir grâce aux milieux d’affaires, et qui travaille objectivement pour les milieux d’affaires. Quand le COVID arrive, il a déjà la crise des gilets jaunes et la grande grève contre la “réforme des retraites” à son passif. Lors de chacune de ces crises, il s’est barricadé derrière une police chaque jour un peu plus brutale et un peu plus impunie. (...)
Les gens ne sont pas cons. Ils ont compris que ce qui se joue en filigrane depuis plusieurs années, c’est la construction d’un nouveau rapport de force entre les citoyens et les États à l’ère de la mondialisation, de la crise écologique et de la révolution numérique. Ils ont constaté qu’à plusieurs reprises, des dispositions censées être transitoires et cantonnées à des situations d’exception comme l'État d’urgence sont introduites dans le droit ordinaire. Ils ont donc des raisons de redouter un pass sanitaire qui, au fil du temps, pourrait se transformer en passeport intérieur et en outil de contrôle.”
Dernier épisode de la saison du Regard d’Anouar, la chronique de Noam Anouar, qui prend sa pause d’été.
Au sommaire, plusieurs sujets :
- la rave party de Redon, en Bretagne, qui s’est achevée en affrontements entre la police et les teufeurs, avec un jeune qui a été mutilé, avec une main arrachée
- les interpellations dans le cadre de la Fête de la musique cette année, en dépit de la levée du couvre-feu, qui témoignent d’une préoccupante restriction “par principe” et par habitude des libertés fondamentales
- l’enfarinage de Jean-Luc Mélenchon, qui avait eu lieu après l’enregistrement de notre dernière émission mais avant sa diffusion, et qui pose la question de son droit à une protection rapprochée, en tant que candidat à l’élection présidentielle de 2022
- l’arrivée de l’été et des vacances, avec les risques spécifiques qui sont liés
Le regard d'Anouar - Clés : Police ; Racisme
Au programme du Regard d’Anouar : les lacunes du gouvernement après l’attaque de Rambouillet, le témoignage d’une femme terrorisée chez elle parce que musulmane et enfin le racisme dans la police.
L’attaque terroriste de Rambouillet, qui permet de s’interroger sur le statut peu enviable des adjoints administratifs au sein de la Police nationale. On peut aussi se demander : aurait-il pu en être autrement ? Des signaux faibles ont-ils été négligés ? Et si le gouvernement préférait communiquer sur des polémiques identitaires brisant la cohésion nationale, tout en étant finalement assez incompétent sur le front de l’anticipation des menaces terroristes ?
La mésaventure de Capucine, une jeune femme ordinaire convertie à l’islam, accusée à tort de liens avec le tueur de Samuel Paty, terrorisée au sein de son domicile de Tourcoing puis relâchée sans aucune autre forme de procès.
Les menées assez spéciales des services de l’État contre les commerces communautaires musulmans, qui mêlent surveillance en termes de renseignement et ciblage spécifique sur des thèmes comme la fiscalité et d’autres domaines éloignés de la sécurité nationale.
L’émission “Envoyé spécial” sur le racisme dans la police et la polémique engendrée par le syndicaliste policier Bruno Attal remettant grossièrement en cause, sur le plateau de TPMP, l’enquête du Média et de Streetpress sur des accusations de viol au sein du commissariat du 19ème arrondissement de Paris.
L'entretien d'actu
Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.
Clés : Gilets Jaunes ; Politique ; Présidentielles 2022
Figure du mouvement des Gilets Jaunes, l'avocat François Boulo est de retour sur le devant de la scène politique avec son essai "Reprendre le pouvoir". Il nous a accordé un entretien où il analyse la crise actuelle à l'aune du mouvement des Gilets jaunes et esquisse sa vision pour 2022.
Reprendre le pouvoir. Le titre du dernier essai de François Boulo a le mérite d’être compréhensible par tout citoyen qui a un jour goûté à la sensation étrange de n’avoir, en réalité, aucun moyen de peser réellement dans le cours de l’histoire de son pays. Une sensation d’autant plus étrange qu’à première vue, nous sommes en démocratie. Nous pouvons élire notre président de la République, notre député, notre maire, nos conseillers régionaux.
Et pourtant. Il y a un malaise démocratique en France et plus largement dans le monde. Il se double aussi d’une sorte de lent déclassement des classes populaires en Occident, où un néolibéralisme conquérant impose désormais sa règle d’airain. Ce mouvement préoccupant s’est accéléré avec la crise financière de 2008 et s’accentue avec la crise sanitaire que nous vivons.
Que deviennent les Gilets jaunes, courant né du refus de l’ordre qui se consolidait avant même le COVID 19 et ses confinements ? Le mouvement est-il mort ? Peut-il se réinventer ? Ne vaut-il que parce qu’il a été le signe du retour de la lutte des classes qui s’exprimera dès que la vie sociale reprendra ?
C’est autour de ces questionnements que se structure cet entretien avec François Boulo, avocat au barreau de Rouen, très vite devenu une figure de proue des Gilets jaunes. Une figure de proue qui a aujourd’hui pris du recul sans cesser de combattre, et qui s’exprime désormais sur sa chaîne Youtube, dénommée Praxis.
Tr.: ... On doit d'abord mener la bataille culturelle contre l'hégémonie médiatique pour ensuite pouvoir prendre le pouvoir ... s'attacher à donner des connaissances, des faits; des analyses concrètes
Dernières nouvelles de la guerre sociale - 22 avril 2021 - 20H00 - Par Théophile Kouamouo | Le Média
L'actu démasquée - Justice
Retour de notre rubrique “L’actu démasquée” avec un focus particulier sur l’affaire des policiers brûlés de Viry-Châtillon.
Le samedi 8 octobre 2016, dans le quartier sensible de La Grande Borne, deux voitures de police sont attaquées par une bande de personnes cagoulées. Ces personnes brisent les vitres de ces voitures et y jettent des cocktails Molotov pour y mettre le feu. Deux policiers sont grièvement blessés, deux autres le sont plus légèrement.
Bien entendu, l’émotion est vive. C’est tout à fait compréhensible. Tout comme est a priori compréhensible l’émotion de ceux qui ont estimé que les verdicts en appel, prononcés le 18 avril dernier, étaient trop cléments.
Ce qui l’est moins, c’est la prise de parole publique du président LR des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, qui profite de cette affaire pour lancer une offensive contre la présomption d’innocence, alors même que les acquittés de Viry-Châtillon sont les victimes d’une manipulation judiciaire organisée autour d’un vaste dispositif de faux en écriture.
Mais il faut croire que le “bloc bourgeois”, après la fameuse infraction créée en 2010, “participation à un groupement en vue de commettre des dégradations et des violences”, veut créer un nouveau délit dont l’imputation relèvera de la chasse aux sorcières.
Dans un contexte de crise économique, qui n’empêche pas Emmanuel Macron de confirmer ce qu’il faut bien appeler un plan d’austérité pour la période après COVID. Et de confirmer, dans le même temps, le recrutement de 10 000 policiers, alors même que les services publics sont brutalement dépouillés.
“Le regard d’Anouar”, la chronique de Noam Anouar, ancien policier, lanceur d’alerte et désormais chroniqueur au Média TV.
Clés : Gouvernement ; Violences policières
Après Jérôme Rodrigues, c'est au tour d'Alexandre Langlois, syndicaliste VIGI qui avait été révoqué de l'institution policière, d'emporter la bataille judiciaire. Et pour couronner le tout, un policier a été condamné pour des violences commises lors d'une manifestation de Gilets jaunes en novembre 2019.
Nouvel épisode du regard d’Anouar, la chronique de Noam Anouar, tourné le jeudi 22 avril.
Au sommaire : la victoire judiciaire d’Alexandre Langlois, policier et figure du syndicat VIGI, contre Gérald Darmanin, qui avait signé un décret pour le révoquer ; la vérité d’images qui sont parties d’Instagram pour faire le buzz. On y voit une altercation entre des policiers et un jeune homme… L’un des policiers, qui prononce des paroles franchement problématique, aurait bénéficié d’une belle promotion entretemps...
Les violences urbaines qui ont commencé à Epinay-sur-Seine, et qui semblent contagieuses, du moins en ce qui concerne l’Île-de-France... qui font suite à une affaire que l’on peut commenter en se référant au vote définitif de la loi sécurité globale…
Et la condamnation d’un policier pour violences suite à une manifestation des gilets jaunes en novembre 2019.
Capitalisme ; Économie
Première partie de la nouvelle édition d’Intérêt Public, l’émission d’actualité de votre webTV Le Média.
Le peuple peut-il vaincre la finance sur son propre terrain ? C’est cette question qui était en toile de fond lors d’un feuilleton médiatique qui a secoué les Etats-Unis il y a déjà quelques semaines, mais sur lequel nous voulions nous attarder tout de même. Il s’agit de l’affaire Gamestop. Gamestop, c’est un réseau de boutiques de jeux vidéo basé aux Etats-Unis, mais présent en France à travers la marque Micromania.
Un réseau en perte de vitesse, que des fonds d’investissement étaient sur le point de tuer quand une armée de citoyens ordinaires s’est invitée à Wall Street pour changer la donne. C’est une fable contemporaine, avec tous les ingrédients qui soulèvent les passions. Le pot de terre contre le pot de fer, David contre Goliath, le slogan “ils ont des milliards, nous sommes des millions”... On parle de cette histoire et de sa morale avec l’ancien trader Gilles Mitteau, qui est aujourd’hui un youtubeur spécialisé dans la vulgarisation économique et financière.
Ndlr : ... hedge funds (fonds spéculatifs) comme citron ? ... trading haute fréquence, salle des marchés, citadelle gagne alors qu'elle possède le hedge fund qui avait parié à la baisse. Leçon : wall street, c'est un mécanisme, on ne peut pas le faire perdre. Réfléchir à le réguler.
La SEC a ouvert une enquête.
D'intérêt public - Extrême droite ; Gouvernement ; Politique
Avec Noam Anouar, ancien policier, lanceur d’alerte, et chroniqueur au Média TV, nous parlons dans un premier temps de ce qu’on pourrait appeler le feuilleton de Trappes, c’est-à-dire de la double affaire Didier Lemaire et Ali Rabeh. Didier Lemaire c’est un prof de philosophie à Trappes, défenseur d’une laïcité intransigeante, qui a publié des tribunes dans ce sens dans L’Obs puis dans Le Point, et a affirmé qu’il était menacé de mort ; et Ali Rabeh c’est le maire de Trappes, qui s’est indigné de ce que sa ville et ses habitants étaient stigmatisés et s’est retrouvé lui aussi dans l’oeil du cyclone.
Deuxième sujet, une scène urbaine à la fois banale et significative. Le contrôle et la palpation d’un avocat assez connu dans le milieu des Gilets jaunes, Philippe de Veulle, qui était en train de manger dans la rue avec des amis. Légal ou pas ?
Troisième sujet, le développement d’une forme de toxicomanie assez préoccupante parmi les adolescents, en cette période de confinement, d’absence de loisirs et d’ennui...
La web TV Le Média, que vous regardez en ce moment, se vante d’être le média des luttes et de ceux qui luttent. Nous ne nous cachons pas derrière notre petit doigt et nous nous tenons aux côtés des travailleurs, des lanceurs d’alerte. Des syndicalistes aussi. Et parmi les syndicalistes dont nous relayons les combats, dont nous dénonçons les persécutions… il y a beaucoup de cégétistes.
Du coup, quand sort un livre comme “Au royaume de la CGT”, sous titré “la résistible ascension de Philippe Martinez”, nous sommes partagés entre la légitime curiosité sur les coulisses de la plus grosse machine syndicale de France et les questionnements. A quoi sert ce type de récit ? Va-t-il nourrir la défiance anti-syndicale qui est déjà forte en France ?
En tout cas, notre confrère Jean-Bernard Gervais sait de quoi il parle. Journaliste de profession, il entre en 2016 à la CGT comme conseiller en communication. Juste après la défaite contre les lois travail. Il découvre, si on se fie à ce qu’il a écrit, un monstre bureaucratique, où tout n’est que calculs politiciens, loin de la beauté et de la détermination des piquets de grève et du militantisme des gens de peu. A-t-il un peu forcé le trait ? Peut-on écrire sans conséquences un brûlot contre une puissante centrale syndicale, au vu de voir nos écrits récupérés par les adversaires du mouvement social ?
Économie ; Politique
Nouvelle édition de notre émission d’actualité “D’intérêt public”. Une émission en direct organisée autour de deux thèmes et donc de deux plateaux.
Le premier thème, c’est “et si 2021 était l’année de la censure ?”. Bien entendu, nous tirons prétexte du bannissement de Donald Trump de Twitter et de Facebook pour saisir au bon ce sujet qui rebondit dans le débat médiatique. Mais ceux qui regardent, écoutent et lisent attentivement nos contenus savent que nous n’avons pas attendu que ce président américain problématique soit “bloqué” pour nous interroger sur la tentation de la censure des plateformes, qu’elles proviennent des plateformes en question ou des gouvernements.
Le second thème, c’est “avons-nous la gauche la plus bête du monde ?”. Pourquoi poser cette question ? Parce qu’avec la création d’un parti politique dénommé “L’Engagement”, la candidature d’Arnaud Montebourg semble se profiler. Sachant que Jean-Luc Mélenchon est déjà dans la course, que les Verts comptent bien jouer leur partition, forts de leurs résultats aux élections intermédiaires, et que le PS, qui n’est plus de gauche pour de nombreux observateurs, veut exister… on peut se demander si l’hypothèse annoncée d’un duo, plus qu’un duel, Macron-Le Pen, n’est pas en train de se “consolider”.
Nos invités de première partie :
- Jean-Baptiste Kempf, qui est le président de VideoLan, l’association qui gère VLC, le logiciel français le plus utilisé dans le monde… qui est en gros un startuppeur anti-startup nation.
- Arthur Messaud, de l’association de défense des libertés numériques La Quadrature du net.
- Et en vidéoconférence avec l’économiste David Cayla, auteur entre autres du tout récent essai “Populisme et néolibéralisme : il est urgent de tout repenser”.
Nos invités de seconde partie :
- David Cayla, économiste à l'université d'Angers et membre des Économistes atterrés.
- Danielle Simonnet, conseillère de Paris au titre de la France insoumise
- Anasse Kazib, cheminot et syndicaliste affilié à Sud-Rail. Il est aussi militant au NPA-Révolution permanente.
Covid-19, guerre des vaccins : ce qu'il faut savoir - 6 janvier 2021 - 19H30 / Par Théophile Kouamouo
En 2021, nous allons encore entendre parler du COVID-19. Sur ce terrain, l’actualité n’a pas respecté la fameuse “trêve des confiseurs”. On a entendu parler d’une mutation du virus qui a poussé de nombreux pays dont la France à fermer leurs frontières avec le Royaume-Uni. Une mutation baptisée le variant anglais et qui nous guette désormais.
Mais la grande affaire de ce début d’année, ce sont les vaccins. Faut-il en avoir peur ? Qu’est-ce qu’ils contiennent vraiment ? Après avoir été en dessous de tout concernant l’anticipation de la crise, notamment en ce qui concerne les masques et les tests, l’exécutif français nous couvrira t'il de honte avec une stratégie vaccinale catastrophique ? Y a-t-il une guerre des vaccins à l’échelle géopolitique, entre les différentes puissances mondiales ?
Pour parler de ces deux sujets, à la fois scientifiques et politiques, deux invités :
Nathan Peiffer-Smadja, médecin infectiologue, chef de clinique à l’hôpital Bichat. Ensemble, on évoquera les préoccupations scientifiques au sujet du variant anglais et du vaccin à ARN messager, mais aussi l’étrange stratégie vaccinale française.
Jean-Joseph Boillot, économiste, bon connaisseur de la géopolitique mondiale, notamment des interactions entre les puissances historiques et les émergents. Ensemble, on parlera de ce qu’on pourrait considérer comme “la guerre mondiale des vaccins”, et de l’étrange défaite française sur ce front là.
Tr.: ... plus de recherche en lien étroit avec les entreprises en France. ... à la différence de l'allemagne pas de pme à cause d'une structure archéo-impériale (expression de François Sérac ?) ... /économie de la santé Pasteur confronté à "la santé pour qui" médecine de pays riche pour les riches, compétition entre ceux qui poussent la recherche au maximum. Et l'inde, à l'inverse de la Chine, l'inde est globalisée mais ouverte. La crise du modèle fr inquiète car il y aura d'autres pandémies. ...
De nombreux hommes politiques publient des livres. Des livres souvent écrits à quatre mains, parfois remplis de platitudes, construits autour de quelques “bonnes feuilles” à destination de la presse… Bref, destinés à soutenir un “plan com”.
Arnaud Montebourg n’est pas de ceux-là. Sa carrière politique a été ponctuée de plusieurs livres porteurs d’idées fortes. Des idées qu’il s’est chargé de promouvoir avec fougue sur la scène publique, parvenant même à faire entrer certaines de ses expressions dans le langage courant. On pense à “la machine à trahir”, c’est-à-dire à nos institutions qu’il estime délabrées. Ou encore à la “démondialisation”, plus que jamais d’actualité alors que nous vivons une crise sanitaire et sociale. Arnaud Montebourg revient dans les librairies avec “L’engagement”, un livre qui raconte notamment la période durant laquelle il a été ministre de l’Economie.
Cela a été pour Le Média l’occasion de parler avec lui d’un certain nombre de thèmes : la haute administration française, “abritée” et en partie “traîtresse” à la patrie ; la désindustrialisation de la France ; François Hollande et ses “trahisons” ; ainsi que l’idée (montante à gauche) d’une alliance programmatique avec Jean-Luc Mélenchon.
Tr.: ... la politique, c'est l'altérité, c'est dépasser nos désaccords ... pour la construction d'un compromis historique, ouvert, ...
46 430 vues - 4,5 k - 116 - 436 k abonnés
Il y a quelque chose de pourri au sein de la police de France. On le savait déjà, mais ces derniers jours les scandales se multiplient comme jamais. Violences spectaculaires (et filmées) contre des journalistes et des réfugiés alors que la très controversée loi Sécurité globale est en cours d’adoption… Et puis ces images terribles révélées par nos confrères de Loopsider où l’on voit Michel Zecler, un producteur de musique, et des jeunes artistes dont un mineur, se faire tabasser et gazer avec une violence inouïe. La coupe était déjà pleine. Elle déborde.
Noam Anouar, policier, syndicaliste à VIGI, nous parle des manœuvres de certains syndicats de police pour faire de la diversion autour de “l’affaire Michel”. Ce lanceur d’alerte, qui a par le passé tiré la sonnette au sujet des violences contre les Gilets jaunes, du racisme au sein de l’institution policière ou de l’islamisme radical, évoque plus globalement le malaise au sein de l’institution. Une institution qu’il a décidé de quitter, comme son collègue et camarade de syndicat Alexandre Langlois. Il explique au Média pourquoi il ne peut plus s’épanouir professionnellement, en tant qu’agent de la force publique, dans la France de 2020.
.#Michel #ViolencesPolicières #Police 833 commentaires
Connue / https://www.lemediatv.fr/communaute/forum/topic/2063/theophile-kouamouo-rwanda-congo-cette-journaliste-accuse-kagame-et-les-etats-unis/2
Ndlr : Le podcast de l'émission La Grande Hache. Les universitairesStéphane Audoin-Rouzeau et Hélène Dumas ont demandé que leur vidéo soit retirée de Youtube par opposition au travail de Judi Rever https://www.lemediatv.fr/podcasts/2020/rwanda-la-france-et-le-genocide-des-tutsi-stephane-audoin-rouzeau-helene-dumas-fR6qBjUySiK8Op54cS23dg
&
https://www.lemediatv.fr/communaute/forum/post/47320
"
Théophile Kouamouo ( @kouamouo ) Équipe du Média 9 nov. 2020 à 17:02
@etcheto-jean-pi le problème avec le génocide au Rwanda est qu'il a eu lieu il y a 26 ans, que les sources ne sont pas ouvertes car il est impossible d'enquêter sur les crimes du régime rwandais. Le Tribunal pénal international sur le Rwanda s'est refusé à enquêter sur ces crimes (absolument massifs). Les chercheurs qui contredisent la vulgate officielle sont interdits de séjour au Rwanda. De nombreux opposants ou ex membres du régime qui se sont mis à parler ont été froidement assassinés, y compris à l'étranger. On ne peut donc pas parler de révisionnisme sur la base d'une histoire non encore écrite. C'est une manière de figer les connaissances historiques, et d'empêcher toute contradiction. Quelques liens utiles :
- https://theconversation.com/ecrire-sur-le-rwanda-les-compagnons-de-route-du-president-kagame-85546
- https://theconversation.com/un-second-genocide-au-rwanda-retour-sur-un-debat-complexe-98269
- https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2020/02/rwanda-shocking-death-of-gospel-singer-in-custody-must-be-effectively-investigated/
- https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2017/07/rwanda-decades-of-attacks-repression-and-killings-set-the-scene-for-next-months-election/
https://www.lemediatv.fr/communaute/forum/post/47325
"
etcheto.jean-pierre ( @etcheto.jean-pi ) 9 nov. 2020 à 17:44 @kouamouo
Loin de moi l'idée de mettre en doute la réalité des crimes du régime de Kagame et du FPR; mais là on parle du génocide. Judi Rever affirme, entre autres, que pendant le génocide, des Tutsis FPR assassinaient d'autres Tutsis, dans la région de Bisesero notamment, afin de permettre l'arrivée au pouvoir du FPR. Elle dit, dans son livre, qu'il ne s'agit pas de cas isolés mais de massacres cyniques massifs perpétrés par des milliers de Tutsis FPR infiltrés dans les milices Hutus et que c'est le FPR qui a tiré le missile sur l'avion présidentiel pour provoquer la colère des Hutus contre les Tutsis. C'est bien ça ou je fais un contresens?
L'article de Survie.org qui la met en cause pour marcher aux côtés des négationnistes et des génocidaires me semble tout à fait argumenté et sourcé (décisions du tribunal international- TPIR). Encore une fois, je ne suis pas un spécialiste de cette monstruosité et beaucoup de choses restent sûrement à établir mais on ne peut balayer d'un revers de main des années d'enquête et de décisions judiciaires sans preuves plus solides que des conversations anonymes rapportées des décennies après.
"
Donc controverse historique :-(
Cinquième édition d’Intérêt Public, l’émission d’actualité bihebdomadaire du Média. Aujourd’hui, un seul sujet à la Une. Les Etats-Unis, leur élection présidentielle, leur place dans le monde d’aujourd’hui. Nous en parlons avec Chris, blogueur qui couvre la politique américaine depuis des années pour Le Vent se Lève, et qui co-anime avec Eloise Bajou le podcast du Média TV consacré à ce scrutin : Make Elections Great Again ; et avec Bertrand Badie, professeur à Sciences Po Paris, spécialiste des relations internationales et auteur de plusieurs livres… Le dernier étant Intersocialités, le monde n’est plus géopolitique, paru aux éditions CNRS.
Avec l’un et avec l’autre, on essaie d’aborder la question de la manière la moins convenue possible. On tentera d’éviter l’écueil manichéen gentils contre méchants appliqué aux partis démocrate et républicain. S’achemine-t-on vers une crise post-électorale ? Quelles sont les leçons de ce scrutin ? Comment et pourquoi Donald Trump a gagné des électeurs par rapport à 2016 ? Quelles sont les tendances sociologiques qui se dégagent de ce scrutin ? Pourquoi les sondages se sont encore trompés ? Qui va contrôler le Congrès ? Y aura-t-il à la Maison Blanche un président ligoté par un pouvoir législatif hostile ?
Nous évoquons aussi le bilan diplomatique des années Donald Trump. Trump, un président peu interventionniste, peu porté sur l’impérialisme mais aussi nationaliste, indifférent à la complexité du monde et hostile au multilatérialisme, aux accords de Paris sur le climat ou à l’Organisation mondiale de la santé. De quelle Amérique ce président est-il le signe ? A-t-il incarné le désir de l’Amérique de cesser d’être le gendarme du monde, de se renfermer sur elle-même ? Est-il le visage de la modestie, du déclin ou d’une forme de pathologie politique grave ?
A l’occasion de son avant-dernier livre, “Camarade Papa”, Armand Gauz était venu au Média il y a deux ans. Et nous avons eu un long entretien tournant autour de ses personnages et de ce qu’on pourrait appeler les politiques de l’identité. Un entretien qui a eu une nouvelle jeunesse ces derniers mois par la grâce de l’algorithme de YouTube qui l’a reproposé.
Gauz nous revient, pour nous parler de son nouveau bébé, le roman “Black Manoo”. Une sorte de cours militant d’histoire géo sur le Paris des exclus, que l’on arpente en empruntant le regard de “Black Manoo”, un sans-papiers ivoirien, ex junkie, qui a eu plusieurs vies. “Black Manoo” c’est aussi une galerie de portraits de Parisiens pauvres, en majorité d’origine africaine mais pas que.
Nous en profitons pour aborder un certain nombre de sujets d’actualité : les sans-papiers, et plus largement l’immigration, la question du communautarisme et du “déjà là” communiste, c’est-à-dire de l’hôpital public, ainsi que l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, prévue pour le 31 octobre dernier. Une élection truquée en amont, et validée par la France, en la personne de Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères d’Emmanuel Macron.
Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1318258112617472000
"
8:30 PM · 19 oct. 2020·- 45 Retweets 3 Tweets cités 51 J'aime
"
TERMINER <12MN03
L'actu
Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.
Nouvelle émission d’actualité du Média TV. “D’intérêt public” durera environ une heure, et sera diffusée deux fois par semaine, les mardis et vendredis.
À la Une de cet épisode :
- Le bloc-notes, une revue d’actualité qui reviendra à chaque édition. Théophile Kouamouo évoque l’horrible attentat qui a coûté à la vie à Samuel Paty, professeur d’histoire-géo à Conflans-Sainte-Honorine dans les Yvelines. Et qui fait déjà l’objet d’odieuses récupérations politiques. La remise en question des libertés publiques, à travers un changement de Constitution, est déjà sur le tapis.
- Un point avec notre journaliste Nicolas Mayart, qui est allé sur le terrain samedi dernier, à la rencontre de celles et ceux qui, à Paris, ont choisi de braver le couvre-feu.
- Un entretien avec Samuel Alizon, chercheur au CNRS, spécialiste des maladies infectieuses, qui nous parlera lui aussi du couvre-feu, mais sous l’angle de son efficacité (ou de son inefficacité) scientifique.
Deuxième épisode de “l’actu démasquée”, notre module d’info commentée qui est désormais hebdomadaire.
Au sommaire : les interprétations statistiques pour le moins curieuses du Parisien au sujet d’un sondage IFOP évaluant le soutien apporté au mouvement des gilets jaunes par l’opinion publique française… la propagation, par la ministre déléguée à la Citoyenneté, de fake news au sujet du Gilet jaune Jérôme Rodrigues, accusé de commettre des violences conjugales et de s’en vanter ; les polémiques récurrentes autour du hijab, le voile islamique, alors même que la loi sur le séparatisme est attendue ; le désir d’apartheid d’une partie de la classe politique et médiatique française, qui tente désormais d’exclure de l’espace citoyen toutes les femmes portant le voile ; et des traitements abjects infligés aux migrants en Arabie saoudite et aux Etats-Unis… à l’heure de la pandémie de COVID 19.
SOURCES : L’article du Sunday Telegraph sur les migrants en Arabie saoudite : https://www.telegraph.co.uk/global-health/climate-and-people/investigation-african-migrants-left-die-saudi-arabias-hellish/
L’article de The Intercept sur l’exposition des migrants détenus à la COVID 19 en Géorgie (Etats-Unis) : https://theintercept.com/2020/09/14/ice-detention-center-nurse-whistleblower/
L’article de The Intercept sur les hystérectomies infligées aux migrantes détenues en Géorgie (Etats-Unis) : https://theintercept.com/2020/09/15/hysterectomies-ice-irwin-whistleblower/