Climat : rupture de tendance dans l'évolution de l'opinion publique française depuis 2018 ?
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•17 mars 2020 / The Shift Project
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Daniel Boy, sociologue et directeur de recherche au CEVIPOF/FNSP, présente l'étude « Représentations sociales de l'effet de serre et du changement climatique en France » (Ademe/Cevipof) lors des Ateliers du Shift du 3 mars 2020. S'en suit l'intervention de Stéphane Petitjean, directeur associé chez Greenflex, sur le « Baromètre consommation durable » (GreenFlex/Ademe). Session animée par Jean-Noël Geist, chargé des affaires publiques du Shift Project.
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Peut-on satisfaire notre demande énergétique uniquement grâce aux énergies renouvelables ? C'est la question au cœur des Idées Claires, notre programme hebdomadaire produit par France Culture et franceinfo destiné à lutter contre les désordres de l'information, des fake news aux idées reçues.
Passer à 100% d’énergie renouvelable, c’est possible ?• Crédits : Getty
Le niveau de concentration de gaz à effet de serre a atteint un nouveau record en 2018. C’est ce qu’affirme un rapport de l’Organisation météorologique mondiale publié en novembre 2019. Non seulement les engagements pris pour contenir les émissions de CO2 ne sont pas respectés par les pays mais les émissions de CO2 ne cessent d’augmenter d’une année à l’autre.
Face à l’urgence climatique, les filières éolienne et photovoltaïque se développent dans le monde. La France se donne pour objectif d'atteindre 32% d'énergie renouvelable dans son mix énergétique (la répartition des différentes sources d'énergie consommée dans une zone géographique) d'ici 2030. Mais même si ces technologies sont fiables, elles posent encore question. Le principal problème est leur intermittence. En effet comment satisfaire les besoins de consommation avec un réseau de panneaux photovoltaïques lorsque le ciel est couvert de nuages ?
Nous avons posé nos questions à Philippe Blanc, directeur de recherches à Mines Paris Tech et directeur adjoint du département "énergétique et procédés".
Introduction
Dans le cadre du programme d’expérimentation de l’approche systémique piloté à la direction régionale Ile-de-France de l’ADEME, nous souhaitons organiser une journée consacrée à la démarche « low-tech » comme approche systémique de l’« innovation », en nous appuyant sur l’enjeu de la mobilité des personnes et des marchandises.
... organisé en partenariat avec la Fabrique des Mobilités et la Fabrique de la Logistique (2 créations originales de l’ADEME). ... dans le cadre du lancement de l'AMI Low Tech en Ile-de-France.
En préparation, un Meetup a été organisé le 16 octobre : https://wiki.lafabriquedesmobilites.fr/wiki/Meetup_LowTech_x_Mobilit%C3%A9s
Objectifs
- Sensibiliser les acteurs des territoires (collectivités, entreprises, etc.)
- S’accorder sur une définition commune d’une démarche « lowtech »
- Articuler la démarche « lowtech » avec les actions et projets actuels
- Initier une dynamique concrète et collective qui s’appuiera a minima sur les deux Fabriques partenaires de la journée
Notes
PAD : https://pad.fabmob.io/lFouqUMrRlaZZcNEEu1Lzw#
Image : Fabmob-calendar.jpg
Tags : low tech
Thème : Open HardWare, Open Street Map OSM, Vélo et Mobilités Actives, Ecoles et Etudiants, Logistique urbaine, Logiciel Libre
Participants : Thibaut-IdF
Journée : 2020/09/29
Connu / https://twitter.com/fab_mob/status/1223268113401204745
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Fabrique Mobilités @fab_mob
[Meetup] Venez échanger et questionner la #LowTech
4:33 PM · 31 janv. 2020·- 8 Retweets avec un commentaire 11 J'aime
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Explorer l’avenir pour planifier la transition énergétique : Rapport & Référentiel méthodologique
Au terme de près de deux années de travaux, The Shift Project a publié le 7 novembre 2019 le rapport « Explorer l’avenir pour planifier la transition énergétique » et le « Référentiel méthodologique pour les études prospectives sur la transition énergétique et électrique » associé. Cette étude vise à nourrir le développement d’un débat scientifiquement éclairé sur la transition énergétique via l’approche par scénarios, avec pour point de départ la problématique des systèmes électriques.
Le Rapport, le Référentiel et le Résumé aux décideurs sur la page de la publication : « Explorer l’avenir pour planifier la transition énergétique » : le nouveau rapport du Shift et son « Référentiel méthodologique » https://theshiftproject.org/article/explorer-avenir-planifier-transition-referentiel-rapport-shift/
La première publication du 7 novembre 2019
Si le Référentiel méthodologique est destiné aux producteurs de scénarios, sa synthèse et son résumé intéresseront également tous les acteurs de la société qui sont amenés à lire des études prospectives sur la transition énergétique, ou qui cherchent simplement à s’informer sur ce sujet.
A propos du Référentiel méthodologique…
(composé de 12 Dossiers Techniques) est une proposition du Shift Project, inspirée par de nombreux experts et de nombreuses études prospectives existantes. Il s’agit d’une première brique : ce Référentiel est ouvert à des co-constructions ultérieures avec celles et ceux qui l’utiliseront, et avec les lecteurs de scénarios.
Ce Référentiel se base sur les pratiques observées dans les études prospectives existantes. Certaines pratiques n’ont pas été examinées, car pour chaque aspect clé, nous n’avons examiné que quelques études pour avoir une idée des pratiques actuelles et de leurs fondements. Nous n’avons pas non plus validé nos interprétations avec les producteurs de scénarios.
…et des suites de nos travaux
C’est pourquoi nous souhaitons produire des benchmarks complets de certaines études existantes, et valider ces benchmarks avec les producteurs de ces études : c’est la prochaine étape du projet.
Dans ce but, nous élaborons une « liste de transparence » (« checklist ») basée sur les recommandations du Référentiel, et qui pourra être remplie pour chaque étude prospective afin d’en décrire les stratégies et les pratiques vis-à-vis de chaque recommandation. La vocation ultime d’une telle liste de transparence est que les producteurs de scénarios l’utilisent comme un « pense-bête » au cours de la production des scénarios, et qu’ils la renseignent eux-mêmes pour publication avec le rapport. La communauté serait alors efficacement informée sur les spécificités de leur étude prospective par rapport aux autres études prospectives.
Une fois cette liste de transparence remplie, une « carte d’identité de l’étude prospective » pourrait en être extraite, afin de synthétiser les pratiques de l’étude prospective en question.
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L’étude est le fruit d’un travail dirigé par Nicolas Raillard, chef de projet expérimenté et ingénieur spécialisé dans les systèmes complexes, et ont bénéficié des contributions d’une centaine d’experts et de parties prenantes, notamment lors d’Ateliers Collaboratifs le 18 juin 2019.
Vidéo de présentation du rapport par son auteur : https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?qVRlbA
Contact : Nicolas Raillard – nicolas.raillard@theshiftproject.org
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Les technologies solaires photovoltaïques actuellement commercialisées n'utilisent pas de terres rares. Parmi les batteries couramment utilisées, seules les batteries nickel-hydrure métallique (NiMH) comprennent un alliage de terres rares à la cathode, mais leur utilisation restera très marginale dans la transition énergétique.
A notre connaissance, aucune autre technologie de conversion des énergies renouvelables n'utilise les terres rares de manière significative.
Documents à télécharger
https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/fiche-technique-terres-rares-energie-renouvelable-stockage-energie-2019.pdf
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Ces fiches contiennent des chiffres clés, des pistes d’action et des exemples de solutions mises en œuvre. Elles répondent aux divers enjeux d’un territoire, de l’alimentation à la mobilité, en passant par l’énergie, l’économie circulaire, l’aménagement, l’adaptation au changement climatique …
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Liste des thématiques abordées :
Gouvernance : organisation dédiée à la transition écologique, mobilisation des habitants
Alimentation : alimentation durable pour les cantines, circuits courts, lutte contre gaspillage
Production d’énergie : se ré-approprier l’énergie et production d’énergie locale
Energie – efficacité : structurer sa politique énergie climat – réduire la facture énergétique – accompagner les habitants – Citergie
Exemplarité : économies d’énergie et d’eau sur patrimoine communal, lutte contre les gaspillages, flotte automobiles professionnelles en électrique, commande publique
Bâtiment : ré-emploi des matériaux, matériaux biosourcés, rénovation, accompagnement de la rénovation du parc privé et public, lutte contre la précarité énergétique
Développement local : production d’énergie (EnR citoyenne), économie circulaire (nouvelles activités autours du réemploi, réparation, services…), économie sociale et solidaire, revitalisation des centres villes
Vers une ville zéro déchets : consommation durable
Valorisation des biodéchets
Mise en place d’une tarification incitative pour la gestion des déchets
Nature en ville : végétalisation, espaces verts sans pesticides, biodiversité, lutte contre les ilots de chaleur
Mobilité : promotion du vélo, aires de covoiturage, service de navettes, mobilité inclusive, pédibus, plan marche
Mobilité dans les zones peu denses
Logistique urbaine : partage des voies, centres logistiques, véhicules propres…
Aménagement : reconversion des friches, lutte contre l’artificialisation des sols, écoquartiers…
Qualité de l’air : actions sur l’air extérieur (mobilité, sensibilisation écobuage, bonnes pratiques bois énergie) et intérieur (école, crèche)
Agriculture urbaine
Adaptation au changement climatique
Commande publique
Sensibilisation des jeunes
Documents liés
- communiqué de presse Guide ADEME candidats aux municipales
Liens
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Télécharger les 20 fiches séparément du guide "Demain mon territoire"
La première centrale photovoltaïque flottante de France est en train de voir le jour à Piolenc (Vaucluse), installée sur un lac artificiel. Explications avec David Marchal, directeur exécutif adjoint de l'expertise et des programmes au sein de l'ADEME, invité de Mathilde Munos à 6h20.
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Sur les panneaux photovoltaïques, "le monde asiatique inonde le marché" explique-t-il, mais "en France , on privilégie les panneaux qui sont plus faible en émission de Co2 à la fabrication". "C'est une filière d'avenir, propre , qui permet de développer de l'autoconsommation" affirme David Marchal, citant par exemple le cas de "plus en plus de grandes surfaces qui mettent du photovoltaïque sur leur toit".
Les invités
David Marchal, Directeur-adjoint Production et énergies durables à l'ADEME
Acheter une télévision, un nouveau frigo, un nouveau pantalon... Des gestes loin d'être anodins à en croire une nouvelle étude de l'Ademe. Elle pointe l'empreinte carbone de nos objets du quotidien. Ils représenteraient un quart des émissions de CO2 des Français. En moyenne, chaque foyer possède 99 objets électriques ou électroniques.
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Le fléau de l'obsolescence programmée
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Mettez des éoliennes et des panneaux photovoltaïques partout et vous aurez un jus pas cher. Et surtout moins cher qu’avec du nucléaire. Voilà, en résumé lapidaire, le message délivré le 18 décembre dernier par l’Ademe, Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. Dans un document, Trajectoires d’évolution du mix électrique 2020-2060 https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/evolution-mix-electrique-horizon-2020-2060-010655.pdf, présenté comme une étude technico-économique réalisée selon les meilleurs standards scientifiques. Et dont les résultats seraient sans appel. Mais une analyse d’économiste spécialisé en énergie sur ce document est sévère : il relève d’une tentative de manipulation de l’opinion publique et ne peut pas convaincre un auditoire instruit des méthodes économiques utilisées par les auteurs.
Sa présentation au grand public par David Marchal, Directeur adjoint « Productions et énergies durables » l’Ademe , assène que «la place très prépondérante des ENR dans le système électrique français est sans appel (…) et le nucléaire de nouvelle génération (type EPR) n’apparaît pas compétitif». Une affirmation qui reposerait sur un outil de calcul économique très sophistiqué, permettant d’étudier l’optimisation de l’évolution d’un système électrique appliqué au cas français et non sur un choix volontaire posant l’objectif a priori. L’ennui, c’est que ce type d’outil, des modèles comparables au modèle Crystal Super Grid d’Artelys utilisé par l’équipe de l’Ademe, a déjà été utilisé par d’autres équipes – avec des hypothèses de coûts similaires pour les ENR et le nucléaire et une simulation où les ENR doivent se déployer dans un marché normal, sans subventions publiques massives. Des équipes variées, en France, en Allemagne ou aux Etats-Unis ont publié leurs résultats ces dernières années (1). Or, elles trouvent toutes des résultats très différents de l’équipe de l’Ademe. Il faut donc justifier un tel écart, pour le moins surprenant.
Manifestations
L’ADEME organise
Détails de la manifestation Quand : Du 24 au 25 octobre 2018
Où : Hôtel de Région - 1 esplanade François Mitterrand - Lyon
Public : Entreprises de tous secteurs et de toutes tailles (dirigeant, responsable marketing, achat, production, qualité, environnement, design, chefs de produits, BE conception…), experts, bureaux d’études, consultants, centres de relais, réseaux d’entreprises, agences de communication, grandes écoles, recherche et innovation…
Tarif : Adhérents du Pôle éco-conception : Journée du 25 octobre : 80 euros, Soirée du 24 octobre + journée du 25 octobre : 120 euros Non adhérent du Pôle éco-conception : Journée du 25 octobre : 130 €, Soirée du 24 octobre + journée du 25 octobre : 180 euros
Organisateur(s) : Co-organisé par le Pôle Eco-conception et l’ADEME (nationale et DR AURA), avec le soutien de la région Auvergne-Rhône-Alpes
Voir le programme
En savoir plus
Augmentez votre performance, créez de la valeur, éco-concevez
Co-organisé par l’ADEME et le Pôle national Eco-conception, avec le soutien de la région AURA, le Colloque national de l’éco-conception est le rendez-vous français incontournable pour les entreprises de toutes tailles, les dirigeants, les professionnels du marketing, des achats, de la qualité, de la production, de l’environnement, de la recherche et du développement, du design, les responsables de collectivité, les centres relais, les bureaux d’études, consultants, réseaux d’entreprises, agences de communications, grandes écoles, designers etc.
L’événement attire environ 300 entreprises, experts et partenaires autour de l'innovation par la pensée en cycle de vie dans un contexte international et convivial (environ 50% entreprises –plutôt PME et consultants- et Clusters, Réseaux, institutions).
Le programme 2018 sera articulé autour de tables rondes, remises de prix, vitrines de produits et services éco-conçus, exposants (stands) et interventions courtes (pitchs) des participants qui souhaitent prendre la parole. Cette année le thème principal est l’éco-innovation : de la définition de la stratégie d’éco-innovation à la valorisation de l’offre, en passant par l’élaboration du business modèle et la mise en œuvre (clés de réussite, retours d’expérience…).
L'Ademe interviendra à :
9h00 à la table ronde : L'éco-innovation, clé de la performance des organisations
11h30 à la table ronde : En route vers des projets d'éco-innovation
Contact
Fabienne BENECH
Coordinatrice technique
fabienne.benech@ademe.fr
ndlr :
- éco- = écologie ? soit innovation écologique ?
- faire offre de service ACT
Résumé :
L'effacement des consommations électriques des ménages ou effacement diffus contribue à l'équilibre du réseau électrique et apporte potentiellement de nombreux bénéfices : diminution de la demande d'électricité en période de pointe, diminution du recours à la production d'électricité par centrales thermiques, diminution des contraintes d'acheminement sur le réseau électrique, meilleure insertion des énergies renouvelables sur le réseau.
L'effacement diffus peut également permettre aux consommateurs de réaliser des économies d'électricité. Ainsi, des coupures d'alimentation du chauffage et de l'eau chaude électrique pendant 15 à 20 minutes par heure permettraient de réaliser les jours où elles sont pratiquées, une économie moyenne de l'ordre de 5 à 8 % de la consommation totale journalière d'électricité.
Lors des effacements, la baisse de la température intérieure (de l'ordre de 0,4 ℃) est faible par rapport à la variation naturelle de la température dans ces logements.
SOURCE : http://www.ademe.fr/effacement-diffus-l
avec
Mots-clés : CONSOMMATION D'ELECTRICITE, ECONOMIES D'ENERGIE, COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR
Date de mise en ligne : Octobre 2012
...
Afin de déterminer la part de l’effacement qui constitue une économie d’électricité pour les consommateurs, l’ADEME et le CSTB se sont associés pour conduire une étude alliant une modélisation thermique à des observations statistiques en période de chauffe sur un panel de 2800 adhérents à l’offre de la société VOLTALIS6
6 VOLTALIS, opérateur d’effacement diffus ayant équipé plus de 100 000 sites, a mis à disposition deux groupes de 1 400 foyers adhérents situés dans l’ouest de la France entre janvier 2012 et avril 2013. Les économies d’énergies ont été mesurées entre un groupe sur lequel des effacements étaient réalisés et l’autre groupe « témoin »
__ndlr : se marie donc avec le "compteur intelligent" de type Linky. Mais alors, pourquoi ne pas communiquer sur la problématique globale, plutôt que d'installer les compteurs "en douce" ?! Pourquoi ne pas l'évoquer dans cette fiche ?
N'est-ce pas bien adapté à la politique "tout électrique" pratiquée par edf depuis les années 1970 pour "vendre" l'énergie nucléaire ?
(ressenti subjectif, avocat du diable ;-(