Ma mère, le crabe et moi https://www.france.tv/series-et-fictions/telefilms/890573-ma-mere-le-crabe-et-moi.html
en direct France 2
téléfilms - 95 min - 2017 - tous publics
en direct
Depuis quelque temps, Cathy est fuyante. Tania, sa fille adolescente, la soupçonne d'avoir un amant. Elle est loin d'imaginer ce que sa mère n'arrive pas à lui avouer. Cathy vient en fait d'apprendre qu'elle souffre d'un cancer du sein. Elle appréhende la réaction de Tania, insouciante, boudeuse et toujours entre deux conflits avec elle. Mais les épreuves révèlent les caractères. Dans ce combat contre la maladie, Tania est un vrai petit soldat, pleine d'humour, d'insolence, de vitalité et bien décidée à ne pas laisser le cancer l'emporter. Et lorsque Cathy se sent diminuée, mutilée et refuse de s'engager dans une nouvelle histoire d'amour, Tania, là encore, va la surprendre...
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Communauté d'agglomération du Grand Angoulême
(siège)
Maire
Mandat Xavier Bonnefont
2014-2020
Code postal 16000
Code commune 16015
Démographie
Gentilé Angoumoisins
Population
municipale 41 935 hab. (2016 en augmentation de 0,38 % par rapport à 2011)
Densité 1 919 hab./km2
Population
aire urbaine 182 510 hab. (2014)
Géographie
Coordonnées 45° 38′ 56″ nord, 0° 09′ 39″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 133 m
Superficie 21,85 km2
ndlr :
- le risque d'élévation du niveau des mers étant de ~60 m selon le GIEC, le bas de la ville est donc menacé à long terme si tous les glaciers de la terre ont fondu et compte tenu de la dilatation dûe au réchauffement de l'eau de mer :-(
Le consensus scientifique est clair, et la COP23 n’a fait que le confirmer : les accords de Paris sur le changement climatique ne seront pas respectés. Or, nous vivons d’ores et déjà une mosaïque d’effondrements climatiques, biologiques et sociaux, dont les prémices (bien entamées) se font sentir par la hausse alarmante des réfugiés climatiques, des sécheresses, des feux de forêts, des ouragans, et bien sûr des conflits sociaux qui en résultent.
Le changement climatique n’est plus un enjeu scientifique et technocratique, où il s’agirait de savoir quelles variables bidouiller pour gérer au mieux « l’environnement ». Il est clair que nos bienfaiteurs ont perdu le contrôle, ou plutôt qu’ils ne l’ont jamais eu. Le changement climatique est un enjeu politique, qui engage directement nos vies, nos devenirs communautaires et révolutionnaires. Il nous appartient dès maintenant d’en arracher la problématisation et la résolution à ses incompétents gestionnaires.
Andreas Malm, un historien suédois, a donné une intéressante conférence au séminaire Conséquences sur les rapports entre révolution et changement climatique, s’appuyant notamment sur le cas syrien. Même si nous ne partageons pas l’ensemble de ses propos, nous les reproduisons ci-dessous avec son accord, car ils ont le mérite d’ouvrir efficacement le débat.
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2) La contre-révolution ou le chaos comme symptôme du changement climatique
La révolution syrienne n’est pas arrivée seulement par le réchauffement climatique mais celui-ci a accentué les inégalités sociales qui ont conduit aux émeutes. On pourrait par exemple faire un parallèle avec la façon dont Lénine voyait la 1ère guerre mondiale comme un « accélérateur des contradictions » entre le vert gazon des riches et les autres.
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la question de l’antifascisme doit être primordiale. Ce sont bien sûr des scénarios extrêmes mais le changement climatique est lui-même déjà extrême.
3) La révolution pour traiter les symptômes du changement climatique
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pour une meilleure adaptation aux mutations. Par exemple en Syrie, l’essentiel de l’agriculture s’appuie aujourd’hui sur une irrigation traditionnelle par inondation. On pourrait imaginer une utilisation plus parcimonieuse de l’eau mais l’adaptation coûte cher. C’est pourquoi il faudrait justement une transformation de l’Etat et de la société pour financer l’irrigation par goutte.
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4) La révolution contre les causes du changement climatique
Il est encore imaginable de retourner les causes du changement climatique. Par exemple, on pourrait envisager de conserver les énergies fossiles restantes dans nos sols. Cela serait toutefois un changement anthropologique si décisif qu’on ne peut le concevoir hors d’une véritable révolution. Il faudrait dépasser l’utilisation des énergies fossiles, et cela nécessiterait un virage à 180 degrés, pas seulement sur le plan de la technique mais aussi sur celui des rapports sociaux puisque les énergies fossiles sont implantées dans les rouages de nos sociétés (au sens concret comme au figuré).
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Les actions directes militantes à courte échelle (par exemple, en Allemagne, arrêter des usines manu militari ou aux Etats-Unis, les victoires locales contre les projets de pipelines), il faut bien être honnête, ça ne retournera pas le changement climatique contre lui-même, en tout cas pas dans l’immédiat. C’est la raison pour laquelle, [ndlr : selon Andreas Malm], il faut penser à nouveau la question centrale qu’est la prise de pouvoir de l’Etat, la nécessité d’utiliser la forme étatique pour mener les actions nécessaires à la destruction des énergies fossiles.
Nous vivons un moment tragique : le réchauffement climatique devient un problème très important au moment historique précis où les gens ont perdu l’habitude de s’organiser collectivement. Le rôle des activistes est de démontrer que l’action collective est possible.
En guise de conclusion, citons le mot de Daniel Bensaïd : « si nous avons des doutes, c’est par rapport au succès, non par rapport à la nécessité d’essayer« .
Le tribunal des affaires foncières et environnementales de l’État de Nouvelle-Galles du Sud, dans l’ouest de l’Australie, a estimé que le projet de mine de charbon à ciel ouvert de Rocky Hill, situé à Gloucester, à 220 km au nord de Sydney, intervenait « au mauvais endroit, au mauvais moment ».
La décision rendue par le juge Brian Preston s’appuie sur les études d’impact local du projet de la société Gloucester Resources, mais aussi sur les répercussions secondaires en termes de réchauffement climatique liées à l’utilisation du charbon.
« Au mauvais endroit parce qu’une mine de charbon à ciel ouvert dans ce paysage spectaculaire et culturel [...] aura des impacts importants en termes visuel, social et en termes d’aménagements, peut-on lire dans la décision. Au mauvais moment parce que les émissions de gaz à effet de serre (GES) de la mine de charbon et des produits du charbon accroîtront les concentrations mondiales de GES au moment où ce qui est nécessaire et urgent, pour atteindre les objectifs climatiques qui ont été agréés, est une baisse rapide et profonde des émissions de GES », écrit le juge.
La décision invoque à de multiples reprises l’Accord de Paris sur le climat et la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, et des climatologues avaient été appelés à témoigner. Les organisations environnementales avaient fait du dossier de la mine de Rocky Hill un « jugement de référence » pour le droit australien en espérant qu’il constituerait un précédent.
L’Australie est un des premiers producteurs de charbon au monde, et son premier exportateur, alimentant les centrales électriques de Chine, d’Inde, de Corée du Sud ou encore du Japon.
Source : La Presse (Canada) avec AFP
Photo : Habitants opposés à la mine, en 2017 ABC
Lire aussi : En Australie, des milliers d’écoliers ont manifesté pour le climat https://reporterre.net/En-Australie-des-milliers-d-ecoliers-ont-manifeste-pour-le-climat
Séduits par la perspective de garantir leurs revenus, les éleveurs se lancent dans la production de biogaz et installent des méthaniseurs. Reporterre a enquêté sur cette pratique subventionnée, qui suscite aussi plusieurs inquiétudes.
Cet article est le premier des trois de l’enquête de Reporterre sur la méthanisation. Deuxième volet : Un digestat bien indigeste pour les sols et les eaux.
https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?VWBgig
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« Je valorise les déchets de la ferme, ils deviennent une ressource, s’enthousiasme l’éleveur François Trubert. Je n’achète presque plus d’engrais vu que je le fabrique, je suis plus autonome sur ma ferme. »
ndlr :
- produire ses engrais à la ferme ou les supprimer ? ACT
Parce qu’elle garantit leurs revenus, les éleveurs qui le peuvent se laissent tenter par la production de biogaz et installent des méthaniseurs. Mais cette pratique, notamment à partir d’une certaine taille, comporte des risques pour les sols autant que pour l’avenir du monde agricole. Reporterre a mené l’enquête, dont voici les trois volets.
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La méthanisation, l’usine à gaz qui séduit les gros agriculteurs
Lire l’article ici https://reporterre.net/la-methanisation-l-usine-a-gaz-qui-seduit-les-gros-agriculteurs
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Méthanisation : un digestat bien indigeste pour les sols et les eaux
Lire l’article ici https://reporterre.net/methanisation-un-digestat-bien-indigeste-pour-les-sols-et-les-eaux
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La méthanisation risque d’accélérer la concentration des fermes
Lire l’article ici https://reporterre.net/La-methanisation-risque-d-accelerer-la-concentration-des-fermes
Source : Julie Lallouët-Geffroy pour Reporterre
Dessin : © Red !/Reporterre
Photos : © Julie Lallouët-Geffroy/Reporterre
DOSSIER Animaux Agriculture et climat
THEMATIQUE Agriculture Energie
Le rôle du médiateur dans le Grand Débat National
Jean-Pierre Narbonne
Mediator, Consultant in conflict resolution, INTER-médiés Member of the editorial board
12 - 1 - 4
Pierre-François Degand organisateur de cette réunion a fait appel à deux médiateurs, Martine Van Der Wielen et moi-même pour animer / modérer cette réunion. L’objectif était que les habitants de la commune puissent : Echanger, Partager leurs diagnostics et idées, Identifier des problèmes, des objectifs à atteindre, Emettre des propositions de solution…
En tant que médiateurs nous avons naturellement utilisé les techniques de la médiation. Nous n’étions pas présents en tant que sachant, il ne s’agissait en aucun cas de conduire « une médiation » mais de faire circuler la parole entre les participants pour que chacun puisse s’exprimer et être entendu. La soirée c’est remarquablement bien déroulée, avec beaucoup d’écoute, de respect et de forces de propositions. Il y a eu des bravos mais aussi des marques de réprobation.
Notre posture de médiateur a été appréciée : écoute, respect, empathie, neutralité … ce qui a donné confiance à l’assistance. Pendant que l’un s’assurait de donner la parole aux personnes, voire de les interrompre, l’autre notait sur un paper-board les points soulevés.
Cela a donné du crédit à notre démarche et rassuré les gens quant au compte rendu qui sera téléchargé sur le site du #GrandDebat.
Animer ce type de réunion dans le contexte présent ne s’improvise pas. Il faut savoir alterner entre laisser parler et couper la parole ; interrompre quand les discussions s’enlisent sans blesser, mais aussi laisser parler une personne jusqu’au bout quand on sent qu’elle exprime une souffrance.
Les médiateurs ont toute leur place dans ce genre d’exercice pour faire bénéficier de leur savoir-faire.
N’hésitez pas et tentez l’expérience !
Comme je le montre dans ce blog et je l’explique dans mon nouveau livre « De la thermodynamique à l’économie », un effondrement économique est un processus naturel. Toute économie traverse nécessairement des phases de crise. L’amplitude des crises est inversement proportionnelle à leur fréquence. La question est de savoir quelle va être l’amplitude de la prochaine crise.
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Vers la fin des années 70, cherchant à améliorer l’emploi, l’état français a décidé qu’il fallait adapter le programme des enseignements aux besoins des employeurs. L’école a alors subi ne transformation en profondeur. Avec l’abandon du latin, puis de la géométrie dans les classes des CES, l’enseignement d’un raisonnement logique a été reporté en terminale. Le remplacement des maths classiques par les « maths modernes » s’est traduit par l’apprentissage d’un vocabulaire nouveau et ésotérique. Le cursus scolaire de toutes les matières a été allégé.
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Voir la suite : http://www.francois-roddier.fr/?p=900
L’Antarctique va mal, c’est un fait. En quelques décennies à peine, le continent a perdu des milliards de tonnes de glace à un rythme absolument alarmant. Un rythme qui nous dépasse totalement, même dans des endroits que nous pensions auparavant hors de danger.
... une grande cavité est en train de se développer sous l’Antarctique. Selon les scientifiques, elle couvre les deux tiers de l’empreinte de Manhattan et ferait près de 300 mètres de haut.
Cette immense ouverture se situe au pied du glacier de Thwaites (un glacier célèbre sous le nom de « glacier le plus dangereux du monde »), et est si grande qu’elle représente une part énorme des quelque 252 milliards de tonnes de glace perdues chaque année en Antarctique.
... cette masse de glace aurait perdu l’essentiel de son volume au cours des trois dernières années seulement.
« Nous soupçonnions depuis des années que le glacier de Thwaites n’était pas étroitement attaché à la roche située en dessous », a déclaré le glaciologue Eric Rignot, de l’Université de Californie à Irvine, ainsi que du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA à Pasadena (Californie). « Grâce à une nouvelle génération de satellites, nous pouvons enfin voir ces détails », a-t-il ajouté. ... ont découvert cette énorme cavité à l’aide d’un radar pénétrant dans la glace, dans le cadre de l’Opération IceBridge de la NASA, ainsi qu’avec des données supplémentaires fournies par des scientifiques allemands et français. Selon les chercheurs, cet énorme vide caché n’est qu’un des « accidents » parmi les conséquences d’un « schéma complexe de recul et de fonte des glaces ». À savoir qu’au glacier de Thwaites, les glaces se retirent jusqu’à 800 mètres par an. ... les scientifiques ont encore beaucoup à apprendre sur la manière dont l’eau et la glace interagissent dans l’environnement de l’Antarctique qui est en train de se réchauffer. ... Au fur et à mesure que la chaleur et l’eau pénètrent sous le glacier, elles provoquent une fonte plus rapide », explique Milillo. ... représente environ 4% de l’élévation du niveau de la mer dans le monde. Si ce glacier venait à disparaître entièrement, la glace retenue dans le glacier pourrait soulever l’océan d’environ 65 centimètres à travers le monde entier.
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Source : Science Advances
http://advances.sciencemag.org/content/5/1/eaau3433
Clés : Antarctique - changement climatique - fonte des glaces - glacier - glacier de Thwaites - réchauffement climatique - Thwaites
->
https://twitter.com/JulienDelalande/status/1091388787060551680
"
Julien Delalande @JulienDelalande 21 minil y a 21 minutes
Julien Delalande a retweeté Jean-Marc Jancovici
.#UrgenceClimatique #Antartique #Risque ENCORE +ÉLEVÉ QUE PRÉVU/#GIEC
"pire encore #glacier Thwaites empiète également/glaciers voisins&/masses de glace situées+à l’intérieur des terres. N'estPlus #StructureDeRenforcement -> conséquences #Catastrophe(iques"
=>#PrincipeDePrécaution
Julien Delalande ajouté,
Jean-Marc Jancovici @JMJancovici
Des scientifiques ont découvert une énorme cavité se développant sous l’Antarctique
L’Antarctique va mal, c’est un...
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emfccstiPRO - 19 - 0 - 2 - 0
Dans les territoires, des courants d’opinions divers existent sous différentes formes (lieux intellectuels, groupes de pensées, écoles de formation, centre de diffusion, équipements culturels, intellectuels …), de telle sorte que de véritables confrontations intellectuelles peuvent permettre de développer l’esprit critique du citoyen et de favoriser son émancipation au bénéfice de la Créativité des Territoires. C’est précisément le but d’une telle table ronde que de donner une visibilité à ces formes de circulation des idées, en les invitant à confronter leurs points de vue.
Hugues Bazin, chercheur en sciences sociales, animateur du Laboratoire d’innovation Sociale par la recherche-Action, interviendra sur : “Tiers espaces et pratiques d’innovation sociale sur les territoires”.
Pour aller plus loin :
Bibliographie : Bibliographie des intervenants spiritualité, le monde des idées 2019
“Recherche-action et écriture réflexive : la pratique innovante des espaces comme levier de transformation sociale (Cahiers de l’action n°51, injep, 2018) : recherche-action.fr/labo-social/download/LISRA/Cahiers-action_51-52.pdf
Pour tous renseignements :
Jacky Denieul, conseiller Créativité et territoires
Espace Mendès France – Poitiers, CCSTI Nouvelle-Aquitaine – 1 pl. de la Cathédrale – CS80964 – 86038 Poitiers
creativite-et-territoires.org
facebook.com/creativiteterritoires/
twitter.com/EMFterritoires
Créativité et territoires
Tel : 05 49 11 96 81 – Port : 06 81 54 62 24 – jacky.denieul@emf.ccsti.eu
Connu /
https://twitter.com/hbazin/status/1090616330833854468
Transcription :
...j'anime un réseau d'acteurs-chercheurs qui développe des expérimentations sociales dans différentes régions de France, et que nous croisons en réseau. Et dont nous essayons de valoriser la production de savoirs à partir de leurs pratiques.
La notion de tiers-espace, c'est au départ, on a été inspirés par une lecture du tiers-paysage de Gilles Clément qui raconte comment, justement, se crée une biodiversité par des formes de délaissement, d'effets de bordures entre différents territoires. Et que cette emprise sur le territoire était justement ce qui favorisait l'échange et la biodiversité. Et ce qui rejoint notre préoccupation de s'intéresser aux territoires délaissés ou des territoires sans emprises. Ça peut être les territoires ruraux, les friches industrielles, les quartiers populaires. Et en quoi finalement ces territoires qu'on appelle marginaux représentent au contraire une richesse et peut être porteur d'alternatives.
Après, la notion de tiers applique aussi la notion d'intermédiaire entre différentes formes d'organisations sociales, entres autres, la sphère privée, la sphère publique ou l'économie privée, l'économie publique. Et donc, on repose aussi la question très actuelle des Communs et comment s'organise une gestion collective du territoire à partir de ses ressources et comment sont redistribuées ces ressources sur le territoire.
On fonctionne beaucoup en réseau, donc ya une plateforme internet - recherche-action.fr. Ya tous les contacts. On invite d'ailleurs tous les gens qui développent une recherche, on a alloué un petit serveur qui permet d'héberger en fait les démarches, donc pour publiciser les démarches individuelles, professionnelles, collectives. Et donc, mettre en croisement, justement, ces dynamiques de recherche-action.
Je suis aussi associé notamment à la maison des sciences de l'homme Paris-Nord qui est régionale. Qui part des pratiques pour créer une interface avec les pôles universitaires pour essayer de développer des recherches collaboratives. Donc avec les différentes disciplines universitaires, et au croisement de programmes de recherche qui préoccupent les acteurs. Donc c'est une manière aussi de croiser le savoir dit académique avec le savoir pratique et d'autres savoirs socio-professionnels qui sont celui des techniciens qui se croisent rarement ou alors quand ils se croisent, c'est rarement de manière égalitaire.
Des exemples à l'étranger ?
On n'a pas fait vraiment d'études comparatives. Après, c'est clair que la recherche-action est un champ mieux accueilli dans la culture anglo-saxonne qui est plus une culture pragmatique qui va partir justement des pratiques et théoriser et non le contraire, théoriser pour ensuite poser des hypothèses sur les territoires. Donc on part d'une démarche inductive qui part du bas vers le haut et non pas déductive qui part du haut vers le bas. Donc c'est vrai que ya des cultures qui sont plus favorables qui séparent moins le pratique et l'intellectuel, etc, qu'en France.
Les Gilets Jaunes, quel regard ?*
Comme tout le monde à la fois, nous avons été surpris. C'est le principe de toute forme éruptive émergente, et à la fois, on a eu confirmation ... la notion de centralité populaire, c'est-à-dire où des acteurs se retrouvent pour retrouver une cohérence. Donc là, c'est des gens qui sortent qui n'étaient pas obligatoirement des militants, des syndiqués, des chercheurs ou des analyses de la société. Car à un moment donné se regroupent sur des ronds-points ou des points de convergence. Mais s'aurait pu être à une autre époque les maisons du peuple ou des bourses du travail. Des lieux de croisement ou de réflexion à partir de sa pratique, peut-être justement parce qu'ils n'existent plus, là ils les recréent. Et du coup, ils réapprennent avec l'éducation populaire ou les corps intermédiaires, les syndicats. Ils reprochent un savoir pour analyser leur situation. Et je trouve ça très intéressant. ILs ont compris qu'aujourd'hui, l'économie était l'économie des flux. Donc ya une économie qui justement les mettait pas en position de dominés, qui est 'l'économie productiviste, ultralibérale, qui capte en fait tous les éléments de la société pour en faire une production et ramener de l'argent. Et comme ils ont bloqué justement ses flux, le rond-point est le lieu de croisement de ces flux. Donc ça pose quasi une interrogation philosophique de effectivement "comment échapper, être en déprise par rapport à ces formes économiques, et concevoir une manière de le vivre autrement, ce qui aussi renvoi à la question de l'éco-développement, à l'écologie puisque c'est aussi les conséquences de la catastrophe actuelle évidemment qui nous mène tout droit dans le mur.
Donc là aussi, ya pas opposition comme il est des fois mis entre l'exigence sociale, la fin du mois et la fin du monde.
POLITIQUE Enquête
Alors que la Commission nationale du débat public était disposée à assurer l'impartialité et la neutralité du grand débat national, l’Élysée s’y est opposé. Documents et courriels confidentiels à l’appui, Mediapart révèle la lutte menée par Emmanuel Macron pour transformer l’initiative, selon le mot de Chantal Jouanno, en une « campagne de communication ».
...
« Le cabinet du président de la République a confirmé que la CNDP n’assurera pas le pilotage opérationnel du Grand débat national, ni sa restitution, écrit Chantal Jouanno. Le gouvernement a affiché sa volonté d’être le réceptacle de ce débat, sans instance tierce.
...
Mots-clés Chantal Jouanno Commission nationale du débat public Emmanuel Macron Grand débat national
ndlr :
- document de référence / duplicité de Mr Macron! => valoriser ACT
Conférences à Lausanne et Fribourg
Mardi 12 février 2019
12h15 – 13h15 à Lausanne : Recherche-action et écriture réflexive : la pratique innovante des espaces comme levier de transformation sociale
17h00 – 18h30 à Fribourg : Pour constituer un « tiers espace » de la recherche et de l’action…
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http://recherche-action.fr/labo-social/download/LISRA/Cahiers-action_51-52.pdf
&
interroger la place ainsi que le rôle des sciences dites « citoyennes, collaboratives, participatives » au cœur de la société.
La plateforme recherche-action.fr animée par le Laboratoire d’innovation sociale par la recherche-action (LISRA), association issue d’un réseau « acteurs-chercheurs » qui sera présentée, est une tentative de combler ce manque.
Grand débat : "L'Etat impose son langage" Publié le 20/01/2019 à 13:00 / Emmanuel Lemieux | Marianne
Société
Le "grand débat" ? C'est mal parti. Selon le philosophe Philippe-Joseph Salazar, la difficulté de débattre est une spécificité française. Ce pays doué d'éloquence politique durant des siècles est malade d'une langue technicienne et managériale des élites.
Il est l'un des meilleurs spécialistes mondiaux de la rhétorique, cet art de l'éloquence. Le philosophe Philippe-Joseph Salazar connaît le poids des mots quand la politique est au bord des catastrophes : occupant la chaire de rhétorique à la faculté de droit du Cap et résidant en Afrique du Sud, il a été l'un des observateurs privilégiés de la spectaculaire commission Vérité et réconciliation présidée par Mgr Tutu au lendemain de la fin de l'apartheid. Dans ses nombreux essais (notamment l'Hyperpolitique et Paroles de leaders), l'ancien assistant de Roland Barthes et de Georges Balandier, volontiers incisif et provocateur, n'a de cesse depuis des années de réclamer un réapprentissage civique et massif de l'éloquence digne de ce nom, dès l'école.
Pour se désembourber de la rébellion des « gilets jaunes », le président de la République lance un « grand débat ». Qu'en pensez-vous ?
Philippe-Joseph Salazar : Grand débat… En France, quand on affuble un geste ou un événement de l'épithète « grand », il faut immédiatement y entendre la voix de l'Etat. Seul l'Etat a le droit de qualifier ce qui est « grand » et ce qui ne l'est pas. Les « gilets jaunes » ne sont pas officiellement considérés comme un « grand » mouvement. Pourtant il l'est. Mais sans l'imprimatur de l'Etat qui donne ou refuse le label « grand », ils ne peuvent être que des « petits », des « pauvres », « ces gens-là », le « petit peuple ». Le débat dit à la française est en réalité un sous-produit du dialogue social qui lui-même est une technique de management et de résolution interne des conflits. C'est une langue technicienne à visée managériale de l'opinion.
Les « gilets jaunes » doivent-ils participer à ces réunions ?*
Non,...
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connu /
https://twitter.com/CNIL/status/1086268071361167363
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François BOCQUET a retweeté
CNIL Compte certifié @CNIL 15 hil y a 15 heures
Il est en ligne ! Le 6e #CahierIP de la @CNIL étudie les stratégies mises en place par certains concepteurs de services en ligne pour influencer nos choix →
🔻Thread sur #LaFormedesChoix
LINC
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Un « générateur d’intelligence collective ». C’est ainsi que se présente sur son site Cap Collectif, l’entreprise choisie par le gouvernement Macron pour gérer la plate-forme numérique qui recueillera les contributions des citoyens au « grand débat national ». Cette société de 25 salariés a conçu le site qui s’inscrit dans l’opération de réponse à la contestation des « gilets jaunes ».
... Quelles seront les modalités de cette participation en ligne ? Les citoyens pourront-ils poster des commentaires libres dans la forme comme sur le fond ou devront-ils répondre à des questions ?
... Cyril Lage, le fondateur de Cap Collectif ... fait partie des militants de la démocratie participative qui ont lancé en 2013 Parlement et Citoyens, une association en faveur de la construction commune des lois entre parlementaires et citoyens.
... « C’est à l’institution qui organise d’analyser et de traiter ensuite les informations pour décider comment elle va exploiter cette matière », assure-t-il.
Mais cette vision ne fait pas l’unanimité chez les acteurs de la « civic tech ». Pour Armel Le Coz, autre pionnier de la démocratie participative en France, cofondateur du collectif Démocratie ouverte : « Ce qu’il s’est passé au CESE est l’un des écueils à éviter. Lors de cette consultation, l’outil a été ouvert avec peu de médiatisation, seuls les militants ont participé. Or, il ne suffit pas d’ouvrir une plate-forme, il faut aussi aller chercher des participants qui soient représentatifs de la société française, au-delà des gens en colère. Une consultation en ligne doit être accompagnée comme un débat public, il faut distribuer la parole pour qu’elle ne soit pas monopolisée par les mêmes personnes. C’est le rôle des organisateurs et c’est pour cela qu’ils doivent être indépendants. »
... « Sans accompagnement indépendant, il y a un vrai risque que ce débat soit instrumentalisé par certains ou boudé par les “gilets jaunes” », prévient Armel Le Coz, qui estime que « le gouvernement n’a pas pris, pour le moment, les garanties nécessaires pour empêcher un nouveau fiasco »
... Autre enjeu, et non des moindres : la transparence des débats et des contributions. Quelle sera l’utilisation des informations recueillies dans le cadre de la consultation ? « Notre contrat stipule que les données, hébergées en France, appartiennent entièrement au client. Cap Collectif a interdiction formelle de les exploiter », précise Cyril Lage. Ces données seront-elles mises par le gouvernement à la disposition d’associations capables de vérifier que la restitution finale, placée sous le contrôle et la responsabilité de garants, est bien impartiale ? L’enjeu est de taille. Si le grand débat national échoue, c’est la démarche même de démocratie ouverte et participative en ligne qui risque d’être touchée.
ndlr :
- ÉVALUATION DU MÉDIATEUR-CHERCHEUR SUR LA THÉORIE DE LA MÉDIATION
. l'opérateur est une "startup" conformément à l'idéologie macronienne ultralibérale.
. Les garants découplés de la plateforme, n'apportent pas l'indépendance, ni la compétence d'un tiers médiateur, ni la capacité à embrasser une médiation nationale multiniveaux, multimédias, systémique complexe.
. c'est donc une opération sans tiers avec un maître d’œuvre - le GOUVERNEMENT - qui ne coconstruit pas avec l'ensemble des parties prenantes, mais décide qui, quoi et comment :-( Il leur impose donc SON CADRE. Elle est donc 100% PARTIALE :-( - le maître d'ouvrage est une civic tec militante de la démocratie participative. C'est conforme aux objectifs du gouvernement : amener les Gilets Jaunes sur SON terrain - la démocratie participative - pour éviter de devoir prendre en compte le sujet principal qui a émergé chez les GJ : la souveraineté populaire, sujet autrement plus ambitieux puisqu'il affirme que les élus en général et le pdt de la république doivent être et rester AU SERVICE DU PEUPLE. Le gouffre béant ouvert par le conflit perdure d'autant plus que les GJ ne semblent pas du tout renoncer à leurs exigences et leur détermination semble rester TOTALE. Donc, le BRAS DE FER CONTINUE... jusqu'à preuve du contraire... Bon courage Mr Macron.
- Les recommandations du M-C :
. identifier les parties prenantes, les consulter en amont, coconstruire avec elles dans la négociation un cadre de médiation susceptive d'être tenu par un opérateur médiateur. Les moyens nécessaires avec les budgets doivent être laissés au médiateur.
. S'il considère nécessaire de faire appel aux UDTIC, il est le garant du cahier des charges et doit participer à la décision du choix des prestataires. Il s'attache particulièrement à maintenir la cohérence du dispositif. Ce tiers médiateur DOIT être un dual du système et donc décomposer en sous-systèmes et sous-ensembles. Tout présupposé comme "démocratie participative" est NON NEUTRE.
La directive européenne sur l’utilisation des nitrates en agriculture se fonde sur un mauvais calcul, nous explique l’autrice de cette tribune. Pourtant, en estimant mieux les flux d’azote dans le sol, on pourrait réorienter le système agricole vers plus un modèle plus vertueux.
Cathy Neill est docteure en écologie. Sa thèse a porté sur les flux de carbone et d’azote dans les sols.
Bilan « prévisionnel » contre bilan « comptable »
méthode dite du bilan « prévisionnel ». Avec cette méthode, un hectare de maïs peut recevoir en moyenne 200 kg d’azote pour produire un rendement moyen de 100 quintaux de grains [5].
Mais si l’on effectue plutôt ce que l’on appelle un bilan « comptable », il est possible d’évaluer la quantité d’azote perdu sur cet hectare dans l’environnement. En effet, si un hectare de maïs reçoit 200 kg d’azote, que l’on estime que 100 kg sont prélevés à la moisson et que le stock total d’azote n’augmente pas d’une récolte à l’autre dans le système [sol+plantes] [6], c’est que 100 kg d’azote au moins sont « perdus » chaque année sur cet hectare.
Cet azote est perdu essentiellement sous la forme de nitrates qui, faute d’être utilisés par des plantes (notamment en début et en fin de cycle de culture), sont lessivés par les pluies hivernales et printanières. Ces nitrates en excès peuvent provenir des engrais ou de la décomposition de l’humus et sont le symptôme d’une gestion défaillante du cycle de l’azote dans le champ. Ainsi, des quantités d’azote équivalent à la moitié des engrais apportés se retrouvent dans les rivières et les nappes et expliquent que l’on y mesure des concentrations de nitrates aussi élevées que 50 mg/l [7].
Faire un bilan comptable de l’azote (apports, exports, variation du stock) à l’échelle du système entier (plantes et sol)
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Sous une apparence de rigueur, la méthode du bilan prévisionnel masque l’essentiel, c’est-à-dire le fait que la moitié du « besoin » de fertilisation préconisé sert en réalité à compenser les fuites d’azote.
Un simple bilan comptable de l’azote (apports-exports-variation du stock) à l’échelle du système entier (plantes ET sol) sur une année complète permettrait d’évaluer les pertes et de les limiter efficacement. Cette mesure unique donnerait aux agriculteurs la possibilité de repenser par eux-mêmes leurs systèmes de culture. C’est à eux de trouver, en fonction de leur terroir, les bonnes associations de cultures qui permettent d’obtenir un couvert végétal continu et de retenir les nitrates [8]. Les agriculteurs ont à y gagner des sols plus riches en humus, donc moins sujets à l’érosion et retenant mieux l’eau, des cultures moins vulnérables aux aléas climatiques et à la pression des parasites, de substantielles économies d’intrants (engrais, pesticides) et une réhabilitation de leur profession. Tous les citoyens ont à y gagner des sols qui stockent du carbone [9], une moindre contamination par les pesticides, une biodiversité et des rivières en meilleure santé, une eau potable sans traitements coûteux. Ce qui est en jeu ici c’est le modèle agricole dans son ensemble et son basculement vers l’agroécologie.
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- Consolider son accompagnement (mission d’AMO) dans le développement de projet de production « classique » ou « citoyen » utilisant les mécanismes de soutien public
(autoconsommation, vente totale à l’OA, etc..). - Développer et acquérir ses propres projets de production en investissant son capital social dans des projets citoyens et innovants, hors mécanismes de soutien public (250 kWc au sol, toiture PV, achat de centrale existante (PV, Hydro, Eolien)).
- Faciliter une valorisation locale de l’énergie produite (recherche d’opportunités et de partenariats).
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Missions
Porter la Co-construction de la stratégie Energie au sein d’Enercoop Aquitaine - Co-construire la stratégie et le modèle économique Energie (en lien avec la direction, le Conseil d’Administration, les collaborateurs du service et le réseau Enercoop).
- Décliner la stratégie en plan d’actions.
- Élaborer et suivre le budget du service en lien avec la direction et autres membres du service.
- Animer l’équipe Énergie (composée de 2 personnes à fin 2019). Prendre en charge le développement de projets de production
- Identifier et qualifier des opportunités de développement de projets de production.
- Gérer la prise de risque dans le développement (juridique, technique et économique).
- Instruire les lancements de projet, les organiser et les suivre (investissements, coûts, délais, coordination, pilotage, reporting).
- Organiser et fédérer des partenariats techniques et économiques (acteurs et partenaires
locaux, collectivités, collectifs citoyens, CIRENA). - Suivre la réflexion stratégique du réseau Enercoop et alimenter la réflexion stratégique locale en lien avec la direction et le CA. Assurer la représentation de la coopérative
- Assurer le suivi et la gestion des participations de la coopérative dans des sociétés de projets.
- Organiser la représentation d’Enercoop Aquitaine dans les différents réseaux locaux
partenaires dédiés à l’Energie. - Participer à la commission Production du réseau Enercoop et à différents groupes de travail internes au réseau.
Profil recherché :
• Formation : niveau Bac + 5 (Master ou École d’ingénieur)
• Expérience professionnelle : au minimum 5 ans dans le secteurs des EnR
• Aisance relationnelle et appétence pour la démarche commerciale
• Capacité à fédérer et mobiliser des acteurs et des partenaires
• Capacité à gérer de projets (planification, suivi, coordination, budget)
• Capacité à manager dans la concertation
• Connaissance des étapes de développement des projets EnR (a minima PV)
• Maîtriser le modèle économique des EnR et de leur financement
• Connaissance ou curiosité du fonctionnement en réseau & Intérêt pour la
gouvernance innovante
Enercoop Aquitaine - SCIC SA à capital variable – RCS Bordeaux 788 775 242
Darwin Ecosystème – 87 Quai des Queyries, 33100 Bordeaux
recrutement.aqui@enercoop.org - 05.47.50.05.92
Connue /
https://twitter.com/EnercoopAqui/status/1084841731886059520
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L’animation doit être neutre. Aucune position ou opinion ne doit être favorisée. La parole doit circuler et ne pas être confisquée par quelques personnes. Vous pouvez vous tourner vers l’équipe organisatrice du grand débat national pour demander un appui ou un conseil.
Si les participants sont plus de 40 ou 50, nous vous conseillons d’alterner les temps de dialogue:
en petits groupes et tous ensemble.
Si des élus ou des décideurs publics participent à votre évènement, ils doivent adopter une posture d’écoute vis-à-vis des propos tenus.
L’organisateur doit, si possible, les en avertir en amont.
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charte est fondée sur les principes de pluralisme, d'argumentation, de transparence et de laïcité. Elle a pour fonction de protéger le débat et de le rendre accessible à toute expression qui respecte les principes généraux de la démocratie.
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Charte
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Contact avec la Mission grand débat national
Adresse :
244, Bd Saint Germain – 75 007 Paris
Mail : reunionslocales@granddebat.f r
Contacts :
France Métropolitaine : 0 800 97 11 11
Outre-Mer : 01 82 71
Assurance-chômage
La loi sur « la liberté du choix de son avenir professionnel » (sic), votée en septembre dernier, avait prévenu : les contrôles sur les chômeurs allaient se durcir. Mais personne ne s’attendait à ce que les sanctions prévues contre les demandeurs d’emplois soient si rudes, y compris les agents de Pôle emploi. Annoncées fin décembre par un décret publié au journal officiel, ces sanctions prévoient de rogner, voire de supprimer les indemnités chômage pour des rendez-vous manqués, des offres d’emploi refusées, ou des connexions sur son espace personnel pas suffisamment fréquentes. Du côté des conseillers, c’est la consternation, teintée de colère et de stress.
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Ces radiations et suppressions d’indemnités seront également exponentielles en cas d’« insuffisance de recherche d’emploi » ou de « refus de deux offres raisonnables d’emploi », le tout laissé à l’appréciation des agents de Pôle emploi.
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« Désormais, pôle emploi a tout pouvoir. Il n’y a plus de regard extérieur »
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« Tout est plus dématérialisé. Les personnes un peu perdues vont l’être plus encore »
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Ces conseillers qui font de la résistance
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Pressions sur les conseillers pour signaler les « mauvais » chômeurs
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Les chômeurs bientôt contrôlés 24h/24 ?
« Le respect des droits des chômeurs dépend de plus en plus de leur ténacité, se désole une conseillère. J’ai souvenir d’une personne à qui Pôle emploi certifiait qu’elle avait eu un trop perçu. Elle a téléphoné, écrit, rencontré une médiatrice, a finalement été reçue par un responsable départemental qui a finalement reconnu qu’elle avait raison. Quelqu’un de moins tenace aurait baissé les bras, et remboursé la somme qui lui était pourtant due. »
Un autre outil de contrôle devrait être expérimenté à partir du mois de juin. Il a fait bondir les conseillers : il s’agit d’un carnet de bord numérique, que les demandeurs d’emploi devront remplir chaque mois à l’occasion du renouvellement de leur inscription. Le maintien de l’inscription sur la liste des demandeurs d’emploi est subordonné à la mise à jour de ce carnet de bord. « Il faudra que les gens justifient de 35 heures de recherche active, s’indigne Daniel. Certains contrôleurs ne vont pas faire de cadeaux. Ça va vraiment être très violent. Tout ça pour faire baisser les chiffres du chômage. »
Lire aussi : « Pôle emploi, c’est vraiment devenu une machine de guerre »
https://www.bastamag.net/Pole-emploi-c-est-vraiment-devenu-une-machine-de-guerre
SOMMAIRE :
1 LA SAISINE
3 Lettre de saisine du Premier Ministre
4 Décision de la Cndp du 17 décembre 2018
5 Décision de la Cndp du 9 janvier 2019
6 2 LA MISSION
Mission d’accompagnement et de conseil pour le Grand Débat National
7 Phase préparatoire
8 Proposition de méthode de conduite du Grand Débat National
9 Organisation du Grand Débat National
10 3 LES PRINCIPES PROPOSÉS POUR LE GRAND DÉBAT NATIONAL
12 4 LES OUTILS DU GRAND DÉBAT NATIONAL PROPOSÉS PAR LA CNDP
15 Réunions d’initiative locale / RIL
17 Stands mobiles de proximité
18 Plateforme numérique
19 Conférences régionales citoyennes
19 Ateliers d’acteurs
20 5 LA RESTITUTION DU GRAND DÉBAT NATIONAL
Éléments de stratégie et de méthodologie
21 Les thèmes et le périmètre du débat
22 Le corpus
22 La méthode
23 Partenariat / Ressources
27 ANNEXES
28 Première analyse argumentative des contributions individuelles « Gilets Jaunes »
29 Présentation de la stratégie proposée le 18 décembre par la Cndp
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le calendrier du débat et de sa restitution est extrêmement serré
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Les principes de la Commission nationale du débat public sont l’indépendance, la neutralité (aucun avis positif ou négatif n’est exprimé sur les positions, propositions ou projets), la transparence (tous les comptes rendus de réunion seront disponibles) et
l’équivalence (la parole du « citoyen ordinaire » a autant de poids que celle d’un haut dirigeant). Il est important d’insister sur ce dernier point, la Cndp souhaite entendre celles et ceux qui se pensent comme de « simples citoyens » et relayer leur parole. Elle ira au devant de cette population.
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Page 16 ... 5 outils prévus pour recueillir la parole citoyenne.
1 Réunions d’initiative locale – RIL
2 Stands mobiles de proximité
3 Plateforme numérique
4 Conférences régionales citoyennes
5 Ateliers d’acteurs (réunit des acteurs socio-économiques du tissu local pour les faire travailler avec leurs partenaires économiques et politiques afin de proposer et d’assumer des engagements concrets que ces acteurs économiques pourraient assumer sur les 6, 12 et 24 mois à venir.)
La plateforme en ligne est prévue pour réceptionner les résultats de tous les outils mis en place et pour pouvoir s’exprimer en ligne ainsi que pour informer de l’ensemble de la démarche. C’est donc à la fois un outil d’expression et un outil pour héberger tout ce qui émerge du Grand Débat National.
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Page 21 - Restitution
... éléments de transversalité permettant de les relier ou de structurer la restitution.
2 Le corpus
... une partie du débat a déjà commencé (sur les ronds points, dans les mairies, etc.
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Page 29
Première analyse argumentative des contributions individuelles « Gilets Jaunes »
/Marianne Doury, Professeur à Paris-Descartes
Destinataire : Ilaria Casillo, Vice-Présidente de la CNDP
... crise dite des « Gilets Jaunes »
... Dans le contexte de la crise des gilets jaunes, dire « je ne suis rien », c’est dire « je suis tout » : la revendication massivement portée par le mouvement étant de faire entendre
la parole du «peuple », de la « base », des « petites gens », plus on minimise son statut social, plus on légitime sa prise de parole.
Connu /
https://twitter.com/OlivierSchneid/status/1085102485461786625
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Olivier Schneid @OlivierSchneid 7 hil y a 7 heures
Olivier Schneid a retweeté Sébastien Tronche
"La posture d’écoute active implique (pour les responsables politiques) de ne jamais prononcer de discours en ouverture, en clôture ou depuis une estrade, mais de répondre éventuellement aux questions posées" (rapport @CNDPDebatPublic …) #GrandDébatNational
Olivier Schneid ajouté,
Sébastien Tronche Compte certifié @S_Tronche
François Bayrou va organiser à Pau "cinq débats, un par thème défini et un libre" qu'il animera lui-même "en première ligne". Premier rdv le 25 janvier. #PremierDeCordee .#MontrerLExemple #RTL
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Analyse :
- il est établi que ce débat à l'initiative du gouv est bien une conséquence du mouvement GJ.
- la notion de neutralité est convoquée à de très nombreuses reprises.N'est-elle pas confondue par moment avec l'impartialité ? La notion de tiers est-elle convoquée ? ACT
- page 13 : "la Cndp sera totalement apolitique" une posture apolitique est-elle tenable, notamment dans un contexte comme les gilets jaunes ? La notion d'équivalence est-elle incluse dans la notion d'impartialité ? Pourquoi ne pas convoquer plutôt cette dernière plus large ? ex. comment tenir un principe d'équivalence quand il y a de tels écarts de postions de pouvoir, culturels ou autres, entre un élu pdt de la république et un "citoyen ordinaire" ?
- page 14 : "adopter une posture d’écoute active" / élus "a posture d’écoute active implique de ne jamais prononcer de discours en ouverture, en clôture ou depuis une estrade, mais de répondre éventuellement aux questions posées. L’exercice sera particulièrement difficile compte tenu des risques forts d’interpellations virulentes."