Un « générateur d’intelligence collective ». C’est ainsi que se présente sur son site Cap Collectif, l’entreprise choisie par le gouvernement Macron pour gérer la plate-forme numérique qui recueillera les contributions des citoyens au « grand débat national ». Cette société de 25 salariés a conçu le site qui s’inscrit dans l’opération de réponse à la contestation des « gilets jaunes ».
... Quelles seront les modalités de cette participation en ligne ? Les citoyens pourront-ils poster des commentaires libres dans la forme comme sur le fond ou devront-ils répondre à des questions ?
... Cyril Lage, le fondateur de Cap Collectif ... fait partie des militants de la démocratie participative qui ont lancé en 2013 Parlement et Citoyens, une association en faveur de la construction commune des lois entre parlementaires et citoyens.
... « C’est à l’institution qui organise d’analyser et de traiter ensuite les informations pour décider comment elle va exploiter cette matière », assure-t-il.
Mais cette vision ne fait pas l’unanimité chez les acteurs de la « civic tech ». Pour Armel Le Coz, autre pionnier de la démocratie participative en France, cofondateur du collectif Démocratie ouverte : « Ce qu’il s’est passé au CESE est l’un des écueils à éviter. Lors de cette consultation, l’outil a été ouvert avec peu de médiatisation, seuls les militants ont participé. Or, il ne suffit pas d’ouvrir une plate-forme, il faut aussi aller chercher des participants qui soient représentatifs de la société française, au-delà des gens en colère. Une consultation en ligne doit être accompagnée comme un débat public, il faut distribuer la parole pour qu’elle ne soit pas monopolisée par les mêmes personnes. C’est le rôle des organisateurs et c’est pour cela qu’ils doivent être indépendants. »
... « Sans accompagnement indépendant, il y a un vrai risque que ce débat soit instrumentalisé par certains ou boudé par les “gilets jaunes” », prévient Armel Le Coz, qui estime que « le gouvernement n’a pas pris, pour le moment, les garanties nécessaires pour empêcher un nouveau fiasco »
... Autre enjeu, et non des moindres : la transparence des débats et des contributions. Quelle sera l’utilisation des informations recueillies dans le cadre de la consultation ? « Notre contrat stipule que les données, hébergées en France, appartiennent entièrement au client. Cap Collectif a interdiction formelle de les exploiter », précise Cyril Lage. Ces données seront-elles mises par le gouvernement à la disposition d’associations capables de vérifier que la restitution finale, placée sous le contrôle et la responsabilité de garants, est bien impartiale ? L’enjeu est de taille. Si le grand débat national échoue, c’est la démarche même de démocratie ouverte et participative en ligne qui risque d’être touchée.
ndlr :
- ÉVALUATION DU MÉDIATEUR-CHERCHEUR SUR LA THÉORIE DE LA MÉDIATION
. l'opérateur est une "startup" conformément à l'idéologie macronienne ultralibérale.
. Les garants découplés de la plateforme, n'apportent pas l'indépendance, ni la compétence d'un tiers médiateur, ni la capacité à embrasser une médiation nationale multiniveaux, multimédias, systémique complexe.
. c'est donc une opération sans tiers avec un maître d’œuvre - le GOUVERNEMENT - qui ne coconstruit pas avec l'ensemble des parties prenantes, mais décide qui, quoi et comment :-( Il leur impose donc SON CADRE. Elle est donc 100% PARTIALE :-( - le maître d'ouvrage est une civic tec militante de la démocratie participative. C'est conforme aux objectifs du gouvernement : amener les Gilets Jaunes sur SON terrain - la démocratie participative - pour éviter de devoir prendre en compte le sujet principal qui a émergé chez les GJ : la souveraineté populaire, sujet autrement plus ambitieux puisqu'il affirme que les élus en général et le pdt de la république doivent être et rester AU SERVICE DU PEUPLE. Le gouffre béant ouvert par le conflit perdure d'autant plus que les GJ ne semblent pas du tout renoncer à leurs exigences et leur détermination semble rester TOTALE. Donc, le BRAS DE FER CONTINUE... jusqu'à preuve du contraire... Bon courage Mr Macron.
- Les recommandations du M-C :
. identifier les parties prenantes, les consulter en amont, coconstruire avec elles dans la négociation un cadre de médiation susceptive d'être tenu par un opérateur médiateur. Les moyens nécessaires avec les budgets doivent être laissés au médiateur.
. S'il considère nécessaire de faire appel aux UDTIC, il est le garant du cahier des charges et doit participer à la décision du choix des prestataires. Il s'attache particulièrement à maintenir la cohérence du dispositif. Ce tiers médiateur DOIT être un dual du système et donc décomposer en sous-systèmes et sous-ensembles. Tout présupposé comme "démocratie participative" est NON NEUTRE.
Les Jeux Internationaux de la Jeunesse (JIJ) sont un rendez-vous annuel organisé par l’Union Nationale du Sport Scolaire (UNSS) et l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger (AEFE). Lancés pour la première fois en 2011, ces jeux se sont successivement déroulés à Bordeaux (2011), Nice (2012), Rabat (2013), Singapour (2016) et s’invitent cette année du 12 au 16 juin à Vesoul. Ils ont la vocation de regrouper sur une semaine des compétitions sportives ouvertes à des lycéens du monde entier.
Relevant du programme éducatif « Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024 », l’édition 2018 est une édition « 100 % nature » avec des épreuves comme le VTT, le canoë, la course d’orientation et la voile. Ces épreuves seront marquées par des valeurs fortes, propres aux JIJ, comme les rencontres, le partage, la culture, le sport.
Pour cette édition 2018, 300 lycéens issus de 27 pays et 52 lycées sont attendus pour prendre part à cette compétition.
Site des Mille Etang pour les épreuves de VTT
Un générateur à hydrogène : une grande première pour l’évènementiel
En partenariat avec EDF, impliqué depuis plusieurs années dans le développement de la filière hydrogène et en partenariat avec le comité d’organisation des JIJ, H2SYS a proposé une solution d’alimentation électrique « 0 carbone » pour permettre la mise en œuvre des épreuves sur des sites isolés. Après une première étude des besoins énergétiques liés à la manifestation, un générateur de 5 kW, équipé d’une pile à combustible et alimenté en hydrogène, a donc été choisi pour cette opération. Il alimentera en électricité la tente média et l’ensemble des dispositifs nécessaires pour la tenue des épreuves de VTT.
L’utilisation de générateurs à hydrogène pour l’évènementiel est une grande première en France. H2SYS travaille sur cette technologie depuis 2 ans et avait présenté plusieurs prototypes lors de différents salons professionnels, démontrant que la technologie était prête et pouvait servir d’alternative aux groupes électrogènes diesel utilisés jusqu’alors, bruyants et moins en phase avec l’objectif « 100% nature » de l’événement ».
La mise en œuvre de ce type de générateur pour un évènement public, avec utilisation de structures légères a nécessité une étroite collaboration avec le SDIS 70 et la Préfecture. Pour des raisons de sécurité, lors de toute manifestation, un dossier spécifique doit être présenté en amont faisant état des machines utilisées et des protocoles de sécurité mis en oeuvre. H2SYS a mis en œuvre toutes les procédures et installé les dispositifs techniques nécessaires pour assurer un très haut niveau de fiabilité et de sécurité à cette solution. La Préfecture a donc autorisé l’utilisation de ce générateur innovant pendant toute la durée des épreuves.
Cette première utilisation de l’hydrogène pour l’évènementiel marque l’avancée technique d’H2SYS dans le domaine des générateurs électriques du futur. Elle atteste également de l’engagement des pouvoirs publics dans la filière hydrogène, en pleine croissance. Grâce à l’hydrogène, l’impact carbone de la manifestation est réduit et le recours aux groupes électrogènes diesel pour cette édition des JIJ a été limité.
« Nos générateurs, silencieux, ne rejettent que de l’eau et s’inscrivent pleinement dans ces jeux « 100% nature ». Cette grande première doit permettre à d’autres festivals et évènements sportifs de choisir l’hydrogène pour l’alimentation des sites isolés électriquement et pour s’inscrire dans une démarche écoresponsable, résolument ancrée dans la transition énergétique. » indique Sébastien Faivre, dirigeant et co-fondateur de l’entreprise.
Générateur à hydrogène de 5kW prévu pour la manifestation
EDF, un acteur au cœur de la transition énergétique:
L’hydrogène est une thématique d’actualité qui occupe le devant de la scène dans les territoires, en France et plus largement en Europe, en raison de sa contribution à la production bas carbone de l’énergie. Plusieurs métiers du Groupe sont impliqués dans le développement de cette technologie. La R&D d’EDF et plus particulièrement EIFER, un institut de recherche franco-allemand, a acquis une solide expérience en participant, depuis plusieurs années, à des démonstrateurs hydrogène pour qualifier les technologies et comprendre les différents processus associés. En région, notre volonté est de nous impliquer localement dans des projets liés à la mobilité électrique, à l’industrie, mais aussi de contribuer à la valorisation d’expérimentations innovantes. Ainsi, un partenariat a été engagé avec la société H2SYS, basée au FC Lab à Belfort, pour promouvoir et participer financièrement à l’installation d’un générateur électrique à Hydrogène de 5 kW qui permettra une alimentation électrique à l’occasion des Jeux Internationaux de la Jeunesse 2018, en Haute-Saône.
Pour plus d’informations:
UNSS : Dominique Bouvet – Directeur départemental Haute-Saône – dominique.bouvet@unss.org
EDF : Marielle Selig – Chargée de communication – marielle.selig@edf.fr
H2SYS : Théophile Habermacher – Responsable communication – theophile.habermacher@h2sys.fr
ndlr : aussi surprenant que ça puisse paraître, rien n'est dit qui garantit que l'hydrogène est bien issu d'enr ! Ça ne vaut donc pas démonstration pour tenir une promesse ZÉRO CARBONE :-(