(Vidéo également à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?K4qMSw)
Causes Environnement
Nicolas Hulot, Aurélien Barrau, Cyril Dion, Arthur Keller... Pour rappeler l'urgence, cette vidéo reprend des discours forts.
Tr.:
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Arthur Keller : "l'avenir sera sobre ou l'avenir sera sombre" #SobriétéÉnergétique
résistance : "se mettre devant les bulldozors, le déclic ou le déclin"
Le bateau prend l'eau, créons des bateaux de sauvetage, sortons les rames !
Et souquons ferme... ensemble !
Aux rames citoyens !
Connue / https://twitter.com/CoulombelAlain/status/1350549617964945410
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Tournesol Js Herpin Drapeau arc-en-ciel Tête de licorne #JusticePourLunaAvrilFouad a aimé
Alain Coulombel @CoulombelAlain · 4h
« L’ancien monde doit mourir » : une vidéo puissante rappelle les véritables enjeux de notre époque https://positivr.fr/?p=259697 via @ThePOSITIVR
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Présentation
Labo de l'école Urbaine @École urbaine de Lyon
Conférence
Afin de donner une vision d’ensemble de l’Anthropocène, François Gemenne, spécialiste des questions de géopolitique de l’environnement, chercheur à l'Université de Liège, enseignant à Sciences Po et à l’Université libre de Bruxelles et membre du GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat), présentera l’Atlas de l’anthropocène (Presses de Sciences Po, 2019). Cet ouvrage, réalisé avec Aleksandar Rankovic et l’Atelier de cartographie de Sciences Po, multiplie les points de vue et mobilise tant les sciences sociales et que les sciences expérimentales pour montrer le caractère systémique des problèmes environnementaux qui surgissent de manière éparse. Il connecte les questions de réchauffement climatique, de chute de la biodiversité ou encore de pollution avec leurs conséquences sociales et politiques.
Intervenants François Gemenne, politiste, chercheur dans un département de géographie
En coopération avec The Shift Project
Transcription : ... holocène ... l'homme est devenu la principale force de transformation de la planète. Anthropocène, concept politique ... cission des sciences naturelles d'un côté et des sciences humaines et sociales, de l'autre. Nous en payons un peu les pots cassés. ... On se trouve face à un pb dont on doit faire notre nostra coulpa. La terre et le monde ne sont pas deux entités séparées. Ces transformations sont en réalité provoquées par un petit groupe, essentiellement d'hommes. Capitalocène, oligoanthropocène. Sens par rapport à la perspective de sortie. Avant tout terriens et terriennes. /asile, immigration et a : interrogation la plus brutale faite à la manière de notre identité collective. savoir si nous allons considérer celui qui est au-delà de nos frontières comme un étranger ou une partie de nous-mêmes. Notre responsabilité. On fait tous partie du même TOUT, du même groupe social, d'une même humanité. Déterminer comment les accueillir : les repousser ou les accueillir comme partie de nous-mêmes. Q centrale de la nouvelle encyclique du pape. Nos frères, nos semblables ou des étrangers ? Kent /concept d'hospitalité universelle à partir du constat que la terre est sphérique. Impossible d'établir un droit de propriété car nous sommes réduits à cette sphère.
/relations internationales
signaux passé au rouge. Conscience plus grande dans l'opinion grâce aux marches et grèves des jeunes. /publicité de life en 1962 par entreprise pétrolière faire fondre des glaciers, publicité holocénique. N'imaginait pas notre impact sur la terre. L'impossible de l'époque s'est réalisé. État d'esprit où nous séparions la terre et le monde. Depuis, records de températures battus tous les ans depuis 2014, Tendance de long terme. >1990 que des hausses de temp ! ~50 ans >sec guerre mondiale consommation repartie à la hausse, baby boom, golden sixties, très forte croissance des émissions de gaz à effet de serre. Peu connu : 2 générations entre émissions et impacts (nos actions et les conséquences).Ça va aller de mal en pis pendant les 50 prochaines années. En démocratie, temps du mandat court, résultats à long terme pas vendeur. Grave difficulté que nous sous-estimons. Prisonniers de ces contraintes de court terme. Obj avec des termes qui dépassent ceux qui s'y engagent. ex en 2015 accords de Paris. Horizon lointain, mais rien sur le chemin à parcourir et baliser. ex perdre 100 g/mois ou 3 g/j pour 10kg en 2050. Nous laissons filer les concentrations de GES dans l'atmosphère. fixe sous l'holocène. 337 ppm né now 416 ppm. 450 limite des 2°C. 2-3 ppm/an. La crise covid-19 nous place sur la bonne trajectoire (7-8%/an de baisse). Aveu d'impuissance. Permet d'avoir conscience de l'effort.
...
La fonte de la glace antartique provoque une hausse du niveau des mers de 60m et pourrait intervenir dans 150 à 200 ans. Cela génère un défi pour les États dont les limites actuelles sont tout sauf inéluctables. ... Qui est responsable ? Les États, les gens, les entreprises ? Qu'est-ce qu'on considère comme équitable ? Les engagements de l'accord de Paris est notoirement insuffisant et ne sont même pas respectés. Ce qui m'inquiète le plus c'est de ne voir l'action que dans le cadre des frontières nationales. Sur une terre sphérique, ça ne suffira pas. La lutte contre le changement climatique : la France doit faire bien plus que sa part, ensemble et avec les autres. Prisonniers de 3 pb fondamentaux : - pas de liens entre les ém de GES et les impacts subis par ce pays. Aucun pays n'a intérêt à agir. Donc agir pour tous et non pas pour soi. - Décalage entre les ém de GES produits par une génération et les impacts subis par cette génération. Agir pour des gens pas encore nés. - Énormément de gens souhaitent encore le statu quo ! Donc la notion de transition est obsolète. Nous gardons des instruments qui datent de l'holocène. Défi collectif de la vision du monde dans lequel nous souhaitons vivre. Agir au-delà de nos frontières, en TERRIENS, les 9 limites planétaires définies sous la houlette de rochtrom?? se définir en tant qu'HUMANITÉ.
1:27 : questions
/incendies en Californie impact mais on ne peut pas relier pour mécanisme de compensation.
/littoral : repli stratégique du conservatoire du littoral, volonté de le faire partager. L'amée Fr aussi à 50/60 ans. Enjeu sur l'adaptation des sonars sous-marins. Vision de long terme. Mais globalement, le politique dans posture réactive plutôt que proactive. ex. asile/migrations. >>enjeu /démocratie Chambre du long terme à la place du sénat, droit de vote pondéré selon l'age de l'électeur.
/rendre ces ressources plus disponibles : sont dans le domaine public coûte 25 € transformer une partie en matériaux pédagogiques à disposition des enseignants
et /participation de groupes comme convention /démocratie il n'y a pas de majorité démocratique aujourd'hui ex inde, usa, brésil, australie, élus sur anti-climat/anti-biodiversité. Comment la construire ? /alphabétisation écologique de la population dont pers âgées par des conv citoyennes ressorties comme 150 greta thunberg ; l'étendre aux mairies comme processus délibératif. Gens aliénés /choix collectifs qu'ils peuvent faire. Résoudre la crise de la démocratie représentative IMPÉRATIF.
/angoisse : lignes de lumière ? Le confinement a été une catastrophe. Ce n'est pas une crise car pas éphémère. Pas de retour à la normale ! C'est ce que nous dit l'anthropocène, transformation durable. Réapprendre à vivre pour tenir dans le long terme. ARRÊTER DE PARLER DE CRISE
Comment on fait ?
- Faire son deuil du monde d'avant. Conditions de vie vont changer, renoncer à colonisation généralisée, rendre à l'état sauvage. Zones habitables ou non, objectivations ?
- Ne pas se voiler la face.
- Se ré-approprier les choix collectifs
- Construire un projet politique
Arrêter de percevoir ça comme des contraintes temporaires à échapper. En faire un VRAI projet POLITIQUE ENTHOUSIASTE ex. construction européenne, s'en inspirer. Déléguer à des entités supra-nationales.
revue gratuite anthropocène 2050 ++
/the conversation /pierre charbonnier /mobilisation du gouv chinois /annonce à la tribune de l'ag de l'onu de relever obj de lutte contre chgt, neutralité carbone en 2060, obj ambitieux, renonce à l'idée de croissance infinie IMPORTANT : voie de passage possible bien que non démocratique : tragique car dictature alors que nos démocraties n'y sont pas arrivées à avoir le même niveau d'ambitions. La chine a des pressions intérieures sociales et position unique d'être coupable et victime. Peut donc prévoir à long terme.
Connu / https://twitter.com/RaphieJarrige/status/1313511088525377537
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Raphaëlle @RaphieJarrige Niveau 1 :
En place pour la conférence sur l'atlas de l'anthropocene avec @Gemenne
organisée par les collègues de @CSTI_UJM
@Univ_St_Etienne
dans le cadre de #FDS2020. Salle comble limitée par la jauge réduite, bravo pour la mobilisation !
6:07 PM · 6 oct. 2020·- 1 Retweet 1 Tweet cité 5 J'aime
Raphaëlle @RaphieJarrige · 6 oct. Niveau 2 :
Un évènement qui marque la rentrée de l'anthropocene de l' @EcoleUrbaine. Une question qui dynamise complètement leurs recherches: comment penser la ville et l'urbanisation dans cette aire de l'anthropocene. Une mission qu'ils s'imposent: être acteur du debat
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Ndlr : le contacter à l'Université de Liège en tant que chercheur ? ACT
Au sein de sa ferme, L’Escargotier, Yves Joignant cultive son bonheur
Dans le cadre préservé du Marais-Vernier, Yves Joignant vit son rêve d’un retour à la terre. Parti du Havre il y a cinq ans avec rien d’autre qu’une yourte, le jeune homme s’est découvert une âme de paysan. Fini la pose de planchers et les petits boulots. Aujourd’hui, il élève des escargots, produit son propre miel et développe ses cultures de champignons sur bûche.
Paysan plutôt qu’agriculteur
« Je me suis lancé dans l’héliciculture car les escargots nécessitent un investissement faible. Il faut simplement une cuisine aux normes. » Mais ce choix de vie, Yves Joignant ne l’a pas tenu très longtemps. « Au bout de trois-quatre ans, je me suis rendu compte que je ne voulais pas être agriculteur mais paysan. Je m’étais mis à mon compte avec une charge de travail énorme. Mon rêve premier avait été un peu effacé par cette installation agricole. »
30 000 à 40 000 escargots par an
Le trentenaire décide donc de réduire sa production et de ne faire plus que du bio. Disposant de 600 m² de parcs d’escargots, il fait une croix sur un parc et le remplace par un verger-poulailler. « Puis, j’ai supprimé un deuxième parc pour installer une yourte pédagogique. » Aujourd’hui, il ne produit plus que 30 000 à 40 000 escargots par an.
Permaculture
Derrière ces choix de vie planent la décroissance - « quel meilleur symbole pour la décroissance que l’escargot ? » -, la permaculture et d’autres concepts qui n’ont pas souvent voix au chapitre.
Avec des revenus en baisse, le nouveau paysan décide de revenir à l’essentiel, aux fondamentaux. Une chèvre, des poules, quelques lapins : de quoi subvenir aux besoins de son foyer composé de sa compagne et de leurs trois enfants. « Je fais beaucoup de militantisme », reconnaît Yves Joignant, qui se définit comme un « écologiste pur et dur » sans être un radical.
Devenu coprésident de l’Université populaire de permaculture, il dirige des stages pour enseigner cette autre agriculture. « Les trois principes éthiques de la permaculture sont le soin à la terre, le soin aux hommes et le partage équitable. Mais je fais partie de ceux qui estiment que ce n’est pas suffisant. Il faut créer l’abondance. » Objectif de la permaculture : « Rendre les gens autonomes. »
Des champignons sur BÛCHES
C’est en cherchant à cultiver le bon sens qu’Yves Joignant s’est lancé récemment dans les champignons sur bûche. L’idée a mûri au cœur d’une forêt. Plutôt que d’abattre les arbres et de transporter les grumes à l’extérieur du terrain, il décide, avec des amis, de transformer le bois sur place en ne s’autorisant pour seul outil moderne qu’une tronçonneuse.
Rien ne se perd, tout se réutilise : en voyant les bûches à terre, Yves Joignant imagine les utiliser pour cultiver des champignons : « On incorpore le champignon que l’on veut manger et celui-ci va coloniser la bûche. » L’ensemble s’intègre parfaitement au jardin : « Les champignons vivent en symbiose avec les plantes et favorisent leur croissance. En échange, les plantes font de la photosynthèse nécessaire aux champignons qui ont besoin de sucre et de nutriments. »
STUDIO D : un lieu de formations
Ces bûches à champignons, tout comme les escargots, le miel, les confitures ou des plantes sauvages, sont vendues à la boutique de l’association Studio D, créée en même temps que sa ferme. Le lieu accueille également des formations diverses comme des stages de cuisine, de poterie, de charpente, de vannerie ou de tour à bois. Le tout toujours dans un esprit de retour à la nature.
Yves Joignant participe, à son échelle, à transformer nos modes de vie. « On peut modifier les villes, créer des systèmes, affirme-t-il, convaincu. Je suis un utopiste mais ce sont les utopistes qui changent le monde. »
Infos pratiques Courriel : yvesjoignant@hotmail.com
Studio D, 622, chemin des Courtils à Bouquelon. Tél. 02 32 56 87 57. Internet : www.studio-d27.com
Des repères pour orienter les décisions vers un monde plus solidaire
Résumé
Les Agendas 21e siècle locaux (A21L) sont des processus participatifs de prise de décision participatifs. Les décisions humaines sont imprégnées d’une éthique ou de valeurs et quand elles sont prises en groupe. Ces valeurs peuvent se contredire. Les valeurs du développement durable peuvent offrir aux acteurs des A21L des points de repère pour orienter leurs décisions vers un monde plus solidaire.
- L’éthique : c’est abstrait et ça décrit toujours des utopies !
- L’éthique : c’est très général et ça ne s’applique pas aux situations concrètes
- Oui, mais comment faire pour savoir quelle est la meilleure décision dans les circonstances ?
- Qu’est ce que la « moraline ? »
- Y-a-t-il quand même des balises plus précises pour prendre des décisions qui vont dans le sens du développement durable ?
- L’éthique, c’est tellement compliqué, n’est-ce pas plus sûr de se tourner vers la science ?
- Que retenir ?
Extraits
...réflexion sur un idéal ... pratique quotidienne ... vise à changer le monde ... trouver une cohérence interne entre les croyances, les valeurs, les prescriptions culturelles et les choix personnels.
Alors que la science tente de démêler le vrai du faux, l’éthique s’occupe de distinguer le bien du mal.
... tente de définir des principes universels ... L’éthique dans l’action s’inspire de ces règles générales, mais accepte les contradictions entre les valeurs morales et oblige à faire des choix. Les éthiciens appellent cela : « prendre la meilleure décision dans les circonstances » et pas « prendre la bonne décision ». ... alimenter les réflexions des personnes impliquées dans des processus participatifs
- impartiale ?
- réciproque ?
- exemplaire ?
... « bien penser » et s’exercer par la « culture psychique » ... une auto-éthique qui responsabilise ... recherche la multidisciplinarité et la complexité, intègre les émotions et la raison, la science et l’éthique
En complément
L’environnement et la santé humaine http://demarchesterritorialesdedeveloppementdurable.org/environnement-et-sante-humaine/
Pour aller plus loin...
BEAUCHAMP, A. (2006). « Éthique du développement durable ». Dans VILLENEUVE, C. (dir) Le développement durable : quels progrès, quels outils, quelle formation ?, Actes n°6, IEPF, Canada, 225 p.
CAMERINI, C. (2003). Les fondements épistémologiques du développement durable. Entre physique, philosophie et éthique, L'Harmattan, Ouverture philosophique, Paris, 143 p.
JACQUARD, A. (1998). Surconsommation / appauvrissement : l'urgence d'agir !, Conférence organisée par l’ACEF de l’Est de Montréal, Cégep Maisonneuve, Montréal, 8 septembre 1998.
JACQUARD, A. (2003). Dieu ?, Stock/Bayard, Paris, 156 p.
JONAS, H. (1998). Pour une éthique du futur, Éditions Payot et Rivages, Paris, 144 p.
MORIN, E. (1999). Les sept savoirs nécessaires à l'éducation du futur, Seuil, Paris, 129 p. [Le document a été mis en ligne par l’UNECO]
MORIN, E. (2004). La méthode 6, Éthique, Seuil, Paris, 240 p.
REEVES, H., et F.LENOIR (2003). Mal de Terre, Seuil, Science ouverte, Paris, 272 p.
Par Nicole Huybens titulaire d'une maîtrise en communication de l'Université Catholique de Louvain en Belgique et d'une maîtrise et d'un doctorat en théologie pratique, option praxéologie. Sa thèse portait sur l’analyse des aspects éthiques et symboliques de la controverse socio-environnementale sur la forêt boréale du Québec. Elle a enseigné en Belgique, en France et en Suisse, avant de devenir professeure au département des sciences fondamentales de l’Université du Québec à Chicoutimi dans le cadre des programmes d’enseignement en éco-conseil. Elle est spécialisée dans l'enseignement des matières liées au pôle social du développement durable.
Depuis un an, des dizaines d’activistes autochtones ont été assassinés pour leur défense de l’environnement contre les politiques extractivistes. A la suite d'un ouvrage dirigé par Irène Bellier et Jennifer Hays, comparant le rapport des peuples autochtones à l’État et aux instances de l’ONU, Barbara Glowczewski revient ici sur leurs stratégies articulant plusieurs échelles territoriales.
Clés : Droits des peuples autochtones ; Terre
Temps de lecture : 15 minutes
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Partout, les relations engagées par les acteurs autochtones, entre voisins aux intérêts conflictuels, avec les différentes bureaucraties régionales propres à chaque Etat et lors de négociations sur la scène internationale, sont soumises à diverses pressions économiques globales et privées, notamment du secteur minier et des finances, et aussi des mafias. Comme le démontre L’écologie décoloniale de Malcom Ferdinand les divers empires coloniaux et Etats postcoloniaux continuent de produire de nouvelles formes de colonisation. Echelles de Gouvernance et droits des peuples autochtones présentent un échantillon des agencements de la multiplicité des territoires en lutte, inspirants pour penser l’avenir de la planète14. C’est pourquoi il est urgent de s’allier avec les hommes et les femmes autochtones engagés dans une démarche critique de la destruction de leurs milieux qui appellent à valoriser leur héritage ancestral pour réinventer des formes alternatives de rapport au milieu. A la fois singulières et communes dans leurs réponses à l’impact destructeur de la globalisation capitaliste, les initiatives autochtones nous invitent à stimuler notre imagination collective pour habiter cette terre autrement.
L'intercommunalité, c'est l'union qui fait la force, a-t-on promis aux petites communes. Un discours démenti par Pierre-Emmanuel Bégny, maire de Saâcy-sur-Marne (77). Excédé par la complexité et l'opacité démocratique de ces structures, il ne se représente pas cette année. Rencontre.
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« Je ne voulais plus de cette lutte quotidienne, pris en étau entre les exigences toujours plus grandes des administrés et le désengagement notoire de l'Etat », écrit-il dans un livre où il raconte tout ce qui l'a découragé : la violence, la solitude, la complexité de la tâche, l'absence de reconnaissance…
Les dégâts de la loi Notre
Et puis il y a, aussi, cette désagréable propension de l'Etat à compliquer la vie des « petits » maires. Assis dans son bureau à l'étage de la mairie, avec vue sur l'église, Pierre-Emmanuel Bégny raconte comment il a pris de plein fouet, en 2015, la loi Notre : loi portant nouvelle organisation territoriale de...
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loi_NOTRe-nouvelle_organisation_territoriale_de_la_République
Vous trouverez dans ce guide :
Un état des lieux détaillé des vulnérabilités de notre système alimentaire, depuis les champs jusqu'à nos assiettes (et vice-versa !)
Une liste d'indicateurs et d'outils pour diagnostiquer la résilience alimentaire de votre territoire
Des leviers d'actions pragmatiques et réalistes à disposition des collectivités, tenant compte de leurs compétences réglementaires et de leurs contraintes politiques et budgétaires
De nombreux exemples concrets de projets ambitieux, déjà mis en œuvre à travers la France et au-delà
Des conseils méthodologiques pour structurer, animer et financer un projet de résilience alimentaire territorial
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https://resiliencealimentaire.org/wp-content/uploads/2020/02/Rapport-LGA-V1.pdf
dont
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p39 3. - table. Il est facile d’imaginer des systèmes à la fois très résilients et socialement défaillants, reposant sur diverses formes d’inégalités et d’exploitations. La recherche d’une meilleure résilience ne se substitue pas à l’impératif de « soutenabilité », ni à un objectif éthique de justice et d’équité.
Objectif \zéro artificialisation NETTE ndlr : ajouter NETTE veut dire qu'on s'autorise la poursuite de l'artificialisation, mais qu'elle va être COMPENSÉE : N'est-ce pas illusoire ? ACT
Silos, moulins, laiteries... Pas de résilience alimentaire sans possibilité de traiter localement la production
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En Charente, la SCIC Terres en Chemin propose des outils pour mettre en réserve les terres agricoles quand un fermier part à la retraite. La SCIC prend le fermage des terres à la suite du fermier précédent, et les entretient en attendant de céder le bail. Crédits : © Terres en Chemin. ... 133 Le code général de la propriété des personnes publiques (CG3P) précise leur définition (art. L. 1123-1 du CG3P) et les modalités de la procédure d’appréhension des biens « présumés » sans maître (arts. L. 1123-3 et L. 1123-4 du CG3P). ... société coopérative civile immobilière (SCCI), ou prendre des parts dans une foncière telle
que Terre de Liens. Elle peut sensibiliser les habitants à l’utilité de ce type d’épargne
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Les espaces-test agricole sont des outils visant à faciliter la création d’une entreprise agricole par des porteurs de projet souvent non issus du monde agricole. Ils mettent à disposition des candidats un cadre légal d’exercice, des moyens de production (foncier, matériel, bâtiments) et un dispositif d’accompagnement technique et administratif. Ils peuvent être mis en place par les collectivités sur des sites éphémères ou permanents, ou par des agriculteurs sur une petite portion de leurs terres 134.
... En France, c’est près d’un logement sur dix qui est vacant 147, sans prendre en compte les résidences secondaires !
... Les collectivités françaises sont très loin de l'objectif "zéro artificialisation nette" (ZAN) pourtant fixé comme objectif par la Commission européenne en 2011 150 et inscrit dans le Plan Biodiversité de 2018 151. ... phénomène de rétention foncière ... passée de 8 300 m² par habitant en 1930 à 4 400 m² en 2017 154. (Besoin de ~4 000 m2/habitant ...conserver un maximum de surfaces agricoles productives vital ... L’importance agronomique de ces ressources pour la fertilité des sols (apport de matière organique) est cependant susceptible de conduire à des conflits d’usage ... faire diminuer la place du maïs dans l'assolement, au profit d'autres cultures directement valorisables en alimentation humaine et plus résistantes aux conditions estivales sèches (blé, tournesol, millet, sorgho...) ... Semis direct sous couvert ... 237
... P160 ... Le concept de "dialogue territorial" peut être mobilisé pour gérer les problématiques liées à la concertation ou à la médiation des conflits408. Les collectivités peuvent s’inspirer des travaux se référant à cette notion pour mettre au point leur propre modèle de gouvernance et faciliter sa conduite. ... coconstruire ... projets ...
"
p13 : /voies de résilience, il est omis une approche intégrée incluant l'agroforesterie :-(
->
Stratégie https://docs.google.com/document/d/1LVN2NZkst6nzgyLogGkMWSGpmcOj9FlCwTg-7GE1xlk/edit
"
NOTRE MISSION
Gagner des luttes locales contre plusieurs sites polluants et/ou destructeurs du vivant existants ou en projet, illégaux, illégitimes, ou allant à l’encontre de l’intérêt général (fermeture de services publics, projets allant à l’encontre de l’accueil des personnes réfugiées...). Aider ainsi à organiser, construire des ponts, structurer et implanter localement et dans le temps long le mouvement social et environnemental, changer le rapport de force auprès de plusieurs exécutifs locaux.
NOTRE MÉTHODE
Donner les outils et la visibilité pour structurer un réseau de résistance. Mettre les luttes locales au cœur des élections municipales de 2020 en informant la population locale, en animant des équipes locales de mobilisation et en forçant les candidat·es à se positionner. Le temps des élections est une opportunité unique parce que les maires sortant·es et les candidat·es sont obligé·es d’être à l’écoute de la population, et au delà, de prendre des engagements.
...
Professionnaliser les équipes locales ... Nous accompagnons les équipes sur la construction de leur plan stratégique, sur la levée de fonds et sur l’animation de leur campagne jusqu’en mars 2020, en mettant à leur disposition des professionnels de la mobilisation, de la communication, du contentieux juridique et du plaidoyer. Nous organisons des sessions de formation et produisons du contenu sur les luttes locales, celles qui ont marché ou non et pour quelles raisons. Nous mettons en lumière les tactiques, méthodes originales mobilisées par les un·es et les autres, afin que chacun·e puisse s’en inspirer, se les approprier.
...
Phase III : Massifier Janvier - Mars 2020
C’est la dernière ligne droite avant l’élection. Les équipes locales sont suffisamment solides pour occuper tout l’espace et polariser l’élection autour des luttes locales.
Tactiques clés
Actions collectives online et offline
Campagnes d'interpellation
Inscription sur les listes électorales
Porte à porte
Phoning
Réunions publiques
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C'est le Bien commun, la recherche incessante d'amélioration de la qualité de la vie obéissant strictement a ce que la planète peut soutenir qui doit présider à la production et à nos modes de vie. Son financement doit donc être autonome, libéré des limites de la fiscalité et de l'emprunt qui asservissent la plupart pour le seul avantage de quelques uns et qui conduit à une destruction progressive de notre planète.
Tout est prêt pour opérer cette libération. Voici comment...
Catégorie Éducation 8 commentaires
Connue / https://lhed.fr/actions-politiques/la-monnaie-du-bien-commun
Transcription : ... monnaie nationale complémentaire
Née en 2010 de la volonté de relier les projets pour faire société, Prima Terra fut
- 2010 à 2013 L'Agence des Paysages, associant urbanisme, paysage, dessins … pour concevoir autrement le projet d'aménagement.
- 2014 à 2016 L'Agence, associant paysage, design et management pour accompagner autrement les projets de territoire.
- 2017 à 2018 L'Ecole de l'entrepreneuriat territorial, associant management, design, paysage, éducation, innovation, sciences politiques … pour agir autrement sur le territoire.
- A partir de septembre 2018, nous souhaitons que l'entrepreneuriat territorial essaime davantage et différemment, avec et au-delà de Prima Terra, qui restera une constellation d'acteurs en mouvement.
Retrouvez-les :
Mathilde COTA se lance dans l'action publique territoriale avec les Grands Sites de France ! mathilde@prima-terra.fr 06 28 81 54 43
Alexis DURAND JEANSON poursuit ses explorations en Recherche et Conseil politique de développement territorial innovant (tiers-lieux apprenant, friches, AMU globale …) alexis@prima-terra.fr 06 62 59 26 75
Sonia WOELFFLIN continue ses actions créatives et pédagogiques avec le design sonia@prima-terra.fr 06 83 91 97 18
Il est l'heure de Basculer
Ça y est : un mouvement de lobby réellement citoyen se met en place !
Un collectif de volontaires se met au service de l'intérêt général en coopérant avec de nombreuses organisations engagées pour un monde meilleur.
Organisés en différents groupes de travail, une centaine de bénévoles s'emploie dès aujourd'hui à accélérer la transition démocratique, écologique et sociale qui s'impose : définition d'un corpus de propositions politiques par la voie d'assemblées citoyennes, formation de citoyens pour les élections municipales, organisation de campagnes d'actions et de mobilisation, accompagnement de projets de territoires, financement d'entreprises à impact.
Vidéos de présentation
https://www.youtube.com/watch?v=f9RVZTDy7tQ
et
https://www.youtube.com/watch?v=PDRX1YJS7Ro
LE PROJET http://6moispourlabascule.fr/le-projet/
Cagnotte solidaire https://www.lepotcommun.fr/pot/2bepdlkw
Approche systémique du territoire post-effondrement.
Mémoire de fin d’études présenté en août 2017, ce travail partiellement réalisé en bande dessinée propose une visite guidée dans un futur post-effondrement, afin de lancer des pistes de réflexion autour des dynamiques de résilience territoriale.
Résumé
Aujourd’hui, l’accélération des crises environnementales, sociales et économiques permet de dégager une certitude : notre avenir n’est pas linéaire. Une hypothèse désormais réaliste est celle d’un effondrement systémique global dans les prochaines années. Sur base de cette hypothèse, par une approche globale et interdisciplinaire, ce travail tente de modéliser un scénario de résiliences territoriales. Et de répondre à la question, tellement importante : « à quoi pourraient ressembler nos paysages, après l’effondrement du système industriel ?
Document complet
https://matheo.uliege.be/bitstream/2268.2/3104/3/Pierre%20Lacroix%20PAYSAGES%20RESILIENTS%202017.pdf
Spiritualités, le monde des idées…
Espace Mendès France
1 place de la Cathédrale, 86000 POITIERS
Accès libre et gratuit
Comme les hommes, les plantes sont mobiles… quand elles s’établissent quelque part, elles développent des relations avec leur nouveau milieu, elle le fertilisent et ajoutent à sa variété…
Dans les territoires, des courants d’opinions divers existent sous différentes formes (lieux intellectuels, groupes de pensées, écoles de formation, centre de diffusion, équipements culturels, intellectuels …), de telle sorte que de véritables confrontations intellectuelles peuvent permettre de développer l’esprit critique du citoyen et de favoriser son émancipation au bénéfice de la Créativité des Territoires. C’est précisément le but d’une telle table ronde que de donner une visibilité à ces formes de circulation des idées, en les invitant à confronter leurs points de vue.
Table ronde avec la participation de :
Christian Globensky, artiste, auteur, pédagogue et fondateur de la Keep Talking Agency (KTA), un laboratoire d’art et d’idées, docteur en Arts et Sciences de l’Art, enseigne la pratique et la théorie de l’art contemporain à l’ÉSAL Metz, “Redonner ce qui a été donné” ;
Christophe Marion, délégué général du Comité des travaux historiques et scientifiques et Agnès MacGillivray, responsable du mécénat (Fondation des travaux historiques et scientifiques, Académie sciences morales et politiques), interviendront sur « Les sociétés savantes, actrices historiques du développement des territoires » ;
Pascale Mottura, historienne de l’art-archéologue de formation, ingénieur culturel, fondatrice de Parallaxe conseil, se tourne actuellement vers la création littéraire ;
Aude Baranger, animatrice à la Maison du Protestantisme Poitevin, et un représentant de l’association, qui gère le Musée du Poitou Protestant et Le Centre Jean Rivierre à La Couarde (79), interviendront sur “La transmission des savoirs d’une thématique singulière” ;
Michel Marc, agrégé de l’université, enseignant en géographie et en aménagement du territoire à l’université d’Orléans, co-fondateurs de l’AUPF (Association des universités populaires de France), ancien président-fondateur de l’Université populaire du Berry à Bourges, membre du bureau national de l’AUPF, interviendra sur les universités populaires et développement des territoires ;
Hugues Bazin, chercheur en sciences sociales, animateur du Laboratoire d’innovation Sociale par la recherche-Action, interviendra sur : “Tiers espaces et pratiques d’innovation sociale sur les territoires”.
Pour aller plus loin :
“Recherche-action et écriture réflexive : la pratique innovante des espaces comme levier de transformation sociale (Cahiers de l’action n°51, injep, 2018) : http://recherche-action.fr/labo-social/download/LISRA/Cahiers-action_51-52.pdf
Pour tous renseignements :
Jacky Denieul, conseiller Créativité et territoires
Espace Mendès France – Poitiers, CCSTI Nouvelle-Aquitaine – 1 pl. de la Cathédrale – CS80964 – 86038 Poitiers
http://creativite-et-territoires.org
https://www.facebook.com/creativiteterritoires/
https://twitter.com/EMFterritoireshttps://vimeo.com/channels/1327074
Tel : 05 49 11 96 81 – Port : 06 81 54 62 24 – jacky.denieul@emf.ccsti.eu
Posted by: lisra // Interventions // biens communs Espace public, développement culturel, développement social, Expérimenation sociale, Sciences sociales // décembre 11, 2018
voyages | 194min | 2018 | tous publics
Pour son ultime départ en terre inconnue, Frédéric Lopez s'est envolé aux côtés de Thomas Pesquet, direction le nord de la Colombie à la rencontre des Kogis. Ces indiens énigmatiques vivent sur le plus haut massif côtier au monde, dans la majestueuse Sierra Nevada de Santa Marta. Considérés comme les gardiens de la Terre, les Kogis se nomment eux-même les Grands Frères. Ils ont voulu adresser un message à tous ceux qui détruisent l'environnement et qui précipitent la fin du monde afin qu'ils respectent et protègent la Terre avant qu'il ne soit trop tard. Si la communauté des Kogis vit dans les traditions et l'entraide, elle mène le même combat que Thomas Pesquet pour la sauvegarde de notre planète.
ndlr :
- avec le concours de Éric Julien géographe, fondateur de l'association "Tchendukua (là où converge la pensée - Ici et Ailleurs" ACT
- est-ce que leurs chamanes (les Mamots???) sont des médiateurs ? ACT
- exemple concret et poignant de société solidaire, humaniste et respectueuse au plus haut point de la nature (la terre mère, pour eux)
- donnent une leçon de vie sous l'anthropocène (ont pris le parti de l'anthropocène PLPDLA depuis toujours ?) => valoriser ACT
Pour lutter contre la concentration des terres agricoles et la désertification, la commune d’Alloue a monté Terres en chemin. Cette société collective préserve des terres pour des projets d’installation agricole à taille humaine, au bénéfice de la qualité de vie du village.
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Jean-Jacques Catrain, maire de ce village de Charente
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En dix ans, le nombre de fermes avait été divisé par trois, avec une tendance à la reprise des pâturages par des céréaliers. » Alors, les habitants d’Alloue ont décidé de reprendre la main sur la répartition des terres agricoles et de décider du modèle de développement dans lequel le village évoluerait. ... création, en septembre 2016, de la Scic (société coopérative d’intérêt collectif) agricole Terres en chemin. L’entreprise a pour objectif de gérer les terres des agriculteurs partis en retraite pour les mettre à disposition de jeunes cherchant à s’installer. Éleveur bio de vaches laitières depuis trente ans à Alloue, Christian Leduque a pris sa retraite il y a deux ans. À ce jour, il est gérant de la Scic. ... Amandine Boutin, institutrice ... L’agriculture tient une place centrale dans la commune. Il suffit de se poser une heure à la terrasse de Chez Patou, le seul bistrot du village, pour s’en rendre compte : sur la route principale, bordée de maisons en pierres de taille et d’un ancien prieuré bénédictin, on voit passer presqu’autant de tracteurs que de voitures. « La commune compte 520 habitants et nous avons 23 fermes » ... Nous sommes au pied du Massif central, à seulement 90 kilomètres de Cognac, pourtant l’univers viticole est déjà loin. « Nous sommes ici sur une terre d’élevage, notamment de vaches et de moutons » ... « Alors qu’un céréalier va vivre sur 200 à 300 hectares, un éleveur laitier qui transforme lui-même peut se satisfaire de 30 à 40 hectares, relève l’ancien agriculteur. Et pour un maraîcher, moins de cinq hectares suffisent. » Mais, la préservation de cette agriculture à taille humaine est menacée par l’évolution de la transmission du métier. ... « Le rôle de la Scic est de stocker les terres. Elle loue les prairies des agriculteurs partis à la retraite et s’en occupe, en attendant qu’un jeune vienne s’installer, explique l’élu. On empêche ainsi la spéculation. Ces systèmes se créent quand il y a du vide. En étant organisés et en installant les jeunes, ils ne viendront pas, puisqu’il n’y a pas de vide. » Pour le moment, deux agriculteurs partis à la retraite louent leurs terres à la Scic. Celle-ci se charge de faucher les prairies et de faire le foin sur les parcelles qui ne sont pas encore occupées. « C’est comme l’histoire des prédateurs, compare Christian Leduque. Le renard prend un territoire quand il est vide. Eh bien, là, c’est la même chose. » ... la commune ne peut pas contraindre les agriculteurs partant à la retraite de louer à Terres en chemin. « Notre système dépend du bon vouloir des citoyens, concède le maire. Mais il fonctionne, car c’est dans l’intérêt de tous de vivre dans un village vivant. Et le lien social vient renforcer cela. » Outre les aspects économique et social, c’est leur environnement que les habitants d’Alloue tiennent à préserver. « La Charente est le fleuve le plus pollué de France, rappelle l’élu. Mais ici, en amont des vignes et des cultures céréalières, l’eau est préservée. Avec les prairies, il n’y a pas de désherbants et très peu d’engrais chimiques. »
« Nous allons pouvoir décider des productions présentes dans la commune en fonctions de nos besoins »
... la Scic travaille main dans la main avec l’association d’expérimentation agricole Champs de partage. ... un porteur de projet en apiculture à Champs de partage, qui s’installera ici en fin d’année. Pour être reconnu apiculteur, il lui faut au moins 150 ruches. Il a acheté au début de son test 50 ruches. Il va amener progressivement son cheptel à la dimension économique permettant d’être reconnu. » Champs du partage fonctionne pour le moment dans les quatre départements de l’ancienne région du Poitou-Charentes. Les personnes accompagnées par l’association vont pouvoir se mettre en conditions à Alloue. Certains dans le but de s’y installer et d’autres simplement pour se roder avant de partir ailleurs. Mais la commune accueille également des porteurs de projet souhaitant s’installer sans passer par l’association d’expérimentation agricole.
Pour attirer les jeunes à Alloue, la Scic travaille main dans la main avec l’association d’expérimentation agricole Champs de partage.
Jenny Lhoir, 36 ans, s’installera sur les terres de la Scic cet automne pour y élever des canards coureurs indiens. « Mon compagnon est maraîcher et je voulais rejoindre le milieu agricole, mais je ne trouvais pas de terrain pour m’installer, raconte la jeune femme. Aux 30 ans de la Confédération paysanne, j’ai rencontré Christian Leduque. Il m’a parlé de Terres en chemin et m’a proposé de m’installer à Alloue. » L’activité de Jenny, d’abord en phase de test avec Champs de partage, occupera dix hectares. Les volatiles seront vendus en circuit court, mais aussi loués aux vignerons et aux maraîchers. « Cette espèce de canard a la particularité de consommer des insectes sans nuire aux cultures, indique l’entrepreneuse. Ils représentent une bonne alternative aux pesticides. » ... Actuellement, on manque de fruits et légumes, par exemple. » Le maire va également actionner d’autres leviers pour développer les circuits courts : « Par exemple, faire le choix des produits locaux à la cantine ou organiser des commandes de paniers par internet pour les jeunes actifs. » Selon lui, Terres en chemin est un simple outil, au service d’un projet plus grand : « Derrière la Scic et la question de l’alimentation, il y a tout un projet de société, qui s’appuie sur le lien social dans la commune. » Un projet où, finalement, les céréales aussi peuvent trouver leur place : « Depuis peu, une jeune paysanne-boulangère s’est installée à Alloue. Elle cultive ses céréales bio sur la commune, fait sa farine et son pain. Du champ au stockage, il y a 500 mètres. Du stockage au moulin et au four, 100 mètres. Et du four au bourg, un kilomètre. »
Que vont devenir les terres de la Zad de Notre-Dame-des-Landes ? Vendredi 12 octobre se tenait à la préfecture une réunion des parties impliquées. L’enjeu : que les zadistes puissent poursuivre leurs activités agricoles, forestières et artisanales. Face à eux, la Chambre d’agriculture et des agriculteurs extérieurs revendiquent les terres. Compte-rendu.
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ndlr :
- les terres ne sont-elles pas un commun partagé par l'ensemble des parties prenantes : agriculteurs, naturalistes, promeneurs, institutions, etc. ?
Connu par :
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Si on se réfère aux valeurs du moment, la Zad a fait preuve et d’innovation, dans (habitat ultra sobre, mode de culture bio de proximité, échanges non marchands) et d’agilité, créant de nouvelles structures, assemblées des usages, Association pour un avenir commun dans le bocage (AACB), qui se veut l’interlocutrice des instances du pouvoir, et même un très macronien Fonds de dotation pour capitaliser de quoi racheter des terres, si besoin. Créé le 18 septembre dernier, ses statuts ayant été déposés en préfecture le 25, le fonds de dotation La terre en commun est un outil financier dédié ici à un achat collectif de foncier agricole, afin que quelques bouts de bocage échappent à l’agrandissement d’exploitations déjà bien pourvues et à la mainmise de l’agriculture productiviste.
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source https://reporterre.net/Notre-Dame-des-Landes-la-negociation-sur-les-terres-de-la-Zad-a-progresse
magazines d'actu | 115 min | Déconseillé aux -12 ans
Au sommaire : L'ours de la discorde. Alors que dans les Pyrénées, les éleveurs se mobilisent aujourd'hui contre le lâcher d'ours, les Français sont 84% à souhaiter cette réintroduction. - Jambon de Parme, une vie de cochon ! Le jambon de Parme est soumis à un cahier des charges très strict. Mais rien n'est prévu pour le bien-être des cochons. - Bishnoïs, les messagers de la terre.
En inde. Des martyres il y a 300 ans
Résumé de liens sur l'entreprise coopérative ETAMINE
SOCIAL
[Les métiers de demain] Payculteur, le chef d’orchestre des projets alimentaires sur les territoires
Deux tiers des écoliers de maternelle exerceront un métier qui n’existe pas encore. Toute la semaine, Novethic se projette dans le futur et vous propose quelques-unes des offres d'emploi que vous pourrez trouver demain. Si vous deveniez payculteur ? Ce métier, inventé par le réseau Fermes d'Avenir, est le maillon manquant entre les producteurs et les collectivités, les distributeurs et les investisseurs pour construire de nouvelles filières agricoles et alimentaires, plus durables.
Le payculteur est un chef d’orchestre de projets alimentaires territoriaux.
@fermesdavenir
OFFRE D'EMPLOI : PAYCULTEUR
Descriptif
Nous recherchons un payculteur pour bâtir des projets alimentaires qui mettent en lien l’amont, les financeurs, les distributeurs, les collectivités et l’aval, les producteurs. Le tout dans une démarche d’agroécologie.
Missions
Les payculteurs doivent accompagner les agriculteurs dans leur développement. Ils les conseillent, évaluent le potentiel foncier des terres, les poussent à lancer des activités complémentaires. Ils aident également au lancement de nouvelles fermes et leur trouvent des financements. L’enjeu est de les mettre en lien avec les distributeurs, les collectivités et les financeurs pour développer de nouvelles filières.
Ce chef d’orchestre de projets alimentaires territoriaux répond ainsi à la forte demande des consommateurs pour des produits bio et locaux mais aussi aux objectifs fixés par le gouvernement, comme, par exemple, 50 % de bio dans la restauration collective d’ici 2022. Il sécurise ainsi l’approvisionnement des collectivités en les mettant en lien avec des réseaux de producteurs qui répondent à ce cahier des charges.
Profil recherché
- Aisance relationnelle et un esprit d’entrepreneur.
- Bonne connaissance du territoire et des structures existantes pour pouvoir créer des liens entre chaque partie prenante.
- Formation ou expérience en agriculture, permaculture ou agroécologie afin de comprendre les enjeux des fermes.
Formation
- Avoir suivi la formation Fermes d'Avenir est un plus. Elle s'étale sur 60 jours et permet de comprendre les enjeux concrets du métier de payculteur.
- Être un paysan, qui détient déjà une ferme, est également valorisé. Il pourra ainsi lui même développer son activité et faire ses expérimentations pour le dupliquer à d'autres agriculteurs.
- Être membre d'une entreprise ou d'une collectivité territoriale qui souhaite développer une filière d'approvisionnement locale en bio est un atout.
Marina Fabre @fabre_marina