Mission
Le Centre d’Études sur le Stress Humain (CESH) de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal vise l’amélioration de la santé physique et mentale des individus. À cette fin, la mission du Centre est d’accroître le niveau de connaissance actuel qu’ont les individus sur les effets du stress sur le corps et le cerveau. Les objectifs sont :
- Stimuler la recherche scientifique sur les effets du stress sur le corps et le cerveau.
- Servir de centre de référence pour les chercheurs, éducateurs et cliniciens qui tentent de diminuer le niveau de stress chez les enfants et/ou leur famille, et qui désirent évaluer l’efficacité de leurs programmes d’intervention, tant au niveau physique que cognitif.
- Faciliter le transfert de connaissances scientifiques aux décideurs politiques et à la population générale, particulièrement aux travailleurs et aux enfants.
Fondatrice : Sonia Lupien
publications :
- Souza-talarico, J. N., Marcourakis, T., Barbosa, F., Moraes Barros, S.B., Rivelli, D.P., Pompéia, S., Caramelli, P., Plusquellec, P., Lupien, S.J., Catucci, R.F., Alves, A.R., Suchecki, D. (2017). Association between heavy metal exposure and poor working memory and possible mediation effect of antioxidant defenses during aging. Science of the Total Environment, The, 575, 750–757. Pubmed
- etc
Contact : cesh-cshs@crfs.rtss.qc.ca
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Pour des services d'écoute*
Suicide Action Montréal
Centre Tel-Écoute
Tel-jeunes
Les Déprimés Anonymes inc.
Centre de crise
Revivre
Ressources dans la communauté
La monnaie du bien commun
« Le bien commun doit avoir sa monnaie »
Nous ne parlons pas ici d'un mouvement, ou tout du moins pas encore.
Nous aimerions que cela le devienne, ou que l'idée dont il est question ici, soit reprise par des mouvements tels que ceux que nous avons présentés...
Nous espérons que cette idée vous inspirera et que vous contribuerez à sa diffusion !
...
S'il est une chose qui nous apparaît évidente, c'est la puissance des conditionnements culturels. Même dans les mouvements que nous avons mis en avant dans cette section, la plupart des réflexions et propositions, pour justes qu'elles soient, restent enfermées dans un cadre de pensée conditionnée en particulier par le fait que certaines pratiques ont été hissées au niveau de valeurs républicaines. Drapées de ce glorieux manteau, comment pourrait-il nous venir à l'esprit d'y toucher ?
Que pointe-t-on du doigt précisément ?
La logique de redistribution de la richesse par la fiscalité présentée comme symbole de solidarité nationale
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Dès lors que la monnaie se crée par décision humaine, le collectif n'a plus besoin de fonder ses recettes sur l'accaparement d'une partie des revenus des uns et des autres : il n'a qu'à créer ce qu'il lui faut à la hauteur de ce qui est reconnu d'utilité commune.
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L'american way en life, qui préside comme modèle de civilisation, aurait besoin, selon les estimations faites, de 5 planètes pour pouvoir être étendu au monde entier. Le seul avenir qu'il ait est l'impasse suicidaire et la crise écologique qui pointe son nez n'en n'est que l'avertissement visible.
Camille Beaurain et son mari Augustin étaient éleveurs de porcs dans la Somme. Criblé de dettes, épuisé physiquement et émotionnellement, l’agriculteur s’est donné la mort à l’âge de 31 ans, laissant Camille veuve à 24 ans. Aujourd’hui, la jeune femme raconte cette descente aux enfers dans le livre Tu m’as laissée en vie (cherche midi éditeur) et tente de lever le tabou sur le suicide paysan.
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Selon les statistiques, on compterait plus de deux suicides par jour chez les agriculteurs. En 2015, la MSA a ainsi dénombré 605 suicides. => VÉRIFIER ACT
Vidéo : découvrez le témoignage de Camille dans l’émission Sept à Huit ( m6 ? OU TF1 ?)
Camille Beaurain vient de publier avec Antoine Jeandey "Tu m’as laissée en vie" aux éditions du Cherche Midi. Dans cet ouvrage, elle livre un témoignage bouleversant sur le suicide paysan. Camille Beaurain, veuve à 24 ans, et Antoine Jeandey, rédacteur en chef de WikiAgri, témoignent de la détresse et du malaise au coeur des campagnes.
... enchaînement de pressions administratives, financières mais aussi familiales ... aujourd'hui en France un agriculteur travaille presque non-stop du lundi au dimanche pour ne gagner en moyenne que 350 euros pas mois voire moins ... dérive générale de notre société qui a perdu au fil des années la notion de la valeur. ... pousser les agriculteurs à faire de l'élevage intensif participe également à la diffusion d'une image négative ... revenir aux sources c'est-à-dire ré-ouvrir des commerces de proximité où les agriculteurs vendent directement leurs produits aux consommateurs. Cette solution permettrait de rétablir les liens entre l'opinion publique et le monde agricole.
« La plupart des agriculteurs souffrent énormément, mais personne ne le dit », prévient Camille Beaurain. À 26 ans, elle publie avec l'aide du journaliste Antoine Jeandey, « tu m'as laissée en vie » (Cherche Midi), le récit des événements qui ont conduit au suicide de son mari Augustin, éleveur de porcs.
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Connu / ONPC le sa 17/11/19 => trouver le lien ACT
où elle souligne le fait que le suicide de son mari a été considéré comme un accident du travail. Normal ? => questionner ACT
Un agriculteur se suicide chaque jour selon la MSA
Connu / https://www.terre-net.fr/actualite-agricole/economie-social/article/les-agriculteurs-souffrent-enormement-previent-la-veuve-d-un-eleveur-202-152186.html
POLITIQUE
En moyenne, un agent de l'Éducation nationale s'est suicidé toutes les semaines durant l’année scolaire 2018-2019
58 agents de l’Éducation nationale se sont suicidés (37 hommes et 21 femmes), et 11 depuis la rentrée de septembre (5 hommes, 6 femmes), selon des chiffres du ministère de l’Éducation dévoilés pour la première fois ce mercredi 6 novembre ... annoncés / CHSCT extraordinaire (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) à la demande des syndicats, et consacrée à la souffrance au travail à l’école primaire, au collège et au lycée, un mois et demi après le suicide de Christine Renon, une directrice d’école de Pantin en Seine Saint-Denis.
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Contacté /l’AFP, le ministère de l’Éducation a confirmé ces chiffres, rendus publics pour la première fois. Ils concernent l’ensemble du personnel enseignant et du personnel administratif, soit 992.000 agents ... le taux de suicide est de 5,85 personnes pour 100.000 (16 / taux de suicide moyen en France en 2012, selon des données de l’Observatoire national du suicide.
Sur les 58 victimes en 2018-2019, on recense 12 agents non titulaires. Les mois de novembre, août et septembre représentent un pic des suicides. La tranche d’âge la plus exposée est celle des 45-54 ans, puis celle des 55-64 ans.
LIRE AUSSI :
- 73% des personnels du secondaire estiment que leur travail a dégradé leur santé i à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?2x47fA
- Des élèves de Terminale L remettent "Hernani" au goût du jour et c'est hilarant https://www.huffingtonpost.fr/entry/des-eleves-de-terminale-l-remettent-hernani-au-gout-du-jour-et-cest-hilarant_fr_5da72cc6e4b062bdcb1c362b
Affichage des articles dont le libellé est enjeux de société
- mardi 3 novembre 2015 - 45-65 ans, la génération pivot (prise en tenaille entre les jeunes et les vieux parfois dépendants, dans un contexte de familles décomposées, recomposées, monoparentales) par Michel Billé, sociologue - avec Christine Granet, chef de service action familiale à l'UDAF dans le cadre des 70 ans de cette association, institution inscrite dans la constitution depuis 1945.
- mercredi 14 octobre 2015 - L'Université de Pays en Normandie, réflexion sur la Paix, avec le guide André Fichet, histoire pour l'avenir
- lundi 15 décembre 2014 - Le stress est dans le pré - avec Edgard Cloerec directeur de la MSA, débat-théâtral pour aborder le mal-être, animé par Jean-François Rineau, administrateur de la MSA. Compagnie "Entrée de jeu" a joué scénettes décrivant de façon légère et bon enfant les difficultés d'un couple d'agriculteurs. Ensuite le pdt d'une asso de l'Allier, DFAM (Des Femmes Alliées en Marche) a présenté la prévention du suicide et la dépression, ÊTRE à l'écoute des personnes en souffrance, des SENTINELLES pour donner l'alerte à temps / permanence téléphonique AGRI-ÉCOUTE 09 69 39 29 19
- samedi 22 mars 2014 - VOUZAN - 22 mars 2014 - Le voyage des arbres => transcrire ACT
- mardi 12 novembre 2013 - LA ROCHEFOUCAULD - 8 octobre 2013 - Facebook, twitter et cie en débat => Transcrire ACT
Ndlr :
- terminer d'indexer et transcrire ACT
- agri-écoute encore opérant, service de la MSA pour les agriculteurs, une psychologue décroche à 16 h 30 ce mercredi 6 nov 2019 ++++ MAIS pourquoi les suicides d'agriculteurs continuent ? Que faire pour enrayer cette "ÉPIDÉMIE" ? => Proposer un accompagnement / Médiation pour Tous ACT
Les services de l'Etat se mobilisent contre la recrudescence des suicides des Améridiens. Le 1er janvier, un jeune âgé de 18 ans s'est pendu à Maripasoula. C'est la quatrième mort par suicide en deux mois. Le préfet Patrice Faure est intervenu par voie de communiqué.
© Guyane la 1ère
Le 1er janvier, un jeune Amérindien s'est pendu à Maripasoula. En deux mois, c'est la quatrième mort par suicide dans la communauté Amérindienne de cette commune enclavée. Une série noire qui défraie la chronique et qui rappelle les années 2011-2016 où la situation était presque identique.
De nouveaux moyens pour la cellule de coordination des actions contre le suicide
Par voie de communiqué Patrice Faure, le préfet de Guyane précise qu'aussitôt "il a demandé au sous-préfet des communes de l'intérieur Frédéric Bouteille de se rendre immédiatement sur place".
De plus la cellule de coordination mise en place a été réactivée. "De nouveaux moyens lui seront attribués et un chargé de mission sera recruté fin janvier."
Un plan d'actions est mis en oeuvre. Il s'agira "d'accompagner la cellule du Centre Médico-psychologique de Maripasoula. Elle sera renforcée par des psychologues de la réserve sanitaire".
Par ailleurs le préfet "s'associe à la voix du président du Grand Conseil Coutumier Sylvio Van Der Pilj afin de transmettre ses plus sincères condoléances à la famille et à l'ensemble de la communauté".
A Maripasoula et dans les villages Wayanas du haut Maroni, une vague de suicide touche depuis le début de l’année des enfants et de jeunes adultes. Le dernier drame s'est déroulé au collège Gran Man Difou à Maripasoula, une jeune femme Wayana de 27 ans s'est donnée la mort le 8 mai dernier.
© J. Helgoualch / K. Constable / Jocelyne Helgoualch /Karl Constable / P.N
Face aux enfants et à leurs familles, les enseignants se retrouvent désemparés, sans savoir comment agir dans de telles situations.
Pour les aider, peu ou pas de réponses de l’Education Nationale. Le syndicat Unsa éducation organisait hier matin un séminaire à Maripasoula sur le suicide pour la communauté éducative du haut maroni.
Clés : peuples autochtones culture santé
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https://www.youtube.com/watch?v=orDfD5vN22E
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Maripasoula : un séminaire autour du suicide - Guyane la1ère - Ajoutée le 29 mai 2019
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Dans les villages Wayanas du hautMaroni, une vague de suicides touche depuis le début de l'année des enfants et de jeunes adultes. Face aux enfants et à leurs familles, les enseignants sont désemparés. A Maripasoula, hier, l'Unsa éducation a tenu un séminaire.
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Et plus généralement 46 réponses pour votre recherche " suicide des amérindiens" https://la1ere.francetvinfo.fr/recherche/suicide%20des%20am%C3%A9rindiens
Prévention du suicide en population générale : vers une prévention citoyenne, un réseau sentinel
19 - 0 - 1 - 0
M. Patrick Rivière - Coordination Territoriale Charente - CH Camille Claudel - Angoulême
M. Arnaud Jodier - Coordination Territoriale Charente - CH Camille Claudel - Angoulême
La Prévention à l'épreuve du suicide : 20 ans d'observation, de réflexion, d'action
20ème Journée Nationale pour la Prévention du Suicide 2016
15ème Journées d'Études Coordination Territoriale de la Vienne du Plan Régional de Santé
Prévention du Suicide et de la Dépression - Promotion de la Santé Mentale
Mardi 26 janvier 2016 - Salle La Hune - Saint-Benoit
Transcription :
... le monde agricole évoqué à 30:30 ...
Soutien téléphonique 24/7 – 1 866 APPELLE (1 866 277-3553)
Ce numéro sans frais vous permet de joindre à tout moment un intervenant professionnel et qualifié qui peut vous aider. N’hésitez surtout pas à nous appeler si :
Vous avez des inquiétudes pour un proche;
Vous recherchez conseils et soutien pour aider un proche qui a des idées suicidaires;
Vous avez vous-même besoin de soutien, car vous vous sentez ébranlé par une situation impliquant un proche en détresse.
Quels services pouvons-nous offrir à la personne ayant des idées suicidaires?
Les personnes en détresse peuvent obtenir de l’aide en téléphonant sur notre ligne d’intervention accessible 24/7 (1 866 APPELLE). Notre organisme offre également un service d’hébergement dédié exclusivement aux personnes suicidaires. En savoir plus
QUELQUES PISTES POUR AIDER UN PROCHE
Lorsqu’une personne de notre entourage pense au suicide, on peut se sentir impuissant et démuni, s’interroger sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire pour l’aider. Bien que le dialogue avec la personne vulnérable soit parfois difficile à amorcer, il demeure important : les proches jouent un rôle déterminant dans la prévention du suicide. D’ailleurs, chacun de nous peut devoir agir pour un ami, un parent ou un collègue.
Quoi faire?
Toujours prendre la personne au sérieux.
Abordez directement le suicide avec la personne en lui demandant « Est-ce que tu penses au suicide? ». En le demandant directement, vous ne lui suggérez pas l’idée, vous ouvrez la porte à l’expression de sa souffrance. Si elle pense au suicide, elle pourra se sentir soulagée de le confier.
Demandez-lui « Comment? », « Où ? » et « Quand? » elle pense s’enlever la vie. Cela vous aidera à avoir une idée claire de la situation et des intentions de la personne.
Être attentionné et rappeler à la personne qu’elle est importante.
Demandez-lui ce qui lui fait mal au point de vouloir s’enlever la vie afin de lui permettre d’exprimer sa souffrance.
Transmettez-lui l’espoir en lui faisant sentir que vous croyez en sa capacité de s’en sortir.
Encouragez la personne à aller chercher de l’aide en lui remettant les coordonnées de la ligne 1 866 APPELLE (1 866 277-3553), accessible 24/7 partout au Québec.
Que faut-il éviter?
Ne jugez pas la personne et évitez de donner votre opinion sur sa situation. Transmettez-lui plutôt votre compréhension de sa souffrance.
Évitez de donner vos propres recettes de bonheur, qui ne lui conviendront pas nécessairement. Demandez-lui plutôt ce qui lui ferait du bien.
Ne faites pas de promesses que vous ne pourrez pas tenir.
IMPORTANT : NE RESTEZ JAMAIS SEUL(E) AVEC CE SECRET
Dès que vous ressentez une inquiétude pour un proche, contactez-nous afin qu’un intervenant puisse vous soutenir et aider cette personne. Notre ligne d’intervention est disponible 24/7, autant pour la personne suicidaire que pour ses proches.
RECONNAÎTRE CERTAINS SIGNES DE DÉTRESSE ASSOCIÉS AU SUICIDE
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évaluer ACT
Taux de décès par suicide en population générale
En 2013, 9 653 décès par suicide ont été enregistrés en France métropolitaine correspondant à un taux de décès par suicide de 15,5 pour 100 000 habitants. Le nombre de décès par suicide est plus élevé chez les hommes que chez les femmes (respectivement 7 260 et 2 393), de même que les taux de décès par suicide [1] (respectivement 25,4 et 7,3 pour 100 000 habitants, soit un taux plus de trois fois supérieur chez les hommes).
Le taux de décès par suicide augmente fortement avec l’âge. En 2013, il s'élève à 5,7 pour 100 000 habitants âgés de 15 à 24 ans et à 37,2 pour 100 000 habitants de 75 ans et plus. En revanche, la part du suicide dans la mortalité générale représente 17 % du total des décès chez les 15-24 ans et moins de 0,5 % du total des décès chez les personnes âgées de 75 ans et plus.
Globalement entre 2000 et 2013, les taux de décès par suicide ont diminué de 22 % (graphique 1). La diminution est plus importante chez les sujets âgés (-32 % chez les 75 ans et plus) et les plus jeunes (-29 % chez les 15-24 ans). Par contre, on constate une augmentation chez les hommes de 45 à 64 ans (+4,3 % chez les 45-54 ans et +3,9 % chez les 55-64 ans entre 2000 et 2013).
Les taux de décès par suicide varient fortement selon les régions sur la période 2011-2013 (graphique 2). En Bretagne, les taux1 dépassent de 45 % le taux moyen de la France métropolitaine. Viennent ensuite la Basse-Normandie (+43 %), et les régions Provence-Alpes-Côte-D’azur, Nord-Pas-de-Calais, Picardie et Poitou-Charentes (> +15 %). Les régions Corse, Alsace, Rhône-Alpes et Midi-Pyrénées enregistrent les plus bas taux de décès par suicide (< -20 % par rapport au taux moyen de la France métropolitaine). Entre 2000-2002 et 2011-2013, les taux de décès par suicide ont tendance à diminuer dans la plupart des régions.
Pour l’ensemble des 28 pays de l'Union européenne en 2013, le taux de décès par suicide s’élève à 11,7 pour 100 000 habitants1. La France se situe parmi les pays européens ayant un taux élevé de suicide. Les comparaisons internationales doivent cependant être interprétées avec prudence, du fait des différences en termes de qualité et d’exhaustivité des données. ...
http://www.paris-normandie.fr/actualites/societe/au-havre-un-rendez-vous-pour-aborder-le-suicide-sans-tabou-KD12111902
Nous sommes tous à un moment ou un autre confrontés à la problématique du suicide de façon plus ou moins directe. Et nous nous posons alors tous les mêmes questions : « Pourquoi ? Comment repérer les signes avant-coureurs ? Comment sortir de cet engrenage infernal qui ne pourrait aboutir qu’à sa propre mort ? »
Depuis 2000, au Havre, un groupe de réflexion se réuni régulièrement pour échanger autour du thème de la prévention du suicide. Une initiative ayant abouti en 2003 à la création d’une association dont le but est de promouvoir toutes les actions concourant à prévenir le suicide sur le territoire de santé du Havre.
En février 2011, le Dr Limare constatant la difficulté de beaucoup de personnes à parler de leurs idées suicidaires à leur entourage et à leur médecin, estime pertinent d’ouvrir un lieu d’écoute, Havre de Vie, dédié à accueillir les souffrances suicidaires qui ne peuvent se dire ailleurs. « La fonction de nos accueils n’est pas de prendre en charge les personnes en difficulté de façon durable, explique le docteur Limare. Il s’agit plutôt de récupérer les personnes qui ont des difficultés à confier leurs idées suicidaires à un professionnel, qu’elles soient déjà suivies ou pas encore, et qui acceptent plus facilement de nous en parler dans la mesure où nous leur apparaissons à la fois plus neutres affectivement et spécialisés, donc sans risque d’être étonnés ou choqués par leurs propos. »
« Osons en parler ! »
Si l’on ose parler du suicide lorsqu’il touche un proche (famille, amis, travail) ou s’il concerne une personnalité publique (Dalida, par exemple), le reste du temps, le suicide reste un mot que l’on évite comme s’il pouvait être contagieux. « Il participe en effet du double tabou de la mort et de la folie. » Et de faire un parallèle avec le mot « cancer ». « Il devrait être possible de pouvoir évoquer le suicide, véritable cancer de l’âme. Notre mot d’ordre, c’est : Osons en parler ! » martèle le Dr Limare.
Et pour en parler, il faut mettre en œuvre des moyens : « Nos besoins sont avant tout humains : nous recherchons de nouveaux adhérents pour participer à la vie de l’association et à nos campagnes d’information, ainsi que des personnes se sentant aptes à devenir accueillant au Havre de Vie (nous assurons la formation). Nous avons aussi des besoins financiers… »
Alors qu’on meurt toujours en 2018 trois fois plus souvent par suicide que par accident de la route, les moyens de prévenir ce fléau se révèlent toujours insuffisants. « C’est pourquoi l’ARPS relaie depuis quinze ans au Havre la Journée Nationale de Prévention afin de manifester la gravité du phénomène et la nécessité de continuer à se mobiliser pour en diminuer les effets dévastateurs », poursuit le médecin. Et ce, dans un cadre dédramatisant : un film, un échange. « Une soirée dédiée à toute personne qui se pose des questions sur les conduites suicidaires et désire s’informer sur les possibilités de prévention. »
Projection lundi 5 février à 20 h 30 au Sirius
contactez le Dr Limare au 02 35 22 40 01.
Qu’en est-il localement ?
Les hommes meurent quatre fois plus par suicide que les femmes. Après la Bretagne, la Normandie est la région la plus touchée par le suicide en France. Mais étonnamment, le territoire de santé du Havre est celui où l’on se suicide le moins (au même niveau que la moyenne nationale), contrairement aux territoires de Dieppe, de l’Orne ou de la Manche où l’on meurt davantage par suicide (jusqu’à 62 % de plus que la moyenne française). Même Rouen-Elbeuf, avec une densité médicale et en particulier psychiatrique beaucoup plus importante, se situe 13 % au-dessus des chiffres nationaux. L’explication de notre meilleure efficacité serait à rechercher du côté justement d’une meilleure information du public et des professionnels de santé grâce au travail associatif.
le Mercredi 16 janvier 2019 à 19H00 (AGE – Dissolution)
ACCUEIL DES PERSONNES SUICIDAIRES ET DE LEURS PROCHES
DU LUNDI AU SAMEDI DE 17H00 A 19H00
115 RUE RICHELIEU – 76600 LE HAVRE
02 35 22 00 00
contacter le Dr Limare au 02 35 22 40 01
Informations légales
Propriétaire : ARPS – Association Réseau Prévention Suicide – Association (SIRET 49423129300023) – 13 quai George V 76600 Le havre
Créateur : Sebastien Grenet http://www.gretitude.fr/
Responsable publication : Jean-Marc Limare – drjmlimare@wanadoo.fr
Le responsable publication est une personne physique ou une personne morale.
Webmaster : Sebastien Grenet – sebastiengrenet@free.fr
Hébergeur : OVH
2004 Création de l'association
Objectifs de l'association:
- Créer une synergie Régionale en prévention de la dépression, du suicide et en promotion de la santé mentale.
- Promouvoir des actions de prévention à destination de tout public et particulièrement les populations les plus à risques et leur entourage.
- Soutenir les professionnels et les bénévoles au contact de ces populations.
- Promouvoir, organiser et financer des actions d'informations et de formation.
- Participer et financer des activités d'étude et de recherche.
- Créer des outils de prévention
- Développer et entretenir des relations partenariales avec des associations ayant la même finalité.
Le Conseil d'Administration
NOTRE BUREAU Patrick RIVIERE Infirmier en psychiatrie et en santé mentale Centre Hospitalier Camille Claudel, 16400 - LA COURONNE
Patrick RIVIERE Président
Jean-Jacques CHAVAGNAT Médecin psychiatre Centre Hospitalier Henri Laborit 86000 - POITIERS
Jean-Jacques CHAVAGNAT Vice-président
Arnaud JODIER Psychologue clinicien Centre Hospitalier Camille Claudel, 16400 - LA COURONNE
Arnaud JODIER Secrétaire général
Patrick BLOSSIER Cadre de santé Centre Hospitalier Henri Laborit, 86000 - POITIERS
Patrick BLOSSIER Trésorier général
Hélène CANDE Infirmière en psychiatrie et en santé mentale Centre Hospitalier, 79000 - NIORT
Hélène CANDE Trésorière Générale adjointe et chargée de l'évènementiel
AUTRES MEMBRES DU BUREAU
Thierry FOUET Cadre de santé Centre Hospitalier, 79000 - NIORT
Thierry FOUET Chargé des nouvelles technologies de l'information et de la communication
Christian POUPIN Cadre supérieur de santé Centre Hospitalier Henri Laborit 86000 POITIERS
Marion TURPIN Médecin Psychiatre Centre Hospitalier Marius LACROIX, 17000-LAROCHELLE
Corine RONDEL Cadre de santé Centre Hospitalier Marius LACROIX, 17000 - LAROCHELLE
Marie-Claire COTTIN Attachée administrative Centre Hospitalier Henri Laborit, 86000 - POITIERS
Renseignements administratifs
- N° SIRET : 492 277 082 00029
- Code APE - 88999B
- Siège social & Adresse Postale : 18 rue de Montbron - 16000 Angoulême
- Téléphone : 06.19.89.34.29
- Mail : arp.pc@free.fr
- Hébergement du site internet : ©OVH
- Création du site internet : ©RJ
Le 6 mai prochain s’ouvrira à Paris le procès de Didier Lombard, ancien PDG de France Télécom/Orange et de deux autres hauts dirigeants de l’entreprise, accusés de « harcèlement moral ». Pour leur enquête, les juges d’instruction se sont notamment appuyés sur le travail de l’Observatoire du stress et des mobilités forcées créé par les syndicats Sud et CFE-CGC en 2007, alors que le nombre de suicides se multipliait au sein de l’entreprise. L’Union syndicale Solidaires tente de rendre visible les conséquences les plus dramatiques de la souffrance au travail avec une carte des suicides. Nous relayons leur appel à collaborer à cette initiative.
Solidaires lutte depuis toujours pour rendre visible les atteintes à la santé des travailleuses et travailleurs. Partout les directions d’entreprises cherchent, au contraire, à les rendre invisibles, c’est le cas notamment des suicides liés au travail.