... met à disposition des enseignants des ressources pour la classe et la formation, ainsi que des aides variées pour mener des activités et des projets de science et de technologie à l’école et au collège.
Près de chez vous
... coordonne des réseaux de proximité sur tout le territoire qui fédèrent des partenaires publics et privés - autorités éducatives, universités, entreprises, associations, collectivités locales…– afin d’accompagner les professeurs du primaire et du secondaire et leurs élèves de diverses manières : formation, prêt de matériels, aide à la conduite de projets d’établissements, etc.
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Fondation La main à la pâte
43, rue de Rennes 75006 Paris - Tel : 01 85 08 71 79
Le sixième rapport d'évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) des Nations unies (Sixth Assessment Report, AR6) s'inscrit dans une série de rapports destinés à évaluer et synthétiser les informations scientifiques, techniques et socio-économiques relatives au réchauffement climatique. Publié de 2021 à 2023, il conclut le « sixième cycle d’évaluation du climat » du GIEC qui comprend aussi la publication, en 2018 et 2019, de trois rapports spéciaux.
Synthétisant la littérature scientifique existante, ce rapport est rédigé par trois groupes de travail scientifiques rassemblant plusieurs centaines d'auteurs. Ces trois groupes, qui publient chacun un volet du rapport, portent respectivement sur : 1) les fondements physiques du changement climatique ; 2) son impact sur l'humanité, les vulnérabilités et l'adaptation de cette dernière aux changements climatiques ; et 3) l'atténuation du changement climatique. Chaque volet fait l'objet d'un « résumé à l'intention des décideurs », dont le contenu est relu, modifié — seulement avec l'accord des auteurs — et approuvé ligne par ligne par les représentants des gouvernements, dont certains tentent d'en amoindrir la portée.
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chaque fraction de degré compte. Pour respecter l'objectif de l'accord de Paris sur le climat (réchauffement bien en-dessous de 2 °C et de préférence limité à 1,5 °C), une réduction forte et immédiate des émissions de CO2 est indispensable, jusqu'à atteindre zéro émission nette de CO2, condition nécessaire pour stopper le réchauffement. Diminuer les émissions des autres gaz à effet de serre, en particulier le méthane, est également pertinent.
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Ndlr : pour plus de détails en français, Synthèse vulgarisée du résumé aux décideurs du rapport de synthèse de l’AR6 sorti le 20/03/2023 -> https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2023/05/Rapport_SYR_AR6_v1.pdf indexé à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?FqwHhA
Surfer sur Internet, utiliser une application, regarder une vidéo en streaming, discuter en visio… toutes ces activités qui paraissent aujourd’hui naturelles à nombre d’entre nous sont loin d’être anodines pour l’environnement.
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Anne-Cécile Orgerie est chargée de recherche CNRS au sein de l'équipe Myriads du laboratoire Irisa, à Rennes.
Laurent Lefèvre est chargé de recherche de l’Inria au sein du Laboratoire de l’informatique du parallélisme, à l’École normale supérieure de Lyon.
L'essentiel
Derrière Internet et les objets connectés que nous utilisons se cache une architecture complexe de réseaux, de centres de données et d’équipements terminaux déployés dans le monde entier.
Toutes ces infrastructures ont un impact environnemental considérable et très complexe à estimer dont on commence à mesurer l’ampleur.
Des pistes se dessinent pour réduire leur consommation énergétique et informer les usagers sur le vrai coût des équipements qu’ils utilisent.
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les flux de données vidéo représentent 80 % du trafic mondial qui circule sur Internet. Ces flux sont majoritairement composés de vidéos en ligne (vidéos à la demande, pornographie, etc.) et en direct (télésurveillance, vidéoconférences).
Alors que les techniques de diffusion hertziennes reposent sur du broadcast, c’est-à-dire une diffusion d’un unique émetteur vers beaucoup de récepteurs, la vidéo sur Internet exploite fortement des échanges de type « un émetteur vers un récepteur », où un flux de données est généré pour chaque utilisateur. Ce type d’échange accroît le trafic réseau proportionnellement au nombre d’utilisateurs, là où la diffusion hertzienne n’était pas dépendante du nombre d’utilisateurs, mais uniquement du nombre de contenus visibles simultanément à un instant donné.
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infrastructures de type CDN (pour content delivery network, « réseau de diffusion de contenu ») où les données vidéo sont répliquées aux bons endroits dans les infrastructures mondiales, au cœur des réseaux et dans des centres de données, et géographiquement proches des utilisateurs. ... en 2018, Timm Böttger et ses collègues, de l’université Queen Mary de Londres, ont estimé que Netflix utilisait au moins 8 500 serveurs de distribution de contenu localisés dans plus de 600 centres de données, ces derniers n’appartenant pas à Netflix, mais à des opérateurs de réseaux.
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L’organisation internationale de normalisation a standardisé ces analyses de cycle de vie sous les normes ISO 14040 et ISO 14044, qui fournissent des directives pour les mener. Dans le contexte des équipements connectés, le cycle de vie se décompose en quatre phases : fabrication, transport, utilisation et fin de vie, chacune avec de nombreux paramètres.
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Les protocoles qui assurent l’émission et la réception des données dans ces réseaux ont été conçus pour assurer robustesse, performance et qualité de service des réseaux. Ils ne sont pas prévus pour réduire leurs impacts environnementaux.
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De 2010 à 2015, le projet de recherche international GreenTouch http://www.greentouch.org/, qui mêlait instituts académiques et groupes industriels, a démontré qu’il était possible de construire une infrastructure des réseaux de l’internet mondial qui réduirait de 98 % la consommation d’énergie en 2020 par rapport à celle de 2010, et ce en tenant compte de l’explosion du trafic et pour une qualité de service équivalente. ... impliquerait de nombreux changements structurels et technologiques tant au niveau matériel que logiciel
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de nombreuses pistes se dessinent pour réduire les impacts environnementaux d’Internet et sont explorées par les académiques et les industriels. Certaines, comme l’amélioration de la proportionnalité énergétique, le ciblage des gaspillages et l’écoconception matérielle et logicielle, visent à améliorer l’efficacité énergétique. D’autres, comme l’allongement de la durée de vie et de l’usage des équipements ou la conception de métriques rendant compte de l’impact environnemental réel des équipements afin de les rendre comparables, tant pour sensibiliser le grand public que pour informer les pouvoirs publics, tendent vers une sobriété numérique. ... usage raisonné.
Clés : Centre de calcul Cloud Data center Empreinte carbone Équipement informatique Impact environnemental Internet Numérique Obsolescence Obsolescence programmée Smartphone Tablette
Que pouvait-on savoir et prévoir de l’actuelle pandémie et de son arrivée sur le territoire français ? Premiers éléments de réponse à partir d’un corpus bien défini : le très réputé magazine « Science », et les déclarations de l’OMS depuis fin décembre 2019.
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Conclusion
Cette brève esquisse permet de décrire quatre moments dans l’appréhension de l’épidémie du coronavirus Covid-19 pour qui lit Science. Début janvier 2020, on apprend l’existence de cette nouvelle maladie dont les caractéristiques sont inconnues. Début février, on doit se rendre à l’évidence : les spécialistes ne peuvent exclure le scénario de la pandémie, voire semblent penser que ce scénario est le plus probable des deux (l’autre étant la réussite du containment). Le 25 février, il est désormais établi que la pandémie l’a emporté. Le 2 mars, l’analyse du rapport de la visite de l’OMS montre deux choses : il est possible d’arrêter la course folle du virus ; la manière de le faire est de procéder à des dépistages massifs et ultra-rapides, avec traçage et isolement immédiat des contacts des personnes positives.
Soulignons au passage que dès le 11 février, les lecteurs de Science sont alertés sur la possible pénurie de tests biologiques de dépistage. Le rapport de l’OMS du 28 février confirme qu’il existe d’autres techniques, à allier ou à substituer aux tests biologiques de dépistage en fonction des circonstances : la prise régulière des températures, l’examen des poumons par scanner.
D’autres travaux permettront aussi, je l’espère, de mettre en regard cette esquisse de chronologie avec ce qu’a fait et ce que n’a pas fait le gouvernement français. Je me permettrai une seule remarque sur ce point.
Le 28 février est publié le rapport crucial de l’OMS sur ce qui a été fait en Chine. Il montre que seule une mobilisation de « tout le gouvernement » (all-of-government) et « toute la société » (all-of-society) permet de vaincre l’épidémie. On se souviendra sans doute longtemps du fait que le lendemain, le samedi 29 février d’une année bissextile, le premier ministre Édouard Philippe a décidé de détourner un conseil des ministres « exceptionnel dédié au Covid-19 » pour annoncer l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution afin d’adopter sans vote la réforme des retraites. Alors que l’OMS démontrait l’urgence de l’action collective et solidaire face à une pandémie bientôt incontrôlable, le gouvernement s’est dit que le plus urgent était de profiter de la dernière fenêtre de tir pour faire passer son projet de loi tant décrié.
Lorsque le temps de la justice et des comptes sera venu, il nous faudra comprendre comment nous en sommes arrivés à la situation actuelle : une pénurie absolue de masques, ne permettant pas de protéger convenablement les soignant.es qui sont au front – qui sont infecté.es, et infectent à leur tour –, bien trop peu de tests de dépistage (ce qui semble avoir été une décision assumée, y compris aux temps où l’épidémie était encore balbutiante en France, et n’est pas une fatalité en Europe, comme le montre l’exemple de l’Allemagne), et finalement la décision de dernier ressort de confiner toute la population pour une période indéterminée, une arme non discriminante qui est terriblement coûteuse en termes humains, sanitaires (santé mentale) et économiques.
Ndlr : il est ici démontré de manière factuelle et prouvée à quel point le gouvernement a failli et aura de très nombreux morts sur la conscience. => Le faire savoir ACT
Mission
Le Centre d’Études sur le Stress Humain (CESH) de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal vise l’amélioration de la santé physique et mentale des individus. À cette fin, la mission du Centre est d’accroître le niveau de connaissance actuel qu’ont les individus sur les effets du stress sur le corps et le cerveau. Les objectifs sont :
- Stimuler la recherche scientifique sur les effets du stress sur le corps et le cerveau.
- Servir de centre de référence pour les chercheurs, éducateurs et cliniciens qui tentent de diminuer le niveau de stress chez les enfants et/ou leur famille, et qui désirent évaluer l’efficacité de leurs programmes d’intervention, tant au niveau physique que cognitif.
- Faciliter le transfert de connaissances scientifiques aux décideurs politiques et à la population générale, particulièrement aux travailleurs et aux enfants.
Fondatrice : Sonia Lupien
publications :
- Souza-talarico, J. N., Marcourakis, T., Barbosa, F., Moraes Barros, S.B., Rivelli, D.P., Pompéia, S., Caramelli, P., Plusquellec, P., Lupien, S.J., Catucci, R.F., Alves, A.R., Suchecki, D. (2017). Association between heavy metal exposure and poor working memory and possible mediation effect of antioxidant defenses during aging. Science of the Total Environment, The, 575, 750–757. Pubmed
- etc
Contact : cesh-cshs@crfs.rtss.qc.ca
-
Pour des services d'écoute*
Suicide Action Montréal
Centre Tel-Écoute
Tel-jeunes
Les Déprimés Anonymes inc.
Centre de crise
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Ressources dans la communauté
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Web conférence du Pr Philippe Sansonetti prononcée le 16 mars 2020.
Télécharger le support de la conférence :
https://www.college-de-france.fr/site/philippe-sansonetti/seminar-2020-03-16-13h00.htm
Catégorie Science et technologie Les commentaires sont désactivés
Connue / https://framapiaf.org/@JLPM/103858616104092306
"
franceinter04 @france@framapiaf.org
.#COVID19 ou la chronique d une émergence annoncée Web conférence du Pr Philippe Sansonetti prononcée le 16 mars 2020. https://m.youtube.com/watch?v=JKY1i7IpK3Y
Covid-19 ou la chronique d'une émergence annoncée
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Jean-Luc @JLPM@framapiaf.org
CHRONIQUE D'UNE ÉMERGENCE ANNONCÉE
À 28:20 "Ces maladies émergentes sont des #maladies de l'#Anthropocène ... ce qui est valable pour le #CLimat l'est tout autant pour les #MaladiesInfectieuses" Professeur #PhilippeSansonetti
.#Coronavirus #COVID19 #MédiationDeLurgence @france
21 mars 2020 à 03:11 · Web · 0 · 0 · 0 · Ouvrir sur le web
"
C'est pas sorcier
A la croisée de la science, de la pédagogie et des médias, le vulgarisateur Léo Grasset spécialisé dans la vulgarisation de la biologie, qui tient la chaîne Youtube DirtyBiology, revient pour Marianne sur la question de la culture scientifique des populations, mise sur le devant de la scène par l'épidémie de coronavirus.
Faisant le constat de l’inaction des gouvernements face à l’urgence écologique et climatique, plus de 1000 scientifiques de toutes disciplines appellent les citoyens à la désobéissance civile et au développement d’alternatives. Ils exhortent les responsables politiques à changer radicalement notre modèle économique et productif et à prendre au sérieux les propositions de la Convention citoyenne sur le climat.
Cet appel s’inspire de tribunes similaires dans The Guardian et Le Temps.
Formulaire de signature ici https://framaforms.org/signature-tribune-1579446832. Plus de 1000 signataires à ce jour. Signez et faites signer !
depuis des décennies, les gouvernements successifs ont été incapables de mettre en place des actions fortes et rapides pour faire face à la crise climatique et environnementale dont l’urgence croît tous les jours. Cette inertie ne peut plus être tolérée.
Les observations scientifiques sont incontestables et les catastrophes se déroulent sous nos yeux. Nous sommes en train de vivre la 6e extinction de masse, plusieurs dizaines d’espèces disparaissent chaque jour, et les niveaux de pollution sont alarmants à tous points de vue (plastiques, pesticides, nitrates, métaux lourds…).
Pour ne parler que du climat, nous avons déjà dépassé le 1°C de température supplémentaire par rapport à l’ère préindustrielle, et la concentration de CO2 dans l’atmosphère n’a jamais été aussi élevée depuis plusieurs millions d’années. Selon le rapport de suivi des émissions 2019 du Programme des Nations unies pour l’environnement et le développement (PNUE), les engagements pris par les pays dans le cadre de l’accord de Paris de 2015 nous placent sur une trajectoire d’au moins +3°C d’ici 2100, et ce à supposer qu’ils soient respectés. L’objectif de limiter le réchauffement sous les +1,5°C est désormais hors d’atteinte à moins de diminuer les émissions mondiales de 7,6% par an, alors qu’elles ont augmenté de 1,5% par an au cours des dix dernières années. Chaque degré supplémentaire renforce le risque de dépasser des points de basculement provoquant une cascade de conséquences irréversibles (effondrement de la banquise, dégel du pergélisol, ralentissement des courants océaniques…). Les études préparatoires au prochain rapport du GIEC (CNRS-CEA-Météo France) suggèrent que les rapports précédents ont sous-estimé l’ampleur des changements déjà enclenchés. Un réchauffement global de plus de 5°C ne peut plus être exclu si l’emballement actuel des émissions de gaz à effet de serre se poursuit. À ces niveaux de température, l’habitabilité de la France serait remise en question par des niveaux de température et d’humidité provoquant le décès par hyperthermie.
...
Notre gouvernement se rend complice de cette situation en négligeant le principe de précaution et en ne reconnaissant pas qu’une croissance infinie sur une planète aux ressources finies est tout simplement une impasse.
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nous appelons à participer aux actions de désobéissance civile ... Nous demandons par ailleurs aux pouvoirs publics de dire la vérité concernant la gravité et l’urgence de la situation : notre mode de vie actuel et la croissance économique ne sont pas compatibles avec la limitation du dérèglement climatique à des niveaux acceptables. Nous appelons les responsables politiques nationaux comme locaux à prendre des mesures immédiates pour réduire véritablement l’empreinte carbone de la France et stopper l’érosion de la biodiversité. Nous exhortons également l’exécutif et le Parlement à faire passer les enjeux environnementaux avant les intérêts privés en appliquant de manière ambitieuse les propositions issues de la Convention citoyenne pour le climat et en prolongeant son mandat pour lui donner un pouvoir de suivi de leur mise en œuvre.
Tribune initiée par :
Joana Beigbeder, Enseignant-chercheur en science des matériaux, Institut Mines-Télecom – Mines Alès (IMT Mines Alès)
Frédéric Boone, Chercheur en astrophysique, Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP)
Milan Bouchet-Valat, Chercheur en sociologie, Institut national d’études démographiques (Ined)
Julian Carrey, Enseignant-chercheur en physique, Institut national des sciences appliquées de Toulouse (INSA Toulouse)
Agnès Ducharne, Chercheuse en climatologie, CNRS – Institut Pierre-Simon-Laplace (IPSL)
Tanguy Fardet, Chercheur post-doctorant en neurosciences computationnelles, Max Planck Institute for Biological Cybernetics – Université de Tübingen
Kévin Jean, Enseignant-chercheur en épidémiologie, Conservatoire national des arts et métiers (Cnam)
Jérôme Mariette, Ingénieur d’études en bioinformatique, Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE)
Françoise Roques, Chercheuse en astrophysique, Observatoire de Paris
Diffusé avec le soutien de la Fondation Bettencourt Schueller
Télécharger
- la vidéo http://www.college-de-france.fr/video/xavier-leroy/2018/li-leroy-20181115.mp4
- l'audio http://www.college-de-france.fr/audio/xavier-leroy/2018/xavier-leroy.2018-11-15-18-00-00-a-fr.mp3
Connu / mel april du 17/2/20 à 19h de B.S.
Connu / https://twitter.com/aris_officiel/status/1215524235264905216
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Bldine a retweeté Aris~ @aris_officiel · 10 janv.
L’énorme collection de carnets de notes de Léonard de Vinci, le “Codex Forster”, est désormais numérisée en haute résolution... Et c’est en #LibreAccès sur le site du Victoria & Albert Museum (Grande Bretagne)
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Agronomie
Deux fortes anomalies de circulation atmosphérique à grande échelle couplée à un contexte de réchauffement global expliquent cette saison exceptionnelle en Australie (excellent article de Météo-France à ce sujet). http://www.meteofrance.fr/actualites/78326305-australie-comment-expliquer-la-chaleur-extreme ... l’Australie subit les effets d’une phase fortement positive de l’oscillation Indian Ocean Dipole (IOD+) à laquelle s’ajoute une phase négative de l’Oscillation Antarctique (AAO-).
54 minutes
La simplification des paysages agricoles (augmentation de la taille des parcelles, disparition des haies et des murs...) réduit la biodiversité fonctionnelle, qui pollinise les cultures et les protège contre les ravageurs. C’est ce que montre une vaste étude internationale publiée le 16 octobre dans Science Advances.
L'invité du jour : Vincent Bretagnolle
Vincent Bretagnolle a participé a cette étude internationale : il est agro-écologue au CNRS, fondateur et directeur de la zone atelier plaine et val de Sèvre, une vaste zone d’études interdisciplinaire sur l’agro-écologie des territoires.
L'étude reprend les données de 89 travaux portant sur près de 1500 sites de tous les continents — l'une des plus vastes études jamais lancée dans ce domaine. Et elle se penche sur des cultures très variées : blé, colza, fruits de verger, café, fraises, noix de cajou…
Les principaux résultats nous apprennent que :
• La simplification des paysages réduit de 30% l’efficacité de la pollinisation
• La simplification des paysages réduit de 50% la régulation naturelle des ravageurs
• Certains invertébrés jouent un rôle particulièrement primordial dans cette régulation naturelle : coccinelles, carabes (prédateur de pucerons et limaces, entre autres), araignées (des centaines d’espèces surtout de toutes petites —et sans toile— qui sont les espèces les plus abondantes, par exemple, au sol dans les champs de blé.
*Autres séquences à
54 minutes
Article scientifique :
Li C, Liu D, Liu B, et coll. Chang’E-4 initial spectroscopic identification of lunar far-side mantle-derived materials. Nature 2019, 569:378-82.
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Livres
Huainan zi - Philosophes Taoïstes. Tome II - (sous la dir. de Charles Le Blanc et Rémi Mathieu) - Gallimard / Bibliothèque de la Pléiade, 2003.
Plutarque - Le visage qui apparaît dans le disque de la lune: De facie quae in orbe lunae apparet (sous la direction d’Alain Lernould) - Presses Universitaires du Septentrion, 2016.
Charles King - Gods of the Upper Air : How a circle of renegade anthropologists reinvented race, sex, and gender in the twentieth century - Doubleday, 2019.
Wendy Wickwire - At the Bridge: James Teit and an Anthropology of Belonging - University of British Columbia Press, 2019.
Franz Boas - Anthropologie Amérindienne - (textes présentés par Isabelle Kalinowski et Camille Joseph) - Flammarion, Champs classiques, 2017.
Claude Lévi-Strauss - La voie des masques - Pocket, 2004.
Jérôme Rothenberg, Yves Di Manno - Les Techniciens du sacré - José Corti, 2008.
Jean-Loïc Le Quellec, Bernard Sergent - Dictionnaire critique de mythologie - CNRS Editions, 2017.
Sur la toile
Mathieu Rémi - Le lièvre de la lune dans l'antiquité chinoise - Revue de l'histoire des religions, 1990. tome 207, n°4 : pp. 339-65.
Ching-Lang Hou - Recherches sur la peinture du portrait en Chine, au début de la dynastie Han (206-141 av. J.-C.) - Arts asiatiques, 1981,tome 36:pp. 37-58.
James Alexander Teit. The Thompson Indians of British Columbia - Memoirs of the American Museum of Natural History, Anthropology (edited by Franz Boas), 1900.
Capt. Wilson - Report on the Indian Tribes inhabiting the Country in the Vicinity of the 49th parallel of North Latitude - Transactions of the Ethnological Society of London, 1866, Vol. 4:275-332. Published by: Royal Anthropological Institute of Great Britain and Ireland.
Edward S Curtis - The North American Indians - Volume 10. The Kwakiutl, 1915. In : Northwestern University Digital Library Collections :
Wendy Wickwire - Biographie de James Alexander Teit - In : Dictionnaire Biographique du Canada :
Judith Berman - Biographie de George Hunt - In : Dictionnaire Biographique du Canada
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Téléverser ACT
Afin d’accompagner la co-production d’un vaste projet de recherche sur la machine agricole en France en cours de démarrage et commandité par l’Atelier Paysan, nous créons une première mission d’exploration à temps plein de 6 mois. Au programme : animation et production de travaux scientifiques puis construction d’une stratégie de vulgarisation, de sensibilisation et de plaidoyer.
55 minutes
La théorie des styles émotionnels, développée par Richard Davidson, se fonde sur les travaux menés dans le champ des neurosciences affectives. Les émotions ont longtemps été considérées comme des phénomènes passionnels, susceptibles d’entraver le bon fonctionnement de la raison.
l existerait six types d'émotions © Getty / Hero Images
Mais on a changé de regard sur le côté « négatif » des émotions car on s’est aperçu de l’importance de leur régulation pour la réussite et la satisfaction de la vie. Au cours des 30 dernières années, de nombreuses études en psychologie ont permis de montrer le rôle crucial des capacités émotionnelles et des dispositions d'adaptation pour la vie sociale.
À lire
Vie quotidienne
Pourquoi les régimes ne marchent pas : la faute aux kilos émotionnels
D'après le professeur Richard Davidson, le style émotionnel comporte six dimensions
La résilience,
L’intuition sociale,
La conscience de soi,
mais aussi la perspective (la tendance à éprouver des émotions positives ou négatives),
La sensibilité au contexte,
L’attention.
A quoi correspondent ces profils émotionnels au niveau cérébral ? Cette approche est-elle scientifiquement étayée ? Pourquoi est-ce important de connaitre les différents profils ? Peut-on travailler son style émotionnel ? A partir de quel âge et comment ?
En partenariat avec Cerveau et Psycho
14h10
Axel Villard
La une de la science
Récidive et chronicité de l’eczéma
Par Axel Villard
Les invités
- Michel Hansenneprofesseur de psychologie à l’université de Liège (service de psychologie de la personnalité et des différences individuelles)
- Sébastien Bohlerjournaliste scientifique et auteur
Thèmes associés : Sciences psychologie neurosciences
56 minutes
A l’occasion de l’Année internationale des langues des peuples autochtones décrétée par l’Unesco en 2019, le Muséum de Toulouse a choisi de mettre en avant l’Amazonie, sa biodiversité, ses populations, son patrimoine " bioculturel " grâce à l’exposition "Oka Amazonie, une forêt habitée".
Oka Amazonie © ©-Studio-Pastre-739x1024
L’expo Oka Amazonie, une forêt habitée" propose d'aller à la rencontre des peuples amérindiens qui vivent sur un territoire immense, l'Amazonie.
Avec 6 millions de km2 de forêt, l’Amazonie représente à elle seule 50% des forêts tropicales de la planète avec 390 milliards d’arbres qui appartiennent à 16 000 espèces. 20% de la forêt amazonienne a déjà été détruite et chaque année 2,27% de cette forêt disparaît. L’Amazonie c'est + de 50% de la biodiversité mondiale, soit une espèce sur 10 existantes sur Terre. C'est aussi 30 millions de personnes dont 350 groupes indigènes vivants en grande majorité des services rendus par la nature. La population des amérindiens dans la grande Amazonie est estimée à environ 1,3 millions de personnes avec 184 communautés. Neuf pays dont le Pérou, le Brésil et la Guyane française entre autres appartiennent à cette immense territoire.
À lire
Sciences
Donnons du temps aux forêts tropicales pour se régénérer
La Guyane française est un DROM, un département /région d’Outre-Mer, qui possède la particularité d’être la seule région française (sans compter les Territoires d’Outre-Mer) où vivent des peuples autochtones. Les principaux peuples autochtones de Guyane sont les Arawak-Lokono, Teko, Kali’na, Pahikweneh ( Palikur), Wayapi, Wayana. La population amérindienne, Français du bout du monde et enfants de la République Française, est estimée à environ 10 000 personnes en Guyane française. La continuité entre les espèces végétales et animales et les sociétés humaines se trouve bien illustrée dans la manière dont les Amérindiens voient le monde. Les plantes médicinales sont une bonne porte d’entrée pour connaitre ces sociétés.
avec :
- Francis Duranthon, directeur du Muséum d’Histoire Naturelle-Toulouse Métropole et conservateur en chef pour l’exposition « OKA, Amazonie, une forêt habitée » à partir du 24 avril au Muséum D'Histoire Naturelle -Toulouse Métropole.
- et Guillaume Odonne, ethnobiologiste, chercheur et responsable de l’équipe Ethnoécologie et dynamiques culturelle au Laboratoire écologie, environnement, interaction des systèmes amazoniens (LEEISA) du Cnrs de Guyane française. Il est membre du conseil scientifique de l’expo « OKA, Amazonie, une forêt habitée »
Thèmes associés Sciences ressources naturelles Amazonie nature Guyane
Quelles sont les points communs entre cerveau et univers ? Deux scientifiques mettent en avant les ressemblances de structure, mais aussi de fonctionnement,entre leurs domaines de recherche.
100 milliards de neurones dans le cerveau humain, et 100 milliards de galaxies dans l’univers.... En science, c'est parfois en faisant des analogies que l'on change nos paradigmes... Et si l’analogie entre le cerveau et l’univers conduisait elle aussi à une fécondité scientifique ?
C'est que proposent de faire l'astrophysicien David Elbaz et le neurobiologiste Alain Destexhe, en mettant en parallèle l’organisation du cerveau et celle de l’Univers.
Tout a commencé avec la découverte d’un bruit de fond, celui de l’Univers et celui de l’électro-encéphalogramme d’un cerveau. ... dialogue prometteur qui nous conduira à écouter la musique des neurones.
Les invités
David Elbaz Astrophysicien et chef de laboratoire au CEA
Alain Destexhe chercheur en neurosciences intégratives et computationnelles à l’Institut NeuroPsi de Paris Saclay
Les références A la recherche de l’univers invisible, matière noire, énergie noire, trous noirs écrit par David Elbaz (Odile Jacob)
Mots-clés :* Sciences fonctionnement du corps humain espace neurosciences
54 minutes
Nous sommes en direct de Nice pour la quatrième édition de Neuroplanète qui se tient aujourd’hui et demain au Centre Universitaire Méditerranéen.
Affiche Neuroplanète © Radio France
Neuroplanète est un événement gratuit pour permettre à tous de découvrir les extraordinaires pouvoirs du cerveau.
Pendant 2 jours, des intervenants prestigieux, d’éminents scientifiques, neurologues, psychologues, écrivains, intellectuels et sportifs échangent avec la même volonté de faire partager leur savoir et leurs expériences au grand public, initié ou non, et aux professionnels de santé.
En parallèle des débats et des conférences, les visiteurs sont invités à participer à des ateliers thématiques interactifs.
Les sujets de l'émission d'aujourd'hui sont en lien avec les conférences proposées par Neuroplanète.
Sera-t-il possible, un jour, de transférer la mémoire d’un individu sur un disque dur ? Les recherches en neurosciences permettront-elles d’augmenter nos capacités cérébrales grâce à des puces électroniques ? De régénérer le cerveau en recourant à des cellules souches ? Jean-François Bouvet docteur en neurobiologie, éditorialiste au Point, nous parlera de science faction, c'est à dire de tout ce qu’avait prévu la science-fiction et qui a fini par se réaliser, de neuromythes et des fake news en neurosciences.
Des études récentes ont montré que certaines maladies neurodéveloppementales pourraient être en lien avec des dérèglements du microbiote. Y a-t-il une connexion entre les gènes de l’autisme et la flore intestinale ? C'est le sujet d'étude de Laure Tabouy chercheuse en neurosciences spécialisée sur le microbiote.
Directeur de recherche en neuro-imagerie au sein du centre Neurospin, Jean-François Mangin s'intéresse aux circonvolutions de notre cortex. Ces plis à la superficie de notre cerveau, sont aussi uniques que ceux de nos empreintes digitales. Que peut nous apprendre l’étude de leurs formes ? Les particularités des faisceaux de fibres qui les contournent ont elles un impact sur le fonctionnement de notre cerveau ?
Enfin nous aborderons la question du risque de commotions cérébrales dans le cadre de certaines pratiques sportives. Psychologue clinicienne spécialisée en neuropsychologie, Flore Marty alerte sur ces traumatismes crânio-cérébraux qui peuvent causer des troubles cognitifs et des complications graves.
Tout le programme : ici https://www.neuroplanete.com/
Hors-série Les nouvelles frontières du cerveau en coédition Le point / France Inter
Prochaine conférence France Inter le 18 avril sur le sommeil
Les invités
Jean-François Bouvet docteur en neurobiologie, éditorialiste au Point
Laure Tabouy chercheuse en neurosciences spécialisée sur le microbiote, à la biotech A-Mansia à Bruxelles
Jean-François Mangin directeur de recherche en neuro imagerie au sein du centre Neurospin
Flore Marty neuropsychologue spécialisée sur le traumatisme crânien et commotions cérébrales, à l’hôpital de Meaux
L'équipe Fanny Bohuon Réalisatrice Chantal Le Montagner Chargée de programmes Lucie Sarfaty Chargée de programmes Irène Ménahem Attachée de production
Mots-clés : Sciences
Conférences à Lausanne et Fribourg
Mardi 12 février 2019
12h15 – 13h15 à Lausanne : Recherche-action et écriture réflexive : la pratique innovante des espaces comme levier de transformation sociale
17h00 – 18h30 à Fribourg : Pour constituer un « tiers espace » de la recherche et de l’action…
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http://recherche-action.fr/labo-social/download/LISRA/Cahiers-action_51-52.pdf
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interroger la place ainsi que le rôle des sciences dites « citoyennes, collaboratives, participatives » au cœur de la société.
La plateforme recherche-action.fr animée par le Laboratoire d’innovation sociale par la recherche-action (LISRA), association issue d’un réseau « acteurs-chercheurs » qui sera présentée, est une tentative de combler ce manque.
54 minutes
Après s’être intéressée pendant des décennies à identifier les facteurs qui contribuent au bonheur, la psychologie se tourne vers une nouvelle question : qu’est-ce qui nous donne le sentiment du sens ?
Identifier ses buts et les mettre en cohérence avec ses valeurs est protecteur en termes de bien-être psychique, de santé physique et de longévité.
Identifier ses buts et les mettre en cohérence avec ses valeurs est protecteur en termes de bien-être psychique, de santé physique et de longévité. © Getty
Aujourd’hui, plus de 8000 articles scientifiques sont consacrés au sens de la vie ! Ces études montrent que celui-ci pourrait compter plus que le bien être.
Mais la recherche de sens n’est pas une question simple et on constate une souffrance contemporaine liée à cette question. D’où vient ce manque de sens ? Comment dépasser ce malaise ? Nos invités nous livrent quelques clefs de thérapie existentielle pour prendre de la hauteur et se poser les questions fondamentales.
En partenariat avec Cerveau et Psycho
Site de l'Association Française de Psychologie Existentielle (AFPE).
14h10
Axel Villard La une de la science
Ecouter la forêt pour suivre l’évolution de la biodiversité
Par Axel Villard
Les invités
Jean-Luc Bernaud
Professeur des Universités en Psychologie au CNAM Paris. Président de l'Association Française de Psychologie Existentielle (AFPE).
Sébastien Bohler
journaliste scientifique et auteur
Programmation musicale
JONATHAN JEREMIAH
GOOD DAY
2018
GAEL FAYE
BALADE BRESILIENNE (FEAT. FLAVIA COELHO)
2018
JONATHAN JEREMIAH
GOOD DAY
2018
GAEL FAYE
BALADE BRESILIENNE (FEAT. FLAVIA COELHO)
2018
YVES SIMON
Manhattan
L'équipe
Fanny Bohuon Réalisatrice
Chantal Le Montagner Chargée de programmes
Lucie Sarfaty Chargée de programmes
Irène Ménahem Attachée de production
Mots-clés : sciences