diffusé le sam. 15.02.20 à 23h30 - interviews - 155 min - tous publics
Pour cette nouvelle saison d'« On n'est pas couché », Laurent Ruquier propose une nouvelle formule du rendez-vous culturel de la chaîne. Chaque semaine, deux nouveaux polémistes entourent désormais l'animateur.
Cette semaine retrouvez :
- Hugo Huon pour le livre : « Urgences, Hôpital en danger » aux éditions Albin Michel.
- Anne Berest & Lolita Chammah pour la pièce de théâtre « La Visite » texte et mise en scène de Anne Berest & Livre : « La Visite » suivi de « Les Filles de nos filles » de Anne Berest aux éditions Actes Sud.
- Thibault Berard pour le livre « Il est juste que les forts soient frappés » aux éditions de l'Observatoire.
Philippe Manœuvre pour le concert : « Rockin'1000 », le livre et Livre audio : « Rock » aux éditions HarperCollins.
Waly Dia pour le one-man-show : « Ensemble ou rien » actuellement en tournée.
présenté par : Laurent Ruquier, accompagné de : Franz-Olivier Giesbert et Abnousse Shalmani.
Transcription : ...
par mauque d'accueil ailleurs des pb de société, les gens finissent aux urgences !
Hugo Huon infirmier, pdt du collectif inter urgences ++
que les citoyens s'engagent sur la protection sociale (santé, retraites, etc) => BESOIN DE LIEUX D'ACCUEIL DE PROXIMITÉ pour contribuer à l'éducation populaire des gens afin de ne pas engorger les urgences
=>
Déployer MpT+MdH/TdM a bien du sens, la preuve en est amenée une fois de plus ACT
Politique
Suite à la déclaration rectificative de Jean-Paul Delevoye, on découvre qu’il était membre du Conseil d’Administration de deux associations de la Civic Tech, « Démocratie ouverte « et « parlements & Citoyens ».
Ces deux associations sont dirigées par Cyril Lage, dont la start up Cap Collectif a conçu et géré la plateforme du Grand Débat.
Or cette plateforme suscite des inquiétudes chez certains (voir ici https://blogs.mediapart.fr/quitterie-de-villepin/blog/300119/alerte-en-marche-vers-la-privatisation-de-la-democratie), car elle capte quasiment toutes les consultations en France, et n’est pas en open source, contrairement aux promesses initiales de Démocratie Ouverte, et au modèle adopté par d’autres plateformes (Decidim)...par ailleurs le métier initial de Cyril Lage est lobbyiste (source ici. Le gouvernement a déjà payé quatre fois pour utiliser sa plateforme.
Edit: d’après Cyril Lage lui-même, la plateforme a été utilisée dans le cadre de la Réforme des retraites...son interview ici http://www.sciencespo-toulouse.fr/cyril-lage-le-diplome-derriere-la-plateforme-du-grand-debat-national-644406.kjsp.
Edit2: pas mal d’infos ici https://www.april.org/libre-a-vous-radio-cause-commune-transcription-de-l-emission-du-26-mars-2019. Extrait: « Frédéric Couchet : Comment expliquez-vous ce quasi-monopole ? Finalement tout à l’heure Caroline parlait de Decidim, mais il y a aussi des logiciels libres de consultation. Il y a DemocracyOS, vous en faites la promotion et vous en connaissez certains. Est-ce que vous avez une idée qui explique ce monopole de fait ? Emmanuel Raviart a l’air d’être bien au courant.
Emmanuel Raviart : Non, je ne suis pas bien au courant, mais c’est une entreprise qui est très efficace, qui a su créer une association autour de son logiciel, qui a su faire du lobbying, qui est là depuis assez longtemps d’ailleurs ; elle a le mérite d’être un peu antérieure à d’autres initiatives et c’est un très bon lobbyiste, qui connaît le fonctionnement de l’Assemblée, qui connaît le fonctionnement du politique, qui avait ses réseaux. Donc il avait un tapis rouge devant lui et il est suffisamment bon pour s’en servir. Voilà ! C’est aussi une des raisons de son succès. ».
Commentaires
AlbinosRa 12 points · 1 day ago
En examinant les divers think tank où Delevoye a posé ses fesses, il m'apparaît assez clair qu'il y a un democracywashing (comparable au greenwashing, parfois les deux sont combinés cf plus loin) dont je n'étais pas du tout conscient.
Un truc qui idéalement devrait être un mouvement grassroot est complètement pris en charge par le business, chapeauté par le haut-fonctionnariat français, tout ça par le medium de think tank et fondations. C'est aussi frappant avec l'IRG (Delevoye au conseil de l'orientation). L'objectif (sûrement sincère) de transition écologique, développement durable, agroécologie, et démocratie citoyenne de la maison mère la Fondation Charles Léopold Mayer pour le progrès de l'Homme côtoie des projets de fédéralisme européen, lobby institutionnel, gouvernance mondiale. On parle de dizaine de millions d'euros pour cette fondation suisse qui a le gros de ses activités en France.
Voilà ça a pas forcément rapport avec un quelconque conflit d'intérêts, mais c'est un truc qu'il faut avoir en tête.
level 1
SageThisAndSageThat 2 points · 1 day ago Intéressant. Quel recours a t-on?
Ndlr : voir aussi https://www.linfo.re/france/politique/decouvrez-la-nouvelle-declaration-de-jean-paul-delevoye
... nouvelles mesures qui se révèlent très sévères pour les chercheurs d’emploi et qui vont particulièrement pénaliser les personnes les plus en difficulté. C’est pourquoi Solidarités Nouvelles face au Chômage, ATD Quart Monde, la CFDT, l’UNSA, le MNCP et la Fédération des acteurs de la solidarité ont ensemble souhaité consulter les personnes au chômage afin d’évaluer les conséquences directes et concrètes de ces nouvelles règles sur leur vie quotidienne. Réalisée en deux vagues, cette consultation permettra également de rendre compte des difficultés réelles rencontrées par les personnes au chômage pour accéder à l’emploi et permettra d’évaluer leurs attentes et leurs besoins pour faciliter leur retour à l’emploi. Accessible sur la plateforme SNC Expressions dès le 1er novembre 2019, la consultation permet deux modes de contribution anonymes : un témoignage libre sur la réforme de l’assurance chômage et un questionnaire, composé de 40 questions et diffusé en deux vagues (1er novembre 2019 puis 1er avril 2020) pour suivre le calendrier de mise en œuvre de la réforme
« Le chômage n’est pas un choix »
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Contact presse : Pierre-Edouard Magnan : 06 79 91 63 18 / pierreedouard.magnan@gmail.com
=> Apprendre ACT
CHÔMAGE : LA FIN DU MODÈLE FRANÇAIS ?
magazines d'actu | 64min | tous publics
La réforme de l'assurance-chômage est l’un des dossiers chauds de l’exécutif en cette rentrée. Alors que se sont achevées cette semaine les rencontres bilatérales entre le gouvernement et les partenaires sociaux, la ministre du Travail Muriel Pénicaud a confié que le gouvernement « n'avait aucun tabou », y compris sur la dégressivité des allocations. Cette idée de dégressivité a été avancée récemment, pour les cadres, par le député LREM Aurélien Taché. Mais le gouvernement pourrait même aller plus loin : « Ce n’est pas forcément un sujet de ‘cadres’, a glissé la ministre. On est un des rares pays d'Europe qui indemnise les demandeurs d'emploi deux ans, trois ans pour les séniors, sans dégressivité ».
Supprimé par le PS en France en 2001, l’intérêt de ce système dégressif fait débat. La CFE-CGC s'est insurgée contre cette mesure, de même que FO et la CGT. Quand dans l’opinion, selon un récent sondage Elabe, si 67 % des Français accueilleraient favorablement un tel dispositif pour les seuls cadres, ils seraient moins nombreux à soutenir une dégressivité qui s'appliquerait à tous (55 %). Et ils seraient partagés sur l'effet d'une telle mesure, 54 % considérant qu'elle accélérerait le retour à l'emploi, 46 % pensant le contraire.
Dégressivité du montant versé, réduction de la durée d'indemnisation ou limitation dans le temps des règles de cumul allocations/revenus du travail : dans un entretien au Monde publié ce vendredi, Muriel Pénicaud a rappelé qu’elle n’est « attachée à aucune piste en particulier » pour rééquilibrer les comptes de l’assurance-chômage, tout en précisant que « la réduction de la dette de l’assurance-chômage est une condition de viabilité de l’Unédic ».
Ce faisant, la ministre du Travail n'a fait que raviver les craintes des partenaires sociaux qu'au-delà des objectifs politiques affichés - lutte contre la précarité et meilleur retour à l'emploi - ce soit le prisme budgétaire qui domine. Selon eux, l'exécutif viserait une fourchette de 800 millions à 1 milliard d'euros d'économies supplémentaires par an dans les dépenses de l'Unédic. « Une fois de plus, on prend le problème à l'envers », a affirmé Jean-Michel Pottier pour la CPME. « Nous sommes d'accord pour négocier », a déclaré pour sa part Laurent Berger, le numéro un de la CFDT, mais pas question « de faire moins sur l'indemnisation des demandeurs d'emploi que ce qui est fait aujourd'hui ». « Si la logique est purement budgétaire, ce sera ‘niet’ », a-t-il ajouté.
Les partenaires sociaux doivent retrouver la ministre du Travail le 17 septembre pour débuter la phase de concertation. Alors quelles sont les principaux axes de cette réforme ? Qu’est-ce que la dégressivité de l’allocation chômage ? Comment fonctionnent les systèmes d’assurance chômage en Europe ? Rendre les indemnités dégressives serait-il efficace en termes de retour à l'emploi ? Enfin pourquoi certains secteurs n'arrivent pas à recruter malgré de nombreuses offres ?
Invités :
- Bernard Vivier, directeur de l’Institut Supérieur du Travail
- Fanny Guinochet, journaliste spécialiste des questions économiques et sociales à L’Opinion
- Mathieu Plane, économiste à l'OFCE, directeur adjoint au Département Analyse et Prévision
- Robin Rivaton, économiste, membre du conseil scientifique de la Fondapol.
Transcription :
...
Magali Pontal, assistante maternelle à mi-temps, conflit entre patronnat et syndicats de salariés, ... c'est très "Bercy" plus que "ministre du travail" ... La permittence sera réformée : enchaînement de contrats de travail très courts et de périodes de chômage ... malus pour les cdd bonus pour les cdi ? ... besoins de plus de flexibilité du travail (fondapol) ... si les chômeurs sont plus contrôlés, il faut que les entreprises acceptent le bonus/malus ... en espagne (16,1% de chômeurs), diminution au bout de six mois ex xavier martinez rodriguez webmarketing, 35 ans à Atocha, il l'ignorait 175€/semaine ... la vraie réponse est dans l'aide, la formation, l'accompagnement ... mais il faut faire des économies que dans deux ans le système d'assurance chômage ne perde plus d'argent ... crée des files d'attente car prend le travail des moins qualifiés, ce n'est donc pas la bonne solution ...
difficile d'isoler les résultats quand on a bougé plusieurs paramètres ... assurance là en cas de coup dur dans une période difficile ... /baisser l'indemnité des cadres c'est pas la mission de l'assurance chômage ... ensemble de mesures, coûteuse pour les entreprises, pour les salariés, les retraités (csg) ... le marché de l'emploi est spécifique rester universel ?
ya 5 millions de chômeurs en france, >100 000 à 180 000 emplois à pourvoir dans l'hôtellerie/restauration alain fontaine resto le mesturet paris, recruter des migrants, demandeurs d'asile ? Pour aurélien taché lrem ... mieux intégrer les réfugiés ... étude pôle emploi 3,9 millions d'offres ont abouti 5% des offres n'ont pas abouti /manque d'attractivité ou autre ... miser sur la formation mais salaires doivent correspondre aux qualifications ... en centre ville, effet de coût des loyers où ya ces emplois -> effets de rétention pas assez pris en compte. 2è point aides matérielles tickets cantines, etc, non mesurées, facteur explicatif
ya pas que l'argent, ya la formation, la grande distrib a créé des écoles /métiers de bouche, la promotion sociale ex rachat du bar, dynamique collective
fanny g : /droit refus emploi : théoriquement oui, mais le ctrl 1500 contrôleurs augmente, plan pauvreté passer au crible le mille feuilles des aides sociales, compliqué, trouver les bons arbitrages,
/prime d'activité coûte cher car marche bien a des freins, le tx de recours a augmenté
Q : 1- licencié à 57 ans n'a pas retrouvé un travail, être au chômage n'est pas un cadeau
/seniors, très difficile, pbt de dérogation, patienter jusqu'à la retraite
/rapport cese évolue car différent dans autres pays, le regard s'améliore
tendance fatale, <<retour à l'emploi = trappe,
2- que des mesures pour les derniers de cordée (Anna)
/peur risque, jeu politique pas si évident
/cadres cotisent plus que reçoivent ! mais ont indemnités de chômage élevés >6k€ quelques 100 personnes ! et 20000 à >4k€
3- chasser le chômeur professionnel
certains optimisent mais pas énorme 50% non indemnisés ! et peu ont 2 ans d'indemnités !
/pauvreté /chômeur tx >>élevé
4-plafonner les allocations ?
assurance mais cotisations transférées vers la csg payé /retraités aussi
00999001057028 - Médiathèque L'Alpha - Adulte - LIV - ECOLOGIE
=>
- lire
- i (trouver le lien chez l'éditeur ou critiques)
- valoriser ?
ACT
Le projet de loi constitutionnelle visant à réformer les institutions de l’État français, "pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace", est en discussion au Parlement depuis le 10 juillet.
...
L’actuel Cese deviendrait ainsi une troisième chambre, aux côtés de l’Assemblée nationale (chambre basse du Parlement) et du Sénat (chambre haute ).
Il serait désormais –systématiquement– saisi par le gouvernement pour rendre des avis sur –tous– les projets de lois à caractère économique, social et environnemental, alors que pour l’instant cette obligation se limite aux lois de programmation portant sur ces trois domaines et non aux lois ordinaires. Il devrait le faire avant même que le texte soit transmis au Parlement par le Conseil des ministres.
Conseiller n’est pas co-élaborer
...
"Les mots ont un sens, passer de Conseil à Chambre, veut dire passer d’un rôle qui consiste à alimenter la discussion parlementaire à celui de co-législateur, et il y a là une vaste différence", explique Serge Legagnoa, secrétaire confédéral FO et président du groupe FO au Cese.
Refuser d’être co-législateur et exiger le respect stricto sensu de l’Article L.1 du Code du travail sur l’obligation de négociation
ndlr : on dirait que l'État cherche à niveler les rôles en diluant les responsabilité et à transformer en co-décideurs les partenaires sociaux qui n'étaient jusqu'alors que des parties prenantes au conflit et à la négociation.
Terre de Liens se félicite et soutient la proposition faite par une cinquantaine de juristes et chercheurs de subordonner juridiquement, dans la Constitution, la défense de la liberté d’entreprendre et de la propriété privée à la défense de l’intérêt général. Dans ce sens, Terre de Liens salue l’initiative d’élus appartenant à plusieurs groupes politiques (PCF, FI, PS, LREM, MODEM) menés par le député Dominique Potier d’amender le projet de loi constitutionnelle pour insérer une référence aux « biens communs » dans la loi fondamentale française.
// Ne pas abandonner le bien commun //
// Le foncier exemple d’une régulation nécessaire, mais à renouveler //
Contact presse :
Tanguy MARTIN
- 33 (0)6 42 68 97 31
t.martin@terredeliens.org
Décryptage de la réforme du bac, et... quels sont les véritables problèmes de l'Education Nationale ?
Lien pour la transcription : https://semestriel.framapad.org/p/eFI1
Vidéo aussi sur ytb https://www.youtube.com/watch?v=GS7GZjy7G0g
Assouplir le code du travail, comme le gouvernement projette de le faire à la rentrée, est-il efficace pour lutter contre le chômage ?
Réponse à un professeur en campagne
Écrit par Loys
Catégorie : Détox
Publication : 16 octobre 2016
Affichages : 3907
Réforme 2016
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« La gauche »… ou le seul Parti socialiste ?
Les vraies critiques contre les principes profondément libéraux de cette réforme (comme les rythmes scolaires conduisant à une territorialisation d'une Éducation de moins en moins nationale et gratuite) viennent, elles, de la gauche.
Car, contrairement à ce qu'affirme Christophe Chartreux, cette réforme n'était pas inscrite dans la loi de Refondation de 2013. Pseudo-consultations et fausses conférences de consensus ont servi de leurres pour une réforme menée, comme celle des rythmes scolaires, contre les enseignants.
Le collectif Attac a récemment dénoncé, dans des réformes se présentant comme pédagogiques, une convergence « avec le discours libéral. »[14]
...
s’aveugler sur les grandes transformations à l’œuvre dans l’école et les atteintes de plus en plus graves à l’idéal d'une école émancipatrice pour tous.