Sujets relatifs :
Démocratie locale, Développement économique, Réforme de l'Etat
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© Corinne Rozotte (Agence Divergence)
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Alors que le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, vient de présenter sa future loi « Simplification » en conseil des ministres, un article fait beaucoup réagir. Bercy avait en effet prévu de supprimer la Commission nationale du débat public (CNDP)… avant de rétropédaler mais en limitant drastiquement son rôle dès qu’il s’agit d’implantation industrielle. Pour Guillaume Gourgues, maître de conférences en science politique à l'université Lyon 2 et membre du laboratoire de recherche Triangle, cette attaque de Bercy contre la CNDP est tout sauf une surprise. Et selon lui, les « grands » élus restent farouchement opposés à cette institution.
Êtes-vous surpris par le fait que cette loi cherche à réduire le rôle de la CNDP, notamment dans les cas d’implantations industrielles ?
Guillaume Gourgues : Non. C'est tout sauf une surprise. Avec ma collègue, Alice Mazeaud, on a publié un article dans la revue française de science politique qui est justement consacré au pilotage de la participation citoyenne au sein de l'État. Et l’un des résultats de recherche sur lequel on a abouti, c'est que depuis sa création [en 1995 ; puis autorité administrative indépendante en 2002, ndlr], la Commission nationale du débat public (CNDP) est surveillée comme le[…]
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mots-clés Anthropocène Classe politique Ecologie Politique Michel Magny
«L’Anthropocène», publié par Michel Magny dans la collection «Que sais-je ?», éclaire le chaos climatique en cours, et pointe l’ordre social et productif qui en est la cause. Ce qui est accablant, plus que le constat, est l’illusion propagée par l’écrasante majorité de la classe politique, selon laquelle un simple aménagement de cet ordre suffira.
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livre publié au mois de janvier par le paléo-climatologue Michel Magny : L’Anthropocène. Elle résonne aussi tristement avec le contexte de cet été, éclairé par ce nouveau titre de la collection « Que sais-je ? », à savoir un enchaînement d’événements météorologiques extrêmes, d’alertes scientifiques anxieuses quant à la déstabilisation des courants océaniques de l’Atlantique, et pour finir la publication du premier volet du rapport du Giec (lire l’analyse de Mickaël Correia dans Mediapart https://www.mediapart.fr/journal/international/090821/rapport-du-giec-le-changement-climatique-s-aggrave, ou d’Audrey Garric dans Le Monde https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/08/09/la-crise-climatique-s-aggrave-partout-a-des-niveaux-sans-precedent-alerte-le-giec_6090961_3244.html ).
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réussit le tour de force pédagogique d’exposer, en 120 petites pages, les enjeux et les controverses de cette notion, laquelle désigne une époque où l’humanité a acquis le statut de force géologique, au point de bouleverser l’écosystème terrestre dans sa globalité. Surtout, l’auteur insiste sur le fait que l’Anthropocène invite à articuler ensemble les résultats des sciences naturalistes et sciences sociales. Ce faisant, il en explore la dimension intrinsèquement politique : « derrière l’universel indifférencié que mettent en avant les termes d’humanité, d’homme(s) ou d’anthropique, se dissimulent des conflits et des dominations qui non seulement affectent la nature, mais travaillent également les sociétés, aujourd’hui comme dans la longue durée ».
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S’agissant des gaz à effet de serre, Michel Magny remarque que « la géographie des émissions se calque largement sur les structures de l’économie-monde héritée du capitalisme colonial ; de ce point de vue, l’Anthropocène est bien un Occidentalocène, ou encore un Capitalocène ». Quant à l’érosion de la biodiversité, son taux « se révèle davantage corrélé avec le PIB par habitant et l’indice d’inégalité sociale qu’avec la densité démographique ». Le rôle des multinationales, et les asymétries de puissance dont elles jouissent dans leur production de substances chimiques, sont également pointées au titre des atteintes à notre environnement et à nos organismes eux-mêmes. Enfin, dans un passage sur les conséquences de l’appropriation des écosystèmes terrestres par l’homme, l’auteur note que « l’essor du capitalisme, qui s’engage à partir des XIVe-XVe siècles hors des frontières européennes et des antiques espaces méditerranéens, conduit, à l’échelle globale, à une forte homogénéisation biologique que les continents de la planète n’avaient plus connue depuis la dislocation de la Pangée il y a près de 200 millions d’années ».
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« Ce qui est à l’œuvre sous l’influence de l’homme dès la fin du Pléistocène [c’est-à-dire l’époque géologique entre 2,58 millions d'années et 11 700 ans avant aujourd’hui] c’est une véritable homogénisation [et réduction de la masse moyenne] des faunes continentales qui n’a pas de précédent en 65 millions d’années », note l’auteur. Le passage à l’agriculture et à l’élevage a ensuite perturbé nombre d’écosystèmes, et « bouscul[é] la distribution des espèces végétales et animales »
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Si les concentrations industrielles ont favorisé sa constitution, le mouvement ouvrier n’en a pas moins émergé grâce à un travail de dépassement des multiples divisions entre travailleurs subordonnés.
Or, c’est à quelque chose de cet ordre que les militants de la question écologique doivent œuvrer : forger une « communauté de destin », dans l’adversité et dans un temps très court pour éviter des dépassements de seuils fatidiques pour l’habitabilité de notre niche écologique. En se répartissant les terrains et les axes de luttes, comme y appelait Erik Olin Wright https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/161220/eroder-le-capitalisme-la-strategie-posthume-d-erik-olin-wright?onglet=full dans une stratégie d’érosion du capitalisme, mais en ayant conscience des moments de rupture et de violence que des victoires significatives entraîneront. Il n’y aura pas d’épiphanie collective de l’humanité, telle que dessinée par le mièvre et inoffensif appel lancé par Nicolas Hulot en mai 2020. Mais des conflits âpres, nécessitant stratégie et organisation.
(Vidéo également à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?K4qMSw)
Causes Environnement
Nicolas Hulot, Aurélien Barrau, Cyril Dion, Arthur Keller... Pour rappeler l'urgence, cette vidéo reprend des discours forts.
Tr.:
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Arthur Keller : "l'avenir sera sobre ou l'avenir sera sombre" #SobriétéÉnergétique
résistance : "se mettre devant les bulldozors, le déclic ou le déclin"
Le bateau prend l'eau, créons des bateaux de sauvetage, sortons les rames !
Et souquons ferme... ensemble !
Aux rames citoyens !
Connue / https://twitter.com/CoulombelAlain/status/1350549617964945410
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Tournesol Js Herpin Drapeau arc-en-ciel Tête de licorne #JusticePourLunaAvrilFouad a aimé
Alain Coulombel @CoulombelAlain · 4h
« L’ancien monde doit mourir » : une vidéo puissante rappelle les véritables enjeux de notre époque https://positivr.fr/?p=259697 via @ThePOSITIVR
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Analyse de l’Association négaWatt, sur la base des travaux du GIEC
La France fête cette semaine le cinquième anniversaire des Objectifs de développement durable (ODD) instaurés par les Nations Unies. Alors que le gouvernement intensifie depuis plusieurs mois ses efforts à Bruxelles pour que le nucléaire soit reconnu comme une « énergie durable », il est légitime de se poser la question de la soutenabilité de cette source d’énergie, et plus largement de l’ensemble des options possibles.
Sur ces sujets, en dépassant certaines interprétations hâtives, l’analyse détaillée du Rapport spécial sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5 °C publié par le GIEC en 2018 apporte de nouveaux enseignements que l’Association négaWatt présente dans cette note d’analyse.
Résumé de la note
De multiples leviers existent pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). Pour le CO2 (qui représente environ deux-tiers des émissions), les principales actions envisageables sont : la réduction de la consommation d’énergie, le déploiement des énergies renouvelables - électriques ou issues de la biomasse -, et l’utilisation d’autres moyens décarbonés comme le nucléaire ou la capture et séquestration de carbone associées à la combustion d’énergies fossiles.
Ces différentes options ne présentent pas toutes le même niveau de soutenabilité au regard de l’ensemble des 17 objectifs de développement durable (ODD) - parmi lesquels figure la lutte contre le changement climatique, la protection de l’environnement, l’éradication de la faim et de la pauvreté, la protection de l’environnement, etc. - adoptés par l’ONU en octobre 2015, quelques semaines avant l’Accord de Paris. C’est ce qui ressort d’une évaluation de 23 actions de réduction des émissions de GES menée par le GIEC dans son Rapport spécial sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5°C :
- arrivent en tête les actions visant à réduire la demande d’énergie (sobriété et efficacité énergétique), à remplacer des énergies fossiles par des énergies renouvelables électriques ou encore à améliorer la gestion du bétail et du fumier ;
- viennent ensuite celles visant à renforcer l’usage de la biomasse, avec toutefois une très forte sensibilité aux conditions de mise en œuvre (environnement local, choix des espèces, modes de culture, usages, etc.) ;
- viennent en dernier celles recourant à la capture et séquestration du carbone (CSC), à la géo-ingénierie océanique et au nucléaire - cette dernière option étant même la moins bien notée parmi les 23.
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Si le nucléaire apparaît ici comme étant le levier de décarbonation le moins soutenable, il reste tout de même présent dans les quatre trajectoires proposées par le GIEC dans le résumé pour décideurs du Rapport spécial sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5°C https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/sites/2/2019/09/IPCC-Special-Report-1.5-SPM_fr.pdf.
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Si les quatre trajectoires principales proposées par le GIEC comportent toutes une part de nucléaire, d’autres options existent et permettraient de rester en-dessous des 1,5°C sans utiliser ni cette technologie ni la capture-séquestration de carbone. Comment ? En combinant à la fois une réduction de la consommation et un recours ambitieux aux énergies renouvelables (électriques et bioénergies). Le recours même modeste au nucléaire ou à la capture et séquestration du carbone - options clairement identifiées par le GIEC comme étant les moins soutenables - n’est donc pas indispensable pour atteindre l’objectif 1,5°C.
Document(s) téléchargés note nW, Communiqué de presse (pdf)
Environnement | Droits | Protection | Nature | Politique - 2711 lectures
Ferhat Taylan, philosophe
Université de Liège Date : 12/09/2017 Lieu : CCIC Cerisy Durée : 26:54
Cette communication a été enregistrée dans le cadre du colloque intitulé "L'alternative du commun" qui s’est tenu au Centre Culturel International de Cerisy du 8 au 15 septembre 2017, sous la direction de Christian LAVAL, Pierre SAUVÊTRE et Ferhat TAYLAN.
Actes du colloque
Publication du CCIC - L'alternative du commun
Christian Laval, Pierre Sauvêtre, Ferhat Taylan (dir.)
Hermann Éditeur — 2019
ISBN : 979-1-0370-0088-0
Présentation du colloque
Ces dernières années, on observe dans les pratiques comme dans les réflexions théoriques une véritable "explosion" du thème du "commun", devenu une référence centrale pour de multiples foyers de luttes et d’expérimentations politiques et économiques (mouvement altermondialistes et écologistes, défense des services publics, résistances paysannes, coopératives, expérimentations numériques collectives). Cette profusion a été accompagnée par un ensemble de travaux d’économie, de sociologie politique et de philosophie. Avec une vitesse rare pour une notion nouvelle, le commun s'est mondialement imposé en tant que grand concept politique de ce début de XXIe siècle. Il admet pourtant des acceptions fort différentes, parfois contradictoires. Si l’installation du concept est désormais bien avancée, l'on traverse une période de problématisation stratégique, au sens d’un ensemble de questionnements, de difficultés et de conceptions diverses quant à la manière de mettre en œuvre, face à l’impasse que représente la domination oligarchique néolibérale, l’alternative politique du commun.
Présentation de l'intervenant
Ferhat Taylan est chercheur postdoctoral à l'Université de Liège, dans le cadre de projet de recherche "Gouverner par l'environnement". Après avoir soutenu sa thèse de philosophie "La rationalité mésologique. Connaissance et gouvernement des milieux de vie (1750-1900)", il s'intéresse à l'épistémologie historique des savoirs environnementaux modernes.
Résumé de la communication
La reconnaissance de la rivière Whanganui comme personne juridique et "entité vivante" par le Parlement de la Nouvelle Zélande au mois de mars 2017 a été souvent interprétée comme un cas de protection de la nature de la part des cultures locales. Or, on tentera de montrer que pour les Maori qui ont mené un long combat pour cette loi, il s'agit surtout de faire reconnaître l'inséparabilité du collectif humain du milieu naturel, de sorte que tout dommage porté sur la rivière soit considéré au même titre qu'un dommage porté sur les personnes humaines. À travers ce cas juridique semble s'esquisser ce qu'on pourrait appeler un "milieu commun", où les composants bio-physiques du milieu fournissent les conditions d'existence aux humains qui se chargent à leur tour de faire vivre l'ensemble. Ainsi, les impasses d’une écologie posant l’humain en face d’une nature à protéger pourraient être évitées si on arrivait à penser ce milieu commun comme une entité où le collectif et son milieu sont juridiquement inséparables. A fortiori, penser en termes de "milieux communs" nous permettrait-il de formuler, comme étant une revendication forte en écologie politique, l’extension des droits des humains aux conditions de leur existence, aux êtres bio-physiques dont la survie est indispensable au maintien du milieu en question ?
Depuis un an, des dizaines d’activistes autochtones ont été assassinés pour leur défense de l’environnement contre les politiques extractivistes. A la suite d'un ouvrage dirigé par Irène Bellier et Jennifer Hays, comparant le rapport des peuples autochtones à l’État et aux instances de l’ONU, Barbara Glowczewski revient ici sur leurs stratégies articulant plusieurs échelles territoriales.
Clés : Droits des peuples autochtones ; Terre
Temps de lecture : 15 minutes
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Partout, les relations engagées par les acteurs autochtones, entre voisins aux intérêts conflictuels, avec les différentes bureaucraties régionales propres à chaque Etat et lors de négociations sur la scène internationale, sont soumises à diverses pressions économiques globales et privées, notamment du secteur minier et des finances, et aussi des mafias. Comme le démontre L’écologie décoloniale de Malcom Ferdinand les divers empires coloniaux et Etats postcoloniaux continuent de produire de nouvelles formes de colonisation. Echelles de Gouvernance et droits des peuples autochtones présentent un échantillon des agencements de la multiplicité des territoires en lutte, inspirants pour penser l’avenir de la planète14. C’est pourquoi il est urgent de s’allier avec les hommes et les femmes autochtones engagés dans une démarche critique de la destruction de leurs milieux qui appellent à valoriser leur héritage ancestral pour réinventer des formes alternatives de rapport au milieu. A la fois singulières et communes dans leurs réponses à l’impact destructeur de la globalisation capitaliste, les initiatives autochtones nous invitent à stimuler notre imagination collective pour habiter cette terre autrement.
Langouët, Puy-Saint-André, Faux-la-montagne... Les petites communes sont de plus en plus nombreuses à se lancer dans la transition écologique. Souvent à l’origine de projets précurseurs, leurs maires font montre d’un optimisme sans faille... Mais pointent aussi les difficultés que peut rencontrer un village sur le long chemin de la transition.
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Daniel Cueff, maire de Langouët, dans le Finistère. Désormais connu pour son arrêté anti-pesticides, il a aussi impulsé dans sa commune de 600 habitants la première cantine totalement bio, une école basse consommation, la construction de maisons « zéro carbone, zéro déchet de chantier », etc. ... l’écologie au centre de sa politique ... une volonté politique forte », dit Nicolas Garnier, délégué général de l’association Amorce https://amorce.asso.fr/, qui accompagne les collectivités locales engagées dans la transition écologique sur les questions d’énergie, de gestion des déchets et de l’eau. « Il faut être courageux. Et convaincre l’adjoint aux finances... » ... village de 460 âmes, une société d’économie mixte pour produire de l’énergie renouvelable dont les habitants sont aussi actionnaires. ... Estelle Arnaud. « On a mis en place des assemblées d’habitants, le conseil municipal travaille avec elles pour que les projets ne soient pas portés que par les élus », dit Catherine Moulin, maire de Faux-la-Montagne https://reporterre.net/Faire-revivre-les-campagnes-en-Creuse-comme-ailleurs-c-est-possible (Creuse, 420 habitants) ... Daniel Cueff « Nous fixons un cadre, qui est d’avoir les performances les plus écologiques possibles, puis nous sélectionnons des architectes "citoyens" qui acceptent le projet politique que l’on a et qui expérimentent avec nous. » ... Michel Maya, fier du bâtiment à énergie positive ... « L’Ademe nous a financé à 80 % un poste de chargé de mission énergie », se félicite le maire de Muttersholtz ... « L’État est en train de passer d’une logique où il donne de manière égalitaire à tous, à une logique de projets, on donne là où c’est efficace », observe Patrick Barbier ... calcule Cédric Szabo, directeur de l’Association des maires ruraux de France (AMRF). « On nous dit que la baisse est finie, mais les dotations n’ont jamais été aussi faibles. » ... suppression de la taxe d’habitation, décidée par Emmanuel Macron ... Daniel Cueff en souligne l’impact démocratique : « On a supprimé le lien entre l’impôt et l’électeur. Nous sommes désormais sous dépendance de l’État. » « Le gouvernement nous dit que les collectivités locales sont les chevilles ouvrières de la transition écologique. S’il est sincère, il doit donc décentraliser la fiscalité », ajoute Nicolas Garnier d’Amorce.
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Catherine Moulin regrette ainsi amèrement le regroupement imposé par la loi NOTRe de 2015. « On avait une petite communauté de communes qui fonctionnait très bien. Puis on a été obligé de fusionner avec celle d’Aubusson. La ville est à 45 minutes de route et eux sont en plaine, nous en montagne. Ce ne sont pas du tout les mêmes problématiques ! » L’agrandissement des régions n’a pas davantage amélioré les choses : « Pour nous, le siège, à Bordeaux, est à quatre heures de route sans transports en commun, ce n’est pas très écologique... » ...
Marthon - Jean-Luc Poitoux est médiateur. Repro CL 0
Un candidat de dernière minute pointe le bout de son nez à Marthon. Alors que la liste du…
Clés : Marthon Municipales 2020 Actualité
La préfecture vient de rendre publique toutes les listes pour les prochaines élections municipales du 15 et 22 mars
Voici les forces en présences pour les prochaines municipales dans les communes charentaises de moins de 1000 habitants. Même s’il y a plusieurs listes, tous les noms sont rangés par ordre alphabétique dans chaque commune.
Au total, toutes communes confondues, il y aura 6.947 candidats, soit mille de moins qu’il y a six ans.
...
Feuillade
12 M. BERSARS Julien 14 M. BLOT Nicolas 6 Mme BOURBON Corinne 5 Mme BRUNOIS Bernadette 10 Mme CIBIEL MARIN Danielle 7 M. CROUSET Yves 2 M. DECHANDON Daniel 13 M. DELAGE Michel 11 M. DESVAUD François 15 M. HABART Jean-Luc
3 Mme MOULIGNER Arlette 9 Mme MULLER Sophie Dominique
4 M. PINGAUD Jonathan 8 Mme RAPAUD Christiane 16 Mme VEDEL Christiane
... Foussignac 8 M. POITOU Michel ... Gimeux ... 14 Mme RENOUD Isabelle ... Guizengeard ... 6 Mme DUPUY Françoise
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Marthon
2 M. BERNARD Fabien
3 Mme BORDONADO Alexandra
4 S M. BORIE Patrick
5 Mme BRUN Caroline
6 M. CONTAMINES Stéphane
7 Mme FONTANNAUD Patricia
8 Mme FOURCROY Maryline
9 M. GUICHOU Patrick
10 S M. LACHAUD Lionel
11 S M. LAURENÇON Jean-François
12 Mme LAURENÇON Séverine
13 M. LEVEQUE Patrick
14 M. PERON Daniel
17 M. POITOUX Jean-Luc
15 Mme ROUGEUX Elodie
16 Mme TEXIER Sandra
... Mesnac ... 3 M. RENAUD Christophe ... 12 S M. RENOU Pascal ... Montemboeuf 18 Mme BENKISSOUS Amelie 3 Mme BOUCHER Eliane 19 S Mme BOUCHER Séverine 2 Mme BOULANGER Christelle 20 S M. BOURNIER Jean Pierre 21 S M. BUNA Éric 4 M. CHATILLON Pierrick Jean-Yves 22 M. COLDEBOEUF Jerome 23 Mme CORBINIEN Agnes 5 M. CORNU Jean-Yves 7 M. DAGANAUD Antoine 8 M. DAGANAUD Laurent 6 S Mme DELAGE Arlette 9 Mme FENOLLAR Amandine 25 Mme FOUQUE Virginie 24 M. GONTIER Roland 10 Mme HEINZ Nathalie 26 S Mme JACQUELIN Catherine 11 M. LAURENT Patrice 12 Mme LAVOUE Laurence 27 S Mme MANIERE Nicole 28 S M. PERROCHEAU Jean-Claude 13 M. PETIT Alban 29 Mme ROUGIER Alexandra 14 Mme ROUSSEAU Colette 30 S M. SARDIN Didier 15 M. SIMONET Philippe 31 Mme THIMONIER Cynthia 16 Mme TRALIEUX Laetitia 17 S M. TRAPATEAU Jean-Marie ... Saint-Germain-de-Montbron 2 Mme ARSICAUD Francoise 3 Mme CARTIER Isabelle, Héléne 4 S Mme COMBEAU Danielle 11 M. DEVERS Patrick 5 S Mme GADON Justine 6 M. GUICHARD Jean Philippe 7 M. LOCUSSOL Laurent 8 Mme MAGUIN Stephanie, Sophie 9 M. MARQUE-LOURENCO Jerome 10 M. NADAUD Jean Elian 12 M. VANACKERE Stephane, Patrick, Roger ... Vouthon 13 S Mme AGEORGES Sophie 14 Mme AUPETIT-PHILIPPE Dany 2 S M. BONITHON Pierre 12 M. BRANDY Stéphane 15 M. CARETTE Corentin 16 Mme CHAUVIN Véronique 7 M. DEBUS Julien 10 Mme DURASTEL Marie-Chantal 17 S M. GUERIN Alain 5 Mme LARAPIDIE Stéphanie Nathalie 18 M. LEGRAND Jean Marc 3 M. MANDIN Laurent 19 Mme MARTELET Floriane 20 Mme MENARD Mireille 8 M. MICHAUD Quentin 21 M. PAUL Alain 22 Mme POUDROUX Yvette 23 Mme SEBAUX Catherine
6 Mme THIBAUDEAU Pauline 11 M. TINARD Jordan 4 M. VILLARD Pierre 9 M. VIMPERE Moran ...
Ndlr:* liste par ordre d'insciption sans n°1, ne tient pas compte des listes concurrentes ou non :-(
Fait suite à https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?72UfYg
Pour Luc Rouban, directeur de recherche au CNRS, les intercommunalités sont au cœur de la tension française entre le besoin de démocratie, de proximité, et la logique budgétaire.
Cet article est à retrouver dans le magazine n°1199 à https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?KFLqBg
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... un système très complexe de coopération intercommunale s'est constituté à partir des années 1970 création d'un échelon supérieur à compétences très larges ... loi Notre de 2015 ... instances de gestion assez opaques ... vue comme le symbole d'une reprise en main des communes par l'État ... dépossession ... mixité sociale forte ... des administrés de plus en plus consuméristes ... la crise des gilets jaunes déclenchée par une rupture de la chaîne de solidarité. ... démocratie de proximité tournait à vide. Avec un pouvoir qui s'était bureaucratisé, éloigné. On était au coeur de la fracture dans l'anthropologie politique française, une anomie qui crée la violence, la colère, la peur.
Comment remédier à cette perte de sens ?
contradiction entre deux logique de décentralisation. Des maires compétents sinon hiérarchise les collectivités. ... logique budgétaire mais pas achevée ... pb des départements explosif ... sentiment de gâchis ... rééquilibrer cette tension ... /GJ contre logique purement économique au profit démocratie de proximité.
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Ndlr : pas d'allusion au fait que le citoyen n'élit pas de réprésentants à l'interco. Terme "démocratie de proximité" qui évite d'évoquer la "démocratie directe" ? ACT
L'intercommunalité, c'est l'union qui fait la force, a-t-on promis aux petites communes. Un discours démenti par Pierre-Emmanuel Bégny, maire de Saâcy-sur-Marne (77). Excédé par la complexité et l'opacité démocratique de ces structures, il ne se représente pas cette année. Rencontre.
...
« Je ne voulais plus de cette lutte quotidienne, pris en étau entre les exigences toujours plus grandes des administrés et le désengagement notoire de l'Etat », écrit-il dans un livre où il raconte tout ce qui l'a découragé : la violence, la solitude, la complexité de la tâche, l'absence de reconnaissance…
Les dégâts de la loi Notre
Et puis il y a, aussi, cette désagréable propension de l'Etat à compliquer la vie des « petits » maires. Assis dans son bureau à l'étage de la mairie, avec vue sur l'église, Pierre-Emmanuel Bégny raconte comment il a pris de plein fouet, en 2015, la loi Notre : loi portant nouvelle organisation territoriale de...
Cet article est reservé aux abonnés
Il vous reste 86% à lire dans le magazine n°1199
loi_NOTRe-nouvelle_organisation_territoriale_de_la_République
Lien court : https://frama.link/JLP_candidat_municipales2020
Et surtout sur mastodon avec le fichier formaté joint :
https://framapiaf.org/@JLPM/103774920765208669
et son propre raccourci : https://link.infini.fr/jlp_candidat +court
disponible jusqu'au 02.04.20
politique - 37 min - tous publics
présenté par : Marina Carrère d'Encausse
Après la diffusion du documentaire «Le temps des arbres» indexé à https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?IU9vbw, Marina Carrère d'Encausse poursuit le débat avec ses invités. A l'heure où l'humanité est à la croisée des chemins, les hommes redécouvrent les infinies richesses et vertus des arbres avec pour devise : humus, humain et humanité. Du bûcheron au simple citoyen en passant par l'agriculteur, tous ont tissé un lien intime avec l'arbre et oeuvrent pour qu'il retrouve pleinement sa place dans les villes comme dans les campagnes.
Invités :
- Marie-France Barrier, réalisatrice
- Jonathan Guyot, président et co-fondateur de ALL 4 TREES
- Yann Laurans, directeur du programme biodiversité - IDDRI
- Cécile Leuba, chargée de campagne forêts - Greenpeace
disponible jusqu'au 02.04.20
animaux & nature - 67 min - 2019 - tous publics
La réalisatrice Marie-France Barrier est partie à la rencontre de forestiers, d’éleveurs, de vignerons, d’institutrices, de médecins ou de simples citoyens qui ont mis l’arbre au cœur de leur vie et de leurs métiers. Ils nous en racontent tous les bienfaits.
Nathalie et Clément est un couple d’agriculteurs bio de la région de Castre qui a décidé d’auto-construire sa maison en bois.
Un projet qu’ils mènent en circuit court c'est à dire en utilisant la matière première venue de la plaine et de la forêt voisines.
Xavier comptable devenu propriétaire forestier s’attache à réconcilier besoins économiques et écologiques.
Delphine et Benoit ont planté plus de 500 arbres pour faire revenir la biodiversité au cœur de leur vignoble. Grâce au retour de l’arbre, les insectes, les chauves souris et les oiseaux sont devenus des partenaires de production pour ces vignerons qui travaillent avec eux et non plus contre eux.
Et, il y a aussi des professeurs qui éduquent et des médecins qui soignent les enfants aux bienfaits des arbres.
A l’heure où le climat se réchauffe dangereusement, l'arbre est sans doute notre meilleur partenaire pour faire éclore un avenir fertile, optimiste et résilient.
réalisé par : Marie-France Barrier
Suivi du débat indexé à https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?OcTGgA
diffusé le sam. 15.02.20 à 23h30 - interviews - 155 min - tous publics
Pour cette nouvelle saison d'« On n'est pas couché », Laurent Ruquier propose une nouvelle formule du rendez-vous culturel de la chaîne. Chaque semaine, deux nouveaux polémistes entourent désormais l'animateur.
Cette semaine retrouvez :
- Hugo Huon pour le livre : « Urgences, Hôpital en danger » aux éditions Albin Michel.
- Anne Berest & Lolita Chammah pour la pièce de théâtre « La Visite » texte et mise en scène de Anne Berest & Livre : « La Visite » suivi de « Les Filles de nos filles » de Anne Berest aux éditions Actes Sud.
- Thibault Berard pour le livre « Il est juste que les forts soient frappés » aux éditions de l'Observatoire.
Philippe Manœuvre pour le concert : « Rockin'1000 », le livre et Livre audio : « Rock » aux éditions HarperCollins.
Waly Dia pour le one-man-show : « Ensemble ou rien » actuellement en tournée.
présenté par : Laurent Ruquier, accompagné de : Franz-Olivier Giesbert et Abnousse Shalmani.
Transcription : ...
par mauque d'accueil ailleurs des pb de société, les gens finissent aux urgences !
Hugo Huon infirmier, pdt du collectif inter urgences ++
que les citoyens s'engagent sur la protection sociale (santé, retraites, etc) => BESOIN DE LIEUX D'ACCUEIL DE PROXIMITÉ pour contribuer à l'éducation populaire des gens afin de ne pas engorger les urgences
=>
Déployer MpT+MdH/TdM a bien du sens, la preuve en est amenée une fois de plus ACT
29 résultat(s) au 15/2/20
50 minutes
Faut-il en finir avec l’obsession de la croissance ? L’objectif de l’ouvrage d'Eloi Laurent est de montrer que nous gouvernons aujourd’hui nos économies avec de mauvais indicateurs - la croissance et le PIB – qui détournent notre attention des véritables défis.
Sortir de la croissance © Getty / Carol Yepes
Invité du jour
Eloi Laurent est économiste à l’OFCE et professeur à Sciences-Po et à Stanford.
Il est auteur de Sortir de la croissance http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Sortir_de_la_croissance,_mode_d%E2%80%99emploi-9791020907769-1-1-0-1.html, (éditions LLL) et a réalisé la préface et la traduction du Petit manuel de justice climatique à l’usage des citoyens de James Boyce (éditions LLL) http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Petit_manuel_de_justice_climatique_%C3%A0_l_usage_des_citoyens-9791020908032-1-1-0-1.html.
D'après Eloi Laurent, l’économie actuelle impose une vision biaisée du monde social et déterminent des choix collectifs cruciaux qui sont à peine débattus dans l’espace public.
Les politiques publiques sont-elles orientées vers le #bienêtre ? "Le bien-être des personnes est la valeur cardinale à défendre. La santé est l'interface qui permet de comprendre le lien entre le bien-être et la question écologique." #EloiLaurent économiste pic.twitter.com/SB0GjJ3Fgp— La Terre au Carré (@LaTacfi) January 20, 2020
Transcription : ... un économiste qui s'intéresse à l'environnement : espècre râre ? Oui, quand on regarde
économiste sociale-écologie ... l'État joue CONTRE le système social = définition du néolibéralisme ... la décroissance n'est pas le sujet, viser directement le bien-être ...
Jeudi 13 juin 2019, à 20h45, Boubacar, médiateur de la ville de Gennevilliers, est brutalement interpellé par la BAC de Clichy. L'interpellation est filmée et provoque l'indignation du maire qui demande une enquête. Boubacar, lui, porte plainte. Mais six mois après les faits, aucunes nouvelles. "C'est le néant".
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Cela aurait pu être une banale histoire d'interpellation policière trop musclée, comme il en arrive (trop) souvent dans les quartiers populaires. Sauf que cette fois la scène a été filmée et qu'elle a provoqué l'indignation du maire de Gennevilliers, Patrice Leclerc, et de la députée de la circonscription, Elsa Faucillon. Car Boubacar, 31 ans, est médiateur de la ville depuis six ans. Un agent municipal qui "assume ses fonctions avec un grand sens des responsabilités", selon un courrier adressé au préfet des Hauts de Seine au lendemain de l'interpellation, et dans lequel Patrice Leclerc demande qu'une "enquête soit engagée sur ces faits".
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Suite à cette interpellation, le médecin a constaté un état de "stress post-traumatique", et lui a prescrit trois mois d'arrêt de travail. Boubacar a déposé deux plaintes, l'une auprès de l'IGPN, l'autre auprès du procureur de la République, dont il est sans nouvelles. Aucun des témoins qui a assisté à la scène n'a été auditionné. Depuis qu'il a déposé plainte, Boubacar a été intimidé à plusieurs reprises par des policiers dans la rue. Pourtant, il dit avoir déposé plainte "en paix".
J'ai besoin de savoir que la France n'est pas d'accord avec ce genre de choses. Ça s'est passé, c'est réel, c'est sous nos yeux. Qu'est-ce qu'on en fait? Moi c'est ça ma question.
Récemment, le président Emmanuel Macron s'est dit "bouleversé" par le film de Ladj Ly Les Misérables, qui retrace l'histoire d'une bavure policière à Montfermeil, tout près de Gennevilliers. L'histoire de Boubacar qui, elle, est bien réelle permettra-t-elle de lever un tabou et de poser la question des violences et de l'impunité policière dans les quartiers populaires ? Un prérequis indispensable pour apaiser les relations entre la police et la population.
A lire pour aller plus loin
L'Ordre et la Force , le rapport d’enquête de l'ACAT sur les violences policières en France ces dix dernières années qui montre qu'il existe de graves défaillances dans les enquêtes administratives et judiciaires effectuées à la suite de plaintes pour violences policières.
Transcription de https://www.videos-libr.es/videos/watch/0605e1f3-4219-4607-8329-c33fb3e7521e
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Sur le manque de contribution, là aussi je vais être un petit peu politique ... On préfère être épanouis qu’avoir raison ... On pense à note propre compostabilité, c’est-à-dire que moi, dans mon travail, j’intègre maintenant systématiquement qu’est-ce qui se passe si demain Framasoft met la clef sous la porte ? Qu’est-ce qui reste ? Eh bien on sait qu’il y a CHATONS, on sait qu’il y a de la documentation, tout ce qu’on a fait est sous licence libre, etc. ... sur l’aspect startup, toujours, on a décidé de sortir, y compris sémantiquement, des termes « innovation sociale à impact positif dans le digital » ... comment est-ce qu’on fait ensemble, avec d’autres, la question de l’archipellisation etc ... il y a consensus dans l’association pour dire que le capitalisme et le capitalisme de surveillance ne sont pas compatibles avec des enjeux écologiques. Pour moi on ne peut pas avoir les deux, on ne peut pas avoir de croissance verte ; le développement durable n’existe pas, ce n’est pas vrai selon nous. Donc on porte aujourd’hui, y compris dans une association qui est très numérique, la question des enjeux de l’anthropocène, de l’effondrement, etc., alors que ce n’est pas du tout notre sujet de base. C’est-à-dire que pour nous ça ne sert à rien de faire du Libre si demain le numérique pompe toutes les ressources de la planète et que le Bitcoin pompe, je ne sais pas, 20 % d’électricité mondiale. Aujourd’hui le Bitcoin, en termes de consommation énergétique, c’est plus que la consommation énergétique de l’Irlande. Du coup ça nous pose quand même des problématiques et on est obligé de se poser ces questions-là. Donc on a un discours qui s’est, on va dire, effectivement radicalisé ces dernières années. ... Il faut qu’on travaille plutôt les questions systémiques qu’il y a derrière. « Dégoogliser » ne suffit pas, tout comme composter ne suffit pas, donner ne suffit pas, faire sa part, spéciale dédicace aux Colibris, ne suffit pas, manifester ne suffit pas, être végan ne suffit pas. Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas le faire, ça veut dire que ça ne suffira pas si on ne travaille qu’un seul sujet. Il faut être capable de travailler sur son sujet et agir là où on est fort tout en étant en liaison avec d’autres. ... les gens nous font confiance mais, d’un autre côté, il ne faut pas qu’ils nous fassent trop confiance non plus parce qu’on va se foirer ;
on reçoit 500 000 personnes par mois mais on n’est que neuf salariés ; ... Solution ? « Déframasoftiser » déconstruire la frama-dépendance ... on est passés plutôt près du burnout ... lutter contre la centralisation et les égos ... Comme on est un peu anars sur les bords, on ne va pas se voiler la face, l’idée de dire on va couper quelques branches pour donner un peu de soleil à des chatons pour qu’ils puissent pousser plus facilement ... se concentrer sur des projets qu’on estime essentiels que sont Mobilizon12 et PeerTube13. ... conclusion.
Ne paniquez pas !
... fermeture en coordination avec CHATONS ... pousser notamment vers un logiciel qui s’appelle NextCloud14 qui est, pour moi, une bonne pierre angulaire par exemple pour une association qui souhaiterait sortir de Google. NextCloud est l’équivalent d’un Google Doc plus Drive plus Google Spreadsheet, etc. ... proposer du NextCloud avec du LibreOffice en ligne ou du Omni Office ...
Fait appel aux médiateurs, dont numériques ++
La monnaie du bien commun
« Le bien commun doit avoir sa monnaie »
Nous ne parlons pas ici d'un mouvement, ou tout du moins pas encore.
Nous aimerions que cela le devienne, ou que l'idée dont il est question ici, soit reprise par des mouvements tels que ceux que nous avons présentés...
Nous espérons que cette idée vous inspirera et que vous contribuerez à sa diffusion !
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S'il est une chose qui nous apparaît évidente, c'est la puissance des conditionnements culturels. Même dans les mouvements que nous avons mis en avant dans cette section, la plupart des réflexions et propositions, pour justes qu'elles soient, restent enfermées dans un cadre de pensée conditionnée en particulier par le fait que certaines pratiques ont été hissées au niveau de valeurs républicaines. Drapées de ce glorieux manteau, comment pourrait-il nous venir à l'esprit d'y toucher ?
Que pointe-t-on du doigt précisément ?
La logique de redistribution de la richesse par la fiscalité présentée comme symbole de solidarité nationale
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Dès lors que la monnaie se crée par décision humaine, le collectif n'a plus besoin de fonder ses recettes sur l'accaparement d'une partie des revenus des uns et des autres : il n'a qu'à créer ce qu'il lui faut à la hauteur de ce qui est reconnu d'utilité commune.
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L'american way en life, qui préside comme modèle de civilisation, aurait besoin, selon les estimations faites, de 5 planètes pour pouvoir être étendu au monde entier. Le seul avenir qu'il ait est l'impasse suicidaire et la crise écologique qui pointe son nez n'en n'est que l'avertissement visible.