diffusé le sam. 15.02.20 à 23h30 - interviews - 155 min - tous publics
Pour cette nouvelle saison d'« On n'est pas couché », Laurent Ruquier propose une nouvelle formule du rendez-vous culturel de la chaîne. Chaque semaine, deux nouveaux polémistes entourent désormais l'animateur.
Cette semaine retrouvez :
- Hugo Huon pour le livre : « Urgences, Hôpital en danger » aux éditions Albin Michel.
- Anne Berest & Lolita Chammah pour la pièce de théâtre « La Visite » texte et mise en scène de Anne Berest & Livre : « La Visite » suivi de « Les Filles de nos filles » de Anne Berest aux éditions Actes Sud.
- Thibault Berard pour le livre « Il est juste que les forts soient frappés » aux éditions de l'Observatoire.
Philippe Manœuvre pour le concert : « Rockin'1000 », le livre et Livre audio : « Rock » aux éditions HarperCollins.
Waly Dia pour le one-man-show : « Ensemble ou rien » actuellement en tournée.
présenté par : Laurent Ruquier, accompagné de : Franz-Olivier Giesbert et Abnousse Shalmani.
Transcription : ...
par mauque d'accueil ailleurs des pb de société, les gens finissent aux urgences !
Hugo Huon infirmier, pdt du collectif inter urgences ++
que les citoyens s'engagent sur la protection sociale (santé, retraites, etc) => BESOIN DE LIEUX D'ACCUEIL DE PROXIMITÉ pour contribuer à l'éducation populaire des gens afin de ne pas engorger les urgences
=>
Déployer MpT+MdH/TdM a bien du sens, la preuve en est amenée une fois de plus ACT
Soukane Assia. Génération automatique des requêtes de médiation dans un environnement hétérogène. Interface homme-machine [cs.HC]. Université de Versailles-Saint Quentin en Yvelines, 2005. Français. ⟨tel-00324482⟩ 1
1 PRISM - Parallélisme, Réseaux, Systèmes, Modélisation
Résumé : Les systèmes de médiation sont aujourd'hui largement développés et connus. Cependant, leur mise en œuvre pose un certain nombre de problèmes, en particulier la définition de requêtes de médiation en présence d'un grand nombre de sources de données, et d'un volume important de méta-données les décrivant. Ce problème est d'autant plus complexe que les sources sont hétérogènes.
Face a cette problématique, nous proposons dans cette thèse pour le contexte relationnel, une approche de génération automatique de requêtes de médiation. A partir de la description d'un ensemble de sources de données distribuées et hétérogènes et de méta-données, notre algorithme produit un ensemble de requêtes de médiation possibles. Nous avons développé un outil qui permet de générer automatiquement des requêtes de médiation dans un environnement hétérogène. Notre objectif principal étant de fournir à l'utilisateur un outil adapté aux petits et grands systèmes, nous avons réalisé une série de tests d'évaluation des performances pour mesurer son passage à l'échelle. Ces tests montrent la faisabilité de notre approche.
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https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00324482/document
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Un système de médiation est un système qui permet d’interopérer sur un ensemble de sources hétérogènes et distribuées. Ses composants essentiels sont : le schéma global appelé schéma de médiation, les mappings du schéma global avec les sources, les fonctions de réécriture de requêtes et les fonctions de composition des résultats. Les mappings du schéma global avec les sources sont des requêtes, appelées requêtes de médiation, dont l’expression varie selon l’approche choisie : 1) approche descendante (Global As View ou GAV) où chaque objet du schéma global est défini par une requête sur les sources, 2) approche ascendante (Local As View ou LAV) où chaque objet d’une source de données est défini par une requête sur le schéma global.
Ce billet est le premier d’une série de cinq ou six que je publierai au rythme d’un par semaine au cours de ce mois de janvier. Le texte complet formera un essai à propos des relations entre les Communs et les Non-Humains, un sujet à mon sens absolument essentiel à prendre en compte pour la théorie des Communs.
Que serait un homme sans éléphant, sans plante, sans lion, sans céréale, sans océan, sans ozone et sans plancton, un homme seul, beaucoup plus seul encore que Robinson sur son île ? Moins qu’un homme. Certainement pas un homme.
Bruno Latour
La rivière Whanganui en Nouvelle Zélande, reconnue en 2017 légalement comme une entité vivante et un sujet de droit (Image par James Shook. CC-BY. Source : Wikimedia Commons)
Les Communs questionnés par l’émergence des « droits de la nature »
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plusieurs villes aux Etats-Unis ont d’ores et déjà adopté des régulations basées sur la reconnaissance des droits de la nature[7], en écho à des revendications formulées dès les années 70[8].
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à première vue, les finalités poursuivies semblent proches de celles qui se trouvent au fondement des Communs et des luttes séculaires menées aux quatre coins du Globe contre les phénomènes « d’enclosure »[9]. La notion de Communs (ou de biens communs) a fait ces dernières années un retour remarqué, depuis l’attribution en 2009 du prix de la Banque de Suède – dit « prix Nobel d’économie » – à la chercheuse américaine Elinor Ostrom pour ses travaux sur la gouvernance des « Commons Pool Resources » (CPR)[10]. Initialement appliquée à la gestion durable des ressources naturelles mises en partage, la notion de Communs s’est déployée depuis dans de nombreux autres champs (Communs de la Connaissance, Communs numériques, Communs sociaux, Communs urbains, etc.). En France, elle fait l’objet d’un intérêt croissant de la part du monde académique, attesté par la parution en 2017 aux Presses Universitaires de France d’un « Dictionnaire des biens communs[11] », regroupant les contributions de plusieurs dizaines de chercheurs issus d’une pluralité de disciplines.
La sphère militante n’est pas en reste et de nombreuses revendications, notamment en matière d’écologie, se font sous la bannière des Communs. On peut songer aux mouvements agissant pour la reconnaissance de l’eau comme bien commun, à des initiatives visant à instituer des forêts ou des bassins versants comme des Communs ou aux combats des paysans pour la préservation des droits d’usage sur les semences traditionnelles[12]. En France, le terme est récemment réapparu à Notre-Dame-des-Landes, dont les habitants ont revendiqué la qualité de « Laboratoire des Communs » pour légitimer la poursuite de l’occupation au-delà de l’abandon du projet d’aéroport[13]. Une tentative est d’ailleurs toujours en cours pour racheter une partie des terres de la ZAD afin de les ériger en propriété collective et poursuivre la « pratique des Communs » sur ce territoire[14]. La connexion avec les « droits de la nature » est ici évidente et elle s’exprime par exemple dans le célèbre mot d’ordre des Zadistes de Notre-Dame-des-Landes, qui en porte la trace : « Nous ne défendons pas la Nature ; nous sommes la Nature qui se défend ».
Pour autant – et de manière assez surprenante -, les analyses croisant explicitement la thématique des Communs avec celle des « droits de la nature » sont encore assez rares, alors même que leur mise en relation fait surgir des questions importantes et, dans une certaine mesure, perturbantes pour les Communs.
La théorie des Communs traversée par une « rupture ontique » entre Humains et Non-Humains
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des différences profondes du point de vue des « ontologies » ou des « visions du monde » sur lesquelles elles s’appuient[15]. La pensée des Communs n’est pas simple à saisir, car elle est partagée entre de nombreuses branches et courants ne renvoyant pas exactement aux mêmes réalités (d’où un flottement dans la terminologie employée selon les auteurs entre « Les Communs », « Le Commun », « Les Biens communs », « Le Bien commun », « Le Faire commun », « L’Agir commun », etc.)[16]. On peut néanmoins partir de la définition synthétique issue des travaux d’Elinor Ostrom et de l’école dite de Bloomington, telle que proposée notamment par l’économiste atterré Benjamin Coriat : « des ressources en accès partagé gouvernées par des règles émanant de la communauté des usagers, visant à en assurer l’intégrité ou le renouvellement[17] ». Dans cette optique, la caractérisation des Communs repose sur un triptyque « ressource-communauté-règles »
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Quand il est question de biens communs, il faut tenir compte des trois aspects suivants ; un groupe d’utilisateurs, généralement des « prosommateurs », des gens qui sont donc à la fois producteurs et consommateur. Ils prennent des décisions collectives concernant l’utilisation de ressources. Les ressources sont collectives également, en ce sens que leur utilisation dépend de la décision du groupe ; être membre du groupe vous confère des droits d’utilisation.
[…] C’est ainsi qu’émerge une nouvelle institution pour l’action collective. Sa conception et son fonctionnement sont sensiblement différents du marché et de l’État pris comme modèles de gouvernance dans la mesure où l’institution en question est basée sur l’auto-gouvernance, c’est-à-dire l’auto-régulation, l’auto-sanction et l’auto-gestion.
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cette définition attire aussi un certain nombre de critiques, soulignant que cette manière de conceptualiser les Communs reste ancrée dans une ontologie « dualiste » ou « naturaliste » par le maintien du postulat d’une séparation entre la ressource, d’un côté et la communauté, de l’autre. Cette opposition viendrait reconduire la thèse d’une « présumée continuité ontologique sous-jacente entre les humains » et d’une « discontinuité ontologique entre les humains et les non-humains », débouchant sur une « relation objectivant les non-humains en tant que ressources (naturelles)[20] ». Par Non-Humains, il faut entendre « tout ce avec quoi les humains sont en interaction constante[21] » : animaux, plantes, mais aussi les éléments comme l’eau, l’air, la terre, y compris parfois également les objets et artefacts produits par l’activité humaine. La notion est au cœur d’analyses cherchant à renouveler les approches en dépassant l’opposition traditionnelle entre Nature et Culture, sujets et objets, Humains et Non-Humains. Dans le champ de la sociologie, elle joue notamment un rôle central dans la théorie de l’acteur-réseau développée par Bruno Latour, Michel Callon et Madeleine Akrich qui, à travers une « sociologie de la traduction[22] », pense l’action comme partagée entre des Humains et des Non-Humains, également doués d’« agentivité » (agency)[23]. On la trouve aussi mobilisée par l’anthropologie, notamment dans les travaux de Philippe Descola visant à questionner les représentations occidentales pour donner à voir la diversité des « ontologies », c’est-à-dire des manières de « composer des mondes » à travers les continuités et les discontinuités établies entre humains et non-humains[24].
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la démarche d’Ostrom paraît en réalité reconduire la « rupture ontique » entre humains et non-humains caractérisant depuis des siècles la pensée occidentale et ayant acquis à l’époque moderne le statut de paradigme dominant[28]. Elle s’inscrirait encore dans ce que Bruno Latour[29] appelle un « processus de purification » visant à établir deux zones ontologiques absolument distinctes, alors même que les réalités observées par Ostrom sont composées de collectifs « d’hybrides » mêlant humains et non-humains. Or de telles accusations sont graves, car c’est précisément en s’appuyant sur cette thèse de « l’exceptionnalité de l’être humain » que l’Occident s’est doté d’un système de représentations et d’un appareillage idéologique favorisant un extractivisme forcené devenu incontrôlable depuis l’avènement de la révolution industrielle. Une telle dénonciation du dualisme de la pensée occidentale se retrouve notamment chez Arturo Escobar dans son ouvrage « Sentir-Penser avec la Terre[30] »
...Cette pensée dualiste qui sépare corps et esprit, émotion et raison, sauvage et civilisé, nature et culture, profane et spécialiste, indigène et savant, humain et non-humain en les hiérarchisant, nous empêche de nous concevoir comme faisant partie du monde, nous incitant plutôt à nous vivre dans un rapport d’extériorité instrumentale à ce qui nous entoure.
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Pour Bruno Latour, le recours à cette notion est en outre caractéristique d’une pensée envisageant les rapports de l’homme à son environnement sous la forme d’un système de production, là où les défis écologiques majeurs auxquels nous faisons face demanderaient de les repenser comme un système d’engendrement, afin de prendre en compte les liens d’interdépendance existants entre l’ensemble des vivants [31]
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Pour Patrick Bresnihan[32], la « rupture ontique » traverse en réalité toute la littérature sur les Communs et elle se manifeste notamment par la manière dont celle-ci distingue, d’un côté, des Communs qui seraient « naturels » ou « matériels » et de l’autre, des Communs « immatériels », que ceux-ci soient « numériques », « de la Connaissance », « culturels » ou « sociaux »
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Reformuler la théorie des Communs à partir d’une ontologie relationnelle ?
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gérer de manière durable des ressources naturelles par le biais d’arrangements institutionnels auto-produits par voie délibérative entre les personnes directement concernées. En recourant à la notion de faisceaux de droits (Bundle of Rights)[35], elle a aussi établi que la propriété exclusive et le marché n’étaient pas nécessairement le mode de gestion optimal des ressources, tout comme elle s’est montrée critique vis-à-vis de la centralisation bureaucratique lorsqu’elle conduit à étouffer la capacité des groupes à s’auto-organiser pour produire des règles adaptées à leur situation. ... engagement marqué sur la question du changement climatique qu’elle a intégré à ses analyses en essayant de proposer des leviers d’action articulant le global et le local[36].
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les évolutions citées au début de cet article, visant à reconnaître la qualité d’« entités vivantes» et de « sujets de droit » à des Non-Humains, sont des émanations des « cosmovisions » propres à des populations autochtones ayant reçu une « traduction » dans le système juridique de leurs États. Elles ont le potentiel d’ouvrir une voie pour dépasser l’ontologie dualiste en embrassant d’autres « manières de composer le monde » évitant de reconduire la « rupture ontique » traversant toujours les travaux d’Ostrom en dépit de ses apports...
...les communs sont ici conçus comme **des touts indissolubles** d’humains et de non-humains en développement constant[39].
...l’ontologie relationnelle repose sur l’idée que « les mondes biophysiques, humains et surnaturels ne sont pas considérés comme des entités séparées ». Dans une telle conception, « la division entre nature et culture n’existe pas et encore moins celle de l’individu et de la communauté : de fait, l’individu n’existe pas, il existe en revanche des personnes en lien permanent avec l’ensemble du monde humain et non-humain ».
...inclure les humains dans la notion de communs, en tant que contributeurs à un écosystème qui inclut aussi les non-humains. **Construire un programme politique** autour de cela va demander beaucoup de temps et d’imagination. Mais si on ignore le potentiel des communs, on est mal. J’espère que nos meilleurs penseurs vont s’en saisir à nouveau pour l’ouvrir à toutes les possibilités, notamment celle de faire entrer les non-humains dans l’équation. C’est le travail qu’il va falloir faire, si on veut continuer à évoluer dans un monde viable.
...les diverses tentatives de reformulations (Communs latents, Eco-Communs, Communs Plus-qu’Humains) paraissent prendre le parti de s’éloigner assez radicalement de la théorie des Communs formulée par d’Elinor Ostrom, sans toutefois toujours prendre le soin de se confronter directement et en profondeur à ses éléments. Je procèderai de mon côté en passant en revue les briques essentielles de la théorie des Communs (les notions de ressources, communauté, gouvernance, arrangements institutionnels, enclosures, faisceau de droits, propriété, etc.). L’objectif sera de déterminer si ces différents concepts – aujourd’hui marqués par une « asymétrie » entre humains et non-humains – peuvent être reformulés en suivant le « principe de symétrie[45] » issu de la théorie de l’acteur-réseau...
...Faire de l’**anthropologie symétrique**, de ce point de vue, cela ne signifie pas expliquer la vie des humains par l’influence des non-humains, mais rendre compte de la composition d’un monde où les uns comme les autres prennent part en tant qu’acteurs – actants dirait Latour – avec leurs propriétés et leurs modes d’action, et constituent donc des objets d’intérêt égal pour les sciences sociales[46].
Quatre étapes pour « symétriser » les éléments de la théorie des Communs
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PLAN
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Conclusion : le rôle des communs symétriques à l’heure du Capitalocène
ndlr :
- n'est-on pas ici en train de réinventer/retomber sur la termo-bio-sociologie de François Roddier ? ACT
Le conflit renvoie à un antagonisme entre groupes, entre individus, entre entités (société, nation, classe…) engagés dès lors dans un rapport d’opposition, qu’il s’agisse d’ennemis, d’adversaires, de détracteurs.
Pour citer cet article
Sandrine RUI, « Conflit », in CASILLO I. avec BARBIER R., BLONDIAUX L., CHATEAURAYNAUD F., FOURNIAU J-M., LEFEBVRE R., NEVEU C. et SALLES D. (dir.), Dictionnaire critique et interdisciplinaire de la participation, Paris, GIS Démocratie et Participation, 2013, ISSN : 2268-5863. URL : http://www.dicopart.fr/fr/dico/conflit.
ndlr :
- entre -> inter
- analyser /TdM ACT
. [27-09-2018] Interview de Julien Bellanger, acteur des cultures numériques et des réseaux de médiations numériques à Ping
[20-09-2018] Interview de Lilian Ricaud : "faciliter le faire ensemble"
[12-09-2018] Interview de Jean Michel Cornu, le souci de faire passer à l’échelle coopération et innovation
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[10-05-2011] Pourquoi j’utilise Creative Commons : interview de Catherine Guevel Animatrice de Médiablog dans les lycées en Bretagne
[06-07-2010] Territoires en transition, Thanh Nghiem au 4éme Forum des usages coopératifs en 2010
[27-06-2010] Forum des usages coopératifs : 50 interviews et présentations en ligne au Forum des usages coopértaifs 2010
[02-06-2010] Forum des usages coopératifs 2010 "Innover et entreprendre ensemble" une vingtaine d’interviews en ligne
[12-05-2010] Plouarzel, une commune qui utilise Openstreetmap
[22-04-2010] Internet, facteur d’innovation sociale
[18-06-2008] Le réseau des Espaces Publics Numériques Wallons
[23-02-2008] Wiki-brest et pratiques collaboratives
[21-06-2006] Interview dePierre-Yves Cavellat sur la Photothèque "Un Zef d’Images"
[20-06-2006] Interview de Serge Proulx, professeur à l’UQUAM, Montréal
[05-07-2005] Tela Botanica, le réseau collaboratif des botanistes francophones
[05-06-2005] Interview : Jamendo, musique libre francophone
[09-09-2002] Médias-cité, Interview de Gérald Elbaze
Chercheur en sciences sociales, Laboratoire d’innovation sociale par la recherche-action (LISRA)
L’histoire collective d’un laboratoire social
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L’écriture a donc été un élément structurant pour les auteurs de ce dossier. Nous aborderons plus loin le rôle d’une écriture réflexive. Il n’est pas simple d’établir une interaction entre pensée et action « médiée » par le langage. Ce travail réflexif est-il ponctuel ou continuel ? Sa fonction dépasse-t-elle une formation pour s’inscrire dans une transformation sociale ?
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Cela pose deux conditions : la possibilité pour ce processus de s’inscrire dans le temps et de se développer en toute autonomie. Ce qui nous a amenés à concevoir le dispositif du laboratoire social. Si ce dossier ne pouvait exister sans une forme d’écriture réflexive, le travail réflexif n’aurait pu lui-même exister sans l’ouverture d’espaces-temps spécifiques permettant l’appropriation et la maîtrise d’une démarche par définition complexe.
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c’est par la pratique d’espaces « interstitiels » ou de « tiers-espaces » que se dégage une force « instituante », c’est-à-dire susceptible de poser, en dehors des cadres normatifs institutionnels, ses propres référentiels amenant à penser la réalité autrement et par conséquent à agir sur elle pour structurer et reconfigurer nos manières de faire collectif, de faire territoire, de partager et de gérer des ressources du commun, de développer une analyse critique des rapports sociaux et de concevoir autrement un développement, etc.
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Certains des acteurs-chercheurs de l’époque, rejoints par d’autres depuis, proposent aujourd’hui dans un nouveau dossier des Cahiers de l’action de décrire ce cheminement à travers des « espaces d’émancipation collective et de transformation sociale ». Le dossier lui-même se comprend comme un programme de recherche-action expérimentant de nouveaux espaces, puisqu’une des étapes de son écriture collective s’incarnera par l’organisation, le 16 octobre 2017, d’un forum débat à la Maison des sciences de l’homme Paris-Nord en partenariat avec l’INJEP [4]
[4] www.mshparisnord.fr/programmes/recherches-actions/...
. Il se poursuivra en 2018 dans cette perspective de créer des espaces physiques de rencontre et d’accompagnement collectif d’expérimentations.
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Le LISRA est actuellement composé d’une trentaine d’acteurs-chercheurs et de chercheurs-acteurs porteurs d’expérimentations sociales dans différentes régions (principalement : Pays de la Loire, Rhône-Alpes, Limousin, Île-de-France, PACA).
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science de la « reliance »
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Nous appelons ce développement endogène « économie populaire », une notion très peu développée dans les pays du Nord, mais beaucoup plus avancée, en termes de réflexion et d’expérimentations, dans les pays du Sud, notamment en Amérique latine. Nous aimerions ainsi expérimenter le principe des « clusters populaires » qui questionnent selon une autre cohérence partant du « bas », d’une maîtrise d’usage vers une maîtrise d’ouvrage, le domaine de l’économie sociale, de l’entrepreneuriat social ou de l’innovation sociale.
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Dans le Limousin s’est mis en place un dispositif original de rencontres sur la question du travail qui se conçoit comme un espace d’autoformation où l’on met en résonance, en débat, les vécus du travail et des recherches : « (…) un espace hors du temps de travail pour mieux le transformer, provoquer une rencontre entre des milieux qui ont un rapport au travail différent (travailleurs, chômeurs, retraités, etc.) et de les faire interagir, dans un autre lieu que celui de l’entreprise [15]
[15] http://autographie.org/cycletravail/
. »
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L’écriture comme pratique de la réflexivité
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Nous parlons d’écriture réflexive pour la distinguer du récit d’expériences où elle puise ses matériaux. C’est dans ce reflet, cette prise de recul, que s’élabore un travail d’analyse qui ne contribue pas simplement à une réflexion, mais aussi à un changement. La réflexivité proprement dite est la prise de conscience de ce changement dans nos cadres de pensée et d’action. Ce n’est donc pas simplement une connaissance du processus, il s’ensuit une évaluation et une décision. C’est en cela qu’elle se conjugue parfaitement avec une démarche de recherche-action qui articule une production de savoirs avec une transformation individuelle et sociale.
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autoréflexion existentielle. C’est une manière « d’entreprendre d’apprendre [18]
[18] Desroche H., 1990, Entreprendre d’apprendre. De l’autobiographie...
» pour reprendre le titre d’un livre d’Henri Desroche (1914-1994), un des référents historiques de la recherche-action en France, qui pose la question : « Pourquoi écrire [19]
[19] Desroche H., 1984, postface, « Écrire ou ne pas écrire »,...
? »
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créer des espaces susceptibles d’accueillir la complexité du vivant sans la réduire. Cette possibilité de provoquer des relations inédites est une autre manière de définir une intelligence collective qui dépasse l’addition des savoirs individuels. Ce numéro des Cahiers de l’action procède de cette tentative de valider et de valoriser, par la recherche-action, selon d’autres critères des compétences collectives.
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écriture « transfrontalière » par son aptitude à réunir plusieurs modes d’analyse : analyse critique des rapports sociaux, analyse clinique des modes d’implication personnelle en situation, analyse stratégique des logiques de changement. Elle peut autant produire un savoir de recherche généralisable, qu’une validation d’expertise et d’acquis d’expérience ou encore une auto-analyse dans l’intimité d’un voyage intérieur.
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C’est ainsi que l’écriture de ce dossier ne pouvait être formatée. Ce sont des écritures plurielles avec des vocabulaires et des grammaires différents comme autant d’univers personnels et situationnels, mais dont la mise en synergie contribue à la formation d’un imaginaire commun, d’une géographie sociale et mentale originale.
Pratiques des espaces et recherches situées
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ne prétend pas à une « neutralité scientifique » qui échapperait aux rapports de production (économiques, culturels, symboliques). Elle intègre le fait qu’elle est tributaire des constructions sociales d’une époque (normes, énoncés, valeurs, structures mentales) et ne peut être séparée des rapports d’exploitation et de domination engendrés par les rapports sociaux. C’est au contraire cette prise de conscience de l’implication de l’acteur-chercheur qui garantit une objectivation et une généralisation du savoir. La conscience de cette situation conduit donc à une analyse critique. Comme nous l’avons remarqué à travers le principe de laboratoire social, un travail réflexif par nature émancipateur ne peut s’engager sans créer des espaces-temps autonomes et, réciproquement, des espaces-temps autonomes se construisent par l’appropriation d’une démarche réflexive. Ainsi peuvent s’articuler changements personnels et changements institutionnels, production de savoirs et transformation sociale.
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interroger notre rapport au monde à travers trois dimensions : le rapport au travail, le rapport au territoire, le rapport au modèle d’organisation collective et de gouvernance.
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Une approche de la complexité est nécessaire à travers des liens inédits entre les expériences et les connaissances pour comprendre et analyser ces processus d’émancipation et de transformation.
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C’est dans ce rapport entre un imaginaire instituant et l’action directe que se formule un récit collectif, nous touchons là une fonction cruciale de l’écriture.
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Nous ne sommes pas dans une opération de communication basée sur le « storytelling » de la réussite individuelle mais, à travers ce travail réflexif, dans la prise de conscience de pouvoir former une minorité active, du moins de constituer, en tant que communauté d’acteurs-chercheurs, une entité collective se positionnant dans les rapports sociaux.
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L’écriture agit comme une auto-analyse pour les groupes et les structures, décryptant les enjeux de pouvoir, les dysfonctionnements, les écarts entre les objectifs et la réalité, amenant chacun à comprendre sa position et à clarifier son engagement.
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De toute époque, les minorités actives ont pu servir de levier à une transformation lorsqu’elles ont su écrire un récit collectif fort et autonome. Cela a été le cas pour les mouvements ouvriers et d’éducation populaire d’après-guerre issus de la Résistance ou les mouvements des années 60-70 issus de la décolonisation et de l’anti-impérialisme… Quels sont les contre-espaces d’aujourd’hui, sur quelle base des individus peuvent-ils se former en minorité active ? Les corps intermédiaires professionnels, politiques et syndicaux sont décrédibilisés dans l’assujettissement à des modèles économiques reconstructeurs, « disrupteurs », dit-on aujourd’hui dans la langue du pouvoir, alors que les catégories les plus précaires de la population sont destituées du rôle politique de générer un récit refondateur.
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le récit collectif pose un acte de résistance aux pouvoirs investis par le langage quand ils s’autorisent à écrire l’histoire à la place de ceux qui la font. Ce pouvoir symbolique s’incarne dans la vie quotidienne dans la définition des signifiants (forme de vie) et des signifiés (le sens accordé à ces formes). C’est ainsi que des catégories entières de la population deviennent « insignifiantes » (sauvages, indigènes, inutiles, etc.).
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Les critères qui pourraient dessiner les contours de nouvelles minorités actives restent difficiles à cerner puisqu’ils ne s’appuient plus sur des définitions sectorielles professionnelles ou disciplinaires universitaires. La nature ayant horreur du vide, ce sont les mouvements identitaires et populistes qui viennent combler, sur une base ethnosociale, territoriale ou religieuse, l’absence d’une prise en compte politique et théorique.
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lieux hétérotopiques [21]
[21] À la différence des utopies qui sont des emplacements...
et autres tiers-espaces.
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« auteurs » d’une créativité populaire posant des alternatives. Passer ainsi d’une forme subie à une forme active est un enjeu du récit collectif. Autrement dit, un mouvement peut s’analyse en creux, de la déprise comme reprise en main de l’existence et du cours de l’histoire à travers des contre-histoires, des contre-espaces, des contre-discours. Cette problématisation des pratiques dans ces espaces est un des enjeux de ce dossier.
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Les expériences décrites dans ce dossier explorent les formes d’économie populaire et d’innovation sociale, participent d’un développement endogène des territoires, expérimentent sur des zones interstitielles, intermédiaires, temporaires des formes d’auto-organisation, d’autoformation et d’autofabrication répondant aux besoins sociaux.
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Si ces notions sont reprises par une « classe créative », nous pensons que ce sont les classes les plus démunies et ceux qui sont hors système qui sont les plus porteurs d’une créativité amenant à des solutions alternatives profitables pour tous en termes de recherche et développement. Nous sommes vigilants dans ce sens à ce que les plus concernés soient bien au cœur comme coauteurs du processus : utiliser ses propres mots, construire son propre vocabulaire, qualifier ou requalifier ses acquis d’expérience.
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Il est d’ailleurs intéressant de noter que c’est la conscience d’un rapport social qui relie toutes ces expériences : un autre rapport au travail, un autre rapport au territoire, un autre rapport aux organisations de l’espace.
Une pratique des « tiers-espaces » qui interrogent les rapports sociaux
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La frontière entre la vie privée et la vie professionnelle est gommée par les stratégies des plateformes technologiques où nous troquons notre qualité de citoyen pour celle de « client » (exemple des GAFA : Google, Amazon, Facebook, Apple).
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À l’opposé, les expériences décrites ici s’inscrivent délibérément dans une démarche non propriétaire de la créativité. Cette « créativité populaire » renvoie à la question du commun (ce que nous voulons partager et comment le partager), de l’innovation sociale (en quoi est-ce un service répondant à un besoin collectif) et au modèle économique alternatif au capitalisme.
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environnement ouvert d’interaction et d’interdépendance. Ce caractère écosystémique ne peut pas dissocier les éléments de la vie dans leurs différentes dimensions sociales, culturelles, économiques, politiques.
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S’y forge un sens critique qui n’est pas sans conséquence sur la manière de concevoir l’aménagement du territoire – à l’opposé de la logique technicienne – puisque nous partons du bas vers le haut, de la maîtrise d’usage vers la maîtrise d’œuvre, de l’instituant vers l’institué. Cela modifie nos conceptions du rapport entre le centre et la périphérie, entre l’espace et le lieu, entre la verticalité et l’horizontalité, entre le dedans et le dehors, le privé et le public.
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Un autre rapport à l’organisation de l’espace qui émancipe
Placer l’humain, la rencontre, l’accueil inconditionnel au centre constitue un acte fondateur des expériences décrites. En quoi la pratique d’espaces sans lieux institués et sans « ingénierie de projet », basés sur l’accueil, la diversité et la prise en compte de l’environnement fabrique-t-elle une culture commune et un cadre autonome de pensée et d’action ?
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Cette présence et cette implication auprès des populations délaissées ne traduisent pas un simple engagement social. Le mouvement même d’une déprise semble inscrire les conditions d’un renouvellement profond de nos sociétés. S’il y a rupture, c’est dans ce renversement des perspectives où la non-participation, le non-engagement, le creux, l’absence, la non-visibilité sont symptomatiques d’un mouvement de flux et de reflux où le retrait amène l’implication, l’absence amène la présence, le décrochage amène le mouvement… Et si se jouaient là d’autres modèles de gouvernance ?
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Dans le contexte du mouvement des places du printemps 2016 appelé aussi Nuit debout, Camille Arnodin décrit l’instauration d’un espace spécifique, « Debout éducation populaire ». En quoi se fabrique ici, dans l’investissement d’un lieu instable, sans emprise et dans la confrontation aux postures et aux idées des uns et des autres, le cadre d’une expérience commune critique, voire d’une culture commune contestataire (p. 115) ?
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Un autre espace insoumis et autonome ouvert à tous est la Chimère citoyenne, initiée par Élisabeth Sénégas et Marie Françoise Gondol, justement parce que c’est « un lieu qui ne propose rien, pour que tout soit possible ». Face à l’inadaptation des dispositifs d’accompagnement, c’est la qualité de présence qui est privilégiée dans un tiers-espace entre vie privée et vie professionnelle (p. 123).
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Des tiers-espaces d’émancipation il en est aussi question avec Christophe Giroguy, qui a su toucher les acteurs d’un quartier populaire de 12 000 habitants à la rencontre de leurs lieux de vie dans des marches exploratoires, là aussi sans logique de projet préalable, ce qui a donné naissance au local de l’Utopie, une autre manière de « faire démocratie » et de répondre aux besoins du quartier (p. 131).
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Lakdar Kherfi témoigne d’un autre espace-temps dans les quartiers populaires : quand la nuit tombe et que tous les services et lieux sont fermés, il gare son camping-car et ouvre avec son frère Yazid, au pied des immeubles, un espace de rencontre minimaliste mais chaleureux où la parole se libère. Il s’y fabrique de l’intelligence sociale avec, comme seul matériau, l’humain (p. 143).
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Enfin, Simon Cobigo ouvre là aussi des espaces singuliers en expérimentant un « système bulle », une architecture gonflable qui crée en très peu de temps et de moyens des lieux temporaires de partage, par exemple pour distribuer des repas aux réfugiés. Ce contre-espace facilement appropriable questionne les normes établies de l’espace public et de la société (p. 149).
ndlr :
à rapprocher des travaux du COREM, à valoriser, participer ? ACT
Une connaissance fiable de l'espace est une condition indispensable pour y agir efficacement, et seule l’expérience sensible donne, sans y suffire, accès à la connaissance du réel. Toutes les modalités sensorielles contribuent à donner sens à cette construction mentale, mais les informations visuelles sont dominantes lorsque celles-ci sont disponibles. Cette construction d'une image mentale de l'espace visuel est comme l'assemblage d'un puzzle dont chaque pièce doit être informative, correctement positionnée et orientée. Ceci requiert l’actualisation constante de la connaissance de la position dans l’espace, et de la direction du regard au moment de l'acquisition des images.
Sensible aux accélérations angulaires et linéaires, le système vestibulaire agit comme une base inertielle qui encode une trace du déplacement du sujet dans un référentiel allocentrique**, stabilise et caractérise la direction du regard. L’inversion de la fonction de cette base permet d’en évaluer la qualité par celle des images acquises, leur stabilité, leur orientation correcte, et leur localisation spatiale.
Cliniquement, les pertes d'efficacité de la base inertielle, donc des labyrinthes ou de leurs connexions, prennent la forme de dérives des yeux, et de la représentation mentale de l’espace avec conflits intersensoriels. La première est à l’origine de nystagmus, oscillopsies, désalignements oculaires verticaux, déviations latérales des yeux à la fermeture des paupières, ou trajectoire convexe des saccades oculaires verticales. La seconde crée vertiges, illusions de translation, erreur de l’intégration des trajets, perceptions « insensées » de soi dans l’espace.
Toute fragilisation de nos rapports avec l'espace est génératrice d'anxiété probablement en raison de son caractère vital et induit progressivement des comportements d'évitement par anticipation, qui peuvent considérablement dégrader la vie sociale et professionnelle.
Cette sémiologie s’avère quelquefois plus sensible que l'imagerie médicale la plus pointue actuellement disponible. Des outils récents d’explorations fonctionnelles permettent d'étendre le spectre des fréquences testées aux mouvements rapides de la tête qui surviennent lors de la marche ou d'activités de la vie journalière, mais identifier les altérations perceptives du « soi dans l’espace » relève toujours pour le médecin d’une écoute rationnelle et de compétences transdisciplinaires.
Conférence présentée à l'Académie Royale de Médecine de Paris le 17 juin 2014 par Ch. Van Nechel
lire le texte complet...
http://www.academie-medecine.fr/articles-du-bulletin/publication/?idpublication=100335
ndlr: dans le cadre de l'otoneurologie ORL
Créé officiellement en février 2010, MIRAMAP est le mouvement Inter-Régional des AMAP ; il a pour objet de renforcer la cohésion des AMAP à travers le partage d’une éthique commune, de mutualiser les expériences et les pratiques et d’assurer la représentation et la mise en valeur des AMAP au niveau national.
MIRAMAP - 58 rue Raulin - 69007 Lyon
04 81 91 60 51
- Contact général : contact [at] miramap.org
- Contact partenariats : partenariats [at] miramap.org
association_pour_le_maintien_d'une_agriculture_paysanne-AMAP
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17 commentaires
Transcription :
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acheter du miel "fait en france" pour encourager le repeuplement des abeilles, a fondé une école HEA hautes études apicoles
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Bleu Blanc Ruche lance un financement participatif sur ulule
ACT
Créé en janvier 2013
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On trouve donc au cœur des programmes du laboratoire les questions de la transition énergétique en cours et à venir, des énergies renouvelables, des hypothèses de pic ou d’épuisement des ressources, des dynamiques d’efficacité et de sobriété, des conséquences économiques, sociales ou cognitives des processus d’innovation et des questions de consommation et de précarité, entre autres.
Une conviction commune à tous les membres du laboratoire est que la réponse aux problèmes actuels et à venir en matière de climat et d’énergie ne peut se limiter à la mise au point de technologies spécifiques, aussi innovantes soient-elles, mais qu’elle doit prendre en compte les contextes dans la totalité de leurs éléments, c’est-à-dire aussi bien dans leurs fondements matériels que dans leurs dimensions sociales. Pour cette raison, le LIED se présente comme une unité de recherche tant fondamentale qu’appliquée, qui prend en compte chacune de ces questions de façon concrète dans des conditions qui appellent à la fois les interrogations des sciences humaines et sociales et l’expertise des sciences de la nature, physique et biologie en premier lieu. Dans chacun des domaines scientifiques concernés, le choix fait par les chercheurs du LIED est de remonter aux aspects fondamentaux des questions en utilisant, en améliorant ou en créant leurs propres outils disciplinaires. Si la résolution de ces questions résulte à terme en un processus d’innovation, la construction interdisciplinaire du problème permettra, en affrontant les enjeux sociétaux en même temps que les verrous scientifiques, de faire l’économie de la question d’acceptabilité ex-post des réponses technologiques et/ou institutionnelles proposées. Pour qu’une telle enquête soit possible, il est essentiel que sciences sociales et sciences de la nature soient impliquées et en dialogue à toutes les étapes de la recherche.
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Son objectif est de progresser par des approches fondamentales dans la connaissance de certaines questions énergétiques en recourant à la collaboration de spécialistes de disciplines différentes, si possible, en particulier en joignant et faisant converger approches de sciences de la nature et de sciences sociales.
Chacun des chercheurs impliqués dans un programme interdisciplinaire l’est en effet au titre de sa propre discipline, dont il doit utiliser au mieux les ressources, et dans le cadre de laquelle sa production et sa carrière sont évaluées
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ndlr : recherche de rapprochements entre disciplines
La modernité occidentale s’enferre dans la croyance que la culture pourra exploiter la nature pour « progresser » indéfiniment. Mais on peut changer de cours, selon Alessandro Pignocchi, qui inaugure le partenariat de Reporterre avec les Chronique terrestres : les Zad sont des « laboratoires » où les « relations avec les plantes et les animaux » sont « davantage vécues comme des interactions sociales que comme l’utilisation de ressources ».
Alors que le champ intellectuel minore les enjeux écologiques, que les médias généralistes les traitent le plus souvent comme seuls enjeux de gestion ou par le prisme des comportements individuels, les Chroniques terrestres visent à redonner une terre à la pensée et des pensées à notre situation planétaire. Nous écrire : contact@terrestres.org
Alessandro Pichocchi est chercheur en sciences cognitives et philosophie de l’art, illustrateur et auteur de bandes dessinées. Il vient de publier Cosmologie du futur.
ndlr : zad pour moi est une dualité :
- zone à défendre
- zone à développer
voir billet qui l'a fait émerger : https://wp.me/p7HNdj-2x
voir aussi TdM notamment sur la relation entre dualité et conflit ACT
Vous souhaitez vous faire un avis sur un débat donné ? Vous cherchez à connaître les différentes positions d'un débat sans passer des heures à rechercher des arguments éparpillés sur la toile ? Wikidébats sert justement à ce but.
Wikidébats est une encyclopédie de débats, c'est-à-dire de pages qui synthétisent les arguments « pour » et « contre » qui existent sur un sujet donné.
Alors que ces arguments se trouvent disséminés sur internet, dans les livres, dans les discours, Wikidébats permet justement de les rassembler.
Wikidébats est une ressource au service de la pensée critique, qui permet à chacun de se forger des opinions éclairées et rationnellement fondées.
Projet géré par l'association Le Laboratoire du débat méthodique.
servir à l'élaboration d'opinions éclairées et rationnellement fondées
contribue par là à former des citoyens éclairés
instrument d'accompagnement de débats de tout type
6 principes de base : synthèse, impartialité, vérité, impersonnalité, savoir-vivre et liberté du contenu.
En cas de litige, toute personne est apte à faire une réclamation auprès du Comité de veille éthique de l’association (défini à l’article 13 des statuts).
Le Laboratoire du débat méthodique est une association qui cherche à concevoir et expérimenter des méthodes de débats tendant à être neutres, exhaustifs, structurés, clairs et centrés sur des arguments.
Le boycott pourquoi pas, coordonné sûrement, la résistance non-violente assurément.
Mais organisons en parallèle l'intermédiation des alternatives !
Exemple : les thés des ex-Fralib à Marseille...
Aidons à diffuser leur marque 1336
Message du 20 mars de Michaëlle Jean
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Published on Mar 1, 2017
Message de la Secrétaire générale de la Francophonie à l'occasion de la Journée internationale de la Francophonie
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Si notre pays, pourtant riche, connaît de réelles difficultés sociales, c’est à une façon simplificatrice ou mensongère d’en expliquer les raisons que l’extrême droite doit sa progression. Et si les responsables politiques jouent un rôle central dans la compréhension de la réalité, il revient aux associations de peser davantage dans le débat public et de permettre aux plus précaires de faire entendre leur voix.
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Situés entre décideurs et citoyens, les corps intermédiaires (syndicats, associations) restent des acteurs clés de la vie sociale et démocratique. Ils assurent à la fois une solidarité de proximité que l’État ou les collectivités ne savent pas ou ne veulent pas organiser et, pour certains, un rôle de contre-pouvoir capable de critiquer le pouvoir au niveau local, régional, national et de proposer des solutions alternatives.
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le tissu associatif est appelé à jouer un rôle croissant. Encore faut-il qu’il prenne conscience que ces enjeux, qui dépassent l’objet social de chaque association, exigent de réunir des forces qui d’habitude ne travaillent pas ensemble.
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Une démocratie directe, qui ignorerait l’expertise et l’intelligence collective, se priverait d’une source essentielle de propositions pour répondre aux problèmes de société. Il revient aux corps intermédiaires soucieux que leurs idées soient entendues d’investir ces espaces d’expression, de capter l’attention des citoyens, de montrer aux décideurs qu’ils devront compter sur leur vigilance et leur force de proposition, de donner aux médias de bonnes raisons pour mettre en valeur leur contribution au débat. C’est ainsi que l’État modifiera sa posture, acceptant les critiques constructives et prenant au sérieux les propositions, pour se mettre réellement au service de l’intérêt général.
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clés : Politique Lien social Démocratie Justice sociale Société civile Communication
ndlr : me laisse "sur ma faim"... "réunir les associations => articuler leurs actions autour d'un but commun !
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Prestataire de services de communication sur la toile
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Accompagnement de porteurs de projets et sensibilisation des habitants du territoire aux démarches de l’association dans des valeurs de respect de l’environnement naturel et humain.
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la Marmite, une association créée en 2008 qui a accompagné ce foisonnement de projets avec un parcours d’installation intitulé « De l’idée au projet ». Elle fait aussi office de réseau social en diffusant les principales annonces du territoire (offres d’emplois, chantiers collectifs, événements, petites annonces) et en mettant en contact porteurs de projet et tuteurs. Tous les projets ne viennent pas de la Marmite, mais les principaux ont mijoté quelques mois dans son chaudron. Sham, un ancien coprésident de la Marmite et fondateur d’Échopaille, rappelle que l’association a été créée par des porteurs de projet pour des porteurs de projet, où chaque personne ayant reçu de l’aide aidera à son tour un porteur de projet à s’installer, créant ainsi une jolie chaîne d’entraide infinie.
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Association la Marmite
Village de Bobéhec
56250 la Vraie-Croix
Tél : 02 97 67 28 06
Contact pour l’asso : Johanna Sakayo, Lili Courbon, Anne-Hélène Riou
Mel lamarmite.asso((a))yahoo.fr
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ndlr : carto google maps ! Leur proposer de passer à osm ? ACT
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SPI a été originellement créée pour permettre au projet Debian de recevoir des dons, elle détient notamment la marque Debian. Il lui arrive également de servir d'intermédiaire technique neutre lors de processus démocratiques, par exemple, l'organisation de référendums pour la fondation Wikimedia.