Adopté par le Comité des ministres, le 19 septembre 2001, lors de la 765e réunion des délégués des ministres.
« Ce code s'applique aux forces ou services de police publics traditionnels, ou à d'autres organes autorisés et/ou contrôlés par les pouvoirs publics dont l'objectif premier consiste à assurer le maintien de l'ordre dans la société civile, et qui sont autorisés par l'État à utiliser la force et/ou des pouvoirs spéciaux pour atteindre cet objectif. »
I. Objectifs de la police
- Les principaux buts de la police consistent, dans une sciété démocratique régie par le principe de la prééminence du droit :
- à assurer le maintien de la tranquillité publique, le respect de la loi et de l'ordre dans société ;
- à protéger et à respecter les libertés et droits fondamentaux de l'individu tels qu'ils sont consacrés notamment par la Convention européenne des droits de l'Homme ;
- à prévenir et à combattre la criminalité,
- à dépister la criminalité,
- à fournir assistance et services à la population.
Culture et savoirs - Etats-Unis - littérature
Guillaume Chérel raconte avec fièvre une passion adultère non partagée, très moderne.
Les hommes sont
des maîtresses
comme les autres, de Guillaume Chérel. Éditions Plon, 16 euros (aussi en POCKET 2015). « L’amant qui n’est pas tout n’est rien », écrivait Balzac. Le protagoniste du nouveau roman de Guillaume Chérel, Les hommes sont des maîtresses comme les autres, en fait la troublante et amère expérience : son héros, Jérôme, est en pleine déconfiture sentimentale et professionnelle lorsqu’il reçoit, via Facebook, des nouvelles de son premier amour platonique, une rousse explosive rencontrée au lycée, trente ans plus tôt. Le quadragénaire retrouve la belle, devient son amant. Et commence à l’attendre, telle une Emma Bovary au masculin. Il passe de l’euphorie des retrouvailles à la frustration du temps passé hors de sa présence, de l’attente de l’aimée à la jalousie envers son mari, ses filles, ses amis. Bref : il vit un enfer, perd confiance en lui, ne comprend plus rien à sa vie.
La perspective du roman de Guillaume Chérel est originale : elle décrit les affres de l’amant, dans une situation classique de ménage à trois. L’amant, la plupart du temps présenté comme conquérant face à une femme fragile, est ici sentimental et d’autant plus vulnérable. Jérôme est un antihéros, qui dissèque au jour le jour ses sentiments contradictoires. Et pointe aussi du doigt ses propres lâchetés, et toute la fantasmagorie construite autour d’Ava, même plus attirante, même pas intéressante, mais avec qui il se sent en totale osmose. Les hommes sont des maîtresses comme les autres est un joli témoignage sur l’évolution des mœurs et un bon roman d’été.
Guillaume Chérel a également publié, en juin, une série de reportages réalisés pour l’Humanité Dimanche, Sur la route again. Aux États-Unis
avec Kerouac, aux éditions Transboréal, 20,90 euros.
Caroline Constant
Ndlr :
- "grande force à avouer sa faiblesse, grand humour à se montrer récriminant et capricieux. Mise à nu réalisée avec pudeur." selon Patrick Willians de ELLE.