Les équipes de l'AFP scrutent et vérifient des affirmations en ligne dans plusieurs langues, de l'amharique à l'hindi, du mandarin au malais. Travaillant en collaboration avec les bureaux de l'AFP à travers le monde, elles bénéficient de leur expertise et de leur connaissance du contexte local. Les articles sont relus et validés par des journalistes éditeurs répartis dans plusieurs grands bureaux régionaux.
La vérification des faits fait partie intégrante de l'AFP en tant qu'Agence de presse internationale depuis près de 180 ans.
L'AFP a un statut unique sous la législation française. L'Agence a lancé ce blog dédié au fact-checking en réponse à la multiplication des fausses informations et de la désinformation en ligne, en s'inspirant de son expérience au sein du projet collaboratif CrossCheck, pour les élections en France en 2017.
Notre objectif est de présenter au public et aux médias des conclusions vérifiées sur des informations qu'ils voient circuler sur internet, qu'elles soient diffusées via les réseaux sociaux, des articles de presse, des vidéos, ou des déclarations.
Notre travail suit la mission décrite par la charte de l'Agence France-Presse, qui s'engage à "fournir à tout instant une information exacte, impartiale et digne de confiance sur l'actualité du monde entier". https://www.afp.com/sites/default/files/paragraphrich/201704/12_avril_2016_charte_afp.pdf
L'AFP fait partie, au côté de nombreux autres médias à travers le monde, du "Third-party factchecking programme" lancé par Facebook.
L'AFP est également membre de l'IFCN (International Fact-Checking Network), une organisation indépendante, et signataire de sa charte de principes https://ifcncodeofprinciples.poynter.org/know-more.
Pages : 274 Collection : Le Psychologue Éditeur : Presses Universitaires de France
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CONCLUSION
Comme nous l’avons vu à travers cet ouvrage, la psychologie a beaucoup approfondi l’étude des multiples formes des communications de face à face. Elle a mis en évidence l’existence de phénomènes généraux liés à la nature même de l’échange entre les hommes.
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La psychologie propose quatres paradigmes pour étudier les phénomènes liés à la communication. Nous avons montré que chacun d’entre eux était appliqué d’une manière privilégiée à l’étude de certains phénomènes. Par exemple, dans la rencontre amoureuse, la communication, lors de la phase d’approche, est analysée par les psychologues à l’aide du paradigme structuro-expressif, dans la phase de sélection, elle est analysée à l’aide du paradigme formel-transactionnel, tandis que dans la phase fusionnelle elle est analysée avec le paradigme phénoménologique et praxéologique et que dans la phase ultérieure, elle est analysée à l’aide du paradigme systémique-relationnel. Chaque phase se prête donc mieux à l’analyse à l’aide d’un paradigme précis. Mais nous avons aussi montré que chaque phénomène pouvait être lu avec l’un ou l’autre de ces paradigmes, qui n’avaient, pour l’instant, pas plus de « valeur » scientifique les uns que les autres. Il serait intéressant, pour tester chaque paradigme, que des recherches l’appliquant systématiquement à des phénomènes lus par les autres paradigmes, se développent.
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A travers cet important bilan de la psychologie de la communication, il apparait clairement que la « communication » n’est plus à distinguer radicalement de la conduite. La communication est un outil de l’action humaine. Les hommes s’en servent pour agir sur leurs semblables et sur les situations. Nous avons vu apparaître ceci notamment à travers les notions de construction de la réalité, de définition de l’identité d’autrui, de genèse des normes relationnelles, d’influence, de communication de défense transpersonnelle, de communication implicite, d’induction, de médiation... Cet outil de l’action est au service des intérêts et enjeux des uns ou des autres et la psychologie, bien entendu, est experte dans l’art de déceler sous chaque forme et contenu de communication telle motivation ou tel enjeu.
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Enfin, les psychologues, à travers l’analyse des difficultés de la communication (difficultés rencontrés dans l’entretien, dans la cure thérapeutique, dans la discussion ou le dialogue, dans la vie conjugale, dans l’animation des groupes...) et leur réflexion sur les apprentissages et la rééducation de la communication ont mis en évidence la spécificité de la communication humaine fondée sur la possibilité de l’empathie. Ils ont surtout mis au point et démontré l’efficacité d’une forme professionnelle (car non naturelle) de la communication : la communication compréhensive, laquelle s’appuie justement sur l’empathie et se concrétise à travers des techniques spécifiques dont les reformulations forment le noyau dur. A travers cet apport fondamental, les psychologues démontrent comment l’authentique communication humaine repose sur deux sentiments de base intimement liés : le sentiment de confiance et le sentiment d’être reconnu dans sa valeur propre.
Rapport
Les dispositifs de médiation entre citoyens et administrations sont « à la croisée des chemins ». La multiplication des objectifs qui leur sont assignés pose la question de la préservation de leur valeur ajoutée propre : « l’art du dialogue d’égal à égal » face au risque « d’industrialisation » de la médiation.
C’est une des demandes ressorties du Grand débat : les Français veulent des services publics plus « humains ». Le chef de l’État a du reste annoncé en retour la création « dans chaque canton » d’un « endroit où l’on puisse trouver une solution aux problèmes », sorte de guichet unique baptisé « France services ». Et pour cause : la complexité croissante des procédures administratives, leur dématérialisation qui laisse l’usager seul face à son dossier et les délais d’attente engendrent des « difficultés d’accès parfois insurmontables », pour reprendre les termes du Défenseur des droits. Des difficultés aux problèmes, voire aux conflits avec l’administration, les conséquences in fine sont souvent lourdes. Une pension de retraite suspendue, une allocation qui n’est plus versée à une mère isolée. Et des usagers qui se perdent dans un système qui peut parfois sembler kafkaïen. Selon le Défenseur des droits, plus de 50 % des personnes ont expérimenté au moins une fois dans les cinq dernières années des difficultés pour résoudre un problème avec une administration. On comprend bien dans ce contexte la place grandissante prise par les dispositifs de médiation entre citoyens et administrations. On connaît peu pourtant leur écosystème. Ce rapport de Daniel Agacinski et Louise Cadin, réalisé à la demande de l’Assemblée nationale, comble la lacune.
Une médiation pas comme les autres
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L’usager doit savoir à quel tiers il se fie et ce qu’il peut en attendre. ... rendre solides et lisibles les garanties d’indépendance des médiateurs.
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Sur le même sujet
Événement - Entre citoyens et administrations : médiation impossible ? https://www.strategie.gouv.fr/debats/entre-citoyens-administrations-mediation-impossible
Le mensonge dans le couple : faut-il se mentir ou tout se dire ? Mentir par omission ? La vérité est-elle toujours bonne à dire dans la vie à deux ? Pourquoi la découverte d’un mensonge est-elle souvent vécue comme un drame ? Faut-il plutôt cultiver la transparence ou le goût du secret ?
Aujourd'hui dans Grand bien vous fasse !, Ali Rebeihi se demande s'il est bon de toujours tout se dire en couple...
© Getty / Eugenio Marongiu
Dans Le Mensonge, la pièce de Florent Zeller, Pierre Arditi nous dit :
Si tout le monde se disait la vérité, il n’y aurait plus aucun couple sur Terre.
Imaginez deux secondes, que nous disions constamment la vérité à notre moitié, sans que l’on puisse s’en empêcher… :
« Tu as pris dix kilos et ça te rend très moche ».
« Chéri, désolé du retard, je t’ai trompé avec l’agent immobilier »
« Notre fils aîné n’est pas de toi ».
« Ton ragoût est tout simplement dégueulasse ».
Évidemment, cette transparence absolue serait invivable…
Mais alors doit-on tout se dire dans le couple ?
Quelles sont les vérités bonnes à dire, et les mensonges par omission bénéfiques ? Comment dire la vérité sans blesser ?
Pourquoi la découverte d’un mensonge est-elle souvent mal vécue ? Comment se réconcilier après la découverte d’un mensonge ?
Peut-on établir une confiance durable dans le couple, sans devoir tout se dire ? Et si oui, comment ?
Pour aborder la question, Ali Rebeihi reçoit :
• Lisa Letessier, psychologue clinicienne, auteur de l'ouvrage Le mensonge dans le couple (éditions Odile Jacob)
• Fabienne Kraemer, psychanalyste, auteur du livre Solo/No solo. Quel avenir pour l'amour ? (aux éditions PUF) et 21 clés pour l'amour slow (aux éditions PUF également)
À l'antenne également, la chronique "Choses Vues" de Sophie Cadalen
Une émission en partenariat avec Femme Actuelle (avec Marie-Laure Zonszain)
Programmation musicale
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ODETTA HARTMAN
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2018
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